Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-09-03
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 03 septembre 1918 03 septembre 1918
Description : 1918/09/03 (N916). 1918/09/03 (N916).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64496679
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
N° 916
IINISTÈRES DE LA GUERRE
ET DES
1 AFFAIRES ÉTRANGÈRES
Paris, 3 septembre 1918
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères. ,
QUESTIONS JIILITillUiS
ENSEMBLE DES FRONTS
Ue attaque de flanc contre 1 Allemagne.
- Les ^miMions allemandes se concentrent
dans I'Lst et le Sud-Est de l'Europe. Si
L'AviÏiF eniaguë pouvait amener les Allies à
e suli jeu, elle agirait de telle sorte que
g ux-d concentreraient leurs forces gran-
dIssantes sur le front occidental. Toutes
s populations slaves qui vivent aux con-
fins du monde germanique, à l exception de
la BUlgarie sont anti-allemandes ! Si elles
avalent être aidées avec efficacité. elles
se soulèveraient contre l'Allemagne. Les
AIlles seront certes capables de les aider
dè s qu'ils auront acquis dans l'Ouest la su-
1 numérique. - La prochaine mnu-
Vr, stratégique des Alliés doit être dirigée
cont l'Au triche ; la ligne qu'elle tient sur
la iî v 'Ve pJ t être franchie. Avec un mil-
1 de troupes américaines, françaises et
bru ^nri^ues ajoutées à l'armée italienne,
il n est pas douteux que l'Autriche ne soit
âhassé,e dçs plaines de la Vénétie. Cepen-
ant Il n'est pas nécessaire d'avancer en
A, lUl"'Che par la route de Laybach. qui est
jrFraticab':e. L'avance française en Alba-
nie, elTecLuée par des troupes peu nombreu-
ses, montre qu'il est possible de débarquer
sur la côte orientale de l'Adriatique. Des
forces suffisantes pourraient pénétrer as-
? uvant dans le pays pour menacer la
rOle ferrèe qui ravitaille les Autrichiens et
es Bulgares devant Salonique. Avec les
for CGs alliées à Salonique mises en mouve-
j nent, aidées par les Grecs, la, Bulgarie
d'autre alternative que de capitu-
lé devant les Alliés. La Turquie s'effon-
drerait et les flottes alliées pourraient péné-
tr. er dans !a mer Noire; pour y organiser
le soulèvemcnt des Ukraniens. Cette pers-
1 ctive d'un secours venant du Sud permet
f ~-, L - -
l(tlL aux Grands-Hussiens de reprendre
lo- i 'T guerre de libération. On peut objecter
que ce serait dissiper des forces sur des
chamlls de bataille secondaires. Mais,
-qiiand la force principale de l'ennemi est
11 entière, il n'y a pas de champs
do k? i -m secondaires. Une attaque contre
l' APp.mngnp, par l'Italie et les Balkans ne
serait ni plus ni moi:1s qu'une altaqne de
n' mr)ins qu'une aUaque de
flanc, et sur un flanc que l'Allemagne n'a
pas le moyen de défendre, car les Alliés
aYant d'entreprendre- toute autre opération
établiront en France d"l's forces isspz nom-
breuse pour ominor toute l'armée IlQpmfln-
maorie. Tl neuvent le faire facilement cHice
aux mni J18 7™ Nous pouvons mobiliser
'au mnhs q.()() o'\() n{)fY'r)1ps à Salonique et
compter sur m m Grecs. Les Italiens,
*v?„iTnTs, npr^t.lve 0"1111 e victoire, combat,
tra i nr,» , ,,
d, iinf, Nous pouvons
soulever rns 1ine ^nnffn-c:'1avie révolution-
nAlre c1(> hnl"rpllp.S enlents COmbattants. Cette opération n'excite
rait contre nous aucune hostilité nouvelle.
L'Amérique, bien entendu, aurait à faire la
guerre contre la Bulgarie, mais elle le
fera de bon gré, si les Bulgares ne s'em-
pressent pas à se détacher de nos ennemis.
