Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-10-13
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 13 octobre 1918 13 octobre 1918
Description : 1918/10/13 (N956). 1918/10/13 (N956).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6449707c
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
N° 956
/'or/s, /•? octobre 191 S-
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
1
QUESTIONS MILITAIRES
--
FRONT OCCIDENTAL
~SSe an La ligne de défense
sécurité sur une
plus i..ll0llveau r~ d~e-* la Meuse. Bren
nouveau front si cela peut s'appe-
114 ke car Il forme un arc au lieu
~droite t 1S les Allemands re-
~Ils Se 1 plus leur ligne s'allongera,., Même
agner 7>ne s'allongera,. Même
~.agoer' retIrent de Laon, ils ne pourront
1 Tils fjfne li"nip a. u®?i courte que celle
~ithL j, moins d'aller tout droit
le r Tn't Anvf> 8rllxelles, la Meuse
~t leur ligne s'étend.,
~e effectifs diminuent. La ligne alleman-
~Pue ne peuvent
N ^uep d'être JnSldérabIes- ne ~k pour-
l, tlS d'être 'C»nsidér,al)les, nous pour-
~L J". nTni T,e "'l»ir»e « décisifs, - (Ed.) Jfol'ning
~Í ,lIresSe (Ed>) Mo l ning
rî En lisant ces jours-
~Ils £ >PfSior nous nous serions
(Iil \:. ,J|'°nùers 'in S' de la guerre, On
W StS ; °ut il1 Il
dé (le,s pllissjjj~-es
~'js bulgial-e et turque,
~XliH* les et à Bucarest ;
~toulf/ de Berlin et de Vien-
~,Jn Ol''nion l,ui), 1l~Ssei^a '"s iririU(1.|(.ii ,
~o ^-'f iPu v r ( f'|te f'U'(\ 'l "'v il
~(\nl d la gllerre en 1'::1.\('111' des K.n-
~roPles aux:. Le :\Ihés Il'ont ohtenu que
~¡rl{li, Plll'ell1 sUOOès tactiques et (I'Lli- z
~ri (le tlix Ôt'gl'illid stYle et il
1 de re ,: Ali01llflnrl<.: (je se regrouper
~'hi er,(lrf' If'in 1"' Sf'
'N'if ,'ifutt.jque triomphale
~:'f' dl' ; nl1ee. L'o"inion espagnole est
l' Ce'-/ et tout de que pourra
1"11 f df'\II., en vUPde laecl'oclJer a la
~t) f'rrlll1R < Ih', l'(''k'ra Yain COIlIHW' tOll:-:\
~Ifi l'I\I() ., :' enrs r' .fnn:nt »<•«»** et
'11(Jlir -de n1H!,«Ut > li;'Vs. - I i ihunil
IqU"de notre "ny .-- 1'ritJIIlllI
~tes
- PaT oÙ coininpu-
~:"r" ¡ 1 es IHII pr ,P8 empressions sur
~1 COTh oS l'nsntionn.els des derniers
~lot,, 41 dit en termes saisissants
~st livre-samedi sept.
Nord' et aza-
~leJ L't uf ^ands H leurs
~« Ul rn'« d,e la p,nlL
~Ql'i. e ln fil) par et voici le commence-
~l'iil'es rn'C) fait le pIns plaisir dans
une part si glorieuse dans la défaite des ar-
mées qui avaient, écrasé et-épuisé leur pays
jusqu'à la moelle. En second lieu, celte se-
maine dramatique me force à tourner mes
regards admiratifs vers la France, qui a
supporté tant de choses intolérables, qui a
continué à lutter avec un courage sans pa-
reil, toujours conlianle, toujours la première
à se jeter sur la brèche. M. Clemenceau,
l'homme de soixanle-dix-hui/L ahs, qui a. eti_
tonné le chant triomphal, comme on avait
coutume en Gaule après la victoire, symbo-
lise l'indomptable volonté, le ressort., la vi-
talité de son peuple, et il nous fait com-
prendre la joie avec laquelle le peuple fran-
cais salue la délivrance. - (Charles Boisse-
vain. Aljcmem UandelsbUid. 2.10.
