Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-09-25
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 25 septembre 1918 25 septembre 1918
Description : 1918/09/25 (N938). 1918/09/25 (N938).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6449689w
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
N° 938
lrtaEs DE LA GUERRE
k eT jbxs
¡laES rI\ANGÈRES
f ^^trangères
Paris, 25 septembre 1918.'
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
p Fft°NT OCCIDENTAL
ptesse e ISse. — A l'Ouest les Alliés ont
MSayértp la percée le 18 et le
brai, t ernbre entre Saint-Quentin et Cam-
h !a'- Les Angl,ais ont gagné du terrain au
rltre- eur - r i-te, soutenue par les Fran-
vj. n,
tr et lf i Q Fayet. Le 18 après-
Oint 1 le 19, eontre-attaque allemande : le
> lus compromis était le centre,
la elle. t-ration australienne que la con-
voi allemande a endiguée par
tfj^&ts. t rBserves et' de très violents
iê\ll' ats. l'a Pression alliée, dans le sec-
'-\ld, Caabrai-saint-Quentin, continue. Au
SF
PrQ^ais atteignant Benay et Essi-
tlcJs sont toujours 'Comme en 1917, me-
sur &iJL anc Par les hauteurs de l'Oi-
s le s. l'ave est leur effort pour renver-
Êm e PiW Uest du Chemin des Dames.
ti 6 Men^K
re et Moselle, situation sta-
lioh^re. L sur tout le front du-
feffn18 de noVf® * non éprouvés par des
est. le nord des Flandres et -
''troUer OIne, une attaque des Alliés pour
PriIep le front est en cours. L'objectif est
&km pM- VCeofirre>s Autrichiens ont re-
f-~ des Italiens pour refouler
d'Ochr^i16™^ et déboucher à l'ouest
le la Cd' -Ch *d'a, il ne restait plus à Fran-
♦îlip ^e. jm tenter une attaque sur
Ile 'eei Irnpossible au nord de Monastir,
e gr: dProduite plus à l'Est, et a pris
'I¡et , envergure. Sans doute Fran-
çîfJ &spérevy avait-il reçu des renforts.
p St.) Bund, 22.9.
Presse allemande Nos adversaires
Viet olle Sur tous les tons. Cepen-
'■le d l'entradA e 1. automne 1918, en dépit
r(1ent^ flces ; ,
rlces Inouïs et malgré un déploie-
e orees Sans Précédent auquel ont
~h~ la FrQ« et l~Angle'erre,l~Amé-
rique, rIt l. Franoe et l'Angleterre, l'Amé-
ljW l'Italie le Portugal et tous les peu-
ille
1ge¡lIeure la.res, leur situation n'est pas
1917 r qu elle ne l'était au printemps de
b[Oe Sieg notre premier repli sur notre
ho- lO.es efrie Il leur reste bien des pro-
SSlèiïe ierAgrfréiseod ûrte avant d'arriver sur nos
Vôr a, ^°Prem..f
(l:r qUi Vient, Jtand- De plus, voici l'hi-
is qu'alors ils avaient
eux le 5temps et l'automne. Tel
1 es, bilar, drune, année et demie de ba-
da. feu et à. bles entre toutes qui ont mis
tren ils ve sang toute une contrée. Cepen-
Us V lelllent continuer à se battre. No-
*en, ipn aussi fidèle, aussi fort
„ °Sllei>) Tag, donnera la réponse. -
flosit¡ nEFu P) 1, ~2U @18.9.
I( LE ag, 18.9.
tfJ)o oll [sous ce titre]. - A la pro-
t rlC'I"\ne Wilson et Balfour
I( non ». Lloyd George et
Clemenceau ne manqueront pas de faire
la même réponse. Dès maintenant l'échec
de Burian est certain. Seule notre épée
fait impression sur l'ennemi. Il consi-
dère toutes les démarches en faveur de
la paix comme un signe de faiblesse.
Notre situation militaire nous donne la
certitude qu'un jour viendra où nos
ennemis seront convaincus de l'invin-
cibilité de l'armée allemande. Dès aujour-
d'hui, s'ils font le bilan de leur offensive.
