Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-09-21
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 21 septembre 1918 21 septembre 1918
Description : 1918/09/21 (N934). 1918/09/21 (N934).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64496857
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
N° 934
KES DUE II LA GUERRE
1 A|r tr D E8
1 S ÉTRANGÈRES
Paris, 21 septembre 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
GESTIONS MILITAIRES
FRONT OCCIDENTAL
[sou Cnséquences de nos offensives »
PéS s Ce tItreJ. — Maintenant que nos trou-
uOe sont revenues sur la position ~Siegiri
une uestiün se pose torft naturellement.
fOterOrandes offensives allemandes du pre-
fIée sem S de cette année étaient-elles
JIO\jessales ? Quels avantages en avons
i Notre grand état-major sa-
lGr¡a qUe ll()s ennemis avaient préparé, de
qlJetlUe ale, de puissantes masses d'atta-
ci6' tnai
qlle Point ni ne Pouvait se rendre compte
Repart et de la direction de
l"é llr ffensive assez tôt pour engager à
'I sures lu fallait absolument prendre les
ul lui Permettraient d'imposer sa
nqIlt à ses adversaires en attirant et en
iin sur des points déterminés leurs ré-
so Ves- Il n'y pouvait réussir qu'en pro-
O^nt ~) nemi c„K
II n:}¡ SUbIt des pertes bien supérieures
aux Nôtres rJr l autre' avantage pour notre
Plus commande'ment fut d'acquérir un.
dcisigrande liberté de mouvement et de
f¡¡,ire, , que. s'il avait attendu, sans rien
faire, l'offensive ennemie sur la hge. Sieg-
* "Il replis successifs des divisions
tloll d' Imposèrent à l'ennemi l'obliga-
dii St7f»qV sans arrêt, et ils l'empe-
« percer nos lignes et de nous
tes a°nntt ir, coS ? ^C€r n ns Î Snes et de nous
tes OTlt, comme il l'avait espéré. Ses per-
tes ont été bien supérieures aux nôtres,
Sans nos offensives, nos adversaire nous
çn au 111118 tard en juillet,
11 jUiTl lsemblablement beaucoup plus tôt,
e" m ai. Qui sait ce qui serait
avi £ )ns devancés ! Le
nous avo T'e, et dans la nuit du 12 au 13
orlbaif'Tlts éVa.cué le dernier saillant que
etre l'autos lignes, celni qui se trouvait
enti.ftf rac et Verdun, Notre front s'est
ainsi raccourci, j désirs. Nous
ainsi raccourci , au gré de nos désirs. Nous
n^bat dévio adversaires dans une zone
~Uv~'s on~ Avec des forces dimi-
Ot]\>eiJesS ont faire fare à des tâches
flU J'Un' De VOIX officielles et des jour-
es diffj propos, en France, de signa-
lep esdififr-ilités plns sérieuses que pré-
'Sche ^'es prochaines batailles.- Köln-
S 14.9.
« Le développement de la grande bataille»
qUi ce tit,.el* - I)e BerlIn, 13.9 : Ce ne
de ous Ont cnsldérations géographiques
fa.ii,18 ont fait déclencher nos offensives
?VqiiS 0U^ avons voulu af-
faibl-8 les réservec de l'ennemi et nous y
emi a su profiter des
que nous lUI avons données. Il a
attaqué la Poche que notre front formait
sî,ï niM aiapne- Il fw* un succès ini-
nù iJt éChoUe redressement de notre front
Co1)llern.i ar le Plan de Foch. Partout
a.ttaqué, nous avons eu re-
cours à notre méthode de repli. Nous som-
mes encore aujourd'hui sur des parties du
front qui se trouvent à l'ouest de notre
ancienne position Siegfried. Ce n'est que'
dans la régioh de Cambrai que l'ennemi
l'a dépassée en quelques points, ce qui
n'a d'ailleurs aucune importance. La si-
tuation d'ensemble ne s'en trouve nulle-
ment modifiée et notre système de défen-
se a plusieurs kilomètres de profondeur.
