Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-10-07
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 07 octobre 1918 07 octobre 1918
Description : 1918/10/07 (N950). 1918/10/07 (N950).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6449701w
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
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-----
NU 950
Paris, 7 octobre 1918.
bulletin Qnotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
u ESTIONS. MILITAIRES
!Ir F1\oNT OCCIDENTAL
es Du 1.10 : Dans quelques
lCi™a son fiiSlve générale de l'Entente
atteindra 1*~i sOn déve'IOppemeiit maximum en
?pernent maximum en
,fJUest "Actuellement l'arc d'attaque à
a de la à l'Yser. Réduits à
artiu çu , Allemands combattent pour
tie de leulr front, tout en cédant
regressivement du terrain- 11 ne fallait
p comme définitives leurs
'Ht (IUe U narï îi septembre : elle n' e-
':': Partie extrême d'un système
helonrlé en Profondeur. La
"'Vi "[' des au ^rnai'^s a été coplJq.Ulée
!'5r !•(i '°nclrSerri"' t de la Bulgarie et la
-
"tt(). n ini^r ,Tutcs. Il faut comp-
de 'Ui son les Turcs. Il faut comp-
0nt de la Roumanie :
l' ,/^le risque rPM? coupée de l'Europe
:: (jsùr seule une victoire en terre bul-
K ïrei>a la communication avec Cons-
Mais rl0^1011 de la situation
Êi S ® et dip
té pendra - beaucoup de l'avenir
à? !lue' La Bulgarie a dû
né , de l'adversaire.
i * Vf, ^a^in dférm ?yert * sur son aile gau-
:'J;lSe Qe a e en retroite. Il y £ '*ira une
course de Vit^se entre l'armée de SaloIlI-
''>Pat?S for>ces 1
Péndeiis xs?Doff rallemandes pour
- (ie , °ri n stratégiques essen-
bNich, So-
lt COntirÍ DSkub, PhilipPDpoli. En atten-
r fh Uhe San mause's l'offensive briL
,ause's l'offensive bril-
'v (('r, (} ons de Foch toujours ali-
l fi eu s OUyeUes troupes américaines.
y a eu Qrnlér?rlse des Allemands par rat.
ï ieA^rgonne et Metise :
rJr nt SUr la ligna DUILBantheville-
: e-rr
pré. En Champagne, il faut
''l'rr Grand. re raIte allemande sur la
'"frSe l/'r"Vlrirée -ChîaL, ïge- Peut-être se
,'\;;;:PJnt. Challerang.e une Position de
:|hi' l|A ;ition Ur la vRetraite régulière:
'• 1
• fS ^MUfa* iî18^ CheSmtX 1!des Dames est pro-
"I!;: \talmai que Sont tombés est pro-
.'ii( IF30n et la auteur de Pinon.
c 1, Cambrai-Saint.
pis en liaison ave,c l'offensivp
Champagne. Elle a amené !® les Anglais
,'(,110t' ',Olle dù canal a mnen!é, les AnglaIs
du canal qui a été entamée n
,'rllj : &IICourt et Cambrai. Des con-
ligne p® ont ligaturé la
taiIgnLe CarnbraLDouai est .n
lfiiriL!]a tat- Le San Foch est vrai-
tLe plan de,Foch est vrai-
etdp rnrmô° Plumer
ir"W P°ntin'1'118 quatre ans,
ll€ sur îr, rj-
la dleidression flaman-
continue à gagner du terrain
I;,;)¡t rieuV s d.ttenr1rp î1 un raccourcis-
[1[1, ')\Ieut d Ilkj' <1llemand et du
'-'. e ,IllE'. - (H. Stegemann).
Presse allemande. — Au cours des ba-
tailles du 27 septembre qui se sont éten-
dues sur tout le front de la mer à Verdun,
nous avons confondu en une seule deux
opérations que jusqu'alors nous avions
menées séparément : la bataille de la
Somme et notre repli stratégique sur la
position Siegfried. Cette défense élastique
sur un vaste théâtre est l'un des plus
grands traits de génie de notre Etat-Major.
Les exploits des chefs subalternes et des
soldats resteront à tout jamais gravés
dans nos mémoires, comme des exemples.