presse allemande. — Malgré quelques
p(K:lies sérieuses notre front rectifié à
l'Ouest. parait solide, l'île poche profonde
et désagréable s'est formée sur le canal de
l'Escaut, au nord. de Sfunl-Ouentiii. Il
semble pas que les secteurs voisins doivent
suibir j'iniinéKliatement le rontre-coup de la
formation de cette poche, mais nous devons
nous attendre à de nouvelles batailles. 1^
repli du front Armentières-Lens sur une li-
gne de défense très rapprochée de Lille,
préoccupe fortemenl le commandement an-
glais et se révèle comme une mesure défen-
sive efficace. Pour la première fois une
grande ville du Nord de la France est me-
naciéte de destruction. Sur le front Reims,
Verdun, de remarquables déplacements se
sont produits. A l'est, le front a été déo|.i/-é
de quelques kilomètres vers le Nord, des
crèles de Champagne qu'il occupait au sud
de la, Suippe. Ce repli était, devenu' niV-essai-
re parce que plus à l'est, l'attaque Irar,. ^e
avait gagné une fois encore du terrain (gain
très peu important, d'ailleurs). A l'est de
l'Argonno les Américains .jtr attaqué c-rec
violence mais sans succès. Ils ont subi de
lourdes perles. L'offensive ~ret-.i ir.,' et élar-
gie de Foch. à laquelle nous nous attendons
ne se manifeste pas encore dans les
Flandifes, ni entre Meuse et Vosoîie. Mais,i
il est clair nue la situation est extrêmement
tendue. En Flandre, l'ennemi est aux portes
de Roulers et (au sud) dans la dépression
de la Lys. La défense dispose de positions
solidement organisées. Elles sont surtout
précieuses sur la Lys. en nous ,>crmeiV»rt
de prendre en enfilade dans le secteur de
Lille les positions ennemies. — FrZeitung. 6.10
- L'adversaire regroupe ses unités en
arrière du front de bataille, soit qu'il ait
subi des pertes imiprévues, soit qu'il ait
changé son plan d'opérations. Des divisions
françaises ont fait leur apparition dans les
Flandres. Le front anglais a raccourci son
aile droite. En Champagne. de nouvelles
forces américaines combattent sous les or-
dres de Gourand. Pershing fait venir des
renforts, non seulement de ses dépôts, mais
encore d'autres secteurs du front. Nous
apprenons qu'une division anglaise a at-
taqué au chemin des Dames. Le voile qui
dissimule les intentions définitives de
Foch n'est, pas encore soulevé. D'ailleurs,
la journée d'hier a été marquée sur tout
le centre du front, allemand, par ta conti-
nuité de la pression des ennemis, qui n'ont
obtenu aucun résultat appréciable. Ce n'est
que sur la route entre SHin'-Quentilll et
Cambrai que l'Anglais, au point, de vue
tactique, a gagné du terrain. L'attaque que
nous attendions en ce point a pénétré, pour
commencer, jusqu'à Beaurevoir et Mon.
