Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-09-18
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 18 septembre 1918 18 septembre 1918
Description : 1918/09/18 (N931). 1918/09/18 (N931).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64496820
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
ÏSTÈRES DE LA GUERRE
Er DES
FFAIRES ÉTRANGÈRES
0 931
Paris, 18 septembre 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
M I 1^1 1 I confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
I T I 1 IU Ça I X 1 * qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
—'—— de la Guerre et des Affaires Étrangères.
-
u ESTIONS MILITAIRES
*
FRONT OCCIDENTAL
1 Presse hoUandaise. — Personne en Alle-
:glle ne oit plus se faire d'illusions sur
magne ne doit plus se faire d'illusioiis slti'
; s exnrvf sslOIls « défensive mouvante » et
^rait élast!que ». Les Allemands n'ont
Pas Seul errier^ perdu la plus grande partie
gtiir|qu'ils avaient réalisés dans leur
tecane du Printemps 1918, mais ils ont dû
reculer aussi 5a et là derrière leurs posi-
! Ns dp reslstance, où ils croyaient arrêter
°ceosiv
; î^stater des Alliés. Comme on peut le
Ii 15 lüfter, Ils se trouvent .en moyenne à
ntte Ornètres derrière la ligne Hindenburg
vair la t> ass^e et Equancourt. Reste à sa-
■ s'ils P0111"1"1011^ se maintenir sur le reste
qUe e hgne. Dès à présent il est certain
que, si au qébut de l'a,ssaut général, des
()te es i* Kntente, l'ennemi gardait en-
4- (t^ -Urip f®aine initiative dans 1« choix
S~t t,~~ ~r~itMn d'arrêt, aujourd'hui cette
!aig Ye paraît menacée. Pourtant les An-
dQ]Qs' y a quelques mois, se trouvaient
an Une situation bien plus dangereuse
ceUtcelle des Allemands aujourd'hui ;
! 1 lon\"ci Penv^4 en effet, prendre du champ
¡ is 1( lP.S en-coIle, en territoire envahi.
ltlent d 81 les Allemands', chassés complète-
men !? i leur , nburg, ayant per-
f116 Hindenburg, ayant per-
dû les "nportants nœuds de chemins de fer
Cambrai Saint-Quentin, La Fè-
'n'arri-veni pas à se ressaisir et à
°rk IUser unp nouvelk et forte ligne de ré-
d'unA manœuvre, avec Ypres
Viennes centre, qui edgloberit Lille, Valen-
6 *"'- M;('"zières et le
viennes, Maubeuge, Hirson, Mézières et le
Verdiin ? Dans ce cas leur aile
futur appu l- erlit sur la Meuse et pour-
; r^it 5H e Nouveau Uselrd'fXe pour un recul
Ca à travers la Delgiqlle. — Psiieuwe
"'- nt, 9o
- Sous le titre :
fer»Siv E DE TRAN^iTION : Il semblle que' l'of-
tranS¡Úoennemie traverse une période de
trqrlsitl. uit. Us sollirries d'avis que cette
subit nar •. ns®e, ni terminée,
« U 6 des dispositions que
nous avons prises pour nous décro-cher d
I10lls décrocher de
I"ne d'arrêt et qu'elle se
lence £ eï>a un l-X r aVec une nouvelle vio-
; Press e Plus nnL approche, plus le temps
presse et plus nous devons nous attendre à
tente. UX efforts de's arrnjéles de l'En-
tilitc. ailleurs, f6aveu même de l'en?
