Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-09-13
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 13 septembre 1918 13 septembre 1918
Description : 1918/09/13 (N926). 1918/09/13 (N926).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6449677p
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
N° 926
'\TtRES DE LA GUERRE
RT DES
; AIRES ÉTRANGÈRES
Paris, 13 septembre 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
FRONT OCCIDENTAL
« ^esse italienne. — Sous le titre :
14 AVANT MAINTENANT, LES FRANÇAIS ! » -
LES c'ens sont pleins d'admiratton
Pour la façon géniale et précise avec la-
Cerlle se développe la bataille de France.
ra e fOIdable série d'opérations, à ca-
Siqre strictement offensif, deviendra clas-
sique dans l'avenir. Elle constitue la dé-
m0rist^ l'avenir. Elle constitue la dé-
monstration pratique de la meilleure ma-
dÕrÏtVIJ. qui soit possible avec les moyens
d°nt di sP°sent en ce moment les armées
em
esence. Foch a prouvé d'une façon
Va fausseté de cette théorie qui
noUsac °ué, s pendant des années et d'après
Pée a guerre dé positions, entrecou-
^Ueli ®. guerre dè positions, secteurs
- frontales sur des secteurs
(ji Plus vastes, était désormais la
seUle S plus vastes, était désormais la
écriVaPOssible. On pourra observer que les
écrivaîn militaires allemands s'étaient
doctrines défenseurs complaisants de cette
les faite. Elle favorisait singulièrement, —
llerni S l'ont prouvé — les plans de l'en-
-
était C-el Ul--ci, de son côté, tandis qu'il
tait fav ri• sé par la théorie à la mode, ne
fra.l ait :Pa$ d'adopter la manœuvre
les ralch e et Joyeuse H, toutes les fois que
bilit événo ments lui en donnaient la possi-
Milité T, -
eellent Il se révélait aussi comme un ex-
.rriv manœuvrier. C'est pourquoi l'on en
arr,* Ve tout naturellement à se demander
Par queli 6 manŒuvre Hindenburg répon-
perdre la manœuvre de Foch. Sans nous
thèse e dans l'examen des diverses hypo-
"éses nn US nous bornerons à rappeler
^Ue le Ti
que .,.- Times croit à une offensive alle-
croien Sur le front italien, que d'autres
croientà une contre-offensive ennemie sur
Î £ îront frZ1^18' que d'aucuns enfin sont
Ye S onp e commandement ennemi es-
*
tYe se retirer, avec le moins de per-
Possibles, sur une ligne de barrage,
CO-bel emet parallèle à la frontière fran-
Sent où 11 errait passer tranquille-
forces Ive.r et i1 il Pourrait, avec ses
éChec lefaltes et dans l'hypothèse d'un
ra. de e la campagne pacifiste qu'il mène-
1 - dans de
uuuvelies opérations offensives. Quant à
lOUS, nous penson.s qu'il n'y a pas de
caSe-tête chinois plus compliqué et plus
ValI qUe celui d'essayer de deviner les in-
i^ntl. °ois de l'ennemi et nous croyons que
te Ja se rendre comp-
le de la force de résistance du frÛlnt et
de "Irrière-front de la Moyenne-Europe,
bien le système réaliste de Foch. -
4OcQ [de Rome], 9.9.
Presse hollandaise. Depuis le début de
ta guerre, chaque parti beligérant a pré-
terldu les solduts du camp adverse
étaientqude é ti loral'sés- Ce sont là propos de
propagande, à l'appui desquels il est facile
de recueillir des preuves dans toutes les
armées, surtout quand on questionne dès
prisonniers. Mais les troupes allemandes,
toujours guidées par lespoir d'obtenir la
paix avant la fin de l'année, ont donne
un effort extraordinaire pendant ce pre-
mier semestre. Aujourd'hui, tout en combat-
tant, elles sont obligées de se replier sous
la pression d'un ennemi plus puissant qui
emploie, en outre, un nouveau moyen
d'attaque. Et, en mettant les choses au
mieux, ellès ont la perspective de passer,
non pas un, mais plusieurs hivers dans
les tranchées et encore plusieurs étés à se
défendre « élastiquement ». Comment ces
soldats ne seraient-ils pas déprimés ? Il est
probable que l'armée allemande connaîtra
une période aussi difficile que celle que
traversa l'armée française, de mai à juin
1917, après l'attaque manquée du Chemin
des Dames. — Nieuwe Rotterdamsche
Courant, 3.9.
— Serait-il vrai que nue les Américains
arriveraient quand même trop tard ? Au
début dē la campagne 1918, pendant les
premiers jours de mars, quand les troupes
impériales marchaient au pas redoublé sur
Amiens, on se demanda de tous côtés si
les Américains n'arriveraient pas « trop
tard » pour prévenir la défaite dēs Alliés.