trehain. Elle fut brisée en ces points par
notre feu et dût refluer, avec pertes sur la
ligne Le Calelet-liamicburl. Toutefois la po-
che sur ce front reste si profonde que nous
devons nous attendre à de nouvelles ten-
tatives de l'ennemi pour l'élargir. L'acti-
vité de ses avions, — plus de cent appa-
reils ont volé dans le secteur d'un seul
corps, l'intensité de la poussée de l'arrière
vers l'avant, l'apparition de nombreuses
saucisses aux abords immédiats du front,
laissent prévoir de nouvelles attaques. Elles
se déclencheront ici. comme dans les sec-
leurs voisins, à l'arrière des anciennes po-
sitions que nous occupions au printemps,
pas en rase campagne mais sur les li-
gnes qui avant, notre offensive, couvraient le
dos, de notre ligne Siegfried. Les Français
ont d'ailleurs prouvé, à l'ouest de Montdi-
dier et au sud de la Vesle, qu'il n'est pas
nécessaire d'occuper des positions organi-
sées pour arrêter une offensive. Notre
grande attaque du printemps nous a per-
mis de nous replier de position, en position
depuis dix semaines, et nous ne sommes
pas encore arrivés aujourd'hui. à la plus
reculée des positions que nous tenions
alors Avant que nous y soyons, nous au-
rons eu le temps nécessaire de creuser à
l'arrière de nouvelles tranchées et d'orga-
niser de nouveaux abris pour mitrailleuses.
Les ennemis se plaignent de plus en plus
que nous dévastons les villes du front.
Cambrai et Saint-Quentin, par exemple,
villes bombardées, méthodiquement depuis
plus d'une année par les avions français
et anglais. Il est bien difficile de fixer les
limites de ce qui est important au point
de vue militaire dans la guerre moderne.
Mais c'est de l'hypocrisie que d'exiger de
nous des scrupules au nom de l'humanité
et de l'esthétique, à notre désavantage et
au profit. de nos ennemis, lorsque nous som-
mes menacés de mort et lorsque ces enne-
mis, à toutes nos propositions de paix ré-
pondent par une résolution de guerre à
outrance. jusqu'à la victoire — de haute
lutte. La dernière menace anglaise, de dé-
molir, après cette victoire et à titre de re-
présailles, Cologne. Hambourg et- Berlin ne
nous empêchera pas à l'avenir d'éviter tou-
te cruauté inutile mais de continuer à fai-
re à l'ennemi la guerre telle qu'ils l'ont
voulue. (|)r Adolf Kostèr) Frankfurter
Zeitung. 6. 10.
/'or/s, /•? octobre 191 S-
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
1
QUESTIONS MILITAIRES
--
FRONT OCCIDENTAL
~SSe an La ligne de défense
sécurité sur une
plus i..ll0llveau r~ d~e-* la Meuse. Bren
nouveau front si cela peut s'appe-
114 ke car Il forme un arc au lieu
~droite t 1S les Allemands re-
~Ils Se 1 plus leur ligne s'allongera,., Même
agner 7>ne s'allongera,. Même
~.agoer' retIrent de Laon, ils ne pourront
1 Tils fjfne li"nip a. u®?i courte que celle
~ithL j, moins d'aller tout droit
le r Tn't Anvf> 8rllxelles, la Meuse
~t leur ligne s'étend.,
~e effectifs diminuent. La ligne alleman-
~Pue ne peuvent
N ^uep d'être JnSldérabIes- ne ~k pour-
l, tlS d'être 'C»nsidér,al)les, nous pour-
~L J". nTni T,e "'l»ir»e « décisifs, - (Ed.) Jfol'ning
~Í ,lIresSe (Ed>) Mo l ning
rî En lisant ces jours-
~Ils £ >PfSior nous nous serions
(Iil \:. ,J|'°nùers 'in S' de la guerre, On
W StS ; °ut il1 Il
dé (le,s pllissjjj~-es
~'js bulgial-e et turque,
~XliH* les et à Bucarest ;
~toulf/ de Berlin et de Vien-
~,Jn Ol''nion l,ui), 1l
~o ^-'f iPu v r ( f'|te f'U'(\ 'l "'v il
~(\nl d la gllerre en 1'::1.\('111' des K.n-
~roPles aux:. Le :\Ihés Il'ont ohtenu que
~¡rl{li, Plll'ell1 sUOOès tactiques et (I'Lli- z
~ri (le tlix Ôt'gl'illid stYle et il
1 de re ,: Ali01llflnrl<.: (je se regrouper
~'hi er,(lrf' If'in 1"' Sf'
'N'if ,'ifutt.jque triomphale
~:'f' dl' ; nl1ee. L'o"inion espagnole est
l' Ce'-/ et tout de que pourra
1"11 f df'\II., en vUPde laecl'oclJer a la
~t) f'rrlll1R < Ih', l'(''k'ra Yain COIlIHW' tOll:-:\
~Ifi l'I\I() ., :' enrs r' .fnn:nt »<•«»** et
'11(Jlir -de n1H!,«Ut > li;'Vs. - I i ihunil
IqU"de notre "ny .-- 1'ritJIIlllI
~tes
- PaT oÙ coininpu-
~:"r" ¡ 1 es IHII pr ,P8 empressions sur
~1 COTh oS l'nsntionn.els des derniers
~lot,, 41 dit en termes saisissants
~st livre-samedi sept.
