Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-09-17
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 17 septembre 1918 17 septembre 1918
Description : 1918/09/17 (N930). 1918/09/17 (N930).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6449681k
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
'ÏÈRES Uhp E LA GUERRE
i ET DE8
"'AIRES ÉTRANr.RRES
N 0 930
Paris, 77 septembre 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
C 0 N F 1 D E N T 1 E L confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
- II V^1J 1 1^^ EL 1^1 I IEBL* qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QU ESTIONS MILITAIRES
p - FRONT ITALIEN
t>ress e. lienne- — nous, se demande-
tai,,!) PourquoI n'attaquons-nous pas? En
Ile de S esasLres que l'armée autrichien-
ter;¡ guerre, d'ailleurs, depuis plus long-
Settie que nous a subis sur les fronts russe,
!r^ et it?.K
Pt!)Pû e italIen, il ne doit pas y avoir dis-
Dru rt'c)tl « Umerique entre les deux armées
te qu' font face du StelVIQ à Capo Sile.Mais
nrtqui noii« nuit, c'est la configuration de
[[¡(¡Yen ont, qUi limite l'emploi de certains
rrlùye 48 arUques aux seuls secteurs de
et sous condition d'une conquête
Préliiml- lllire des Principales positions dans
Se seæs. Il est i mjpossible, notamment, de
tthw^ir des tanks dans tous les secteurs
tu Sûeuv s dans tous les secteurs
h^^hai p" r donc savoir attendre. Le
-"'le D' V\.-J.1 tl ionguement attendu son
Qutre part, pour enfoncer les lignes
)~ ii
Se , 11 ne suffit pas de disposer d'une
Unû fr°isièm' - ni d'une seconde masse qui
uOe trI terrain conquis : il faut encore
'lui
une tp ~I.sièrne masse, masse de mouvement
SUcces I é.lrgir la percée et transformer le
succès "'itial en victoire. Il est nécessaire
enfin d InItIal en victoire. Il est nécessaire
de doter l'infanterie de toute la puis-
a. 12 9
Pon Le lmes parlant des efforts désespé-
POUr fait le gouvernement allemand
pourlure elp, .,Ver le moral très déprimé des
qiJ ^^l^andt l'hypothèse d'une atta-
PWeu *Possiifî sur notre front. Cela n'est
lance PoSsIble' mais si nos ennemis se
eul' rt diris -cette ayture' elle pourrait
leur tre fatale, car lItalie n'a jamais été
t(¡l't L forIlle pour fournir un grand ef-
L'aventnr de Caporetto a appris
sortire IIp de choses. Les prisonniers qui
s°rti '~P es. CaporettO a appris
Qle's, nt saIns et saufs des journées infer-
tetrqitePendnt le revers et au cours de la
Hn rll"rt
iptèrtei furem C<^ ar^nés: par la suite, à
famnf de lene pa inanition, dans les
familles e prrlsonmers autrichiens. Leurs
l'ests d e savent. Les habitants qui sont
f'haqUe ns les rcrions occupées souffrent
tloh" ,Jour no,," ..---
a l'ennemi vexatIons et des spolia-
ln rlnemi. Et tous les Italiens,
J IQ v 1 provInces demeurées libres, grâce
à la valeur des combattants des Alpes et
re,,
Piave, ont à T des Alpes et
'a Pert à souffrir d'un formidable
let érI* ssee t e la vie dû, en partie, à
perte des richesses qui avaient été accu-
s ans les territoires de la VénétIe.
Toutes ces chosee, s 8e savent : et elles suffi-
f^UT fair se savent: et elles suffi-
Par olils ('O,mpreiidre à n'importe
qui, ^oins rm'ii!ai^ le cerveau troublé
fû.\it df AChes sophismes bolchéviks, qu'il
fa"t (ilî# endre. à tout rix chaque pouce du
territoire n t, contre le8 appétits du
eTlTl,etb( Mais lr les appétits de
SUr lp° 1 fa^t POur gagner les batailles,
Hsant , a f e des
mlp V ,ants n'est pas suf-
~r 'P que la répartition des forces
1 IRrnp de bataille et l'approvision-
nement en matériel offensif soient soigneu-
sement prévus par un plan qui tienne
compte de toutes les éventualités. La ré-
sistance victorieuse sur la Piave a facilité
la riposte des armées alliées en France.
Cette riposte, à son tour, pourra consti-
tuer un prélude efficace à des actions plus
vastes, même sur notre front. Nous espé-
rons que notre politique de guerre nous
permettra d'examiner, en leur temps, et
d'accord avec les Alliés, tous les aspects
du problème de ia solution duquel dépend
l'inébranlable résistance de nos lignes ain-
si que la confiance en une plus grande vic-
toire. Le problème consiste, avant tout, en
une répartition, sur notre front, des forces
indispensables : hommes et machines, ma-
chines offensives et défensives. — Secolo,
12 9
COMMANDEMENT
Armée britannique. — On suggère de di-
vers côtés que sir D. Haig pourrait bien de-
mander un congé à la fin de la saison ac-
tuelle. Il le mérite assurément, mais on ne
voit pas par qui il pourrait être remplacé ;
d'un autre côté, un changement dans le
haut commandement n'est nullement dési-
rable en ce moment-ci. Les relations entre
sir D. Haig et le gouvernement ne peuvent
pas être plus amicales qu'elles ne le sont.
