Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-10-14
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 14 octobre 1918 14 octobre 1918
Description : 1918/10/14 (N957). 1918/10/14 (N957).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6449708s
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
1
I LA A GUERRE
£1' OEs
'¡:g ETItANGtllES
t -
No 957
Paris, ii octobre 1918.
V
Metin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne. peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
'UTIONS MILITAIRES
Presse riaoNT OCCIDENTAL
.kvl VEUT ande. SOUs , le utre :
:.¡ellt la.T 1< ocu '! H. - De Genève. nous
'jes velle qu'à en croire les cri-
e tout1 èlues français, Foch cherctle,
I rai à Percer en rCh hamPagne et en-
POlir e Samt-Quentin,et qu Il est
teserv y réussir et Wil est
wlir Y réu ssi", a ell,,,fa g er les de-rnl'è-
•m côenvu e1 i^es Al'&a§er les derniè-
',l (:entS des Alliés. Le fierait là le
l, Pres l de Sa pression sur notre
q, pre8 - de la Flandre
USe qui s'étndde la Flandre
ave- "aPPuli de toutes les for-
h 'ign?8 Jusqu'alors elle a échoué.
\i ^clrpS" Lesei redouter une percée
tII..IQndr es ennernis l'ont tentée dans
es e;S a.lnsi qu.e le prouvent leurs
k n ^ii veveQta:l nres dans la di-
(ta rd--Iist ( dans la dI-
Soient êlrp de l'Est et du Sud-
Vers d aient être sUiVies de la Prise
qui l,vaiènt être S - de la prise
tfor Une po-
ln'-V
sur cette Partie de notre
Vn®i y a Pas eu ae Percée. L'en_
la nord d'.,Nr mentiè-
',Vot}s ùe la route Arras-Cambrai,
ak vons-repdle ie , nléthodiquement nôs li-
:¡;Sll\¡rnellS e ces! villes A l'aile drOIte
NS e? r°nt H'atfo aiIe droite
'ifi °nt plus Rvarleé epuis le 29. La
a !lu 309 e notre front dans la La
ré^m , dans la nuit
des batailles
\*>i Sn £ e V isne et l'Argonne, Liry et
\Ornil Pl,0uvent n u l'en-
IN* 1?pàΫ^et Cla Peicée tentée
qiîe l'en"
i le3- le 9 Ventre la Suippe
''Q na au Le rlépla-cement de nos
li neims n'a été
rn ent de nos lignes, la été
iS lant-dLe a * s ®n ? s» la ré-
I I\nl[¡is 111Iat. La jOie manifestée par
-J X çj Sis Ors de leur OCCUpation des
le dint-QI, entin est exagérée. La
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X ans hChar,t confS notre ligne, dé-
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> K>S t ?l, 1J0 /h] JC^anteel' et à
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!it¡ lt()O d Ir().se, rendat inutile
1 °Uest de
irro entre ll. Le cariaii se trouve ma in-
t l es de cleux aA fs- Le groupe
^Vtfo U d ~e °6hn n été eh arrné d'empê-
r' le a, « re' d'empê-
^o f*assaut , eté par une
t~t' rejeté par une
el\t f\1'1l fro asaut ennemi déclenché
VV^Cnih * ]e ?r ate,et et d'imnortanf.g effec-
40tJS Q -O\If1rtr' e et et la ré,gjnn dti nord
cornlniiniqllé du 2
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é('hee il e Carnbrfli s'est terminé
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nos f aT1Pn^ dans
?upes 'P en vent
S se servir de
tanks. En dépit des sacrifices énormes
qu'il a déjà faits, Foch doit accomplir en-
core le plus difficile de sa tâche avant de
songer à percer. Sans doute, la défection
de la Bulgarie a rendu notre situation péni-
ble. Mais Hindenburg a prouvé bien des
fois déjà qu'il était un maître dans la dé-
fensive ; et nos troupes montrent tous les
jours quelles savent riposter avec vigueur.
La lutte pour les réserves, la mise à
l'épreuve de nos nerfs — du moins en cam-
magne — ne sont pas encore terminées. —
Post, 8.10
« LA GRANDE BATAILLE DÉFENSIVE » [sous ce
titre]. — Sur notre front de 350 kilomètres.