Aujourd'hui, au moment où se joue le se-
cond acte de la campagne 1918, on ne neut
s'empêcher dē se demander si les Améri-
cains n'apparaîtront pas comme de la mou-
tarde au dessert, s'ils n'interviendront
pas « trop tard ) pour battre les Allemands,
'attendu que cēux-ci seront battus avant
leur arrivée. En raisonnant ainsi, on n'a
pas en vue le terrain que perdent les Al-
lemands, ni les fortes positions - d'où ils
sont chassés, mais la manière dont lès
opérations ont été mēnées. Une retraite en
elle-même n'a rien de fatal : qu'on se rap-
pēlle le recul Hindenburg de 1917. Mais,
cette fois-ci, n'a-t-on pas l'impression que
les Allemands évitent en quelque sorte le
combat, qu'ils abandonnent des positions
qu'ils eussent pu encore fort bien défendre,
et qu'ils tirēnt les conséquences de défaites
qu'ils n'ont pas encore subies ? — Nieuwe
Rotterdamsche Courant, 5.9.
Presse allemande. — Sous le titre :
« LA LUTTE GIGANTESQUE » : La bataille à
l'Ouest a pris de telles proportions que
c'est à peine si elle peut s'étendre encore.
On se bat sur presque tous les points du
front où des opérations sont possibles. Il
est vrai que les critiques militaires fran-
çais déclarent que le coup le plus sérieux
n'est pas encore sporté. Une armée franco-
américaine attaquerait le front dans sa
partie sud. Les Français qui ne souhaite-
raient rien tant que d'entrer en Alsace-Lor-
raine, prennent leurs désirs pour des réa-
lités Chaque kilomètre de terrain que nos
ennemis gagnent, augmente leur haine,
leur désir de nous anéantir. Dans son ap-
pel au peuple allemand, Hindenburg nous
a montré à quelles armes aussi ils ont
recours pour combattre le moral allemand
sur le front et à l'intérieur. En cette heure
grave, surveillons bien partout nos adver-
saires, car tous les moyens leur sont bons.
Nous autres, en Allemagne, nous poussons
la franchise jusqu'à l'exagération. Nos
communiqués sont l'expression exacte de
la vérité, et nous publions régulièrement
les communiqués ennemis. La presse de
nos adversaires ne donne que des extraits
du communiqué allemand ; beaucoup de
journaux l'ignorent même complètement.
Les communiqués ennemis sont pleins
d'exagérations. Nous n'en donnerons qu'un
exemple typique. C'est le bulletin français
du. 6 septembre. Le bulletin allemand du 5
annonçait qu'à l'est de Soissons, nous
avions retiré nos défenses de la Vesle, con-
formément à notre plan, sans être gênés par
l'ennemi. L'ennemi ne s'est aperçu que le 5
de ce mouvement de repli qui datait des
premiers jours de septembre. Et cependant
il a l'audace de dire dans son communiqué
du 6. que les Allemands se sont enfuis.
Nous ne pouvions pourtant pas nous reti-
rer, sans nous couvrir par des arrière-
gardes qui devaient, lors des attaques enne-
mies, se replier sur notre position princi-
pale. Ces communiqués des ennemis peu-
vent agir sur le moral. Ils ne leur permet-
tront pas la percée de notre front. Notre re-
pli méthodique s'effectue avec calme. L'en-
nemi hésite à nous suivre. Nulle part il ne
nous poursuit, il ne nous serre de près,
comme le prétendent ses journaux. Il ne
s'aperçoit qu'au bout de quelques jours
seulement qu'il n'a en face de lui que des
arrière-gardes. — (F.) Kreuz-Zeitung, 7.9.
« LA SITUATION RAFFERMIE » [sous ce titre].
— Dans l'ensemble, la situation stratégi-
que paraît s'être sensiblement améliorée.
Nos fronts n'ont jamais été percés. Ils
étaient si élastiques qu'ils n'ont fait que
se replier pour se redresser sur des lignes
plus courtes. Les opérations actuelles nous
ont fait gagner un temps précieux et elles
font perdre du temps à l'ennemi pressé
d'obtenir une décision. Il faut naturelle-
ment que nous nous attendions, une fois
que l'ennemi aura repris contact, à de
nouvelles batailles. Elles n'exerceront tou-
tefois pas une grande influence sur le front
de bataille. Aussi nous nous demandons
si Foch — au cas où le temps et les ef-
fectifs dont il dispose, le lui permettraient,
ne chercherait pas à continuer ses opéra-
tions ailleurs et dans des conditions plus
avantageuses. Nous pouvons attendre les
événements avec confiance. Car nous som-
mes assez forts, maintenant que nous
avons sensiblement regroupé nos unités.
