Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-10-15
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 15 octobre 1918 15 octobre 1918
Description : 1918/10/15 (N958). 1918/10/15 (N958).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64497096
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
nl;s nt LA GURRE
81 OR8
, llïEs /cRa.ngères
Ik G6RKS
N° 958
Paris, 15 octobre 1918.
Mletin Quotidien de Presse Etrangère
eN 0 TA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
I ET I confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
— \_y j\J 1^ 1C* iI \^J 1 I ■ »■ ■»
E- qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
u gSTIONS MILITAIRES
, Le mONT OCCIDENTAL.
61, — Soyons sceptuques
('fi.- Jet Ù' J < l
i^fcp ('(>rer(;é < OTl(hal..Jusqu'ici la politique n'a
SIPlu,UCJUne influenc<' sur les babilles
Ue"W' «"-te, batailles
UrT^t Se Jivroijl à l'Ouest.
nu contraire que, pour des
f' elles àeoR"I)Pendie fEntente re-
Nri f ses ff VenI"tt scs etforls Ce n'est pas
%b|;n S*'s effort ^Jres- Ce' n est pas
i »(le des espoirs irréali-
Ç°Ur sVvn 0feer u d'à mères décep-
l~ E ntente lie tient [JQ.s ::;e
'tente l,P, "r ï 'àrrie' "e tient pas ses
,> ^Hirant tient ~s ses
la e toutes de ses démarchés, du
la Jr,^x. p{Q fs démarchés, en faveur
*
> pm:alyst'I
ÎHsr»] JM{Wiv'Fur( 1'1 1,aS t' .11('1'
3 es très cher
r'l)¡P !\Oufi,es Arnel'ICall1s "sUrtout ont beau -
,trie] t;!, Inalgré la supériorité de leur
r ient<"'tive de per-
r, nf' ar VOtr 1X enne:rnis que la dé-
•Shf ?cifique que nous avons faite est,
Julltqil'es' !IIdtep(ônOantedes événements
fri°nt 'o^r'dent( al.- Ces .jours-ci
S!ernent 'na Ces. joiirs-i-i
S les lnensonges de
i'ii iCl' an<3e enri J wu ri0Us avons rem-
té'S^iori
tar-+^ s ennemis ont
et'de 1-ir!(>cc11 Potion par eux
ifo - Ü la suite de notre
P 0r vietnir-' l1 sui ? e de nntrP
I! illaRe^ 'rnolis • ?0 défensive ^les ta-
%ie ('e h tfes- Ils Vpf cux
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V C M^nts de en vain d'élai-
ints de Pénétration, cllaque fois
défont Sules champs de
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ri des p1 Flar.dr0S oÙ depujs queque
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Sont entrés en ligne,
UH Bel1l^s- aboutiront
"ttîi01 ii Ce Nouvelles et Violentes contre-
C!1 u n'e^ st ,,,
; Atre Qrrl ené's'Il n ql
Caise constitnA unités françaises
d'eli en • ce' Point, une
V4«M CDedve l choc cnii, fera bientôf
• re;"' Devant Cambrai l'ennemi
t4'iK S sPo S Au nord de
,|ien£ fn nis de rfoï ea,,X et violents
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'¡;t(.:e 1l1)¡;; L'ennemi
fi r rte oPérer la percée et me-
* n% « Otre l,a,on. A rest
a Um de front a été
No^^éî8® ff»:< lle i a évidemment, été
^tn , llonyne rI,n
11 OI'{)I'Pnglle di otp. - - 1),11,s la Chnm-
<'',r P!S dix jOllr de
"r'ftl; of, fl]eR d,i.visions amé-
> tl" vljU voirtPv ":nt engagées, une
F I^r-/. < T»rofl,„! ito Tr°"trf0iR Porh n'a
'illfl ] fônrlhp(,' : produite. Toutf'fOis Foch n'::\
i\ ysnnri rH'f)jet de tpere.re ainsi
ot cn-
,8. 'RI Ji\rrl't. et la Ï Nous avons
nides b,,itail-
r st S,^ns rS poc ?,0 nides bfitail-
n ?' f aucun
lr° * ,yonnemi devrai!
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nu'ii nOll attaquera ton.
joursi en pure perte, Il reconquiert quelques
terrains sans importunee et totalement, dé-
vastés..ies sueriliees sont et seront hors
de ipro'portion avec les résultats. C'est donc
nne grave erreur de l'etineini de croire <|ue
notre démarche en faveur de la paix s'ex-
plique surtout par notre situation militaire.