Nous n'en cueillerons les fruits que le
jour où l'effort gigantesque de Foch aura
épuisé ses gigantesques armées. Il n'est
pas possible que l'ennemi, si fort qu'il soit,
puisse continuer longtemps un tel assaut
avec des troupes toujours fraîches ou re-
nouvelées. Si nous nous plaçons à ce point
de vue nous ne serons pas surpris du
nouveau repli de notre front entre Anizy
et Bourg, qui transforme le Chemin des
Dames dans sa partie extrême ouest, en
terrain avancé. Il semble d'ailleurs que le
principal champ de bataille actuel soit la
Champagne et, là, la région de Somme-Py.
L'ennerpi a attaqué la vallée de la Py en
se servant de gaz fumigènes et d'escadril-
les de tanks. Nos troupes, depuis deux
jours en pleine bataille, ont repoussé l'en-
hemi, qui n'a marqué d'autre avantage
que l'occupation des ruines du village de
Somme-Py. L'avance américaine, à l'est
de l'Argonne, a naturellement provoqué
un repli de notre ligne. La bataille
offensive, menée de front avec le repli
sur les positions préparées à l'ar-
rière, exige de nos troupes les plus grands
efforts. Des généraux de division ont com-
mandé, en personne, les contre-attaques.
Les états-majors, les agents de liaison se
sont lancés dans la mêlée. Sur tout le front
il y a eu des actes d'héroïsme que l'his-
toire enregistrera un jour. Les aviateurs
aussi se sont couverts de gloire. Partout en
Flandre, en Picardie, en Champagne, à.
Verdun, la bataille est rude. Nulle part
l'ennemi n'a pu faire de brèche. Notre ar-
mée ne forme qu'un seul corps, elle n'a
qu'une unique pensée : il s'agit de sauver
la patrie et notre avenir. - Kölnische
Vollcszeitung, 30.9.
— Notre front occidental est soumis à une
pression d'une violence inouïe. Il est atta-
qué partout, sauf dans le secteur qui va de
la Lorraine à la frontière suisse. La pres-
sion est inégale, mais elle s'exerce sur tous
les points pour empêcher des déplacements
de troupes vers les principaux foyers de
l'action. Au début, l'assaut gigantesque s'est
porté sur Cambrai et sur Saint-Quentin.
Vinrent ensuite les attaques de Champagne,
de l'Argonne. et celles déclenchées plus à
l'Est, jusqu'à la Meuse, accompagnées d'une
attaque moins importante entre les Hauts-
de-Meuse et la Moselle. Pour finir, les An-
glais et les Belges ont donné Fassaut, dans
la région d'Ypres, de Dixmude à la Lys. Si
le maréchal Foch avait réussi à percer, à
Cambrai et entre la Suippe et la Meuse,
c'était le repli forcé de nos armées, qui,
sans cela auraient été coupées de leurs
communications. Il y avait même lieu de se
demander si nous pourrions éviter à temps
d'être encerclés. Dans la période actuelle
de la bataille, nos chefs et nos troupes ont
rivalisé d'héroïsme. Notre frontl n'est pas
resté rigide. Il a subi des fluctuations, nous
avons déclenché toute une série de contre-
attaques, et notre système de défense mo-
bile a marqué des triomphes. Nous nous
sommes affranchis de toutes les doctrines
et de toutes les théories traditionnelles, en
abandonnant des terrains où nous ne
nous serions maintenus qu'au prix de per-
tes énormes. Ces replis nous sont d'autant
plus faciles que nous sommes en territoire
ennemi. C'est en Champagne, où il a engagé
ses troupes d'élire, que Foch a le moins
progressé. Le fait que les Américains ont pu
nous refouler à l'est de l'Argonne et que
les Anglais ont progressé vers Cambrai, n'a
pas un effet décisif. La position Siegfried
barre la route aux Anglais et plus les Amé-
ricains avancent vers le Nord. plus ils s'ex-
posent a être pris de flanc, du côté de l'Est,
par la rive droite de la Meuse. En Flandre,
nous sommes dans une situation d'attente.
