Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-09-04
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 04 septembre 1918 04 septembre 1918
Description : 1918/09/04 (N917). 1918/09/04 (N917).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6449668q
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
'ÏSTÈRES DE LA GUERRE
ET DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
1
N° 917
Paris, i septembre 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
FRONT OCCIDENTAL
intitnfSe espagnole. — Un de nos confrères
Intitule aujourd'hui le compte rendu des
Upérations : (l Les Allemands ont définiti-
vement perdu la bataille de Picardie. » Or
cette bataille les Français n'ont pu la ga-
giuv. pas Plus que les Allemands n'ont pu
1;, peJ'dre, Pour la raison péremptoire qu'ils
le a pas eu de bataille [en capitales dans
le" text^- Que les Alliés aient avancé, c'est
un fait incontestable. Que leurs ennemis
l'uioi t reculé, en abandonna-lit Nesle, Chaul-
ne
t,yon. «-•"est encore indéniable. Mais
s ls iques militaires ententophiles pre-
Il<\l'unt lû peint.:' de lire les communiqués des
.!e¡¡\ i "^i ^gé,rants, ils ne permettraient pas
a l'!rs Journaux de parler d'une lutte qui
u UPrnent existé dans leur imagination.
lîii enet, les communiqués français d'hier
rplatent de « violents combats » dans une
réoion '-'uvigny) où justement les soldats
n'ont pas avancé. De son côté,
le (OlhOluniqué allemand dit : « Nous avons
in, r- allser nos mouvements sans être le
m0i moncle gênés par l'ennemi. » Dès
lors Ili sn'il n'y a pas eu de lutte au mo-
mont ^re,c's de la retraite allemande, la ba-
hiillp -n,a pu être gagnée ni perdue par per-
SOnnne. Correo Espaiinl. 29.8.
Presse' suisse. — Les armées allemandes
(,)n,t hacné le coude de la Somme. Noyon a
été occuPé par les Français. La retraite a
\te conduite du côté allemand sans perte
mmes ou de matériel. Pour ex-
nlirmo i î changement de situation qui s'e'st
produit depuis juin sur le théâtre de la
Sup-r °i\?n a donné du côté allemand beau-
coup d'lclaircisseme'nts. Mais il est clair
qUe l'on a exagéré les pertes alliées dans
les bntailles de printemps, ou que le calcul
des eff t!• [sennemis par l'Etat-Major aile-
mand x- A notre avis une des rai-
l'écliec allemand, c'est l'inexacte
f'vnluation j la force de combat américaine,
Au ébut on a ouvertement déprécié la vo-
lonte de guerre américaine : ensuite il est
probable que le COmmandement a pris trop
'?nfiance dans les assurances de l'amirau-
Ê' que, v ^- Ven®??en^ a durement détrompée,
Enfin Ion a été surpris de la qualité des
confinaiS t 3 américains. On ne croyait pas
< Un(, ra,pide' adaptation des Américains aux
'I'nditir,ns du combat rroderne. L'effort pour
vaincre l'armée française et l'armée an-
avant l'arrivée des renforts améri-
eains a échoué. C'est la réserve américaine
qui a, rendu possible l'offènsive de Foch. Ré-
duit .il sîs trnnni eh-oc françaises, Foeb
aurait dû ?nrn^v ff choc françaises, Foch
,t • r avec plus d'économie.
Enfin il faut temr compte de l'échec autri-
chien sur la Piave qui a rendu confiance
'lux Alhes. Pourtant jl n'y a Pas lieu de
croire a un *31011^ ^es réserves alle-
Mandes La question est de1 savoir si les ar-
mée allemandes seront suffisamment fortes
pour obtenir dans l'Ouest un succès consi-
dérable'. Evidemment pour le moment Foch
veut empêcher un tranquille rassemblement
des armées allemandes sur la ligne Hinden-
burg — Züricher Post, 30.8.
