Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-10-08
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 08 octobre 1918 08 octobre 1918
Description : 1918/10/08 (N951). 1918/10/08 (N951).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64497029
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
Dt LA GUERRE
, R-rnte
, ^ANGÉRKS
l'" 951
Paris. 8 octobre 1918.
Metin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
u ESTIONS MILITAIRES
----
lIr tliStl\iaLE DES FRONTS
eirt 0 le lOuest le haut com-
dp nt aUemand n'a Pas encore utilisé
.:Jt(j de atoUl5 C est ce que je Pdis con-
vovgop de la sema.ne derniè-
e lu /r°nt a m
and- Les localités der-
^cen» 0lit Vr»e*»?™rgent de soldats qui
v'MÏ'M? Veaux procédés de com-
uq tt% locale„ a contiance. Il reconnllt
f4 Il reconnaît
localIl. La retraite de Saint-
:"¡[¡es ^eirible f na„ avoir été exécutée par
u fraction -
10 S t nsi que l'avait ordon-
nt* Doû une per-
dit "Irs ui aurait pu être évitée.
0 seulement de - prévoir
-■ ''p r
's encoredo se f&ire -une idée
• at. on géné rpali e • se f&'re'une idée
rle : les rapports sur
t sont non seulement
aia eucorlf l.n?OI"plets : de brus-
tvétlt e ts no encore rapIde-
14ce P~dr~ é encore rapide-
^'fEice pIeildre auv événements une
Jlgal'i' rEsts nL ents de
~t le chemin /- ecr°ul,ement de
t chernil, direct de Constanti-
Si^Nion nvt? menacé. En Pales
.}rt¡ière ah.Ii 'est pas claire, Il car si
'rtyflS v^ctoirp« .ses ont été °^"
t|'r T des bail»
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Ilt très maUVais pour les Turcs ; -
•rtir rj ^U;t n Pas savoî-p °U s arrêterait la cor-
J v^nt Ifas savoir où s'arrêterait la cor-
°U^tant que le gou-
Ç1 ~~Sr ~t que le gou-
: ne peut s'attendre à aucu-
rr A , ^sorrr » •
':, t' les A.I ésorrnais de la part de l'En-
:';j,;¡elfÆ¡nt l:lés,d.e leur côté, travailleront
r .;,Ir Une 0. maIn sUr les Dardanelles. à
[fe, },fais cornmunication directe avec la
- ais les p~P~u directe ave~c !a~
> t'(:s née les .Puissances centrales ont
néces SaIres nour tout emPêcber :
Ce J'ai vu sur le front me fait
que le "Oldet fera cornn, toujours
contre fde, ennemis supérieurs
V\'f S rt re- AA USSÎ fa front inté-
K centrales reprenne ss-
Sances cen,?^ le Nachrich-
10. reprenne ss-
4 -(Lionel Etrin B» asl, ^r Naclirich-
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v ons atteindro nstant Précis
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■'•if.,' tf dec ^Ues semeii noUs a fraP"
S S à peme. l'é-
'-Lvrrri:,'s à Peine, l'é.
"rn 'ent -^«J^biaig 'fs ennemies. ia naix
, De l'é
niéesCOrnbattent avec ilé-
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'I "n trïoir PÏÏ mmhfli!tes Parts me-
','(>1)t,que nO. ernlere grande crise stra-
."iquê "inn v ! .er la défaite.
i l 'iç ia frerïlière «1! iTKJ Je crise stra-
.,; Ir "hl" et tou' s ,n.. traverser. -
r rtttal N S e l'ennemi sur notre
v r^' !is e^t tJ0«rs dP. f • tr&verser. —
^iasS?noïe
nous avaient été visiblement assignées par
quatre années d'expériences de guerre. Et
il s'agit à présent, avant tout, de nous dé-
fendre. La nécessité, voilà la loi suprême !
Que signifie, en regard, le Moral avec ses
oscillations, ses fluctuatioris? L'Entente, elle
aussi, a eu à traverser de redoutables cri-
ses ; elle a eu à déplorer la défection de
tout l'Orient, à subir notre guerre sous-
marine, à supporter nos coups de bélier
du printemps dernier, la menaçant d'une
grave catastrophe militaire. Toutes ces
épreuves, elle les a surmontées. Il est
vrai qu'elle a eu, pour galvaniser ses éner-
gies, l'espoir de l'aide américaine. Mais
nous, notre seul et unique recours, c'est la
confiance en nous-mêmes, c'est le senti-
ment de l'inéluctable Nécessité, de la gran-
deur du péril, du terrible noids de notre
responsabilité devant l'histoire. Il nous
faut traverser victorieusement cette crise,
on c'en est fait de nous ! — La transforma-
tion politique s'est maintenant produite :
faisons crédit au Reichstag pour débrouil-
ler l'écheveau politique ; ayons confiance
en nos chefs militaires qui toujours aux
heures de détresse ont su trouver la so-
lution la meilleure. Plaçons nos espoirs
surtout en la fermeté du peuple allemand.
Sa constance ne saurait se démentir à
l'heure la plus difficile !. En ce qui con-
cerne la situation en Bulgarie, il nous est
d'autant plus malaisé de nous en faire une
idée que nous ignorons quelle est exacte-
ment la force des contingents d'attaque
alliés en Macédoine. On allait répétant que
les effectifs et le matériel ne pouvaient y
être considérables, étant données les diffi-
cultés des communications maritimes.
