Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-09-14
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 14 septembre 1918 14 septembre 1918
Description : 1918/09/14 (N927). 1918/09/14 (N927).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64496783
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
STÈRNS DE LA GUERRE
ET DB8
MAIRES ÉTRANGÈRES
N 927
Paris. 14 septembre 1918.
a
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QU ESTIONS MILITAIRES
FRONT OCCIDENTAL
presse anglaise. — Cela semble une chose
e à dire, mais il est cependant
vrai 0 nous avançons à un prix trop mi-
niine La plus grande partie des engage-
ments rle sont que des actions contre des
arrièrp"^a^es assez considérables que l'en-
Ce Na. laIssées pour entraver notre avan.
Ce- Nn Us ne rejoignons Pas le gros de ses
mais si' - Nous avançons très rapidement,
niais r
l'avant ennemi se sert extrêmement bien de
rain a ,ag qu' a de nous laisser sur un ter-
rain on vient de combattre. Je crains
que m l'on vient de combattre. Je crains
nous ln alg ré la vigueur de notre poursuite,
libére ne PUissIOns empêcher l'ennemi de
rése Une. proportion importante de ses
PouSsées, en vue de parer à la prochaine
Presse m que la presse française comme la
Bien allemande tiennent pour imminente,
SUltatque cela puisse ne pas affecter le ré-
suitat én,éra^ cela peut rendre un peu
plus difficile le prochain mouvement du
maréchal Foch. - Western Daily press
LIOUS PRENDKONS LAON, DOUAI, CAMBRAI,
ULLE. Mais d'autres événements doi-
ve lit 8Lt Produire auparavant. L'Allemand
table °ntre toutes probabilités, sur un
(lésastrp qui frapperait l'armée qu'il a en
Co Ce de lUi; ce qui l'incite à considérer
Mesure inutile une retraite sur la Meuse,
sirrre que devrait pourtant lui dicter la
simple , Une telle retraite pour-
rait, en effet, le Une telle retraite pour-
défaite effet, le sauver cette année de la
l'hite ; eUe lui permettrait, au cours de
l'hi ver, de reconstituer ses armées et de
fen Parer de nouvelles méthodes de dé-
font des opérations sur le
fens OCCldetal dépend du sort de la dé-
Î^Hse pnn mie sur le triangle : La Bassée,
qUe de LIlle, sur le massif de Laon ainsi
en Chamn Jstance qu'il pourra opposer
min h ampagne. (Edgar Wallace) Bir-
a am Post, 9.9.
qr.esse talienne. 7" L'armée allemande
qui pouvait tenir tête, avec quelque su-
Paré aux armes anglaise et française sé-
parées, r' a H! RÉSIsté À la manœuvre
du s lee des deux armées. Avec la perte
Ont rallIant de Montdidier les Allemands
rendu leur liberté de manoeuvre aux
trois andes. AMÉESS anglaises qui
pied dé oblIgées de rester l'arme au
qUe DANS ce lorf® corridor incommode
nord Il nShtuen les départements du
arrive 11 est arrIvé AUX Allemands ce qui
arrive à UN lutteur qui, devant affronter
deux adv Un utteur qUI,
Pur LA SORGE FONH* A Î à en prendre un
lui RESTE LIBRÀ « 5U AVEC la main qui
beureusernl e, Il oontmue à lutter, assez
BAe, ureusemenC contre l'autre adversaire.
Mais si à un certain moment, il est obli-
gé de relâcher son étreinte, et si le pre-
mier adversaire arrive à se ressaisir, les
forces conjuguées des deux adversaires
ont finalement raison de sa résistance. —
Resto del Carlino. 8.9.
Presse hollandaise. — « Je ne sais pas si
les Canadiens, qui en fin de compte ne
sont que des hommes comme les autres,
s'épuiseront à la fin. Mais ce que je sais,
c'est que si j'avais, à cette heure, à me mê-
ler, à un titre quelconque, du comman-
dement, je n'hésiterais pas à, jeter dans la
mêlée mes hommes, ne composeraient-ils
que quelques bataillons et cela sans ré-
fléchir longuement. Il ne s'agit à présent
que de percer, et de ne laisser aucun re-
pos à un ennemi qui ne pouvant plus res-
pirer, doit être chassé d'où il se trouve ;
les plus hauts intérêts sont en jeu et d'Ar-
ras peut sortir la victoire ! » — (Rédacteur
militaire) Nieuwe Courant, 3.9.