Période * ~l~av' eu même de l'en,
ble, ie ,a Pér'* Me actuelle nous est favora-
atis deg s de nn S f ^us est favora-
dails 's zones de combat fortifiées, bien
Iécess 811res
U6S lie-S commodités
nécessaires a la poussée de l'arrière vers
vant 'r^con^pissemetot de notre front
Hp uPer nos forces. Nous
ttendre "Vec confiance les as-
sauts de l'ennemi, presse d'agir, avant de
faire, partir ses troupes noires dans les ré-
gions plus tempérées, où elles doivent pas-
ser l'hiver. Les combats de la période ac-
tuelle de transition, sur l'ancien champ de
bataille, se sont livrés surtout contre nos
arrière-gardes, qui, de leurs positions très
avancées à l'Ouest, se sont repliées confor-
mément aux ordres qu'elles avaient reçus,
non sans s'êtré battues longtemps victo-
rieusement. A en juger d'après ses atta-
ques, l'ennemi n'est pas encore arrivé par-
tout jusqu'à nos nouvelles positions. Il ne
les aborde en certains points qu'en tâton-
nant. C'est ainsi qu'hier nous avons re-
poussé des attaques anglaises au, sud de la
roule Péronne-Cambrai et des attaques par-
tielles françaises des deux côtes de la route
Ham-Saint-Quentin. L'ennemi s'efforce de
progresser aussi au centre du front de' ba-
taille pour se porter devant nos nouvelles
positions. On ne peut d'ailleurs pas en con-
clure qu'il veuille continuer à attaquer sur
ce point. On peut faire de nombreuses
hypothèses, car à l'heure actuelle les belli-
gérants ont les mains libres. Il règne sur
le front occidental un calme relatif, calme
trompeur peut-être. En tous les cas, nous
sommes prêts à toutes les éventualités.
Nous attendons les événements, après
avoir concentré nos forces. Mais non seu-
lement nous avons concentré nos forces,
nous avons trempé nos âmes et nous
avons plus de confiance que, jamais ; ils ne
passeront pas - Deutsche Tageszeitung,
11.9.
MORAL DES TROUPES
Armée allemande. - Front britannique,
5.9 : J'ai fait un espèce de diagramme, des
déclarations des prisonniers allemands de-
puis juillet jusqu'à aujourd'hui. Le diagram-
me part, en juillet, de la surprise, et passe
(fin juillet) par la préoccupation de l'im-
portance évidente du concours américain,
par l'aveu des difficultés de la défense
(premiers jours d'août), par l'étonnement
effrayé des victoires alliées qui paraissent
incompréhensibles (mi-août), pour aboutir,
au début de septembre, à cet aveu : « Nous
sommes battus ». Le soldat allemand n'es-
père plus. Deux mois, encore et cette im-
pression mûrie et généralisée deviendra dé-
sastreuse. L'immensité de cette crise ne se
révèle qu'à ceux qui la suivent de près, qui
la vivent sur le champs de' bataille. —
(Gino-Calza Redolo) Giornale d'Italia, 13.9.
———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
PRODUCTION AGRICOLE
Les « latifundia » argentins. — Le direc-
teur du « Banco Hipotecario » a présenté
au Gouvernement, un plan de réformes ten-
dant à encourager le crédit à la petite pro-
priété, .èlJJJ::;OI'Dee¡ par les « latifundia »
(grande propriété terrienne). La formation
des latifundia est un phénomène propre
aux pays d'élevage. L'agriculture et l'in-
dustrie venant peu à peu remplacer l'éle-
vage, le latifundium doit alors céder le
terrain à la petite propriété. C'est ce qui
s'est passé dans les provinces de Buenos-
Aires, Cordoba et Santa-Fé. Le premier
propriétaire de latifundia est l'Etat,qui pos-
sède de vastes étendues de terres qu'il cé-
derait à des prix modiques. Le seul moyen
de faire disparaître les latifundia et d'en-
courager la formation de petites propriétés
est de fournir au petit colon ce qui lui per-
mettrait peu à peu de devenir propriétaire.
— Nación [de Buenos-Aires], 13.7.