Elle aurait aussi à faire la guerre à la Tur-
quie, mais il n'est pas impossible que no-
tre approche suffise à détacher de l'Al-
lemagne ses deux alliés les plus faibles.
— (Ed ) JSeio Republic [de New-York],
3.8.
FRONT OCCIDENTAL
Presse suisse. — La bataille sur le front
occidental se prolonge, sans avoir ces
jours-ci changé de caractère. Lentement
les Allemands continuent à abandonner du
terrain mais en même temps ils contre-at-
taquent avec énergie, d'après les princi-
pes de Hindenburg-Ludendorff, que nous
voyons mis en pratique depuis août 1914 :
ils ne s'accrochent pas au terrain, ils ne
poursuivent plus un objectif, dès qu'il leur
faudrait perdre trop de monde' pour l'at-
teindre ; ils changent rapidement leurs
projets ; ils se donnent de nouveaux buts.
Ce qu'ils se proposent, en pays ennemi,
c'est toujours l'anéantissement des forces
de l'adversaire et jamais un gain de ter-
rain, qui, dans certains cas. pourrait les
gô-ner ou même' leur nuire. A bien des
égards l'occupation des deux poches for-
mées l'une à Montdidier par l'offensive de
mai, l'autre jusqu'à la Marne par l'offen-
sive de mai-juin a été désagréable à l'Etat-
Major allemand. L'ennemi s'est retiré si
vite que les Allemands ont été forcés de le
suivre, pour exploiter leur victoire. Cela
aurait été trop demander aux troupes vic-
torieuses, que de les ramener aussitôt en
arrière. Il fallait bien d'autre part garder
le contact avec l'ennemi. C'était le seul
moyen de le laisser dans l'ignorance de
l'intention que les Allemands avaient de
continuer leurs attaques. Lors de l'offen-
sive du 15, l'ennemi, mis au courant des
projets des Allemands, s'est servi de leur
méthode de repli. Ceux-ci, dès qu'ils s'en
sont aperçus, ont cessé d'attaquer et dans
cette région, ils tiennent encore aujour-
d'hui le terrain gagné par eux le 15 juillet
Ils ont rapidement brisé l'élan ennemi,
après s'être laissé surprendre' un moment,
devant l'armée de Boehn, en juillet, de-
vant celle de Marwitz. en août, par l'em-
ploi des tanks, qu'ils savent aujourd'hui
mettre hors de combat. Ils ne devaient pas
s'en tenir là s'ils voulaient retrouver l'ini-
tiative. Ils prirent la décision de se' replier.
Le 9 août l'armée Hutier résolut d'évacuer
Montdidier. Naturellement. l'Etat-Major al-
lemand ne pouvait pas s'en tenir au repli
d'une seule armée. Pour que le raccourcis-
sement du front fût efficace, il devait être
très important. Il aurait, pu s'effectuer dès
le 9/10 août, mais il y avait tout intérêt h
attendre l'attaque des Alliés, qui dès le
18 juillet, était, prévue et que Foch se pro-
posait de déclencher sans attendre, pour
des raisons restées, obscures, l'arrivée des
Américains. Les Allemands d'ailleurs ont
tout à gagner de ces attaques partielles de
l'ennemi. Si, dans la première moitié
d'août, ils s'étaient retirés, en évitant une
grande bataille, les Alliés se seraient mis
en mouvement, sans être gênés par per-
sonne et ils auraient gardé leurs forces
intactes en face du nouveau front alle-
mand. Quel que soit le cours des batailles
actuelles, elles usent d'importants effectifs
ennemis : pendant ces dernières semaines
les Anglais et les Français ont, en effet,
bien souvent attaqué, en pure perte, et
beaucoup de contre-attaques allemandes ont
été couronnées de succès. Sur la Scarpe les
Allemands réoccupent les positions qu'ils
tenaient l'an dernier, et qu'ils n'avaient que
légèrement dépassées en mars. Dans quel-
ques jours fa question sera tranchée
de savoir s'ils accepteront encore une
fois la bataille ou s'ils se replieront plus
au sud sur la ligne Hindenburg. Il est
fort possible aussi qu'il y ait prochaine-
ment des changements sur la Vesle. * —
(Colonel Egli) Basler Nachrichten, 30.8. -
Presse allemande. — La liberté de ma-
nœuvre que donne à notre état-major la
possibilité de replier ses lignes en pays en-
nemi sans avoir à tenir compte du terrain,
lui permet, sans faire intervenir sur le
front ses réserves locales, d'opposer 3e
contre-poids nécessaire à la pression ac-
cèntuée de l'ennemi. Au cours des toutes
dernières batailles, cette méthode a donné
d'excellents résultats. A l'heure actuelle le
ha'l1lt. commandement ennemi fait de' Ba- -
paume, attaquée déjà par les Anglais lors
de leur première offensive, son principal
foyer d'action. La ville n'a pourtant plus
une grande valeur militaire.L'ennemi cher-
che plutôt un succès moral. Nos héroïques
troupes ne supportent d'ailleurs pas d'une
manière passive les assauts de l'ennemi.