— (( Il n'y a pas dè raison pour que ça
finisse », pourrait-on dire en parlant de la
marche victorieuse des Alliés et de la re-
traite des Allemands. Surtout à cette heu-
re où même la ligne Wotan, la fraction
puissamment fortifiée, sillonnée dè tran-
chées et hérissée de batteries de la ligne
Hindenburg, est incapable d'enrayer cette
avance. Il était permis d'admettre que les
Allemands évacueraient le territoire qu'ils
avaient occupé lors de leur offensive de
mars et que, tout en combattant. ils recule-
raient sous la prèssion des troupes alliées,
jusqu'à leur point de départ du printemps,
dans la ligne Hindenburg. De retour sur
ces formidables ouvrages défensifs, il sem-
blait que les armées du kaiser eussent pu
résister. Même cela n'a pas paru faisable :
la ligne Hindenburg a été enfoncée, dépas-
sée ; en inondant le terrain autour de la
Scarpe, les Allemands ont pu arrêter mo-
mentanément la marche des Anglais à
l'ouest de Douai, mais le front devant Cam-
brai chancelle. — Algemeen Handelsblad,
5.9.
— IL est curieux de voir combien peu
les Allemands réagissent contre les atta-
ques sur leur ligne Hindenburg ; ils sem-
blent renoncer à toute idée de contre-offen-
sive. Selon les Anglais, les troupes impé-
riales se replieraient sur de nouvelles po-
sitions plus à l'Est. Entre temps, ces trou-
pes ont laissé 10.000 prisonniers dans les
mains des Britanniques, ce qui ne permet
pas de parler de combats d'arrière-gardes.
Le Haut Commandement allemand aurait
l'intention de reculer plus loin encore, der-
rière les anciennes lignés de tranchées, et
déjà on entend parler de la complète éva-
cuation du nord de la France. Pourtant,
quoique possible, cette dernière nouvelle
semble prématurée. On ne peut croire que
du côté allemand, on ne fera pas un sé-
rieux effort pour faire tourner la chance.
— Tijd, 6.9.
— Sur tout le champ de bataille, les Al-
lemands reculent lentement, sous la pres-
sion de six armées franco-anglaises. Pied
à pied, Ludendorff évacue' le terrain con-
quis par lui au prix de tant de fatigues et
de tant de sang. Par ailleurs, il n'est pas
soutenable que le Haut Commandement al-
lemand renonce pour toujours aux opéra-
tions offensives ; il faut donc s'attendre à
une contre-offensive des armées alleman-
des. Une retraite des troupes du kaiser,
jusqu'à présent, a toujours voulu dire « re-
culer pour mieux sauter ». et la presse
allemande, qui ne cache pas les défaites
des derniers temps, croit fermement que
cette fois encore ce sera la même chose.
- Vaderland, 6.9.
Presse allemande. — Sous le tilrA
« DÉPLACEMENTS DE FRONT » : A l'exception
de l'étroit secteur compris entre la Sen-
sée et Mœuvres, les lignes allemandes de
tout le front de bataille, sur 125 kilom.,
se replient sur notre solide position Sieg-
fried. Il nous faut attendre pour savoir si
c'est là le but qui leur est assigné ou si no-
tre Etat-Major imposera, aux abords de
cette position, un nouvel assaut à l'ennemi.
En tous les cas il est facile, au point de vue
militaire, de comprendre cet abandon d'un
terrain complètement dévasté, qui n'a plus
aucune importance tactique ou stratégique
et qui imposait les plus dures épreuves à la
résistance phvsique et morale de nos sol-
dats. C'est une véritable « zone de mort >»
que nous quittons et où nous forçons l'en-
nemi à entrer. Chacun des pas que nous
faisons en arrière améliore notre situation
et aggrave celle de l'ennemi. La vie sera
plus facile pour nos troupes non seulement
lorsqu'elles seront en ligne, mais aussi dans
leurs cantonnements de repos. Nous retrai-
tons par bonds et la lenteur de notre repli
nous permet d'emporter tout ce qui pour-
rait être de quelque utilité pour l'ennemi.
D'autre part, nos vigoureuses contre-atta-
ques ainsi que notre victorieuse défensive
ne cessent de prouver à l'adversaire que
nous ne sommes pas battus, que c'est vo-
lo.ntairement que nous replions notre front.
pour modifier la situation militaire, au gré
de notre Etat-Major. — Norddeutsclie
Allgemeine Zeitung, 8.9.
« NOTRE DÉFENSE » [sous ce titre]. - Voilà
un mois que l'ennemi a commencé la deuxiè-
me partie de sa campagne offensive. Les
opérations ont continué, presque sans ar-
rêt sur un front de 100 à 150 km. C'est là
un des événements les plus formidables de
ces quatre années de guerre. Nous ne de-
vons pas nous dissimuler la gravité de la
situation militaire actuelle. Ce sera un hon-
neur pour nous de bien la voir telle qu'elle
est et de (puiser dans une vision claire des
événements de nouvelles forces. L'ennemi
a réussi à briser le plan offensif allemand
de l'année 1918. Nous ne savons si notre
Etat-Major espérait encore obtenir des ré-
sultats militaires décisifs sur le sol fran-
ET DB8
MAIRES ÉTRANGÈRES
N 927
Paris. 14 septembre 1918.
a
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QU ESTIONS MILITAIRES
FRONT OCCIDENTAL
presse anglaise. — Cela semble une chose
e à dire, mais il est cependant
vrai 0 nous avançons à un prix trop mi-
niine La plus grande partie des engage-
ments rle sont que des actions contre des
arrièrp"^a^es assez considérables que l'en-
Ce Na. laIssées pour entraver notre avan.