En arrière de la zone des entonnoirs occu-
pée par l'ennemi, nous sommes sur de
nouvelles lignes qui correspondent au front
que nous tenions avant la grande offensive
d'Hindenburg. Notre aile,qui touche la mer,
est restée en dehors de la grande attaque.
— Kölnische Zeitung, 1.10.
« LA BATAILLE GIGANTESQUE CONTINUE » [sous
ce titre]. — La situation que les communi-
qués ennemis du 29 et le bulletin allemand
du 30 nous faisaient considérer hier com-
me très sérieuse, s'est améliorée. Ce qui
la rendait grave, c'est qu'un mouvement
dangereux semblait se dessiner sur notre
front'de Flandre, qui couvre, de la mer du
Nord à Lille, le flanc nord de notre ligne
générale en France. Il semblait que l'enne-
mi se proposât de pratiquer une brèche
pour y faire passer une armée, tenue prête à
l'arrière de ses lignes,qui aurait pris de dos
notre position, le long de la côte et le camp
retranché de Lille. Le danger paraissait
d'autant plus grand que, d'après les com-
muniqué allemand, nous n'avions empêché
l'ennemi d'approcher des passages sur la
Lys (ligne Warneton-Comines-Menin) qu'au
prix des contre-attaques les plus énergi-
ques. La ligne Warneton-Menin couvre le
flanc nord de la forteresse telle Lille. Dans la
vallée de la Lys et dans la partie de la val-
lée de l'Escaut, située plus a*ui Sud, passent
les principales voies de communications.
qui desservent notre aile droite. Le succès
anglo-belge du premier jour a été très sé-
rieux. Dès le second jour l'ennemi (surpris
) peut-être par les résultats de son attaque)
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NU 950
Paris, 7 octobre 1918.
bulletin Qnotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
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es Du 1.10 : Dans quelques
lCi™a son fiiSlve générale de l'Entente
atteindra 1*~i sOn déve'IOppemeiit maximum en
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p comme définitives leurs
'Ht (IUe U narï îi septembre : elle n' e-
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l' ,/^le risque rPM? coupée de l'Europe
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- (ie , °ri n stratégiques essen-
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lt COntirÍ DSkub, PhilipPDpoli. En atten-
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"I!;: \talmai que Sont tombés est pro-
.'ii( IF30n et la auteur de Pinon.
c 1, Cambrai-Saint.
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Champagne et, là, la région de Somme-Py.
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les de tanks. Nos troupes, depuis deux
jours en pleine bataille, ont repoussé l'en-
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que l'occupation des ruines du village de
Somme-Py. L'avance américaine, à l'est
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un repli de notre ligne. La bataille
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Les états-majors, les agents de liaison se
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il y a eu des actes d'héroïsme que l'his-
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aussi se sont couverts de gloire. Partout en
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qu'une unique pensée : il s'agit de sauver
la patrie et notre avenir. - Kölnische
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— Notre front occidental est soumis à une
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qué partout, sauf dans le secteur qui va de
la Lorraine à la frontière suisse. La pres-
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par la rive droite de la Meuse. En Flandre,
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nouvelles lignes qui correspondent au front
que nous tenions avant la grande offensive
d'Hindenburg. Notre aile,qui touche la mer,
est restée en dehors de la grande attaque.
— Kölnische Zeitung, 1.10.
« LA BATAILLE GIGANTESQUE CONTINUE » [sous
ce titre]. — La situation que les communi-
qués ennemis du 29 et le bulletin allemand
du 30 nous faisaient considérer hier com-
me très sérieuse, s'est améliorée. Ce qui
la rendait grave, c'est qu'un mouvement
dangereux semblait se dessiner sur notre
front'de Flandre, qui couvre, de la mer du
Nord à Lille, le flanc nord de notre ligne
générale en France. Il semblait que l'enne-
mi se proposât de pratiquer une brèche
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l'arrière de ses lignes,qui aurait pris de dos
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l'ennemi d'approcher des passages sur la
Lys (ligne Warneton-Comines-Menin) qu'au
prix des contre-attaques les plus énergi-
ques. La ligne Warneton-Menin couvre le
flanc nord de la forteresse telle Lille. Dans la
vallée de la Lys et dans la partie de la val-
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les principales voies de communications.
qui desservent notre aile droite. Le succès
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