Si nous jetons un coup d'œil d'ensemble
sur les événements de la campagne de
1918, nous comprendrons aujourd'hui
mieux que jamais la haute valeur straté-
gique de nos précédentes offensives. Que
'\TtRES DE LA GUERRE
RT DES
; AIRES ÉTRANGÈRES
Paris, 13 septembre 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
FRONT OCCIDENTAL
« ^esse italienne. — Sous le titre :
14 AVANT MAINTENANT, LES FRANÇAIS ! » -
LES c'ens sont pleins d'admiratton
Pour la façon géniale et précise avec la-
Cerlle se développe la bataille de France.
ra e fOIdable série d'opérations, à ca-
Siqre strictement offensif, deviendra clas-
sique dans l'avenir. Elle constitue la dé-
m0rist^ l'avenir. Elle constitue la dé-
monstration pratique de la meilleure ma-
dÕrÏtVIJ. qui soit possible avec les moyens
d°nt di sP°sent en ce moment les armées
em
esence. Foch a prouvé d'une façon
Va fausseté de cette théorie qui
noUsac °ué, s pendant des années et d'après
Pée a guerre dé positions, entrecou-
^Ueli ®. guerre dè positions, secteurs
- frontales sur des secteurs
(ji Plus vastes, était désormais la
seUle S plus vastes, était désormais la
écriVaPOssible. On pourra observer que les
écrivaîn militaires allemands s'étaient
doctrines défenseurs complaisants de cette
les faite. Elle favorisait singulièrement, —
llerni S l'ont prouvé — les plans de l'en-
-
était C-el Ul--ci, de son côté, tandis qu'il
tait fav ri• sé par la théorie à la mode, ne
fra.l ait :Pa$ d'adopter la manœuvre
les ralch e et Joyeuse H, toutes les fois que
bilit événo ments lui en donnaient la possi-
Milité T, -
eellent Il se révélait aussi comme un ex-
.rriv manœuvrier. C'est pourquoi l'on en
arr,* Ve tout naturellement à se demander
Par queli 6 manŒuvre Hindenburg répon-
perdre la manœuvre de Foch. Sans nous
thèse e dans l'examen des diverses hypo-
"éses nn US nous bornerons à rappeler
^Ue le Ti
que .,.- Times croit à une offensive alle-
croien Sur le front italien, que d'autres
croientà une contre-offensive ennemie sur
Î £ îront frZ1^18' que d'aucuns enfin sont
Ye S onp e commandement ennemi es-
*
tYe se retirer, avec le moins de per-
Possibles, sur une ligne de barrage,
CO-bel emet parallèle à la frontière fran-
Sent où 11 errait passer tranquille-
forces Ive.r et i1 il Pourrait, avec ses
éChec lefaltes et dans l'hypothèse d'un
ra. de e la campagne pacifiste qu'il mène-
1 - dans de
uuuvelies opérations offensives. Quant à
lOUS, nous penson.s qu'il n'y a pas de
caSe-tête chinois plus compliqué et plus
ValI qUe celui d'essayer de deviner les in-
i^ntl. °ois de l'ennemi et nous croyons que
te Ja se rendre comp-
le de la force de résistance du frÛlnt et
de "Irrière-front de la Moyenne-Europe,
bien le système réaliste de Foch. -
4OcQ [de Rome], 9.9.
Presse hollandaise. Depuis le début de
ta guerre, chaque parti beligérant a pré-
terldu les solduts du camp adverse
étaientqude é ti loral'sés- Ce sont là propos de
propagande, à l'appui desquels il est facile
de recueillir des preuves dans toutes les
armées, surtout quand on questionne dès
prisonniers. Mais les troupes allemandes,
toujours guidées par lespoir d'obtenir la
paix avant la fin de l'année, ont donne
un effort extraordinaire pendant ce pre-
mier semestre. Aujourd'hui, tout en combat-
tant, elles sont obligées de se replier sous
la pression d'un ennemi plus puissant qui
emploie, en outre, un nouveau moyen
d'attaque. Et, en mettant les choses au
mieux, ellès ont la perspective de passer,
non pas un, mais plusieurs hivers dans
les tranchées et encore plusieurs étés à se
défendre « élastiquement ». Comment ces
soldats ne seraient-ils pas déprimés ? Il est
probable que l'armée allemande connaîtra
une période aussi difficile que celle que
traversa l'armée française, de mai à juin
1917, après l'attaque manquée du Chemin
des Dames. — Nieuwe Rotterdamsche
Courant, 3.9.
— Serait-il vrai que nue les Américains
arriveraient quand même trop tard ? Au
début dē la campagne 1918, pendant les
premiers jours de mars, quand les troupes
impériales marchaient au pas redoublé sur
Amiens, on se demanda de tous côtés si
les Américains n'arriveraient pas « trop
tard » pour prévenir la défaite dēs Alliés.
Aujourd'hui, au moment où se joue le se-
cond acte de la campagne 1918, on ne neut
s'empêcher dē se demander si les Améri-
cains n'apparaîtront pas comme de la mou-
tarde au dessert, s'ils n'interviendront
pas « trop tard ) pour battre les Allemands,
'attendu que cēux-ci seront battus avant
leur arrivée. En raisonnant ainsi, on n'a
pas en vue le terrain que perdent les Al-
lemands, ni les fortes positions - d'où ils
sont chassés, mais la manière dont lès
opérations ont été mēnées. Une retraite en
elle-même n'a rien de fatal : qu'on se rap-
pēlle le recul Hindenburg de 1917. Mais,
cette fois-ci, n'a-t-on pas l'impression que
les Allemands évitent en quelque sorte le
combat, qu'ils abandonnent des positions
qu'ils eussent pu encore fort bien défendre,
et qu'ils tirēnt les conséquences de défaites
qu'ils n'ont pas encore subies ? — Nieuwe
Rotterdamsche Courant, 5.9.
Presse allemande. — Sous le titre :
« LA LUTTE GIGANTESQUE » : La bataille à
l'Ouest a pris de telles proportions que
c'est à peine si elle peut s'étendre encore.
On se bat sur presque tous les points du
front où des opérations sont possibles. Il
est vrai que les critiques militaires fran-
çais déclarent que le coup le plus sérieux
n'est pas encore sporté. Une armée franco-
américaine attaquerait le front dans sa
partie sud. Les Français qui ne souhaite-
raient rien tant que d'entrer en Alsace-Lor-
raine, prennent leurs désirs pour des réa-
lités Chaque kilomètre de terrain que nos
ennemis gagnent, augmente leur haine,
leur désir de nous anéantir. Dans son ap-
pel au peuple allemand, Hindenburg nous
a montré à quelles armes aussi ils ont
recours pour combattre le moral allemand
sur le front et à l'intérieur. En cette heure
grave, surveillons bien partout nos adver-
saires, car tous les moyens leur sont bons.
Nous autres, en Allemagne, nous poussons
la franchise jusqu'à l'exagération. Nos
communiqués sont l'expression exacte de
la vérité, et nous publions régulièrement
les communiqués ennemis. La presse de
nos adversaires ne donne que des extraits
du communiqué allemand ; beaucoup de
journaux l'ignorent même complètement.
Les communiqués ennemis sont pleins
d'exagérations. Nous n'en donnerons qu'un
exemple typique. C'est le bulletin français
du. 6 septembre. Le bulletin allemand du 5
annonçait qu'à l'est de Soissons, nous
avions retiré nos défenses de la Vesle, con-
formément à notre plan, sans être gênés par
l'ennemi. L'ennemi ne s'est aperçu que le 5
de ce mouvement de repli qui datait des
premiers jours de septembre. Et cependant
il a l'audace de dire dans son communiqué
du 6. que les Allemands se sont enfuis.
Nous ne pouvions pourtant pas nous reti-
rer, sans nous couvrir par des arrière-
gardes qui devaient, lors des attaques enne-
mies, se replier sur notre position princi-
pale. Ces communiqués des ennemis peu-
vent agir sur le moral. Ils ne leur permet-
tront pas la percée de notre front. Notre re-
pli méthodique s'effectue avec calme. L'en-
nemi hésite à nous suivre. Nulle part il ne
nous poursuit, il ne nous serre de près,
comme le prétendent ses journaux. Il ne
s'aperçoit qu'au bout de quelques jours
seulement qu'il n'a en face de lui que des
arrière-gardes. — (F.) Kreuz-Zeitung, 7.9.
« LA SITUATION RAFFERMIE » [sous ce titre].
— Dans l'ensemble, la situation stratégi-
que paraît s'être sensiblement améliorée.
Nos fronts n'ont jamais été percés. Ils
étaient si élastiques qu'ils n'ont fait que
se replier pour se redresser sur des lignes
plus courtes. Les opérations actuelles nous
ont fait gagner un temps précieux et elles
font perdre du temps à l'ennemi pressé
d'obtenir une décision. Il faut naturelle-
ment que nous nous attendions, une fois
que l'ennemi aura repris contact, à de
nouvelles batailles. Elles n'exerceront tou-
tefois pas une grande influence sur le front
de bataille. Aussi nous nous demandons
si Foch — au cas où le temps et les ef-
fectifs dont il dispose, le lui permettraient,
ne chercherait pas à continuer ses opéra-
tions ailleurs et dans des conditions plus
avantageuses. Nous pouvons attendre les
événements avec confiance. Car nous som-
mes assez forts, maintenant que nous
avons sensiblement regroupé nos unités.
Si nous jetons un coup d'œil d'ensemble
sur les événements de la campagne de
1918, nous comprendrons aujourd'hui
mieux que jamais la haute valeur straté-
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