Ce- Nn Us ne rejoignons Pas le gros de ses
mais si' - Nous avançons très rapidement,
niais r
l'avant ennemi se sert extrêmement bien de
rain a ,ag qu' a de nous laisser sur un ter-
rain on vient de combattre. Je crains
que m l'on vient de combattre. Je crains
nous ln alg ré la vigueur de notre poursuite,
libére ne PUissIOns empêcher l'ennemi de
rése Une. proportion importante de ses
PouSsées, en vue de parer à la prochaine
Presse m que la presse française comme la
Bien allemande tiennent pour imminente,
SUltatque cela puisse ne pas affecter le ré-
suitat én,éra^ cela peut rendre un peu
plus difficile le prochain mouvement du
maréchal Foch. - Western Daily press
LIOUS PRENDKONS LAON, DOUAI, CAMBRAI,
ULLE. Mais d'autres événements doi-
ve lit 8Lt Produire auparavant. L'Allemand
table °ntre toutes probabilités, sur un
(lésastrp qui frapperait l'armée qu'il a en
Co Ce de lUi; ce qui l'incite à considérer
Mesure inutile une retraite sur la Meuse,
sirrre que devrait pourtant lui dicter la
simple , Une telle retraite pour-
rait, en effet, le Une telle retraite pour-
défaite effet, le sauver cette année de la
l'hite ; eUe lui permettrait, au cours de
l'hi ver, de reconstituer ses armées et de
fen Parer de nouvelles méthodes de dé-
font des opérations sur le
fens OCCldetal dépend du sort de la dé-
Î^Hse pnn mie sur le triangle : La Bassée,
qUe de LIlle, sur le massif de Laon ainsi
en Chamn Jstance qu'il pourra opposer
min h ampagne. (Edgar Wallace) Bir-
a am Post, 9.9.
qr.esse talienne. 7" L'armée allemande
qui pouvait tenir tête, avec quelque su-
Paré aux armes anglaise et française sé-
parées, r' a H! RÉSIsté À la manœuvre
du s lee des deux armées. Avec la perte
Ont rallIant de Montdidier les Allemands
rendu leur liberté de manoeuvre aux
trois andes. AMÉESS anglaises qui
pied dé oblIgées de rester l'arme au
qUe DANS ce lorf® corridor incommode
nord Il nShtuen les départements du
arrive 11 est arrIvé AUX Allemands ce qui
arrive à UN lutteur qui, devant affronter
deux adv Un utteur qUI,
Pur LA SORGE FONH* A Î à en prendre un
lui RESTE LIBRÀ « 5U AVEC la main qui
beureusernl e, Il oontmue à lutter, assez
BAe, ureusemenC contre l'autre adversaire.
Mais si à un certain moment, il est obli-
gé de relâcher son étreinte, et si le pre-
mier adversaire arrive à se ressaisir, les
forces conjuguées des deux adversaires
ont finalement raison de sa résistance. —
Resto del Carlino. 8.9.
Presse hollandaise. — « Je ne sais pas si
les Canadiens, qui en fin de compte ne
sont que des hommes comme les autres,
s'épuiseront à la fin. Mais ce que je sais,
c'est que si j'avais, à cette heure, à me mê-
ler, à un titre quelconque, du comman-
dement, je n'hésiterais pas à, jeter dans la
mêlée mes hommes, ne composeraient-ils
que quelques bataillons et cela sans ré-
fléchir longuement. Il ne s'agit à présent
que de percer, et de ne laisser aucun re-
pos à un ennemi qui ne pouvant plus res-
pirer, doit être chassé d'où il se trouve ;
les plus hauts intérêts sont en jeu et d'Ar-
ras peut sortir la victoire ! » — (Rédacteur
militaire) Nieuwe Courant, 3.9.