— Il est certain que les Allemands occu-
pent encore une considérable partie de la
France et toute la Belgique. Mais les Alliés
disposent encore de réserves presque iné-
puisables. Le rapport des forces a évolué au
détriment d'Hindehburg. En plus se sont réa-
lisées d'importantes transformations mora-
les qui peuvent avoir leur répercussion mi-
litaire. si l'Entente a une politique sensée et
raisonnable. Une retraite continue affaiblit
la valeur de combat des soldats : et ceci
d'autant plus que les Allemands luttent
sur territoire étranger, et n'ont pas l'exci-
tant direct, que constitue la défense du soi
natal. De plus leur confiance absolue en
l'invincibilité de leurs généraux doit avoir
souffert. La croyance en Hindenburg et
Ludendorff était le sens de la politique al-
lemande depuis des années. C'est donc un
bouleversement complet dans la pensée du
peuple allemand. sur le front el à l'inté-
rieur. Nous sommes au début pour l'Alle-
magne de ce formidable désenchantement
que nous avions prévu il y a deux ans. Le
changement de sentiment est clair, et on
ne sait où il conduira les Allemands. Les
Autrichiens qui ont défendu leur existence
pendant des années contre les Russes et les
Italiens n'ont pas cette religion de la vic-
toire, ce fétichisme qui caractérise les Al
lemands. Ce qui a été la base de leur force,
pourrait devenir l'élément déterminant de
leur faiblesse L'Allemand est élevé dans
cette idée depuis des générations que la
victoire militaire est pour lui certaine, qu'il
est sûrement le plus fort. S'il s'aperçoit
qu'ù fait erreur, le terrain se dérobera
sous ses pieds. Le Français, l'Italien, l'An-
glais, l'Américain combattent ou croient
combattre pour une idée ; c'est un senti-
ment que les défaites ne peuvent ébranler.
Au contraire la conscience de l'invincibi-
lité disparaît quand échoua un plan .1-
campagne. Une seule croyance pourrait
compenser ces dispositions, celle que les
Allemands ont à se défendre contre l'injus-
tice, le déshonneur et l'oppression. Malheu-
reusement l'Entente paraît en train de per-
dre le sentiment de la mesure et de la jus-
tice. C'est une maladie dont les Allemands
sont en partie responsables mais dont ils
doivent se guérir. Elle se.manifeste dans le
dernier discours du sénateur Lodge. Le
gain de quelques localités détruites a suffi
pour bouleverser et troubler les esprits. —
National Zeitung. 28.8.
— La bataille actuelle est en « perpétuel
déplacement » et c'est ce que nous n'avons
encore jamais vu jusqu'alors. Elle applique
la mannœuvre tactique à des situations
pour lesquelles nous n'avons aucun élément
d'appréciation, et elle cache des problèmes
stratégiques, que nous ne connaîtrons que
plus tard. Ce qu'il faut retenir, c'est qu'elle
n'est qu'un acte de la grande campagne dé-
cisive de l'année 1918 qui, déclenchée par
les Allemands lors de leur attaque en mars,
leur a valu de gros succès, qui a périclité
en juillet et que l'Entente aujourd'hui vou-
drait saisir au passage pour emporter de
haute lutte le succès final. Il y aura encore,
avant la fin, beaucoup d'opérations isolées.
L'extension du front de bataille, qui force
l'assaillant à renoncer à sa manœuvre d'en-
veloppement, entraîne un nouvel élargisse-
ment des fronts. C'est le seul moyen pour
Foch d'exercer à nouveau une action con-
centrique et de manœuvrer sur les flancs
de l'ennemi. Pour y réussir, il est attiré par
le front des Flandres et le front de Cham-
pagne. Au contraire, des attaques sur le
front de Lorraine ou le front des Vosges
ont un caractère excentrique. De son côté,
le défenseur doit s'efforcer de donner à son
front de bataille la forme d'un arc rentrant,
c'est-à-dire de se replier, de façon à pouvoir
lui aussi exercer une pression sur les flancs
de son adversaire. Nous saurons peut-être
ces jours-ci, d'une manière plus précise, où
se fixera la bataille qui se déplace, et si les
opérations feront surgir des concents nou-
veaux. -- (H. St.) Bund, 1.9.
Presse hollandaise. — La tournure que
prennent aujourd'hui pour l'Allemagne
les événements du front occidental corres-
pond parfaitement à ce que l'on appelait
dans l'ancienne langue de guerre « la per-
te IcI/'une bataille ». Parmi toutes les fluc-
tuations de la bataille, la manière stratégi-
que de Foch se caractérise par Yunitfe de
pensée et de but. Car, toutes les manœu-
vres et tous les combats dont il prend l'ini-
tiative sont dominés par une même inten-
tion : rejeter les armées du Kaiser sur les
positions d'où elles partirent au commence-
ment de l'année, afin de fermer définitive-
ment les portes de sortie par où elles s'é-
lançaient à l'attaque. — Maasbode, 23.8.