ils peuvent constater qu'ils n'ont nullement
entamé la force combative de notre armée,
que le résultat de leurs efforts à /'Lé de
ramener le rouleau compresseur de la
guerre des points les plus extrêmes atteints
par notre offensive à Ses positions de de-
part. Des régions prospères de France. en-
tre la Marne et l'Aisne, ont connu, à leur
tour, les horreurs de la guerre. Elles sont
aujourd'hui presque aossi complètement
dévastées que les champs de bataille de
la Somme. Nos ennemis, surtout les Fran-
çais. en souffrent. C'est iune diminution de
leur puissance combative pendant la guer-
re, de leurs ressources économiques peur
une longue durée de la période d'après
guerre. Plus les lignes Se déplacent en
France et plus ce malheureux pays souf-
fre. Cambrai et Douai vont subir le sort
de Saint-Quentin. C'est à peine si le gé-
néralissime ennemi peut disposer encore de
plus de deux mois pour des opérations
stratégiques. Notre front se consolide, no-
tre résistance augmente ; les chances de
l'ennemi diminuent en proportion. Il y a de
plus en plus lieu de croire que les deux
partis passeront l'hiver sur leurs anciennes
positions. Dans la zone dévastée, l'ennemi
sera contraint de reconstruire des baraque-
ments, des magasins, d'installer des points
d'eau, pour donner à ses troupes un cer-
tain confort, et les empêcher de se rendre
compte de l'inutilité des combats d'aujour-
d'hui et de demain. Depuis le 15 septembre
l'ennemi attaque aussi SOIT* le front de Ma-
cédoine. Il est impossible de savoir dès
maintenant s'il s'agit là d'une opération lo-
cale. ou d'une action de grande envergure.
Nos alliés bulgares, appuyés par des ba-
taillons allemands, ont repoussé l'ennemi.
Le secteur d'attaque se trouve à l'est de
la Tcherna, dans la région centrale, entre
le lac de Prespa et le lac Doiran. - - (F.)
Kreuz-Zeitung, 18.9.
FRONT ITALIEN
« Front unique » [sous ce titre]. — L'é-
ventualité d'une offensive austro - alle-
mande sur notre front ne doit pas nous
inquiéter extrêmement. Nous avons eu, il
est vrai, Caporetto, mais si l'on racontait
l'histoire de ces heures sombres, on com-
prendrait qu'elles ne peuvent plus se ré-
péter. Le front militaire est constitué par
la nation entière, et le soldat italien saura
résister à tous les assauts. D'ailleurs, si
nous étions attaqués, le système du front
unique s'imposerait chez nous comme en
France ; le principe est hors de discus-
sion ; la mesure et la manière pouvant
seules encore être objets de débat Au
reste, c'est en d'autres termes qu'il faut
poser la question. Nous nous sentons assez
forts pour résister à une attaque austro-
allemande ; mais avons-nous assez de di-
visions pour battre les divisions ennemies,
beaucoup plus nombreuses que les nôtres ?
Le front ennemi une fois enfoncé, serions-
nous encore assez forts pour tirer de la
victoire initiale un profit rapide, complet
et décisif ? Ne conviendrait-il pas d'organi-
ser, dès maintenant, en Italie, une masse
de manœuvre assez importante, non pour
nous garantir contre une offensive, car
nous avons pleinement conscience d'y suf-
fire, — mais pour nous permettre de pren-
dre nous-mêmes l'offensive au moment le
plus propice, et d'en exploiter à coup sûr
les résultats initiaux ? — Epoca, 22.9.
FRONT BALKANIQUE
Presse italienne. — Sous Je titre :
« COMBINAISONS BALKANIQUES ». — Il n'est
pas invraisemblable qu'en infligeant une
grave défaite à l'armée bulgare, on espère
accélérer la crise politique et morale que
traverse la Bulgarie. On n'ignore pas, d'au-
tre part, que les rapports des Bulgares et
des Turcs sont très mauvais. La perte de
la Mésopotamie et de l'Egypte a été pour
les dirigeants turcs une grave humiliation,
dont ils ne peuvent espérer la revanche.
Le chemin de fer de Konia, interrompu
dans la région d'Adalia, où n'existe, sur
trente kilomètres, qu'un Decauville, ne per-
met aucun transport rapide de troupes. Or.
l'exaspération des milieux militaires otto-
mans contre la Bulgarie est arrivée au
paroxysme. On y comprend que l'antago-
nisme des deux pays devra nécessairement
recommencer après la guerre, et que mieux
vaudrait rompre avec les Bulgares avant
que leur situation dans les Balkans' ne se
soit consolidée. Les Turcs mossèdent en-
core une forte armée d'environ 600.000 hom-
mes, dont 60.000 seulement sont enga-
gés dans le secteur de Bakou. Aucune en-
treprise ne serait plus populaire parmi les
troupes désœuvrées et mécontentes qu'une
expédition contre la Bulgarie. L'offensive
des Alliés en Macédoine affaiblit la posi-
tion, déjà médiocre, des Bulgares en Thra-
ce, c'est-à-dire sur la frontière turque.