— (( Il n'y a pas dè raison pour que ça
finisse », pourrait-on dire en parlant de la
marche victorieuse des Alliés et de la re-
traite des Allemands. Surtout à cette heu-
re où même la ligne Wotan, la fraction
puissamment fortifiée, sillonnée dè tran-
chées et hérissée de batteries de la ligne
Hindenburg, est incapable d'enrayer cette
avance. Il était permis d'admettre que les
Allemands évacueraient le territoire qu'ils
avaient occupé lors de leur offensive de
mars et que, tout en combattant. ils recule-
raient sous la prèssion des troupes alliées,
jusqu'à leur point de départ du printemps,
dans la ligne Hindenburg. De retour sur
ces formidables ouvrages défensifs, il sem-
blait que les armées du kaiser eussent pu
résister. Même cela n'a pas paru faisable :
la ligne Hindenburg a été enfoncée, dépas-
sée ; en inondant le terrain autour de la
Scarpe, les Allemands ont pu arrêter mo-
mentanément la marche des Anglais à
l'ouest de Douai, mais le front devant Cam-
brai chancelle. — Algemeen Handelsblad,
5.9.
— IL est curieux de voir combien peu
les Allemands réagissent contre les atta-
ques sur leur ligne Hindenburg ; ils sem-
blent renoncer à toute idée de contre-offen-
sive. Selon les Anglais, les troupes impé-
riales se replieraient sur de nouvelles po-
sitions plus à l'Est. Entre temps, ces trou-
pes ont laissé 10.000 prisonniers dans les
mains des Britanniques, ce qui ne permet
pas de parler de combats d'arrière-gardes.
Le Haut Commandement allemand aurait
l'intention de reculer plus loin encore, der-
rière les anciennes lignés de tranchées, et
déjà on entend parler de la complète éva-
cuation du nord de la France. Pourtant,
quoique possible, cette dernière nouvelle
semble prématurée. On ne peut croire que
du côté allemand, on ne fera pas un sé-
rieux effort pour faire tourner la chance.
— Tijd, 6.9.
— Sur tout le champ de bataille, les Al-
lemands reculent lentement, sous la pres-
sion de six armées franco-anglaises. Pied
à pied, Ludendorff évacue' le terrain con-
quis par lui au prix de tant de fatigues et
de tant de sang. Par ailleurs, il n'est pas
soutenable que le Haut Commandement al-
lemand renonce pour toujours aux opéra-
tions offensives ; il faut donc s'attendre à
une contre-offensive des armées alleman-
des. Une retraite des troupes du kaiser,
jusqu'à présent, a toujours voulu dire « re-
culer pour mieux sauter ». et la presse
allemande, qui ne cache pas les défaites
des derniers temps, croit fermement que
cette fois encore ce sera la même chose.
- Vaderland, 6.9.
Presse allemande. — Sous le tilrA
« DÉPLACEMENTS DE FRONT » : A l'exception
de l'étroit secteur compris entre la Sen-
sée et Mœuvres, les lignes allemandes de
tout le front de bataille, sur 125 kilom.,
se replient sur notre solide position Sieg-
fried. Il nous faut attendre pour savoir si
c'est là le but qui leur est assigné ou si no-
tre Etat-Major imposera, aux abords de
cette position, un nouvel assaut à l'ennemi.
En tous les cas il est facile, au point de vue
militaire, de comprendre cet abandon d'un
terrain complètement dévasté, qui n'a plus
aucune importance tactique ou stratégique
et qui imposait les plus dures épreuves à la
résistance phvsique et morale de nos sol-
dats. C'est une véritable « zone de mort >»
que nous quittons et où nous forçons l'en-
nemi à entrer. Chacun des pas que nous
faisons en arrière améliore notre situation
et aggrave celle de l'ennemi. La vie sera
plus facile pour nos troupes non seulement
lorsqu'elles seront en ligne, mais aussi dans
leurs cantonnements de repos. Nous retrai-
tons par bonds et la lenteur de notre repli
nous permet d'emporter tout ce qui pour-
rait être de quelque utilité pour l'ennemi.
D'autre part, nos vigoureuses contre-atta-
ques ainsi que notre victorieuse défensive
ne cessent de prouver à l'adversaire que
nous ne sommes pas battus, que c'est vo-
lo.ntairement que nous replions notre front.
pour modifier la situation militaire, au gré
de notre Etat-Major. — Norddeutsclie
Allgemeine Zeitung, 8.9.
« NOTRE DÉFENSE » [sous ce titre]. - Voilà
un mois que l'ennemi a commencé la deuxiè-
me partie de sa campagne offensive. Les
opérations ont continué, presque sans ar-
rêt sur un front de 100 à 150 km. C'est là
un des événements les plus formidables de
ces quatre années de guerre. Nous ne de-
vons pas nous dissimuler la gravité de la
situation militaire actuelle. Ce sera un hon-
neur pour nous de bien la voir telle qu'elle
est et de (puiser dans une vision claire des
événements de nouvelles forces. L'ennemi
a réussi à briser le plan offensif allemand
de l'année 1918. Nous ne savons si notre
Etat-Major espérait encore obtenir des ré-
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