Elles ripostent par d'énergiques contre-at-
taques. Jusqu'alors, l'ennemi n'a pas
atteint ses objectifs, et si des considérations
tactiques ne modifient pas les intentions de
la défense, l'Anglais se heurtera ici encore
à un mur de granit. Dans d'aulres secteurs
du front aussi, la lutte a ¡¿té vive, mais là
encore, il apparaît que la contre-pression
allemande a augmenté peu à peu et que
même sur le flanc sud elle a pris assez de
consistance pour passer,en quelques points
,à des contre-offensives. Une attaque de !a
garde prussienne, au sud de l'Ailette, con-
tre des troupes françaises, blanches et
noires, nous a donné 400 prisonniers, Elle
nous prouve que notre méthode défensive
n'a nullement paralysé l'esprit offensif de
nos troupes. — Hamburger Nachrichten,
27.8.'
— La ligne Cfu,e nous tenons aujourd'hui,
va de la région d'Albert, presque en ligne
droite sur Chaulnes,passe à l'ouest de Roye.
IINISTÈRES DE LA GUERRE
ET DES
1 AFFAIRES ÉTRANGÈRES
Paris, 3 septembre 1918
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères. ,
QUESTIONS JIILITillUiS
ENSEMBLE DES FRONTS
Ue attaque de flanc contre 1 Allemagne.
- Les ^miMions allemandes se concentrent
dans I'Lst et le Sud-Est de l'Europe. Si
L'AviÏiF eniaguë pouvait amener les Allies à
e suli jeu, elle agirait de telle sorte que
g ux-d concentreraient leurs forces gran-
dIssantes sur le front occidental. Toutes
s populations slaves qui vivent aux con-
fins du monde germanique, à l exception de
la BUlgarie sont anti-allemandes ! Si elles
avalent être aidées avec efficacité. elles
se soulèveraient contre l'Allemagne. Les
AIlles seront certes capables de les aider
dè s qu'ils auront acquis dans l'Ouest la su-
1 numérique. - La prochaine mnu-
Vr, stratégique des Alliés doit être dirigée
cont l'Au triche ; la ligne qu'elle tient sur
la iî v 'Ve pJ t être franchie. Avec un mil-
1 de troupes américaines, françaises et
bru ^nri^ues ajoutées à l'armée italienne,
il n est pas douteux que l'Autriche ne soit
âhassé,e dçs plaines de la Vénétie. Cepen-
ant Il n'est pas nécessaire d'avancer en
A, lUl"'Che par la route de Laybach. qui est
jrFraticab':e. L'avance française en Alba-
nie, elTecLuée par des troupes peu nombreu-
ses, montre qu'il est possible de débarquer
sur la côte orientale de l'Adriatique. Des
forces suffisantes pourraient pénétrer as-
? uvant dans le pays pour menacer la
rOle ferrèe qui ravitaille les Autrichiens et
es Bulgares devant Salonique. Avec les
for CGs alliées à Salonique mises en mouve-
j nent, aidées par les Grecs, la, Bulgarie
d'autre alternative que de capitu-
lé devant les Alliés. La Turquie s'effon-
drerait et les flottes alliées pourraient péné-
tr. er dans !a mer Noire; pour y organiser
le soulèvemcnt des Ukraniens. Cette pers-
1 ctive d'un secours venant du Sud permet
f ~-, L - -
l(tlL aux Grands-Hussiens de reprendre
lo- i 'T guerre de libération. On peut objecter
que ce serait dissiper des forces sur des
chamlls de bataille secondaires. Mais,
-qiiand la force principale de l'ennemi est
11 entière, il n'y a pas de champs
do k? i -m secondaires. Une attaque contre