Une offensive des Alliés en Syrie et en
Mésopotamie, qui enlèverait aux Turcs
leurs dernières illusions de revanche, pour-
rait détourner vers la Thrace leurs rancu-
nes et leurs instincts guerriers. — Stam-
pa, 22.9.
——— ———
lrtaEs DE LA GUERRE
k eT jbxs
¡laES rI\ANGÈRES
f ^^trangères
Paris, 25 septembre 1918.'
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
p Fft°NT OCCIDENTAL
ptesse e ISse. — A l'Ouest les Alliés ont
MSayértp la percée le 18 et le
brai, t ernbre entre Saint-Quentin et Cam-
h !a'- Les Angl,ais ont gagné du terrain au
rltre- eur - r i-te, soutenue par les Fran-
vj. n,
tr et lf i Q Fayet. Le 18 après-
Oint 1 le 19, eontre-attaque allemande : le
> lus compromis était le centre,
la elle. t-ration australienne que la con-
voi allemande a endiguée par
tfj^&ts. t rBserves et' de très violents
iê\ll' ats. l'a Pression alliée, dans le sec-
'-\ld, Caabrai-saint-Quentin, continue. Au
SF
PrQ^ais atteignant Benay et Essi-
tlcJs sont toujours 'Comme en 1917, me-
sur &iJL anc Par les hauteurs de l'Oi-
s le s. l'ave est leur effort pour renver-
Êm e PiW Uest du Chemin des Dames.
ti 6 Men^K
re et Moselle, situation sta-
lioh^re. L sur tout le front du-
feffn18 de noVf® * non éprouvés par des
est. le nord des Flandres et -
''
PriIep le front est en cours. L'objectif est
&km pM- VCeofirre>s Autrichiens ont re-
f-~ des Italiens pour refouler
d'Ochr^i16™^ et déboucher à l'ouest
le la Cd' -Ch *d'a, il ne restait plus à Fran-
♦îlip ^e. jm tenter une attaque sur
Ile 'eei Irnpossible au nord de Monastir,
e gr: dProduite plus à l'Est, et a pris
'I¡et , envergure. Sans doute Fran-
çîfJ &spérevy avait-il reçu des renforts.
p St.) Bund, 22.9.
Presse allemande Nos adversaires
Viet olle Sur tous les tons. Cepen-
'■le d l'entradA e 1. automne 1918, en dépit
r(1ent^ flces ; ,
rlces Inouïs et malgré un déploie-
e orees Sans Précédent auquel ont
~h~ la FrQ« et l~Angle'erre,l~Amé-
rique, rIt l. Franoe et l'Angleterre, l'Amé-
ljW l'Italie le Portugal et tous les peu-
ille
1ge¡lIeure la.res, leur situation n'est pas
1917 r qu elle ne l'était au printemps de
b[Oe Sieg notre premier repli sur notre
ho- lO.es efrie Il leur reste bien des pro-
SSlèiïe ierAgrfréiseod ûrte avant d'arriver sur nos
Vôr a, ^°Prem..f
(l:r qUi Vient, Jtand- De plus, voici l'hi-
is qu'alors ils avaient
eux le 5temps et l'automne. Tel
1 es, bilar, drune, année et demie de ba-
da. feu et à. bles entre toutes qui ont mis
tren ils ve sang toute une contrée. Cepen-
Us V lelllent continuer à se battre. No-
*en, ipn aussi fidèle, aussi fort
„ °Sllei>) Tag, donnera la réponse. -
flosit¡ nEFu P) 1, ~2U @18.9.
I( LE ag, 18.9.
tfJ)o oll [sous ce titre]. - A la pro-
t rlC'I"\ne Wilson et Balfour
I( non ». Lloyd George et
Clemenceau ne manqueront pas de faire
la même réponse. Dès maintenant l'échec
de Burian est certain. Seule notre épée
fait impression sur l'ennemi. Il consi-
dère toutes les démarches en faveur de
la paix comme un signe de faiblesse.
Notre situation militaire nous donne la
certitude qu'un jour viendra où nos
ennemis seront convaincus de l'invin-
cibilité de l'armée allemande. Dès aujour-
d'hui, s'ils font le bilan de leur offensive.