- La résistance des armées allemandes qui
naguère paraissaient invincibles, diminue
rapidement. D'aucune manière on ne peut
prétendre que la retraite des soldats du
kaiser soit volontaire. Il semble que les
Alliés fassent les plus violents efforts pour
empêcher que leurs adversaires ne puissent
à nouveau stabiliser leur front. Hindenburg
et Ludendorff, après les grands succès que
leur ont valus de nombreuses journées de
chance, doivent démontrer à présent qu'ils
sont capables de tenir tête à des forces
de beaucoup supérieures à celles dont
eux-même disposent. - Nieuwe Courant,
26.8
Pressé allemande. - Sous le titre :
« SERREZ LES RANGS x. - La situation géo-
graphique de l'empire d'Allemagne est telle
qu'elle le met dans l'obligation de préparer
ET DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
1
N° 917
Paris, i septembre 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
FRONT OCCIDENTAL
intitnfSe espagnole. — Un de nos confrères
Intitule aujourd'hui le compte rendu des
Upérations : (l Les Allemands ont définiti-
vement perdu la bataille de Picardie. » Or
cette bataille les Français n'ont pu la ga-
giuv. pas Plus que les Allemands n'ont pu
1;, peJ'dre, Pour la raison péremptoire qu'ils
le a pas eu de bataille [en capitales dans
le" text^- Que les Alliés aient avancé, c'est
un fait incontestable. Que leurs ennemis
l'uioi t reculé, en abandonna-lit Nesle, Chaul-
ne
t,yon. «-•"est encore indéniable. Mais
s ls iques militaires ententophiles pre-
Il<\l'unt lû peint.:' de lire les communiqués des
.!e¡¡\ i "^i ^gé,rants, ils ne permettraient pas
a l'!rs Journaux de parler d'une lutte qui
u UPrnent existé dans leur imagination.
lîii enet, les communiqués français d'hier
rplatent de « violents combats » dans une
réoion '-'uvigny) où justement les soldats
n'ont pas avancé. De son côté,
le (OlhOluniqué allemand dit : « Nous avons
in, r- allser nos mouvements sans être le
m0i moncle gênés par l'ennemi. » Dès
lors Ili sn'il n'y a pas eu de lutte au mo-
mont ^re,c's de la retraite allemande, la ba-
hiillp -n,a pu être gagnée ni perdue par per-
SOnnne. Correo Espaiinl. 29.8.
Presse' suisse. — Les armées allemandes
(,)n,t hacné le coude de la Somme. Noyon a
été occuPé par les Français. La retraite a
\te conduite du côté allemand sans perte
mmes ou de matériel. Pour ex-
nlirmo i î changement de situation qui s'e'st
produit depuis juin sur le théâtre de la
Sup-r °i\?n a donné du côté allemand beau-
coup d'lclaircisseme'nts. Mais il est clair
qUe l'on a exagéré les pertes alliées dans
les bntailles de printemps, ou que le calcul
des eff t!• [sennemis par l'Etat-Major aile-
mand x- A notre avis une des rai-
l'écliec allemand, c'est l'inexacte
f'vnluation j la force de combat américaine,
Au ébut on a ouvertement déprécié la vo-
lonte de guerre américaine : ensuite il est
probable que le COmmandement a pris trop
'?nfiance dans les assurances de l'amirau-
Ê' que, v ^- Ven®??en^ a durement détrompée,
Enfin Ion a été surpris de la qualité des
confinaiS t 3 américains. On ne croyait pas
< Un(, ra,pide' adaptation des Américains aux
'I'nditir,ns du combat rroderne. L'effort pour
vaincre l'armée française et l'armée an-
avant l'arrivée des renforts améri-
eains a échoué. C'est la réserve américaine
qui a, rendu possible l'offènsive de Foch. Ré-
duit .il sîs trnnni eh-oc françaises, Foeb
aurait dû ?nrn^v ff choc françaises, Foch
,t • r avec plus d'économie.
Enfin il faut temr compte de l'échec autri-
chien sur la Piave qui a rendu confiance
'lux Alhes. Pourtant jl n'y a Pas lieu de
croire a un *31011^ ^es réserves alle-
Mandes La question est de1 savoir si les ar-
mée allemandes seront suffisamment fortes
pour obtenir dans l'Ouest un succès consi-
dérable'. Evidemment pour le moment Foch
veut empêcher un tranquille rassemblement
des armées allemandes sur la ligne Hinden-
burg — Züricher Post, 30.8.