Le cabinet de guerre a une foi absolue dans
les capacités du généralissime, et il faut re-
marquer, par ailleurs, que le maréchal a
joué un rôle important dans l'introduction
de la nouvelle stratégie. Pour parler en ter-
mes modérés, ce serait un grand malheur
que de priver le haut commandement allié
de cet appui plein d'autorité, au moment où
le plan stratégique arrive à son apogée. —
Western Daily Press [de Bristol], 9.9.
Allemagne : UNE « DIRECTION DES OPÉRA-
TIONS NAVALES» — De Berlin, 10.9 : De-
puis peu, pour grouper plus étroitement
tous les organes de la marine impériale, il
a été créé une direction des opérations na-
vales assurée par l'amiral Scheer, le chef
de l'Etat-Major de la marine. L'amiral
Scheer vient de se rendre avec son état-
major, au Grand Quartier général, où il se
fixera définitivement. Toutes les autres sec-
tions de l'Amirauté (service de la presse,
département politique), sont restées à Berlin
sous les ordres du chef d'état-major sup-
pléant. Il n'y a donc rien de changé dans
les relations avec l'Etat-Major de la marine.
— München Augsburger Abendzeitung et
autres journaux allemands du 11.9.
.0.
POLITIQUE GÉNÉRALE
ET DIPLOMATIE
« Que se passe-t-il en Roumanie ? » [sous
ce titre], — De Vienne, 7.9 : D'après les
nouvelles de source allemande, le député
Dr von Langenhan, membre de la déléga-
tion autrichienne, s'est entretenu avec le
comte Burian et a demandé au ministre
quelle attitude il comptait adopter lors de
la réouverture des délégations. Le ministre
a répondu qu'il désirait se présenter le plus
tôt possible devant les délégations, qu'il
espérait pouvoir le faire au cours de la
deuxième moitié de septembre, et il a ajouté
qu'au cas où ce serait impossible il comp-
tait alors mettre les délégués confidentielle-
ment au courant des actualités de la politi-
que étrangère. Au cours de l'entretien, le
député Langenhan a demandé s'il était exact
que, dans la résidence du roi de Roumanie
et dans les milieux roumains influents, il y
eût des symptômes de recrudescence d'hos-
tilité à légard ds Puissances Centrales. Le
ministre a répondu qu'en effet le gouver-
nement avait ses raisons de surveiller avec
une attention toute particulière certains faits
et gestes qui se produisent dans les terri-
toires roumains non occupés par les Puis-
sances Centrales et qu'au besoin il saurait
réprimer ces menées avec toute l'énergie
nécessaire. — Vurwdrts, 9.9.
ORIGINES ET RESPONSABILITES
DE LA GUERRE
a La grande question des responsabilités »
[sous ce titre]. — LE GRAND INDUSTRIEL ALLE-
MAND, M. THYSSEN, âgé de 78 ans, vient, à
l'exemple du prince Lichnowsky, d'envoyer
aux hommes d'affaires allemands et à des
amis une brochure dont peu d'exemplaires
ont pu être répandus en Allemagne. A la
suite de ses indiscrétions, M. Thyssen a
jugé bon d'aller « se récréer » en Suisse.
M. Thyssen écrit ce qui suit : « Je publie
cette brochure parce que je désire ouvrir
les yeux aux hommes d'affaires allemands.
Lorsque les membres de la famille des
Hohenzollern voulurent s'assurer l'appui
du monde industriel et commercial pour
l'exécution de leurs plans, ceux-ci nous
furent présentés comme une pure affaire
commerciale ; on fut invité à soutenir la
politique de guerre du kaiser celle-ci de-
vant être pour nous une affaire lucrative.