ils peuvent constater qu'ils n'ont nullement
entamé la force combative de notre armée,
que le résultat de leurs efforts à /'Lé de
ramener le rouleau compresseur de la
guerre des points les plus extrêmes atteints
par notre offensive à Ses positions de de-
part. Des régions prospères de France. en-
tre la Marne et l'Aisne, ont connu, à leur
tour, les horreurs de la guerre. Elles sont
aujourd'hui presque aossi complètement
dévastées que les champs de bataille de
la Somme. Nos ennemis, surtout les Fran-
çais. en souffrent. C'est iune diminution de
leur puissance combative pendant la guer-
re, de leurs ressources économiques peur
une longue durée de la période d'après
guerre. Plus les lignes Se déplacent en
France et plus ce malheureux pays souf-
fre. Cambrai et Douai vont subir le sort
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néralissime ennemi peut disposer encore de
plus de deux mois pour des opérations
stratégiques. Notre front se consolide, no-
tre résistance augmente ; les chances de
l'ennemi diminuent en proportion. Il y a de
plus en plus lieu de croire que les deux
partis passeront l'hiver sur leurs anciennes
positions. Dans la zone dévastée, l'ennemi
sera contraint de reconstruire des baraque-
ments, des magasins, d'installer des points
d'eau, pour donner à ses troupes un cer-
tain confort, et les empêcher de se rendre
compte de l'inutilité des combats d'aujour-
d'hui et de demain. Depuis le 15 septembre
l'ennemi attaque aussi SOIT* le front de Ma-
cédoine. Il est impossible de savoir dès
maintenant s'il s'agit là d'une opération lo-
cale. ou d'une action de grande envergure.
Nos alliés bulgares, appuyés par des ba-
taillons allemands, ont repoussé l'ennemi.
Le secteur d'attaque se trouve à l'est de
la Tcherna, dans la région centrale, entre
le lac de Prespa et le lac Doiran. - - (F.)
Kreuz-Zeitung, 18.9.
FRONT ITALIEN
« Front unique » [sous ce titre]. — L'é-
ventualité d'une offensive austro - alle-
mande sur notre front ne doit pas nous
inquiéter extrêmement. Nous avons eu, il
est vrai, Caporetto, mais si l'on racontait
l'histoire de ces heures sombres, on com-
prendrait qu'elles ne peuvent plus se ré-
péter. Le front militaire est constitué par
la nation entière, et le soldat italien saura
résister à tous les assauts. D'ailleurs, si
nous étions attaqués, le système du front
unique s'imposerait chez nous comme en
France ; le principe est hors de discus-
sion ; la mesure et la manière pouvant
seules encore être objets de débat Au
reste, c'est en d'autres termes qu'il faut
poser la question. Nous nous sentons assez
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allemande ; mais avons-nous assez de di-
visions pour battre les divisions ennemies,
beaucoup plus nombreuses que les nôtres ?
Le front ennemi une fois enfoncé, serions-
nous encore assez forts pour tirer de la
victoire initiale un profit rapide, complet
et décisif ? Ne conviendrait-il pas d'organi-
ser, dès maintenant, en Italie, une masse
de manœuvre assez importante, non pour
nous garantir contre une offensive, car
nous avons pleinement conscience d'y suf-
fire, — mais pour nous permettre de pren-
dre nous-mêmes l'offensive au moment le
plus propice, et d'en exploiter à coup sûr
les résultats initiaux ? — Epoca, 22.9.
FRONT BALKANIQUE
Presse italienne. — Sous Je titre :
« COMBINAISONS BALKANIQUES ». — Il n'est
pas invraisemblable qu'en infligeant une
grave défaite à l'armée bulgare, on espère
accélérer la crise politique et morale que
traverse la Bulgarie. On n'ignore pas, d'au-
tre part, que les rapports des Bulgares et
des Turcs sont très mauvais. La perte de
la Mésopotamie et de l'Egypte a été pour
les dirigeants turcs une grave humiliation,
dont ils ne peuvent espérer la revanche.
Le chemin de fer de Konia, interrompu
dans la région d'Adalia, où n'existe, sur
trente kilomètres, qu'un Decauville, ne per-
met aucun transport rapide de troupes. Or.
l'exaspération des milieux militaires otto-
mans contre la Bulgarie est arrivée au
paroxysme. On y comprend que l'antago-
nisme des deux pays devra nécessairement
recommencer après la guerre, et que mieux
vaudrait rompre avec les Bulgares avant
que leur situation dans les Balkans' ne se
soit consolidée. Les Turcs mossèdent en-
core une forte armée d'environ 600.000 hom-
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gés dans le secteur de Bakou. Aucune en-
treprise ne serait plus populaire parmi les
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expédition contre la Bulgarie. L'offensive
des Alliés en Macédoine affaiblit la posi-
tion, déjà médiocre, des Bulgares en Thra-
ce, c'est-à-dire sur la frontière turque.
Une offensive des Alliés en Syrie et en
Mésopotamie, qui enlèverait aux Turcs
leurs dernières illusions de revanche, pour-
rait détourner vers la Thrace leurs rancu-
nes et leurs instincts guerriers. — Stam-
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