COMMERCE EXTERIEUR
Espagne. — Sous le titre : « CHIFFRES SI-
GNIFICATIFS » : La Gaceta publie. [Plusieurs
lignes censurées]. Dans les sept premiers
mois de' l'année passée, 2.263 vapeurs espa-
gnols étaient entrés dans nos ports, avec
une charge totale de 1.012.102 tonnes. Dans
la période correspondante de 1918, le nom-
bre des navires qui sont entrés dans nos
ports n'a été que de 1.514, avec 563.045 ton-
nes. Pareillement, de janvier à juillet 1917,
nos ports avaient reçu 515 vapeurs étran-
gers, avec 492.004 tonnes. Cette année, au
cours de la même période, il n'en est entré
que 149 avec 105.496 tonnes. Différence en
moins : 749 bateaux espagnols et 448.757
tonnes ; 366 vapeurs. étrangers et 386.508
tonnes. [Plusieurs lignes censurées]. Cette
diminution de tonnage se reflète naturelle-
ment dans le chiffre des importations, qui
est toujours en décroissance ; seule a aug-
menté l'importation des animaux vivants.
[Plusieurs lignes censurées]. De même nos
exportations ont baissé. [Plusieurs lignes
censurées]. A quoi bon ajouter quoi que
Qin soit. — Mundo [de Madrid], 10.9.
MONNAIE
Les métaux précieux. — La guerre a eu
pour résultat d'augmenter la demande de
l'argent pour la frappe des monnaies. C'est
donc une augmentation constante de la
valeur de ce' métal, et la spéculation se
donne libre cours. L'argent pourrait acqué-
rir ainsi une valeur supérieure au cours
légal des monnaies, d'où accaparement et
refonte. Ces fluctuations rendraient impossi-
bles les échanges de ce métal avec l'Asie.
— Pour obvier à ces inconvénients, notre
Gouvernement, de concert avec celui de
Grande-Bretagne, entreprit de stabiliser le
prix de l'argent. L'exportation en est donc
interdite, sauf licence, qui ne sera ac-
cordée que si l'acheteur ne paie pas rlus
de $ 1.01 1/2 par once. — La situation des
mines d'or n'est pas bonne. Dans le mon-
de entier, les mines se ferment, parce que
les gains réalisés sont inférieurs au coût
de l'extraction du métal. Les compagnies
productrices, petites et grandes, se sont or-
Er DES
FFAIRES ÉTRANGÈRES
0 931
Paris, 18 septembre 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
M I 1^1 1 I confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
I T I 1 IU Ça I X 1 * qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
—'—— de la Guerre et des Affaires Étrangères.
-
u ESTIONS MILITAIRES
*
FRONT OCCIDENTAL
1 Presse hoUandaise. — Personne en Alle-
:glle ne oit plus se faire d'illusions sur
magne ne doit plus se faire d'illusioiis slti'
; s exnrvf sslOIls « défensive mouvante » et
^rait élast!que ». Les Allemands n'ont
Pas Seul errier^ perdu la plus grande partie
gtiir|qu'ils avaient réalisés dans leur
tecane du Printemps 1918, mais ils ont dû
reculer aussi 5a et là derrière leurs posi-
! Ns dp reslstance, où ils croyaient arrêter
°ceosiv
; î^stater des Alliés. Comme on peut le
Ii 15 lüfter, Ils se trouvent .en moyenne à
ntte Ornètres derrière la ligne Hindenburg
vair la t> ass^e et Equancourt. Reste à sa-
■ s'ils P0111"1"1011^ se maintenir sur le reste
qUe e hgne. Dès à présent il est certain
que, si au qébut de l'a,ssaut général, des
()te es i* Kntente, l'ennemi gardait en-
4- (t^ -Urip f®aine initiative dans 1« choix
S~t t,~~ ~r~itMn d'arrêt, aujourd'hui cette
!aig Ye paraît menacée. Pourtant les An-
dQ]Qs' y a quelques mois, se trouvaient
an Une situation bien plus dangereuse
ceUtcelle des Allemands aujourd'hui ;
! 1 lon\"ci Penv^4 en effet, prendre du champ
¡ is 1( lP.S en-coIle, en territoire envahi.