Si l'ennemi arrive à l'un ou l'autre point
de la ligne, cela ne veut pas dire qu'il l'ait
percée. Les tentatives de l'adversaire,
pendant tout le temps de son offensive,
pour gagner du terrain entre l'Ailette et
l'Aisne ont été particulièrement intéres-
santes. Il s'était proposé d'attaquer et de
percer nos positions du Chemin des Da-
mes. Jusqu'alors il n'a pas réussi ; mais
nous n'aurions pas à nous étonner si un
jour, il progressait en ce point, ou si, pour
d'autres raisons, notre Etat-Major évacuait
ce secteur. Cela n'aurait aucune impor-
tance pour la situation stratégique, même
s'il s'agissait d'un secteur aussi chaude-
ment disputé que le Chemin des Dames.
Nous avions prévu l'attaque de l'ennemi
entre Meuse et Moselle. En 48 heures
nous avons effectué un repli, préparé de-
puis des années. Sur tout le front, notre
commandement raccourcit et consolide ses
lignes. Il améliore notre situation à l'Ouest.
— KÖlnische Volkszeitung, '14.9.
La ligne Drocourt-Quéant : PRESSE AMÉ-
RICAINE. — Si la ligne Drocourt-Quéant
cède, toute la ligne Hindenburg devient
pratiquement inutile. Les Britanniques
se déverseront vers l'Est en doublant
l'extrémité nord de la ligne et les vieilles
positions de Hindenburg ne seront pas un
abri pour les Allemands serrés de près. Si,
d'ici quelques jours, les soldats de Byng
réussissent à dépasser Quéant, ils seront
derrière la ligne Hindenburg avant que la
principale armée allemande de Picardie ne
soit à douze milles de cette ligne. Non seu-
lement la ligne Hindenburg sera rendue
absolument intenable, mais les Allemands
de la région de la Somme seront obligés
d'accélérer vivement leur retraite pour
échapper à l'écrasement. Les Allemands se-
ront obligés de se replier droit vers l'Est,
et à fume vitesse qui renversera les plans
de retraite soigneusement élaborés par
Bœhn et Ludendorff. La témérité que re-
présente l'entreprise de détruire la ligne
Hindenburg tandis que le corps principal
des Allemands en retraite est encore à 12
milles de là frappe vivement l'imagination,
et en même temps ajoute à l'admiration que
le monde professe pour la magnifique stra-
tégie du commandant en chef des Alliés.
C'est un jeu auquel Foch ne peut perdre.
Si la ligne Hindenburg est enfoncée, et en-
foncée avant que Bœhn ne puisse l'attein-
dre on ne peut prévoir les possibilités vic-
torieuses de l'automne qui vient. — (Ed.)
Cleveland Plain Dealer, 30.8.
Le saillant de Saint-Mihiel : PRESSE ALLE-
MANDE. — Souis le titre : « Suite des opéra-
tions de Foch »': Tout notre mouvement de
repli dans la boucle de Saint-Mihiel s'est
effectué avec une rapidité et une méthode
étonnantes. Dès le 12 septembre au soir
nous occupions nos nouvelles positions.
L'ennemi n'a pas pu nous suivre assez vite.
Dès le premier jour son attaque semble
avoir été complètement brisée. S'il n'en
était pas ainsi, le communiqué de ce jour
ne pourrait pas annoncer que la journée a
été calme sur les fronts de combat. Cette
nouvelle suffit à prouver la belle ordon-
nance de nos manœuvres, et l'insuccès
complet de l'opération de Foch, dans la me-
sure où il a voulu d'autres résultats que
des résultats purement tactiques. Nous
ayons donc lieu d'être très satisfaits de la
situation et nous pouvons attendre la suite
des événements. Il y a lieu de prévoir de
nouveaux combats. Nous sommes curieux
de voir la suite des opérations de Foch. —
(F.) Kreuz-Zeitung, 14.9.