— Il est certain que les Allemands occu-
pent encore une considérable partie de la
France et toute la Belgique. Mais les Alliés
disposent encore de réserves presque iné-
puisables. Le rapport des forces a évolué au
détriment d'Hindehburg. En plus se sont réa-
lisées d'importantes transformations mora-
les qui peuvent avoir leur répercussion mi-
litaire. si l'Entente a une politique sensée et
raisonnable. Une retraite continue affaiblit
la valeur de combat des soldats : et ceci
d'autant plus que les Allemands luttent
sur territoire étranger, et n'ont pas l'exci-
tant direct, que constitue la défense du soi
natal. De plus leur confiance absolue en
l'invincibilité de leurs généraux doit avoir
souffert. La croyance en Hindenburg et
Ludendorff était le sens de la politique al-
lemande depuis des années. C'est donc un
bouleversement complet dans la pensée du
peuple allemand. sur le front el à l'inté-
rieur. Nous sommes au début pour l'Alle-
magne de ce formidable désenchantement
que nous avions prévu il y a deux ans. Le
changement de sentiment est clair, et on
ne sait où il conduira les Allemands. Les
Autrichiens qui ont défendu leur existence
pendant des années contre les Russes et les
Italiens n'ont pas cette religion de la vic-
toire, ce fétichisme qui caractérise les Al
lemands. Ce qui a été la base de leur force,
pourrait devenir l'élément déterminant de
leur faiblesse L'Allemand est élevé dans
cette idée depuis des générations que la
victoire militaire est pour lui certaine, qu'il
est sûrement le plus fort. S'il s'aperçoit
qu'ù fait erreur, le terrain se dérobera
sous ses pieds. Le Français, l'Italien, l'An-
glais, l'Américain combattent ou croient
combattre pour une idée ; c'est un senti-
ment que les défaites ne peuvent ébranler.
Au contraire la conscience de l'invincibi-
lité disparaît quand échoua un plan .1-
campagne. Une seule croyance pourrait
compenser ces dispositions, celle que les
Allemands ont à se défendre contre l'injus-
tice, le déshonneur et l'oppression. Malheu-
reusement l'Entente paraît en train de per-
dre le sentiment de la mesure et de la jus-
tice. C'est une maladie dont les Allemands
sont en partie responsables mais dont ils
doivent se guérir. Elle se.manifeste dans le
dernier discours du sénateur Lodge. Le
gain de quelques localités détruites a suffi
pour bouleverser et troubler les esprits. —
National Zeitung. 28.8.
— La bataille actuelle est en « perpétuel
déplacement » et c'est ce que nous n'avons
encore jamais vu jusqu'alors. Elle applique
la mannœuvre tactique à des situations
pour lesquelles nous n'avons aucun élément
d'appréciation, et elle cache des problèmes
stratégiques, que nous ne connaîtrons que
plus tard. Ce qu'il faut retenir, c'est qu'elle
n'est qu'un acte de la grande campagne dé-
cisive de l'année 1918 qui, déclenchée par
les Allemands lors de leur attaque en mars,
leur a valu de gros succès, qui a périclité
en juillet et que l'Entente aujourd'hui vou-
drait saisir au passage pour emporter de
haute lutte le succès final. Il y aura encore,
avant la fin, beaucoup d'opérations isolées.
L'extension du front de bataille, qui force
l'assaillant à renoncer à sa manœuvre d'en-
veloppement, entraîne un nouvel élargisse-
ment des fronts. C'est le seul moyen pour
Foch d'exercer à nouveau une action con-
centrique et de manœuvrer sur les flancs
de l'ennemi. Pour y réussir, il est attiré par
le front des Flandres et le front de Cham-
pagne. Au contraire, des attaques sur le
front de Lorraine ou le front des Vosges
ont un caractère excentrique. De son côté,
le défenseur doit s'efforcer de donner à son
front de bataille la forme d'un arc rentrant,
c'est-à-dire de se replier, de façon à pouvoir
lui aussi exercer une pression sur les flancs
de son adversaire. Nous saurons peut-être
ces jours-ci, d'une manière plus précise, où
se fixera la bataille qui se déplace, et si les
opérations feront surgir des concents nou-
veaux. -- (H. St.) Bund, 1.9.
Presse hollandaise. — La tournure que
prennent aujourd'hui pour l'Allemagne
les événements du front occidental corres-
pond parfaitement à ce que l'on appelait
dans l'ancienne langue de guerre « la per-
te IcI/'une bataille ». Parmi toutes les fluc-
tuations de la bataille, la manière stratégi-
que de Foch se caractérise par Yunitfe de
pensée et de but. Car, toutes les manœu-
vres et tous les combats dont il prend l'ini-
tiative sont dominés par une même inten-
tion : rejeter les armées du Kaiser sur les
positions d'où elles partirent au commence-
ment de l'année, afin de fermer définitive-
ment les portes de sortie par où elles s'é-
lançaient à l'attaque. — Maasbode, 23.8.
- La résistance des armées allemandes qui
naguère paraissaient invincibles, diminue
rapidement. D'aucune manière on ne peut
prétendre que la retraite des soldats du
kaiser soit volontaire. Il semble que les
Alliés fassent les plus violents efforts pour
empêcher que leurs adversaires ne puissent
à nouveau stabiliser leur front. Hindenburg
et Ludendorff, après les grands succès que
leur ont valus de nombreuses journées de
chance, doivent démontrer à présent qu'ils
sont capables de tenir tête à des forces
de beaucoup supérieures à celles dont
eux-même disposent. - Nieuwe Courant,
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