à l'Ouest, de la mer à la Moselle, la bataille
fait rage partout. Quelques secteurs seuls,
en terrains accidents, restent calmes. En
Flandre, de nouvelles tentatives de l'enne-
mi pour atteindre la côte et nous chasser
de nos bases sous-marines, ont échoué. Tou-
tes les attaques contre notre nouveau front
ont ét--J repoussées. Le 3 octobre, nous avons
'évacué Lens et Armentières, pour ne pas
permettre aux ennemis de s attribuer la
gloire de les avoir conquises. Nous nous
sommes maintenus à Douai et à Cambrai,
Nous avons arrêté par des contre-attaques
les Anglais qui avaient progressé des deux
cûh"'S du Catelet. Nous avons redressé no-
tre front à l'arrière, ce qui nous a permis
de continuer à nous défendre sur des lignes
raccourcies. Nous avons abandonné aux An-
glais les ruines de Saint Quentin. Nous te-
nons solidement nos nouvelles lignes à l'est
de la ville. Les crêtes de Saint-Gobain ne
sont pas encore sérieusement menacées. Par
contre, les incessantes attaques françaises
contre Allemant-Laffaux-Pinon nous ont fait
replier notre ligne de défense derrière le
canal (vallée de l'Ailette). Nous avons gar-
dé le Chemin des Dames, ainsi couvert sur
son flanc droit. A Reims, les forts au nord
de la ville et la crête de Brimont ont été
{vac;.;f's. Sur la Suippe et la Py, après de
violents combats avec les Français et les
Américains, nous occupons des positions fa-
vorables de Saint-Etienne par Orfeuil, au
j sud de Liry et de Monthois. Sur le versant
nord d% l'Argonne, les Américains n'ont pu
remporter d'avantages malgré des attaques
énergiques. A l'aile est de l'énorme front
de bataille, la situation est restée relative-
ment calme, même aux abords de Thiau-
court. Nous pratiquons toujours la même
méthode défensive. L'évacuation de ruines
n'a aucune importance pour nous. Lorsque
nos ennemis déclarent qu'ils ne traiteront
pas ayec un ennemi qui occupe leur terri-
toire, ils font preuve d'héroïsme, mais la
^consi^quence de cette résolution c'est que
le nord de la France sera romplètement rlli-
né. Les Français ne pourront pas compter
sur la sympathie des populations belge, lor-
raine et alsacienne si celles-ci voient, plus
tard leur pays transformé en de vastes
champs-d'entonnoirs, et couvert de ruines.
Le front allemand se maintient et il tien-
;
dra contre un ennemi supérieur en nombre.
Les ennemis peuvent saLtendre avec certi-
tude à rencontrer à l'arrière de nos lignes
une série de nouvelles positions fortement
organisées. Un simple coup d'œil sur la
carte montrera aux profanes eux-mêmes
que les forteresses de Lille, Maubeuge, Se-
dan, Montmédy, Metz, Thionville, consti-
tueront de sérieux points d'appui pour de
vastes systèmes défensifs. Le damier stra-
tégique est ainsi préparé sur lequel, en
dehors de ses frontières, la patrie alleman-
de sera détendue. Ce n est pas en nous re-
pliant qu il faut engager des négociations.
Si les conditions de l'ennemi sont pareilles
à celles qu'il a imposées aux Bulgares,
l'heure sera venue de réveiller le «furor teu-
tonicus » et de concentrer toutes nos forces
pour porter à nos ennemis le dernier coup
décisif. Avant de nous soumettre au mam-
monisme des Anglo-Saxons, nous nous de-
vons à nous-mêmes de combattre jusqu'au
bout, comme les Nibelungen. — (Général
von Liebert) Tägliche Rundschau, 8.10.
« LE FRONT TIENT » [sous ce titre]. — Front
occidental, 5 octobre. Depuis le déclenche-
ment de l'assaut général ennemi, toute une
semaine s'est écoulée et nos lignes n'ont
pas été brisées. Sans doute, ici et là, des
poches se sont formées sur notre front.