C'éhit-Ià une erreur. Dépuis la défection
grecque, la base était élargie et le temps
n'a pas manqué. Au total, l'ennemi es-
compte' visiblement la décision. Ses succès
depuis le 18 juillet et le coup de théâtre
oriental le servent extraordinairement. Et
dans la même mesure, nos propres embar-
ras s'accroissent. Le secteur de Cambrai,
en particulier, est à surveiller. On se rap-
pelle que, le 2 sentembre, les Anglais y
ont-rompu une portion non négligeable des
anciennes lignes Siefried;mais, depuis des
semaines se sont écoulées. et les défenseurs
les ont certainement mises a profit. En
tout cas nos troupes ont réussi à éviter la
percée et à réduire leurs pertes an mini-
mum. Nous avons lieu de non? féliciter
notamment, .le notre communiqué du 2R 9
relatant le sanglant, échec de l'ennemi. Si
Sas assauts continuent à être brisés, il
4n résultera nécessairement une améliora-
tion de la situation d'ensemble des Puis-
sances centrales. — Frankfurter Zeitnna
29.9.
« DES ENNEMIS TOUT AUTOUR DE NOUS » •
[sous ce titre.-Foch se sert habilement de
sa supériorité numérique en hommes et en
matériel. Il sacrifie les vies humaines, sans
compter. Son activité a quelque chose de
démoniaque, mais personne ne peut prédire
ce qui se passera, lorsqu'il sera contraint,
par suite de son épuisement, à renoncer à
ses farouches ruées. Mettant en pratique,
pour l'exécution de son plan, la théorie de
la percée et celle de l'enveloppement, en
même temps, il veut ébranler le mur qui
nous protège, en y pratiquant des brèches,
qu'il élargit les unes après les autres. Il
peut, se passer de chemins de fer, au moins
dans la zone la plus rapprochée du front,
parce qu'il dispose d'innombrablès convois
automobiles. Notre haut commandement,
moins abondamment pourvu en matériel,
doit deviner à temps les points des attaques
ennemies, pour y jeter ses réserves. Il ne
peut être partout également fort. Foch cher-
che nos points faibles en déclenchant une
attaque générale qui, d'autre part, tient no-
tre armée en alerte perpétuelle. Il compte
aussi sur la fatigue de nos troupes, qui
ne peuvent relever aussi souvent leurs pre-
mières lignes que ne le font celles de
l'Entente. Pour consolider notre front, notre
Etat-Major le raccourcit partout où l'aban-
don de terrain n'est pas dangereux pour
d'autres raisons. Il le fait après de mûres
réflexions et nous devons nous garder, en
Allemagne, d'y voir l'aveu de défaites su-
bies. Notre front d'ensemble présente tou-
jours. quelques saillants, malgré les efforts
faits par nous pour le redresser. Foch a très
bien vu que notre centre pouvait être tacti-
quement encerclé. Tous les combats de 1915
et de 1917 n'ont cessé de révéler l'effort de
l'ennemi, pour couper par des actions par-
tant du Sud les principales voies de com-
munication allemandes allant de l'Ouest à
l'Est, pour reprendre ainsi la Belgique et
tendre la main aux troupes alliées venant
de l'Ouest,afin d'anéantir l'armée allemande
dans une bataille générale. Cest de la Sen-
sée jusqu'à l'Oise et de la Suippe à la
Meuse que nous avons surtout a redouter
les assauts ennemis, franco-britanniques
d'une part, franco-américains d'autre part.
On sait déjà combien les Franco-Américains
avaient peu progressé dans leur secteur.
C'est à peine s'ils ont élargi leurs gains
lors de leurs attaques des 27 et 28 septem-
bre. Toutefois, les opérations militaires
dans cette région continuent sans arrêt de-
puis le 26 septembre. L'attaque ennemie de
la Scarpe à la route Saint-Quentin-Péronne
a été plus sérieuse. Nous l'avons repoussée,
mais nous devons nous attendre à ce qu'elle
se renouvelle. Notre situation dans ce sec-
teur serait bonne si une attaque soudaine
anglo-belge sur le front allemand du littoral
ne nous avait créé de nouveaux soucis. Une
attaque déclenchée le 28 septembre entre
Dixmude et Wvtschaete,des deux côtés de la
forêt de Houhulst et de la route Ypres à
Menin a permis à l'ennemi de remporter un
succès incontestable, dont il serait de mau-
vais goût de nier l'importance. Ce premier
succès engagera sans doute le maréchal
, R-rnte
, ^ANGÉRKS
l'" 951
Paris. 8 octobre 1918.
Metin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
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de la Guerre et des Affaires Étrangères.
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----
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t sont non seulement
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ler l'écheveau politique ; ayons confiance
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d'autant plus malaisé de nous en faire une
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C'éhit-Ià une erreur. Dépuis la défection
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C'est à peine s'ils ont élargi leurs gains
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Dixmude et Wvtschaete,des deux côtés de la
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Menin a permis à l'ennemi de remporter un
succès incontestable, dont il serait de mau-
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