J'avoue tout de suite que moi-même j'ai
été de ceux qui ont donné leur approba-
tion au plan de guerre des Hohenzollern,
lorsque celui-ci fut soumis, en 1912-13, aux
hommes d'affaires les plus en vue d'Alle-
magne. J'y ai d'ailleurs été décidé contre
ma volonté. En 1912, la maison des Hohen-
zollern considérait que la guerre était de-
venue une nécessité pour maintenir le sys-
tème militaire, sur la puissance duquel
elle s'appuyait. Cette année-là, la maison
impériale, si elle l'eût désiré, eût conduit
la politique extérieure du pays de telle
sorte que la paix en Europe aurait été as-
surée au moins pour les prochaines cin-
quante années. — Mais une' prolongation
de la paix eût signifié un écroulement du
système militaire — et par là même, de la
puissance des Hohenzollern. L'empereur
et sa famille le comprirent clairement et
i ET DE8
"'AIRES ÉTRANr.RRES
N 0 930
Paris, 77 septembre 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
C 0 N F 1 D E N T 1 E L confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
- II V^1J 1 1^^ EL 1^1 I IEBL* qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QU ESTIONS MILITAIRES
p - FRONT ITALIEN
t>ress e. lienne- — nous, se demande-
tai,,!) PourquoI n'attaquons-nous pas? En
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Settie que nous a subis sur les fronts russe,
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Pt!)Pû e italIen, il ne doit pas y avoir dis-
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nrtqui noii« nuit, c'est la configuration de
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rrlùye 48 arUques aux seuls secteurs de
et sous condition d'une conquête
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Se seæs. Il est i mjpossible, notamment, de
tthw^ir des tanks dans tous les secteurs
tu Sûeuv s dans tous les secteurs
h^^hai p" r donc savoir attendre. Le
-"'le D' V\.-J.1 tl ionguement attendu son
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Se , 11 ne suffit pas de disposer d'une
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uOe trI terrain conquis : il faut encore
'lui
une tp ~I.sièrne masse, masse de mouvement
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succès "'itial en victoire. Il est nécessaire
enfin d InItIal en victoire. Il est nécessaire
de doter l'infanterie de toute la puis-
a. 12 9
Pon Le lmes parlant des efforts désespé-
POUr fait le gouvernement allemand
pourlure elp, .,Ver le moral très déprimé des
qiJ ^^l^andt l'hypothèse d'une atta-
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lance PoSsIble' mais si nos ennemis se
eul' rt diris -cette ayture' elle pourrait
leur tre fatale, car lItalie n'a jamais été
t(¡l't L forIlle pour fournir un grand ef-
L'aventnr de Caporetto a appris
sortire IIp de choses. Les prisonniers qui
s°rti '~P es. CaporettO a appris
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familles e prrlsonmers autrichiens. Leurs
l'ests d e savent. Les habitants qui sont
f'haqUe ns les rcrions occupées souffrent
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a l'ennemi vexatIons et des spolia-
ln rlnemi. Et tous les Italiens,
J IQ v 1 provInces demeurées libres, grâce
à la valeur des combattants des Alpes et
re,,
Piave, ont à T des Alpes et
'a Pert à souffrir d'un formidable
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perte des richesses qui avaient été accu-
s ans les territoires de la VénétIe.
Toutes ces chosee, s 8e savent : et elles suffi-
f^UT fair se savent: et elles suffi-
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mlp V ,ants n'est pas suf-
~r 'P que la répartition des forces
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une répartition, sur notre front, des forces
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12 9
COMMANDEMENT
Armée britannique. — On suggère de di-
vers côtés que sir D. Haig pourrait bien de-
mander un congé à la fin de la saison ac-
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voit pas par qui il pourrait être remplacé ;
d'un autre côté, un changement dans le
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sir D. Haig et le gouvernement ne peuvent
pas être plus amicales qu'elles ne le sont.
Le cabinet de guerre a une foi absolue dans
les capacités du généralissime, et il faut re-
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joué un rôle important dans l'introduction
de la nouvelle stratégie. Pour parler en ter-
mes modérés, ce serait un grand malheur
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Western Daily Press [de Bristol], 9.9.
Allemagne : UNE « DIRECTION DES OPÉRA-
TIONS NAVALES» — De Berlin, 10.9 : De-
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tous les organes de la marine impériale, il
a été créé une direction des opérations na-
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de l'Etat-Major de la marine. L'amiral
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major, au Grand Quartier général, où il se
fixera définitivement. Toutes les autres sec-
tions de l'Amirauté (service de la presse,
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sous les ordres du chef d'état-major sup-
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les relations avec l'Etat-Major de la marine.
— München Augsburger Abendzeitung et
autres journaux allemands du 11.9.
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POLITIQUE GÉNÉRALE
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« Que se passe-t-il en Roumanie ? » [sous
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ORIGINES ET RESPONSABILITES
DE LA GUERRE
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[sous ce titre]. — LE GRAND INDUSTRIEL ALLE-
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l'exemple du prince Lichnowsky, d'envoyer
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amis une brochure dont peu d'exemplaires
ont pu être répandus en Allemagne. A la
suite de ses indiscrétions, M. Thyssen a
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M. Thyssen écrit ce qui suit : « Je publie
cette brochure parce que je désire ouvrir
les yeux aux hommes d'affaires allemands.
Lorsque les membres de la famille des
Hohenzollern voulurent s'assurer l'appui
du monde industriel et commercial pour
l'exécution de leurs plans, ceux-ci nous
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vant être pour nous une affaire lucrative.
J'avoue tout de suite que moi-même j'ai
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tion au plan de guerre des Hohenzollern,
lorsque celui-ci fut soumis, en 1912-13, aux
hommes d'affaires les plus en vue d'Alle-
magne. J'y ai d'ailleurs été décidé contre
ma volonté. En 1912, la maison des Hohen-
zollern considérait que la guerre était de-
venue une nécessité pour maintenir le sys-
tème militaire, sur la puissance duquel
elle s'appuyait. Cette année-là, la maison
impériale, si elle l'eût désiré, eût conduit
la politique extérieure du pays de telle
sorte que la paix en Europe aurait été as-
surée au moins pour les prochaines cin-
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de la paix eût signifié un écroulement du
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