ltlent d 81 les Allemands', chassés complète-
men !? i leur , nburg, ayant per-
f116 Hindenburg, ayant per-
dû les "nportants nœuds de chemins de fer
Cambrai Saint-Quentin, La Fè-
'n'arri-veni pas à se ressaisir et à
°rk IUser unp nouvelk et forte ligne de ré-
d'unA manœuvre, avec Ypres
Viennes centre, qui edgloberit Lille, Valen-
6 *"'- M;('"zières et le
viennes, Maubeuge, Hirson, Mézières et le
Verdiin ? Dans ce cas leur aile
futur appu l- erlit sur la Meuse et pour-
; r^it 5H e Nouveau Uselrd'fXe pour un recul
Ca à travers la Delgiqlle. — Psiieuwe
"'- nt, 9o
- Sous le titre :
fer»Siv E DE TRAN^iTION : Il semblle que' l'of-
tranS¡Úoennemie traverse une période de
trqrlsitl. uit. Us sollirries d'avis que cette
subit nar •. ns®e, ni terminée,
« U 6 des dispositions que
nous avons prises pour nous décro-cher d
I10lls décrocher de
I"ne d'arrêt et qu'elle se
lence £ eï>a un l-X r aVec une nouvelle vio-
; Press e Plus nnL approche, plus le temps
presse et plus nous devons nous attendre à
tente. UX efforts de's arrnjéles de l'En-
tilitc. ailleurs, f6aveu même de l'en?
Période * ~l~av' eu même de l'en,
ble, ie ,a Pér'* Me actuelle nous est favora-
atis deg s de nn S f ^us est favora-
dails 's zones de combat fortifiées, bien
Iécess 811res
U6S lie-S commodités
nécessaires a la poussée de l'arrière vers
vant 'r^con^pissemetot de notre front
Hp uPer nos forces. Nous
ttendre "Vec confiance les as-
sauts de l'ennemi, presse d'agir, avant de
faire, partir ses troupes noires dans les ré-
gions plus tempérées, où elles doivent pas-
ser l'hiver. Les combats de la période ac-
tuelle de transition, sur l'ancien champ de
bataille, se sont livrés surtout contre nos
arrière-gardes, qui, de leurs positions très
avancées à l'Ouest, se sont repliées confor-
mément aux ordres qu'elles avaient reçus,
non sans s'êtré battues longtemps victo-
rieusement. A en juger d'après ses atta-
ques, l'ennemi n'est pas encore arrivé par-
tout jusqu'à nos nouvelles positions. Il ne
les aborde en certains points qu'en tâton-
nant. C'est ainsi qu'hier nous avons re-
poussé des attaques anglaises au, sud de la
roule Péronne-Cambrai et des attaques par-
tielles françaises des deux côtes de la route
Ham-Saint-Quentin. L'ennemi s'efforce de
progresser aussi au centre du front de' ba-
taille pour se porter devant nos nouvelles
positions. On ne peut d'ailleurs pas en con-
clure qu'il veuille continuer à attaquer sur
ce point. On peut faire de nombreuses
hypothèses, car à l'heure actuelle les belli-
gérants ont les mains libres. Il règne sur
le front occidental un calme relatif, calme
trompeur peut-être. En tous les cas, nous
sommes prêts à toutes les éventualités.
Nous attendons les événements, après
avoir concentré nos forces. Mais non seu-
lement nous avons concentré nos forces,
nous avons trempé nos âmes et nous
avons plus de confiance que, jamais ; ils ne
passeront pas - Deutsche Tageszeitung,
11.9.