Nord' et aza-
~leJ L't uf ^ands H leurs
~« Ul rn'« d,e la p,nlL
~Ql'i. e ln fil) par et voici le commence-
~l'iil'es rn'C) fait le pIns plaisir dans
une part si glorieuse dans la défaite des ar-
mées qui avaient, écrasé et-épuisé leur pays
jusqu'à la moelle. En second lieu, celte se-
maine dramatique me force à tourner mes
regards admiratifs vers la France, qui a
supporté tant de choses intolérables, qui a
continué à lutter avec un courage sans pa-
reil, toujours conlianle, toujours la première
à se jeter sur la brèche. M. Clemenceau,
l'homme de soixanle-dix-hui/L ahs, qui a. eti_
tonné le chant triomphal, comme on avait
coutume en Gaule après la victoire, symbo-
lise l'indomptable volonté, le ressort., la vi-
talité de son peuple, et il nous fait com-
prendre la joie avec laquelle le peuple fran-
cais salue la délivrance. - (Charles Boisse-
vain. Aljcmem UandelsbUid. 2.10.
presse allemande. — Malgré quelques
p(K:lies sérieuses notre front rectifié à
l'Ouest. parait solide, l'île poche profonde
et désagréable s'est formée sur le canal de
l'Escaut, au nord. de Sfunl-Ouentiii. Il
semble pas que les secteurs voisins doivent
suibir j'iniinéKliatement le rontre-coup de la
formation de cette poche, mais nous devons
nous attendre à de nouvelles batailles. 1^
repli du front Armentières-Lens sur une li-
gne de défense très rapprochée de Lille,
préoccupe fortemenl le commandement an-
glais et se révèle comme une mesure défen-
sive efficace. Pour la première fois une
grande ville du Nord de la France est me-
naciéte de destruction. Sur le front Reims,
Verdun, de remarquables déplacements se
sont produits. A l'est, le front a été déo|.i/-é
de quelques kilomètres vers le Nord, des
crèles de Champagne qu'il occupait au sud
de la, Suippe. Ce repli était, devenu' niV-essai-
re parce que plus à l'est, l'attaque Irar,. ^e
avait gagné une fois encore du terrain (gain
très peu important, d'ailleurs). A l'est de
l'Argonno les Américains .jtr attaqué c-rec
violence mais sans succès. Ils ont subi de
lourdes perles. L'offensive ~ret-.i ir.,' et élar-
gie de Foch. à laquelle nous nous attendons
ne se manifeste pas encore dans les
Flandifes, ni entre Meuse et Vosoîie. Mais,i
il est clair nue la situation est extrêmement
tendue. En Flandre, l'ennemi est aux portes
de Roulers et (au sud) dans la dépression
de la Lys. La défense dispose de positions
solidement organisées. Elles sont surtout
précieuses sur la Lys. en nous ,>crmeiV»rt
de prendre en enfilade dans le secteur de
Lille les positions ennemies. — Fr
- L'adversaire regroupe ses unités en
arrière du front de bataille, soit qu'il ait
subi des pertes imiprévues, soit qu'il ait
changé son plan d'opérations. Des divisions
françaises ont fait leur apparition dans les
Flandres. Le front anglais a raccourci son
aile droite. En Champagne. de nouvelles
forces américaines combattent sous les or-
dres de Gourand. Pershing fait venir des
renforts, non seulement de ses dépôts, mais
encore d'autres secteurs du front. Nous
apprenons qu'une division anglaise a at-
taqué au chemin des Dames. Le voile qui
dissimule les intentions définitives de
Foch n'est, pas encore soulevé. D'ailleurs,
la journée d'hier a été marquée sur tout
le centre du front, allemand, par ta conti-
nuité de la pression des ennemis, qui n'ont
obtenu aucun résultat appréciable. Ce n'est
que sur la route entre SHin'-Quentilll et
Cambrai que l'Anglais, au point, de vue
tactique, a gagné du terrain. L'attaque que
nous attendions en ce point a pénétré, pour
commencer, jusqu'à Beaurevoir et Mon.