Mais presque partout c'est notre com-
mandement qui, volontairement,a étendu la
zone de combat vers l'est et qui, en procé-
dant ainsi, a transformé les coups violents
de l'ennemi en coups d'épée dans l'eau. Les
dernières nouvelles nous laissent supposer
d'importants regroupements des forces en-
nemies. Ainsi à l'ouest de l'Argonne, des
Américains ont été signalés entre des uni-
tés françaises ; en Flandre il y a mainte-
nant des Français entre les Belges et les
Anglais, à Soupir il y a des Italiens. C'est
la preuve que' nulle part l'adversaire n'a
atteint ses lointains objectifs, qu'il s'efforce
bien plutôt d'y arriver, en engageant des
réserves qu'il tenait 'prêtes peut-être pour
d'autres buts. Cette première semaine de
l'offensive générale nous autorise à espérer
fièrement que nos troupes et leurs chefs
réussiront à vaincre la supériorité numéri-
que de l'ennemi à affaiblir celui-ci jusqu'au
début de' l'hiver, au point de lui faire com-
prendre sn folie de vouloir nous nnéanrir.
il en est incapable et il devrait préférer des
négociations de paix aux incertitudes de
l'avenir. — (Kb) Bayerischer Kurier, 8.10.
FRONTS D'ORIENT
La défaite turque. — Nous devons re-
mettre à plus tard la recherche des causes
de la défaite turque. Ce que nous devons
voir bien nettement aujourd'hui, c'est la
gravité de la situation. L'Angleterre ne s'ar-
rêtera pas à mi-chemin. Elle essaiera de
mettre la main sur toute la Syrie, où d'ail-
leurs les intérêts politiques et économiques
de la France prédominent. Dès maintenant,
I LA A GUERRE
£1' OEs
'¡:g ETItANGtllES
t -
No 957
Paris, ii octobre 1918.
V
Metin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne. peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
'UTIONS MILITAIRES
Presse riaoNT OCCIDENTAL
.kvl VEUT ande. SOUs , le utre :
:.¡ellt la.T 1< ocu '! H. - De Genève. nous
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teserv y réussir et Wil est
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Vers d aient être sUiVies de la Prise
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tfor Une po-
ln'-V
sur cette Partie de notre
Vn®i y a Pas eu ae Percée. L'en_
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a !lu 309 e notre front dans la La
ré^m , dans la nuit
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\*>i Sn £ e V isne et l'Argonne, Liry et
\Ornil Pl,0uvent n u l'en-
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''Q na au Le rlépla-cement de nos
li neims n'a été
rn ent de nos lignes, la été
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I I\nl[¡is 111Iat. La jOie manifestée par
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core le plus difficile de sa tâche avant de
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de la Bulgarie a rendu notre situation péni-
ble. Mais Hindenburg a prouvé bien des
fois déjà qu'il était un maître dans la dé-
fensive ; et nos troupes montrent tous les
jours quelles savent riposter avec vigueur.
La lutte pour les réserves, la mise à
l'épreuve de nos nerfs — du moins en cam-
magne — ne sont pas encore terminées. —
Post, 8.10
« LA GRANDE BATAILLE DÉFENSIVE » [sous ce
titre]. — Sur notre front de 350 kilomètres.
à l'Ouest, de la mer à la Moselle, la bataille
fait rage partout. Quelques secteurs seuls,
en terrains accidents, restent calmes. En
Flandre, de nouvelles tentatives de l'enne-
mi pour atteindre la côte et nous chasser
de nos bases sous-marines, ont échoué. Tou-
tes les attaques contre notre nouveau front
ont ét--J repoussées. Le 3 octobre, nous avons
'évacué Lens et Armentières, pour ne pas
permettre aux ennemis de s attribuer la
gloire de les avoir conquises. Nous nous
sommes maintenus à Douai et à Cambrai,
Nous avons arrêté par des contre-attaques
les Anglais qui avaient progressé des deux
cûh"'S du Catelet. Nous avons redressé no-
tre front à l'arrière, ce qui nous a permis
de continuer à nous défendre sur des lignes
raccourcies. Nous avons abandonné aux An-
glais les ruines de Saint Quentin. Nous te-
nons solidement nos nouvelles lignes à l'est
de la ville. Les crêtes de Saint-Gobain ne
sont pas encore sérieusement menacées. Par
contre, les incessantes attaques françaises
contre Allemant-Laffaux-Pinon nous ont fait
replier notre ligne de défense derrière le
canal (vallée de l'Ailette). Nous avons gar-
dé le Chemin des Dames, ainsi couvert sur
son flanc droit. A Reims, les forts au nord
de la ville et la crête de Brimont ont été
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violents combats avec les Français et les
Américains, nous occupons des positions fa-
vorables de Saint-Etienne par Orfeuil, au
j sud de Liry et de Monthois. Sur le versant
nord d% l'Argonne, les Américains n'ont pu
remporter d'avantages malgré des attaques
énergiques. A l'aile est de l'énorme front
de bataille, la situation est restée relative-
ment calme, même aux abords de Thiau-
court. Nous pratiquons toujours la même
méthode défensive. L'évacuation de ruines
n'a aucune importance pour nous. Lorsque
nos ennemis déclarent qu'ils ne traiteront
pas ayec un ennemi qui occupe leur terri-
toire, ils font preuve d'héroïsme, mais la
^consi^quence de cette résolution c'est que
le nord de la France sera romplètement rlli-
né. Les Français ne pourront pas compter
sur la sympathie des populations belge, lor-
raine et alsacienne si celles-ci voient, plus
tard leur pays transformé en de vastes
champs-d'entonnoirs, et couvert de ruines.