— L'attaque ennemie, dans le saillant de
Saint-Mihiel, était bien préparée. Elle a
cependant échoué dans l'ensemble. Il faut
reconnaître toutefois que c'est toujours
l'ennemi qui à l'initiative. Ce qui le prouve
d'autre part c'est la continuation des gran-
des attaques à Cambrai. Pendant les pre-
miers mois qui ont suivi le déclenchement
de l'offensive allemande de mars, Foch
s'est abstenu de chercher de grandes solu-
tions stratégiques, ce qui a été considéré
par bien des gens en Allemagne, comme
un signe de faiblesse. De même Hinden-
burg fait preuve aujourd'hui d'une réser-
ve stratégique qu'il observe avec logique
L'avenir nous dira s'il se prépare ainsi à
frapper un nouveau coup. — Frankfurter
Zeitung, 14.9.
— L'attaque franco-américaine déclen-
chée hier contre le saillant de Saint-Mihiel
ne nous a pas surpris. Nous ignorons si
cette nouvelle offensive sur un nouveau
front est une opération partielle ou si elle
se continuera sur d'autres fronts. Notre
commandement a certainement prévu les
événements quel qu'en soit le cours. Le
saillant de Saint-Mihiel n'avait d'impor-
tance pour nous qu'autant que nous pou-
vions espérer nous en servir comme point
d'appui dans une attaque débouchant du
nord-ouest et passant devant Verdun. Telle
n'a plus été l'intention de notre comman-
dement depuis l'an dernier. Il pouvait donc
abandonner ce saillant, sans regrets. Nos
divisions se sont repliées par ordre. Il faut
s'attendre à de violentes attaques enne-
mies dans la direction de Thiaucourt, qui
se trouve, comme chacun sait, à 13 kil. de
la frontière de la Lorraine. A la lisière
nord de la plaine de la Woëvre, où les
Français cherchent à descendre, du haut
de la côte lorraine, fument les décombres
des usines de Briey. Il y a tout lieu de pen-
KES DUE II LA GUERRE
1 A|r tr D E8
1 S ÉTRANGÈRES
Paris, 21 septembre 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
GESTIONS MILITAIRES
FRONT OCCIDENTAL
[sou Cnséquences de nos offensives »
PéS s Ce tItreJ. — Maintenant que nos trou-
uOe sont revenues sur la position ~Siegiri
une uestiün se pose torft naturellement.
fOterOrandes offensives allemandes du pre-
fIée sem S de cette année étaient-elles
JIO\jessales ? Quels avantages en avons
i Notre grand état-major sa-
lGr¡a qUe ll()s ennemis avaient préparé, de
qlJetlUe ale, de puissantes masses d'atta-
ci6' tnai
qlle Point ni ne Pouvait se rendre compte
Repart et de la direction de
l"é llr ffensive assez tôt pour engager à
'I
ul lui Permettraient d'imposer sa
nqIlt à ses adversaires en attirant et en
iin sur des points déterminés leurs ré-
so Ves- Il n'y pouvait réussir qu'en pro-
O^nt ~) nemi c„K
II n:}¡ SUbIt des pertes bien supérieures
aux Nôtres rJr l autre' avantage pour notre
Plus commande'ment fut d'acquérir un.