MORAL DES TROUPES
Armée allemande. - Front britannique,
5.9 : J'ai fait un espèce de diagramme, des
déclarations des prisonniers allemands de-
puis juillet jusqu'à aujourd'hui. Le diagram-
me part, en juillet, de la surprise, et passe
(fin juillet) par la préoccupation de l'im-
portance évidente du concours américain,
par l'aveu des difficultés de la défense
(premiers jours d'août), par l'étonnement
effrayé des victoires alliées qui paraissent
incompréhensibles (mi-août), pour aboutir,
au début de septembre, à cet aveu : « Nous
sommes battus ». Le soldat allemand n'es-
père plus. Deux mois, encore et cette im-
pression mûrie et généralisée deviendra dé-
sastreuse. L'immensité de cette crise ne se
révèle qu'à ceux qui la suivent de près, qui
la vivent sur le champs de' bataille. —
(Gino-Calza Redolo) Giornale d'Italia, 13.9.
———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
PRODUCTION AGRICOLE
Les « latifundia » argentins. — Le direc-
teur du « Banco Hipotecario » a présenté
au Gouvernement, un plan de réformes ten-
dant à encourager le crédit à la petite pro-
priété, .èlJJJ::;OI'Dee¡ par les « latifundia »
(grande propriété terrienne). La formation
des latifundia est un phénomène propre
aux pays d'élevage. L'agriculture et l'in-
dustrie venant peu à peu remplacer l'éle-
vage, le latifundium doit alors céder le
terrain à la petite propriété. C'est ce qui
s'est passé dans les provinces de Buenos-
Aires, Cordoba et Santa-Fé. Le premier
propriétaire de latifundia est l'Etat,qui pos-
sède de vastes étendues de terres qu'il cé-
derait à des prix modiques. Le seul moyen
de faire disparaître les latifundia et d'en-
courager la formation de petites propriétés
est de fournir au petit colon ce qui lui per-
mettrait peu à peu de devenir propriétaire.
— Nación [de Buenos-Aires], 13.7.
COMMERCE EXTERIEUR
Espagne. — Sous le titre : « CHIFFRES SI-
GNIFICATIFS » : La Gaceta publie. [Plusieurs
lignes censurées]. Dans les sept premiers
mois de' l'année passée, 2.263 vapeurs espa-
gnols étaient entrés dans nos ports, avec
une charge totale de 1.012.102 tonnes. Dans
la période correspondante de 1918, le nom-
bre des navires qui sont entrés dans nos
ports n'a été que de 1.514, avec 563.045 ton-
nes. Pareillement, de janvier à juillet 1917,
nos ports avaient reçu 515 vapeurs étran-
gers, avec 492.004 tonnes. Cette année, au
cours de la même période, il n'en est entré
que 149 avec 105.496 tonnes. Différence en
moins : 749 bateaux espagnols et 448.757
tonnes ; 366 vapeurs. étrangers et 386.508
tonnes. [Plusieurs lignes censurées]. Cette
diminution de tonnage se reflète naturelle-
ment dans le chiffre des importations, qui
est toujours en décroissance ; seule a aug-
menté l'importation des animaux vivants.
[Plusieurs lignes censurées]. De même nos
exportations ont baissé. [Plusieurs lignes
censurées]. A quoi bon ajouter quoi que
Qin soit. — Mundo [de Madrid], 10.9.
MONNAIE
Les métaux précieux. — La guerre a eu
pour résultat d'augmenter la demande de
l'argent pour la frappe des monnaies. C'est
donc une augmentation constante de la
valeur de ce' métal, et la spéculation se
donne libre cours. L'argent pourrait acqué-
rir ainsi une valeur supérieure au cours
légal des monnaies, d'où accaparement et
refonte. Ces fluctuations rendraient impossi-
bles les échanges de ce métal avec l'Asie.
— Pour obvier à ces inconvénients, notre
Gouvernement, de concert avec celui de
Grande-Bretagne, entreprit de stabiliser le
prix de l'argent. L'exportation en est donc
interdite, sauf licence, qui ne sera ac-
cordée que si l'acheteur ne paie pas rlus
de $ 1.01 1/2 par once. — La situation des
mines d'or n'est pas bonne. Dans le mon-
de entier, les mines se ferment, parce que
les gains réalisés sont inférieurs au coût
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