Un refus ou 'des exigences qui parteraient
atteinte à notre dignité pourraient donc
faire surgir chez nous des manifestations
de notre force. dont l'ennemi sentirait tous
les elIets. Notre situation n'est donc nulle-
ment critique comme voudraient le faire
croire nos ennemis. Il suffit que nous avons
la foi. - Drvtsrhr Tcigc.xzcitimg, 8.10.
— Nul ne peut savoir encore si les es
pérances de paix qu'a fait naître le dis-
cours du prince de Bade, le nouveau chan-
celier, sont justifiées. Des négociations de
ploix qui sont faites au bruit des batailles,
donnent bien rarement des résultats. Il suf-
fit de rappeler le Congrès de Châtillon, en
1814. Pour qu'un armistice pût conduire à
la paix, il faudrait qu'une décision par
les armes l'eût précédé. Nous n'en sommes
pas encore là. bien que nous soyons déjà
sur la voie. Après ce que l'empereur la dit
dans sa proclamation à l'armée' et à la
marine, la situation militaire servira plus
que jamais de base aux discussions qui, au-
tour de la table verte, régleront les desti-
nées de l'univers. Depuis trois mois, le ma-
réchal Foch cherche une décision ; car il
redoute, plus encore que nous peut-être, un
cinquième, hiver. Il ne gagne du terrain que
pas à pas et parce que les arrière-gardes
lallemandes se replient volontairement. Ce
repli continu n'a d'ailleurs pas manqué
d'exercer une certaine influence sur le mo-
ral en Allemagne. Nous avons déjà dit que
le haut commandement, s'il était résolu à
occuper, en vue de la décision, des posi-
tions préparées à l'avance,, ne devrait pas
se contenter de demi-mesures, qui pour-
raient devenir fatales. C'est avec raison que
jamais nos combats d'arrière-garde n'ont,
été prolongés, même lorsqu'ils tournaient
tout à fait à notre avantage. Il s'agissait
avant tout de gagner le terrain désigné, qui.
d'après les communiqués, doit être la posi-
tion Siegfried. Les abords de cette position
ne doivent être tenus qu'aussi longtemps
que nous y trouvons d'incontestables avan-
tages tactiques. Toutefois le pays a hâte
de voir nos troupes arrivées au front où
elles doivent livrer la bataille décisive. Elles
s'en rapprochent, elles y sont déjà peut-
être. La presse ennemie constate que no-
tre défense se renforce déjà en beaucoup
de points. L'agence Reuter déclare que les
troupes allemandes se battent avec plus
d'ardeur que jamais'. Pour bien se rendre
cornote de la situation, il faut voir où pas-
sent actuellement nos lignes. De Nieuport
au nord de Dixmude, nous tenons l'ancien
front. L'élargissement, du sablant d'Ypres a
provoqué l'abandon du saillant de Wyts-
chaete. de Lens et d'Armentières : Lille et
Douai sont devenus nos centres de résis-
tance dans Je secteur de la Lys. De Cam-
brai à La Fère, nous n'avons à signaler
que la poche au nord de Saint-Quentin qui,
après la prise du Catelet, a dépassé le canal,
en même temps que nous laissions Séque-
hart, Morcourt et quelques crêtes à l'est
de Saint-Quentin, aux mains de l'ennemi.
Les Anglais avaient manifestement l'inten-
tion de progresser jusqu'au Cateau. Les at-
taques qu'ils ont déclenchées pendant plu-
sieurs jours dans ce secteur ont échoué. Ils
ne manqueront pas de les reprendre, car
tout arrêt aurait pour eux la signification
d'un recul. Le saillant de Laon, dans la
direction du sud-ouest a été sensiblement
rétréci. Il atteint, à Brave, le Chemin des
Dames, qui fait partie des avancées de la
position Siegfried, et que nous tenons tou-
jours. Pour redresser le front, nous avons
évacué Brimont, au nord de Reims ainsi
que les crêtes situées à l'Est. A l'est de la
Suippe, les premières lignes franco-améri-
caines passent du nord de Somme-Py au sud
de Challerange et de l'autre côté de la ri-
vière par Exermont, Cierges, jusqu'au sud
de Brieulles, sur la Moselle. L'Argonne cou-
pe en deux toute cette zone de combat, où
des batailles terribles se sont livrées. Celles-
ci n'ont pas eu le retentissement qu'elles
auraient dû avoir, parce qu'elles ont coïn-
cidé avec des luttes aussi vives dans d'au-
tres secteurs. Les Américains ont subi de
si terribles pertes que la bataille a été in-
terrompue pendant deux jours. Ils nous
réattaqueront dès qu'ils le pourront. Comme
il fallait s'y attendre, nos pertes ont été
lourdes. Nos soldats se sont brillamment
battus comme toujours. L'ennemi s'est ser-
vi de nuages artificiels et de tanks légers et
rapides. Il a, sur le terrain industriel, une
avance sur nous ; mais notre administra-
tion militaire met tout en œuvre pour le
rattraper : la situation d'ensemble à l'Ouest
n'a rien d'inquiétant. Les combats vont con-
tinuer avec plus die rage que jamais. L'as-
saillant. ne manquera pas de s'épuiser.At-
tendons avec confiance et résolution la sui-
te des événements. -- (Général von Ar-
donne) Berliner Tageblatt, 8.10.