dcisigrande liberté de mouvement et de
f¡¡,ire, , que. s'il avait attendu, sans rien
faire, l'offensive ennemie sur la hge. Sieg-
* "Il replis successifs des divisions
tloll d' Imposèrent à l'ennemi l'obliga-
dii St7f»qV sans arrêt, et ils l'empe-
« percer nos lignes et de nous
tes a°nntt ir, coS ? ^C€r n ns Î Snes et de nous
tes OTlt, comme il l'avait espéré. Ses per-
tes ont été bien supérieures aux nôtres,
Sans nos offensives, nos adversaire nous
çn au 111118 tard en juillet,
11 jUiTl lsemblablement beaucoup plus tôt,
e" m ai. Qui sait ce qui serait
avi £ )ns devancés ! Le
nous avo T'e, et dans la nuit du 12 au 13
orlbaif'Tlts éVa.cué le dernier saillant que
etre l'autos lignes, celni qui se trouvait
enti.ftf rac et Verdun, Notre front s'est
ainsi raccourci, j désirs. Nous
ainsi raccourci , au gré de nos désirs. Nous
n^bat dévio adversaires dans une zone
~Uv~'s on~ Avec des forces dimi-
Ot]\>eiJesS ont faire fare à des tâches
flU J'Un' De VOIX officielles et des jour-
es diffj propos, en France, de signa-
lep esdififr-ilités plns sérieuses que pré-
'Sche ^'es prochaines batailles.- Köln-
S 14.9.
« Le développement de la grande bataille»
qUi ce tit,.el* - I)e BerlIn, 13.9 : Ce ne
de ous Ont cnsldérations géographiques
fa.ii,18 ont fait déclencher nos offensives
?VqiiS 0U^ avons voulu af-
faibl-8 les réservec de l'ennemi et nous y
emi a su profiter des
que nous lUI avons données. Il a
attaqué la Poche que notre front formait
sî,ï niM aiapne- Il fw* un succès ini-
nù iJt éChoUe redressement de notre front
Co1)llern.i ar le Plan de Foch. Partout
a.ttaqué, nous avons eu re-
cours à notre méthode de repli. Nous som-
mes encore aujourd'hui sur des parties du
front qui se trouvent à l'ouest de notre
ancienne position Siegfried. Ce n'est que'
dans la régioh de Cambrai que l'ennemi
l'a dépassée en quelques points, ce qui
n'a d'ailleurs aucune importance. La si-
tuation d'ensemble ne s'en trouve nulle-
ment modifiée et notre système de défen-
se a plusieurs kilomètres de profondeur.
Si l'ennemi arrive à l'un ou l'autre point
de la ligne, cela ne veut pas dire qu'il l'ait
percée. Les tentatives de l'adversaire,
pendant tout le temps de son offensive,
pour gagner du terrain entre l'Ailette et
l'Aisne ont été particulièrement intéres-
santes. Il s'était proposé d'attaquer et de
percer nos positions du Chemin des Da-
mes. Jusqu'alors il n'a pas réussi ; mais
nous n'aurions pas à nous étonner si un
jour, il progressait en ce point, ou si, pour
d'autres raisons, notre Etat-Major évacuait
ce secteur. Cela n'aurait aucune impor-
tance pour la situation stratégique, même
s'il s'agissait d'un secteur aussi chaude-
ment disputé que le Chemin des Dames.
Nous avions prévu l'attaque de l'ennemi
entre Meuse et Moselle. En 48 heures
nous avons effectué un repli, préparé de-
puis des années. Sur tout le front, notre
commandement raccourcit et consolide ses
lignes. Il améliore notre situation à l'Ouest.
— KÖlnische Volkszeitung, '14.9.
La ligne Drocourt-Quéant : PRESSE AMÉ-
RICAINE. — Si la ligne Drocourt-Quéant
cède, toute la ligne Hindenburg devient
pratiquement inutile. Les Britanniques
se déverseront vers l'Est en doublant
l'extrémité nord de la ligne et les vieilles
positions de Hindenburg ne seront pas un
abri pour les Allemands serrés de près. Si,
d'ici quelques jours, les soldats de Byng
réussissent à dépasser Quéant, ils seront
derrière la ligne Hindenburg avant que la
principale armée allemande de Picardie ne
soit à douze milles de cette ligne. Non seu-
lement la ligne Hindenburg sera rendue
absolument intenable, mais les Allemands
de la région de la Somme seront obligés
d'accélérer vivement leur retraite pour
échapper à l'écrasement. Les Allemands se-
ront obligés de se replier droit vers l'Est,
et à fume vitesse qui renversera les plans
de retraite soigneusement élaborés par
Bœhn et Ludendorff. La témérité que re-
présente l'entreprise de détruire la ligne
Hindenburg tandis que le corps principal
des Allemands en retraite est encore à 12
milles de là frappe vivement l'imagination,
et en même temps ajoute à l'admiration que
le monde professe pour la magnifique stra-
tégie du commandant en chef des Alliés.