l' APp.mngnp, par l'Italie et les Balkans ne
serait ni plus ni moi:1s qu'une altaqne de
n' mr)ins qu'une aUaque de
flanc, et sur un flanc que l'Allemagne n'a
pas le moyen de défendre, car les Alliés
aYant d'entreprendre- toute autre opération
établiront en France d"l's forces isspz nom-
breuse pour ominor toute l'armée IlQpmfln-
maorie. Tl neuvent le faire facilement cHice
aux mni J18 7™ Nous pouvons mobiliser
'au mnhs q.()() o'\() n{)fY'r)1ps à Salonique et
compter sur m m Grecs. Les Italiens,
*v?„iTnTs, npr^t.lve 0"1111 e victoire, combat,
tra i nr,» , ,,
d, iinf, Nous pouvons
soulever rns 1ine ^nnffn-c:'1avie révolution-
nAlre c1(> hnl"rpllp.S en
rait contre nous aucune hostilité nouvelle.
L'Amérique, bien entendu, aurait à faire la
guerre contre la Bulgarie, mais elle le
fera de bon gré, si les Bulgares ne s'em-
pressent pas à se détacher de nos ennemis.
Elle aurait aussi à faire la guerre à la Tur-
quie, mais il n'est pas impossible que no-
tre approche suffise à détacher de l'Al-
lemagne ses deux alliés les plus faibles.
— (Ed ) JSeio Republic [de New-York],
3.8.
FRONT OCCIDENTAL
Presse suisse. — La bataille sur le front
occidental se prolonge, sans avoir ces
jours-ci changé de caractère. Lentement
les Allemands continuent à abandonner du
terrain mais en même temps ils contre-at-
taquent avec énergie, d'après les princi-
pes de Hindenburg-Ludendorff, que nous
voyons mis en pratique depuis août 1914 :
ils ne s'accrochent pas au terrain, ils ne
poursuivent plus un objectif, dès qu'il leur
faudrait perdre trop de monde' pour l'at-
teindre ; ils changent rapidement leurs
projets ; ils se donnent de nouveaux buts.
Ce qu'ils se proposent, en pays ennemi,
c'est toujours l'anéantissement des forces
de l'adversaire et jamais un gain de ter-
rain, qui, dans certains cas. pourrait les
gô-ner ou même' leur nuire. A bien des
égards l'occupation des deux poches for-
mées l'une à Montdidier par l'offensive de
mai, l'autre jusqu'à la Marne par l'offen-
sive de mai-juin a été désagréable à l'Etat-
Major allemand. L'ennemi s'est retiré si
vite que les Allemands ont été forcés de le
suivre, pour exploiter leur victoire. Cela
aurait été trop demander aux troupes vic-
torieuses, que de les ramener aussitôt en
arrière. Il fallait bien d'autre part garder
le contact avec l'ennemi. C'était le seul
moyen de le laisser dans l'ignorance de
l'intention que les Allemands avaient de
continuer leurs attaques. Lors de l'offen-
sive du 15, l'ennemi, mis au courant des
projets des Allemands, s'est servi de leur
méthode de repli. Ceux-ci, dès qu'ils s'en
sont aperçus, ont cessé d'attaquer et dans
cette région, ils tiennent encore aujour-
d'hui le terrain gagné par eux le 15 juillet
Ils ont rapidement brisé l'élan ennemi,
après s'être laissé surprendre' un moment,
devant l'armée de Boehn, en juillet, de-
vant celle de Marwitz. en août, par l'em-
ploi des tanks, qu'ils savent aujourd'hui
mettre hors de combat. Ils ne devaient pas
s'en tenir là s'ils voulaient retrouver l'ini-
tiative. Ils prirent la décision de se' replier.