FRONTS D'ORIENT
La défaite bulgare et l'armée d'Orient. -
La défection de la ulgarie, qui a mis en
lumière la désorganisation de son armée,
s'explique plus par des raisons d'ordre po-
litique que par des causes militaires. La
capitulation d'Uskub, où quatre divisions
bulgares se sont rendues à quelques grou-
pes de cavaliers serbes, montre que l'ar-
mée est perdue sans retour. Les quelques
troupes allemandes qui, un septembre, au
nord de Manastir,ont tenu victorieusement
tête à l'armée d'Orient ennemie ont réussi
à rejoindre les troupes allemandes et aus-
tro-hongroises, envoyées en renfort et qui
doivent se trouver maintenant au sud du
Danube. La garde des voies ferrées, qui
relient les puissances de l'Europe centrale
81 OR8
, llïEs /cRa.ngères
Ik G6RKS
N° 958
Paris, 15 octobre 1918.
Mletin Quotidien de Presse Etrangère
eN 0 TA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
I ET I confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
— \_y j\J 1^ 1C* iI \^J 1 I ■ »■ ■»
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de la Guerre et des Affaires Étrangères.
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, Le mONT OCCIDENTAL.
61, — Soyons sceptuques
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i »(le des espoirs irréali-
Ç°Ur sVvn 0feer u d'à mères décep-
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*
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•Shf ?cifique que nous avons faite est,
Julltqil'es' !IIdtep(ônOantedes événements
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Un refus ou 'des exigences qui parteraient
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les elIets. Notre situation n'est donc nulle-
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— Nul ne peut savoir encore si les es
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ploix qui sont faites au bruit des batailles,
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fit de rappeler le Congrès de Châtillon, en
1814. Pour qu'un armistice pût conduire à
la paix, il faudrait qu'une décision par
les armes l'eût précédé. Nous n'en sommes
pas encore là. bien que nous soyons déjà
sur la voie. Après ce que l'empereur la dit
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nées de l'univers. Depuis trois mois, le ma-
réchal Foch cherche une décision ; car il
redoute, plus encore que nous peut-être, un
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pas à pas et parce que les arrière-gardes
lallemandes se replient volontairement. Ce
repli continu n'a d'ailleurs pas manqué
d'exercer une certaine influence sur le mo-
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le haut commandement, s'il était résolu à
occuper, en vue de la décision, des posi-
tions préparées à l'avance,, ne devrait pas
se contenter de demi-mesures, qui pour-
raient devenir fatales. C'est avec raison que
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avant tout de gagner le terrain désigné, qui.
d'après les communiqués, doit être la posi-
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ne doivent être tenus qu'aussi longtemps
que nous y trouvons d'incontestables avan-
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tre défense se renforce déjà en beaucoup
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Suippe, les premières lignes franco-améri-
caines passent du nord de Somme-Py au sud
de Challerange et de l'autre côté de la ri-
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de Brieulles, sur la Moselle. L'Argonne cou-
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des batailles terribles se sont livrées. Celles-
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cidé avec des luttes aussi vives dans d'au-
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si terribles pertes que la bataille a été in-
terrompue pendant deux jours. Ils nous
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rattraper : la situation d'ensemble à l'Ouest
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tendons avec confiance et résolution la sui-
te des événements. -- (Général von Ar-
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FRONTS D'ORIENT
La défaite bulgare et l'armée d'Orient. -
La défection de la ulgarie, qui a mis en
lumière la désorganisation de son armée,
s'explique plus par des raisons d'ordre po-
litique que par des causes militaires. La
capitulation d'Uskub, où quatre divisions
bulgares se sont rendues à quelques grou-
pes de cavaliers serbes, montre que l'ar-
mée est perdue sans retour. Les quelques
troupes allemandes qui, un septembre, au
nord de Manastir,ont tenu victorieusement
tête à l'armée d'Orient ennemie ont réussi
à rejoindre les troupes allemandes et aus-
tro-hongroises, envoyées en renfort et qui
doivent se trouver maintenant au sud du
Danube. La garde des voies ferrées, qui
relient les puissances de l'Europe centrale
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