C'est un jeu auquel Foch ne peut perdre.
Si la ligne Hindenburg est enfoncée, et en-
foncée avant que Bœhn ne puisse l'attein-
dre on ne peut prévoir les possibilités vic-
torieuses de l'automne qui vient. — (Ed.)
Cleveland Plain Dealer, 30.8.
Le saillant de Saint-Mihiel : PRESSE ALLE-
MANDE. — Souis le titre : « Suite des opéra-
tions de Foch »': Tout notre mouvement de
repli dans la boucle de Saint-Mihiel s'est
effectué avec une rapidité et une méthode
étonnantes. Dès le 12 septembre au soir
nous occupions nos nouvelles positions.
L'ennemi n'a pas pu nous suivre assez vite.
Dès le premier jour son attaque semble
avoir été complètement brisée. S'il n'en
était pas ainsi, le communiqué de ce jour
ne pourrait pas annoncer que la journée a
été calme sur les fronts de combat. Cette
nouvelle suffit à prouver la belle ordon-
nance de nos manœuvres, et l'insuccès
complet de l'opération de Foch, dans la me-
sure où il a voulu d'autres résultats que
des résultats purement tactiques. Nous
ayons donc lieu d'être très satisfaits de la
situation et nous pouvons attendre la suite
des événements. Il y a lieu de prévoir de
nouveaux combats. Nous sommes curieux
de voir la suite des opérations de Foch. —
(F.) Kreuz-Zeitung, 14.9.
— L'attaque ennemie, dans le saillant de
Saint-Mihiel, était bien préparée. Elle a
cependant échoué dans l'ensemble. Il faut
reconnaître toutefois que c'est toujours
l'ennemi qui à l'initiative. Ce qui le prouve
d'autre part c'est la continuation des gran-
des attaques à Cambrai. Pendant les pre-
miers mois qui ont suivi le déclenchement
de l'offensive allemande de mars, Foch
s'est abstenu de chercher de grandes solu-
tions stratégiques, ce qui a été considéré
par bien des gens en Allemagne, comme
un signe de faiblesse. De même Hinden-
burg fait preuve aujourd'hui d'une réser-
ve stratégique qu'il observe avec logique
L'avenir nous dira s'il se prépare ainsi à
frapper un nouveau coup. — Frankfurter
Zeitung, 14.9.
— L'attaque franco-américaine déclen-
chée hier contre le saillant de Saint-Mihiel
ne nous a pas surpris. Nous ignorons si
cette nouvelle offensive sur un nouveau
front est une opération partielle ou si elle
se continuera sur d'autres fronts. Notre
commandement a certainement prévu les
événements quel qu'en soit le cours. Le
saillant de Saint-Mihiel n'avait d'impor-
tance pour nous qu'autant que nous pou-
vions espérer nous en servir comme point
d'appui dans une attaque débouchant du
nord-ouest et passant devant Verdun. Telle
n'a plus été l'intention de notre comman-
dement depuis l'an dernier. Il pouvait donc
abandonner ce saillant, sans regrets. Nos
divisions se sont repliées par ordre. Il faut
s'attendre à de violentes attaques enne-
mies dans la direction de Thiaucourt, qui
se trouve, comme chacun sait, à 13 kil. de
la frontière de la Lorraine. A la lisière
nord de la plaine de la Woëvre, où les
Français cherchent à descendre, du haut
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