Le 9 août l'armée Hutier résolut d'évacuer
Montdidier. Naturellement. l'Etat-Major al-
lemand ne pouvait pas s'en tenir au repli
d'une seule armée. Pour que le raccourcis-
sement du front fût efficace, il devait être
très important. Il aurait, pu s'effectuer dès
le 9/10 août, mais il y avait tout intérêt h
attendre l'attaque des Alliés, qui dès le
18 juillet, était, prévue et que Foch se pro-
posait de déclencher sans attendre, pour
des raisons restées, obscures, l'arrivée des
Américains. Les Allemands d'ailleurs ont
tout à gagner de ces attaques partielles de
l'ennemi. Si, dans la première moitié
d'août, ils s'étaient retirés, en évitant une
grande bataille, les Alliés se seraient mis
en mouvement, sans être gênés par per-
sonne et ils auraient gardé leurs forces
intactes en face du nouveau front alle-
mand. Quel que soit le cours des batailles
actuelles, elles usent d'importants effectifs
ennemis : pendant ces dernières semaines
les Anglais et les Français ont, en effet,
bien souvent attaqué, en pure perte, et
beaucoup de contre-attaques allemandes ont
été couronnées de succès. Sur la Scarpe les
Allemands réoccupent les positions qu'ils
tenaient l'an dernier, et qu'ils n'avaient que
légèrement dépassées en mars. Dans quel-
ques jours fa question sera tranchée
de savoir s'ils accepteront encore une
fois la bataille ou s'ils se replieront plus
au sud sur la ligne Hindenburg. Il est
fort possible aussi qu'il y ait prochaine-
ment des changements sur la Vesle. * —
(Colonel Egli) Basler Nachrichten, 30.8. -
Presse allemande. — La liberté de ma-
nœuvre que donne à notre état-major la
possibilité de replier ses lignes en pays en-
nemi sans avoir à tenir compte du terrain,
lui permet, sans faire intervenir sur le
front ses réserves locales, d'opposer 3e
contre-poids nécessaire à la pression ac-
cèntuée de l'ennemi. Au cours des toutes
dernières batailles, cette méthode a donné
d'excellents résultats. A l'heure actuelle le
ha'l1lt. commandement ennemi fait de' Ba- -
paume, attaquée déjà par les Anglais lors
de leur première offensive, son principal
foyer d'action. La ville n'a pourtant plus
une grande valeur militaire.L'ennemi cher-
che plutôt un succès moral. Nos héroïques
troupes ne supportent d'ailleurs pas d'une
manière passive les assauts de l'ennemi.
Elles ripostent par d'énergiques contre-at-
taques. Jusqu'alors, l'ennemi n'a pas
atteint ses objectifs, et si des considérations
tactiques ne modifient pas les intentions de
la défense, l'Anglais se heurtera ici encore
à un mur de granit. Dans d'aulres secteurs
du front aussi, la lutte a ¡¿té vive, mais là
encore, il apparaît que la contre-pression
allemande a augmenté peu à peu et que
même sur le flanc sud elle a pris assez de
consistance pour passer,en quelques points
,à des contre-offensives. Une attaque de !a
garde prussienne, au sud de l'Ailette, con-
tre des troupes françaises, blanches et
noires, nous a donné 400 prisonniers, Elle
nous prouve que notre méthode défensive
n'a nullement paralysé l'esprit offensif de
nos troupes. — Hamburger Nachrichten,
27.8.'
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