trehain. Elle fut brisée en ces points par
notre feu et dût refluer, avec pertes sur la
ligne Le Calelet-liamicburl. Toutefois la po-
che sur ce front reste si profonde que nous
devons nous attendre à de nouvelles ten-
tatives de l'ennemi pour l'élargir. L'acti-
vité de ses avions, — plus de cent appa-
reils ont volé dans le secteur d'un seul
corps, l'intensité de la poussée de l'arrière
vers l'avant, l'apparition de nombreuses
saucisses aux abords immédiats du front,
laissent prévoir de nouvelles attaques. Elles
se déclencheront ici. comme dans les sec-
leurs voisins, à l'arrière des anciennes po-
sitions que nous occupions au printemps,
pas en rase campagne mais sur les li-
gnes qui avant, notre offensive, couvraient le
dos, de notre ligne Siegfried. Les Français
ont d'ailleurs prouvé, à l'ouest de Montdi-
dier et au sud de la Vesle, qu'il n'est pas
nécessaire d'occuper des positions organi-
sées pour arrêter une offensive. Notre
grande attaque du printemps nous a per-
mis de nous replier de position, en position
depuis dix semaines, et nous ne sommes
pas encore arrivés aujourd'hui. à la plus
reculée des positions que nous tenions
alors Avant que nous y soyons, nous au-
rons eu le temps nécessaire de creuser à
l'arrière de nouvelles tranchées et d'orga-
niser de nouveaux abris pour mitrailleuses.
Les ennemis se plaignent de plus en plus
que nous dévastons les villes du front.
Cambrai et Saint-Quentin, par exemple,
villes bombardées, méthodiquement depuis
plus d'une année par les avions français
et anglais. Il est bien difficile de fixer les
limites de ce qui est important au point
de vue militaire dans la guerre moderne.
Mais c'est de l'hypocrisie que d'exiger de
nous des scrupules au nom de l'humanité
et de l'esthétique, à notre désavantage et
au profit. de nos ennemis, lorsque nous som-
mes menacés de mort et lorsque ces enne-
mis, à toutes nos propositions de paix ré-
pondent par une résolution de guerre à
outrance. jusqu'à la victoire — de haute
lutte. La dernière menace anglaise, de dé-
molir, après cette victoire et à titre de re-
présailles, Cologne. Hambourg et- Berlin ne
nous empêchera pas à l'avenir d'éviter tou-
te cruauté inutile mais de continuer à fai-
re à l'ennemi la guerre telle qu'ils l'ont
voulue. (|)r Adolf Kostèr) Frankfurter
Zeitung. 6. 10.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
- Collections numériques similaires Bibliothèque Diplomatique Numérique Bibliothèque Diplomatique Numérique /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "MAEDIGen0"
- Auteurs similaires Bibliothèque Diplomatique Numérique Bibliothèque Diplomatique Numérique /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "MAEDIGen0"
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/8
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6449707c/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6449707c/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6449707c/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k6449707c/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6449707c
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6449707c
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k6449707c/f1.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest