TÈRES DE LA GUERRE
ET DES
FAIRES ÉTRANGÈRES
N° 923
Paris, 10 septembre 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QU ESTIONS MILITAIRES
FRONT OCCIDENTAL
® 1 a»emand.
La RÉ — PRESSE ESPAGNOLE :
a em:ande peut être interprétée
r coirime vm 8 défaite par ces commentateurs à
*a douzai ,e qu'hallucinent encore l'avance
°a le refi des a-rmées chères à leur cœur.
et-Vi lYlol, Je ne m'mqmete guère de ces va-
des nt. A l'heure actuelle, les déplacements
des tror, belligérantes sont des phéno-
flèlle 8 dft ïïVéS d'un fait que j'ai eu la chan-
! Ce de ,TJr dès la première année de la,
SUen?e?, savoir que la lutte sur terre
finira, Itop t une partie nulle. Pour la même
raison r-i
conde J n Pu soutenir au cours de ,l se-
• gagne .année 'que l'Allemagne n'avait plus a
A Signer la guerre. puisque déjà elle l'avait
* eOIltrae., Le deux affirmations ne sont pas
CQritfa(iaj- - Le premier coup C'omple
laseconde année — et à plus
POUr ra aHon par la suite — il était trop tard
pour ar«rrehler ses conquêtes à l'Allemagne.
re qUe frgUment valable n'empêche de croi-
le que 1 es es capables, il y a trois mois,
tion Cer avec un elan si digne d'admira-
ni ne SOIent 'plus en (Resure d'avancer à
û0Uveaii anu moment opportun. Rien n'est
des ru qUI airt modifié radicalement la face
n't lOse Le repli actuel des Allemands
SeUle fQ Jt près une déroute. Une
C'este orce agit encore à l'heure présente :
Cest oelip de la haine, de la passion, qui
Obstiné en dépit de l'impuissance physi-
r que. 1 es mOUvements des armées ne sont
que les "manifestations naturelles et éphé-
mères a realité définitivement acquise :
^hana-Am^6 lutte qui ne comporte plus
Ihérl(tIlgements. Devant la supériorité nu-
^érWe dp i ?UrS ennemis, la tactique des
* ^enaands doIt consIster à économiser leurs
forces, le-D- Usa-nt l'adversaire et en l'obli-
gearlt à -se Placer dans une situation défa-
rants e" D aIlleurs, depuis 1914, les belligé-
i déPlacroLIlt pa fait autre chose que de se
sur i,l-nrren:se champ de manœu-
qU'ii ('; a..cun arrêtant le mouvement dès
1, a.insi se ,rapprochait de ses bases. Et c'est
? SOnt qu une première fOis, déjà les Alliés
nt venus
fr<\n.chns se iheure.r, sans pouvoir la
der), A h la/Igne Hindenburg, IR. Schaci-
î }' A n c, 4 9
décjde ~t' &' que la lutte armée se
décidé sur les clian-P s de bataille une autre
lutte se Ivre entre 1p U:1 ^rands P'rinci-
pes qui existe humaine depuis
t v ex-iste * D'un côténous voyons l'En-
ée ar les Eptt at+s-Unis crui sse edaée-
t5i S®e. nt les Hppenseurs du DrrIoOiltt de la TLi.b,er-
: te^ ^de la a'Jt 'Usticp pf J ete^ent établir la fra-
i sous l'égid.e de la Société
î < tpr? IOns. De F 1 anuT tre côte le groupe cen-
à
tral de l'Europe proclame la liberté pour les
peuples d'assurer l'expansion à quoi leur
vitalité leur donne drolt. Les uns et les au-
tres se réclament de la liberté. Mais qu'est-
ce que la liberté ?. On a reproché à l'Alle-
magne de chercher à dominer le monde en
lui imposant les règles de son esprit. Ne
peut-on adresser le même grief à la France?
N'y a-t-il pas des siècles qu'ici même, en
Espagne, nous sommes influencés par l'es-
prit envahissant de la culture et de l'art
français, au point que les traits caractéris-
tiques de notre propre race se sont pour
ainsi dire effacés ? Ne nous leurrons point :
ce qui est en litige dans cette guerre c'est
la compétition de deux principes dont cha-
cun cherche à l'emporter sur l'autre. Il
s'agit donc de déterminer lequel des deux
représente un progrès dans le chemin de la
civilisation; et avant tout de nous mettre
d'accord sur le véritable sens qu'il convient
d'attribuer rà ce mot de civilisation. — Quoi
qu'il en soit, la guerre est en définitive un
fait humain, soumis aux hasards des choses
humaines. Elle serait peut-être achevée'à
l'heure actuelle sans les interventions suc-
cessives de l'Italie, de la Roumanie, et enfin
des Etats-Unis. La participation de ces der-
niers la prolonge de telle sorte qu'on ne
saurait prévoir à quel moment elle finira, en
dépit de l'optimisme manifesté par les. Al-
liés, trop confiants dans l'efficacité du se-
cours américain. Toutefois l'Entente est fa-
vorisée par un autre fait, auquel nous attri-
buons une importance plus décisive : nous
voulons parler de l'adoption du commande-
ment unique, mis en valeur par le choix du
chef désigné pour l'exercer. S'il a permis
à Foch de modifier la situation, il ne lui
assure pas encore la victoire finale. Le repli
des Allemands les a frustrés des avantages
obtenus au cours d'un an de oombats, mais
il leur a procuré deux autres avantages : il
a ruiné le plan de Foch, qui consistait à
battre, dans la véritable acception du ter-
me, une masse importante des armées alle-
mandes ; il les met en mesure de préparer
une nouvelle réaction offensive, sans en
être réduits à constituer de nouvelles ar-
mées. Le succès du généralissime français
n'a donc pas été aussi considérable qu'on
pouvait le prévoir. Il reste assez relatif,
malgré la récupération des territoires pré-
cédemment perdus'. La retraite allemande
fait honneur à l'habileté tactique des géné-
raux qui l'ont conduite, comme à la disci-
pline et aux vertus des troupes qui l'ont ac-
complie. Beaucoup de gens estiment que les
Allemands s'établiront sur les positions
qu'ils occupaient avant le 21 mars. Ils obli-
geraient ainsi leurs ennemis à endurer les
rigueurs de l'hiver sur un terrain complè-
tement dévasté. Mais ce plan peut être con-
trecarré, si Foch a conservé des réserves
suffisantes pour tenter un coup décisif avant
la mauvaise saison. Nous serons fixés sur
ce point au cours des deux mois prochains.
— Vanguardia. 5.9.
PRESSE ALLEMANDE. — Il est de toute évi-
dence que notre repli tactique a attiré l'en-
nemi loin de ses bases, dans un véritable
désert. Les soldats ennemis et leurs chefs
doivent être effrayés à la pensée de passer,
dans de telles conditions, une nouvelle cam-
pagne d'hiver. Sur notre front, chaque sol-
dat a la consigne d'être l'un des rouages
de notre grande entreprise. Il sent que notre
repli n'est qu'une phase dans l'exécution de
vastes plans, mûrement conçus, et il a con-
fiance dans l'avenir, qui nous Permettra de
récolter les fruits de notre tactique. Il sait
que Hindenburg a dit : « Ncms mènerons
notre entreprise à bonne fin » et que les
événements lui donneront raison. — (Karl *
Rosner) Tag, 3.9.
- Nos ennemis sont encore loin du front -
qu'ils tenaient le 21 mars et déjà nous cons-
tatons nettement l'usure de leurs forces.
L'Etat-Major ennemi sait combien nos sol-
dats et nos chefs lui rendènt la « victoire »
difficile. Il lui faut acheter chaque pouce de
terrain et les monceaux de ruines, qui re-
présentent les villes et les. villages d autre-
fois, au prix de sacrifices inouïs. Les peu-
ples ennemis, eux, ne sont pas au courant
de ce qui se passe. Pour faire valoir la bra-
voure des combattants, lès- commiuiniqués
parlent bien de violentes contre-attaques,
mais ils annoncent l'occupation, ou la con-
quête des terrains et des localités avec tant
d'habileté, que le lecteur croit à une mar-
che triomphale ininterrompue des troupes
de l'Entente vers l'Est. Ni le peuple an-
glais, ni le peuple français ne se rendent
compte que le déplacement des lignes est
insignifiant, qu'il s'agit dans l'ensemble de
positions volontairement évacuées par les
troupes allemandes. C'est ce qui s'est déjà
produit en 1917, pendant l'offensive des
Flandres jusqu'au jour où ses alliés et ses
amis ont fait comprendre à Sir Douglas
Haig, qu'avec, une telle façon de faire la
guerre, il lui faudrait au moins sēpt an-
nées pOlur- atteindre son but, la côte des
Flandres. La force de l'Allemagne s'est ma-
nifestéē une fois de plus, dans toute son
ampleur, sur le front occidental. L'enne-
mi ne passera pas. Il pourra continuer
quelque temps encore ses furieux assauts,
et leur donner plus d'extension encore. Il
finira par être à bout de souffle et son
bilan sera pareil à celui de Sir Douglas
Haig l'an dernier. Nous n'avons pas plus
d inquiétudes à avoir que lors de la bataille
des Flandres. En été 1916, nous avons été
dans une situation plus critique. Nous pou-
vons et nous devons partager la conviction
de nos soldats du front. « Ils ne passeront
pas. » — Kreuz-Zeitung, 3.9,
— Sous le titre : « La grande bataille dé-
fensive ». De Berlin, 3.9 : Entre Soissons et
Arras, sur un front de 135 kilomètres, la
bataille mondiale fait rage, sans diminuer
de violence. La lutte sur la ligne à l'ouest
de Cambrai-Saint-Quentin est acharnée.
Dans ce pays dévasté depuis des années,
ET DES
FAIRES ÉTRANGÈRES
N° 923
Paris, 10 septembre 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QU ESTIONS MILITAIRES
FRONT OCCIDENTAL
® 1 a»emand.
La RÉ — PRESSE ESPAGNOLE :
a em:ande peut être interprétée
r coirime vm 8 défaite par ces commentateurs à
*a douzai ,e qu'hallucinent encore l'avance
°a le refi des a-rmées chères à leur cœur.
et-Vi lYlol, Je ne m'mqmete guère de ces va-
des nt. A l'heure actuelle, les déplacements
des tror, belligérantes sont des phéno-
flèlle 8 dft ïïVéS d'un fait que j'ai eu la chan-
! Ce de ,TJr dès la première année de la,
SUen?e?, savoir que la lutte sur terre
finira, Itop t une partie nulle. Pour la même
raison r-i
conde J n Pu soutenir au cours de ,l se-
• gagne .année 'que l'Allemagne n'avait plus a
A Signer la guerre. puisque déjà elle l'avait
* eOIltrae., Le deux affirmations ne sont pas
CQritfa(iaj- - Le premier coup C'omple
laseconde année — et à plus
POUr ra aHon par la suite — il était trop tard
pour ar«rrehler ses conquêtes à l'Allemagne.
re qUe frgUment valable n'empêche de croi-
le que 1 es es capables, il y a trois mois,
tion Cer avec un elan si digne d'admira-
ni ne SOIent 'plus en (Resure d'avancer à
û0Uveaii anu moment opportun. Rien n'est
des ru qUI airt modifié radicalement la face
n't lOse Le repli actuel des Allemands
SeUle fQ Jt près une déroute. Une
C'este orce agit encore à l'heure présente :
Cest oelip de la haine, de la passion, qui
Obstiné en dépit de l'impuissance physi-
r que. 1 es mOUvements des armées ne sont
que les "manifestations naturelles et éphé-
mères a realité définitivement acquise :
^hana-Am^6 lutte qui ne comporte plus
Ihérl(tIlgements. Devant la supériorité nu-
^érWe dp i ?UrS ennemis, la tactique des
* ^enaands doIt consIster à économiser leurs
forces, le-D- Usa-nt l'adversaire et en l'obli-
gearlt à -se Placer dans une situation défa-
rants e" D aIlleurs, depuis 1914, les belligé-
i déPlacroLIlt pa fait autre chose que de se
sur i,l-nrren:se champ de manœu-
qU'ii ('; a..cun arrêtant le mouvement dès
1, a.insi se ,rapprochait de ses bases. Et c'est
? SOnt qu une première fOis, déjà les Alliés
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der), A h la/Igne Hindenburg, IR. Schaci-
î }' A n c, 4 9
décjde ~t' &' que la lutte armée se
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lutte se Ivre entre 1p U:1 ^rands P'rinci-
pes qui existe humaine depuis
t v ex-iste * D'un côténous voyons l'En-
ée ar les Eptt at+s-Unis crui sse edaée-
t5i S®e. nt les Hppenseurs du DrrIoOiltt de la TLi.b,er-
: te^ ^de la a'Jt 'Usticp pf J ete^ent établir la fra-
i sous l'égid.e de la Société
î < tpr? IOns. De F 1 anuT tre côte le groupe cen-
à
tral de l'Europe proclame la liberté pour les
peuples d'assurer l'expansion à quoi leur
vitalité leur donne drolt. Les uns et les au-
tres se réclament de la liberté. Mais qu'est-
ce que la liberté ?. On a reproché à l'Alle-
magne de chercher à dominer le monde en
lui imposant les règles de son esprit. Ne
peut-on adresser le même grief à la France?
N'y a-t-il pas des siècles qu'ici même, en
Espagne, nous sommes influencés par l'es-
prit envahissant de la culture et de l'art
français, au point que les traits caractéris-
tiques de notre propre race se sont pour
ainsi dire effacés ? Ne nous leurrons point :
ce qui est en litige dans cette guerre c'est
la compétition de deux principes dont cha-
cun cherche à l'emporter sur l'autre. Il
s'agit donc de déterminer lequel des deux
représente un progrès dans le chemin de la
civilisation; et avant tout de nous mettre
d'accord sur le véritable sens qu'il convient
d'attribuer rà ce mot de civilisation. — Quoi
qu'il en soit, la guerre est en définitive un
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humaines. Elle serait peut-être achevée'à
l'heure actuelle sans les interventions suc-
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des Etats-Unis. La participation de ces der-
niers la prolonge de telle sorte qu'on ne
saurait prévoir à quel moment elle finira, en
dépit de l'optimisme manifesté par les. Al-
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vorisée par un autre fait, auquel nous attri-
buons une importance plus décisive : nous
voulons parler de l'adoption du commande-
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chef désigné pour l'exercer. S'il a permis
à Foch de modifier la situation, il ne lui
assure pas encore la victoire finale. Le repli
des Allemands les a frustrés des avantages
obtenus au cours d'un an de oombats, mais
il leur a procuré deux autres avantages : il
a ruiné le plan de Foch, qui consistait à
battre, dans la véritable acception du ter-
me, une masse importante des armées alle-
mandes ; il les met en mesure de préparer
une nouvelle réaction offensive, sans en
être réduits à constituer de nouvelles ar-
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n'a donc pas été aussi considérable qu'on
pouvait le prévoir. Il reste assez relatif,
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cédemment perdus'. La retraite allemande
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pline et aux vertus des troupes qui l'ont ac-
complie. Beaucoup de gens estiment que les
Allemands s'établiront sur les positions
qu'ils occupaient avant le 21 mars. Ils obli-
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trecarré, si Foch a conservé des réserves
suffisantes pour tenter un coup décisif avant
la mauvaise saison. Nous serons fixés sur
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— Vanguardia. 5.9.
PRESSE ALLEMANDE. — Il est de toute évi-
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nemi loin de ses bases, dans un véritable
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doivent être effrayés à la pensée de passer,
dans de telles conditions, une nouvelle cam-
pagne d'hiver. Sur notre front, chaque sol-
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de notre grande entreprise. Il sent que notre
repli n'est qu'une phase dans l'exécution de
vastes plans, mûrement conçus, et il a con-
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récolter les fruits de notre tactique. Il sait
que Hindenburg a dit : « Ncms mènerons
notre entreprise à bonne fin » et que les
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Rosner) Tag, 3.9.
- Nos ennemis sont encore loin du front -
qu'ils tenaient le 21 mars et déjà nous cons-
tatons nettement l'usure de leurs forces.
L'Etat-Major ennemi sait combien nos sol-
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de ce qui se passe. Pour faire valoir la bra-
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mais ils annoncent l'occupation, ou la con-
quête des terrains et des localités avec tant
d'habileté, que le lecteur croit à une mar-
che triomphale ininterrompue des troupes
de l'Entente vers l'Est. Ni le peuple an-
glais, ni le peuple français ne se rendent
compte que le déplacement des lignes est
insignifiant, qu'il s'agit dans l'ensemble de
positions volontairement évacuées par les
troupes allemandes. C'est ce qui s'est déjà
produit en 1917, pendant l'offensive des
Flandres jusqu'au jour où ses alliés et ses
amis ont fait comprendre à Sir Douglas
Haig, qu'avec, une telle façon de faire la
guerre, il lui faudrait au moins sēpt an-
nées pOlur- atteindre son but, la côte des
Flandres. La force de l'Allemagne s'est ma-
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ampleur, sur le front occidental. L'enne-
mi ne passera pas. Il pourra continuer
quelque temps encore ses furieux assauts,
et leur donner plus d'extension encore. Il
finira par être à bout de souffle et son
bilan sera pareil à celui de Sir Douglas
Haig l'an dernier. Nous n'avons pas plus
d inquiétudes à avoir que lors de la bataille
des Flandres. En été 1916, nous avons été
dans une situation plus critique. Nous pou-
vons et nous devons partager la conviction
de nos soldats du front. « Ils ne passeront
pas. » — Kreuz-Zeitung, 3.9,
— Sous le titre : « La grande bataille dé-
fensive ». De Berlin, 3.9 : Entre Soissons et
Arras, sur un front de 135 kilomètres, la
bataille mondiale fait rage, sans diminuer
de violence. La lutte sur la ligne à l'ouest
de Cambrai-Saint-Quentin est acharnée.
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