Le front allemand se maintient et il tien-
;
dra contre un ennemi supérieur en nombre.
Les ennemis peuvent saLtendre avec certi-
tude à rencontrer à l'arrière de nos lignes
une série de nouvelles positions fortement
organisées. Un simple coup d'œil sur la
carte montrera aux profanes eux-mêmes
que les forteresses de Lille, Maubeuge, Se-
dan, Montmédy, Metz, Thionville, consti-
tueront de sérieux points d'appui pour de
vastes systèmes défensifs. Le damier stra-
tégique est ainsi préparé sur lequel, en
dehors de ses frontières, la patrie alleman-
de sera détendue. Ce n est pas en nous re-
pliant qu il faut engager des négociations.
Si les conditions de l'ennemi sont pareilles
à celles qu'il a imposées aux Bulgares,
l'heure sera venue de réveiller le «furor teu-
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pour porter à nos ennemis le dernier coup
décisif. Avant de nous soumettre au mam-
monisme des Anglo-Saxons, nous nous de-
vons à nous-mêmes de combattre jusqu'au
bout, comme les Nibelungen. — (Général
von Liebert) Tägliche Rundschau, 8.10.
« LE FRONT TIENT » [sous ce titre]. — Front
occidental, 5 octobre. Depuis le déclenche-
ment de l'assaut général ennemi, toute une
semaine s'est écoulée et nos lignes n'ont
pas été brisées. Sans doute, ici et là, des
poches se sont formées sur notre front.
Mais presque partout c'est notre com-
mandement qui, volontairement,a étendu la
zone de combat vers l'est et qui, en procé-
dant ainsi, a transformé les coups violents
de l'ennemi en coups d'épée dans l'eau. Les
dernières nouvelles nous laissent supposer
d'importants regroupements des forces en-
nemies. Ainsi à l'ouest de l'Argonne, des
Américains ont été signalés entre des uni-
tés françaises ; en Flandre il y a mainte-
nant des Français entre les Belges et les
Anglais, à Soupir il y a des Italiens. C'est
la preuve que' nulle part l'adversaire n'a
atteint ses lointains objectifs, qu'il s'efforce
bien plutôt d'y arriver, en engageant des
réserves qu'il tenait 'prêtes peut-être pour
d'autres buts. Cette première semaine de
l'offensive générale nous autorise à espérer
fièrement que nos troupes et leurs chefs
réussiront à vaincre la supériorité numéri-
que de l'ennemi à affaiblir celui-ci jusqu'au
début de' l'hiver, au point de lui faire com-
prendre sn folie de vouloir nous nnéanrir.
il en est incapable et il devrait préférer des
négociations de paix aux incertitudes de
l'avenir. — (Kb) Bayerischer Kurier, 8.10.
FRONTS D'ORIENT
La défaite turque. — Nous devons re-
mettre à plus tard la recherche des causes
de la défaite turque. Ce que nous devons
voir bien nettement aujourd'hui, c'est la
gravité de la situation. L'Angleterre ne s'ar-
rêtera pas à mi-chemin. Elle essaiera de
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