Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 01 septembre 1918 01 septembre 1918
Description : 1918/09/01 (N914). 1918/09/01 (N914).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6449665g
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
NISTÈRES DE LA GUERRE
ET DES
AFFAIRES étrangères
N° 914
Paris. ^01" septembre 1918 i .}
Bulletin Qnotidiea de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
¡ -
\-
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
(.-..: qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
v - de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
FRONT OCCIDENTAL
resse allemande. — Le, succès des enne-
IIUS s'explique, en même temps que par le
brouillard, par le nombre formidable de
tanks lourds et légers qui sont intervenus
en étroite liaison avec les troupes de tou-
tes armes. Il y a eu surprise, mais dès au-
jourd'hui nous pouvons constater que nos
troupes se sont remises de cette surprise,
et qu'elles peuvent enrayer l'avance des
tanks au moyen des mitrailleuses, de l'ar-
tillerie et des grenades à main. Les grena-
diers abordent les tanks de tout près, après
avoir réuni en paquets plusieurs de leurs
engins. Il n'y a plus à craindre que les
tanks intervenant en masse décident de
Tissue des combats. Les pessimistes doi-
vent reprendre confiance en songeant à la
vaillance de nos soldats et de leurs chefs
et lire avec plus de calme les communiqués
de notre quartier-maître général au lieu de
leur préférer les communiqués ennemis.
Chacun sait que nos ennemis exagèrent
leurs succès, et donnent des indications
mensongères sur nos pertes en hommes,
rnatériel munitions. Cependant les don-
nées fournies par l'ennemi sont acceptées
comme argent comptant et colportées par
les pessimistes. Les rectifications officiel-
les qui paraissent dans les journaux quel-
les jours plus tard n'ont plus d'effet. Les
len sourient et conservent leur opinion.
1 n'est plus possible aujourd'hui de cesser
de publier les communiqués ennemis, mais
est tout indiqué d'opposer le plus vite
ssible un énergique démenti aux ru-
llrs exagérées, pour ne pas favoriser
fr S encore le pessimisme, dont nous souf-
déjà à un si haut degré. - (Général
Kolhe) Germania. 25.8.
v- - "a nomination du général Foch au ma-
il,llat a été une reconnaissance des servi-
r.p s qu'il a rendus et plus encore de ceux
q 11 veut rendre. On a toujours tort de dis-
tjl riûk uer prématurément des lauriers comme
a déjà fait la nresse française pour Joffre,
Nivelle et Pétain. Il faut reconnaître cepen-
fiant la supériorité de Foch s'ur ses prédé-
cesseurs. 11 est du plus haut intérêt de se
faire une idée de sa méthode et d'en tirer
l our l'avenir des conclusions, qui touchent
aux conditions vitales de la patrie alleman-
d,-,- Foh a publié dans son livre sur la
cmduite de la guerre une sorte ne profes-
siln on^de foi. Une lecture rapide montre que
sa pensée se rapproche de celle des grands
rnaîtri,.g allemands, Clausewitz, Molkte,
Schlieffen. Tl semble que dans ses grandes
attaqlle.s -du 18 au 21 juillet, et des 9 et
10 aoüi il ait cherché à mettre en œuvre la
séne d'axiomes tactiques de Schlieffen sur
les avantages des attaques de flanc suivies
de l'encerclement de l'ennemi et d'une ba-
taille d'anéantissement. Il n'a pas réussi
dans ses deux tentatives d'étranglement,
mais il ne craindra pas de les renouveler.
Pour les préparer, il n'a pas dédaigné
d'avoir recours aux procédés de l'attaque
frontale, à la tentative de percée, du 16 au
20 août, en avant de Roye, aussi bien qu'à
Lassigny, Tilloloy et Beuvraignes, mais
surtout le 21 août, dans la grande bataille
entre l'Oise et l'Aisne. Le front allemand
a plié, mais il na pas été rompu. Tout ceci
prouve que Foch est un esprit souple, pas
routinier, qu'il ne s'est pas mis à l'école de
ses prédécesseurs, qui ont tenté de percer,
en partant constamment de la même base
et dans la même direction. Il a varié ses
attaques. Il a eu recours à la surprise (qui
lui a valu des succès, le 18 juillet et le 8
août). Il a essayé de jeter l'Etat-Major alle-
mand dans l'embarras et de lui faire en-
gager prématurément ses réserves. Il n'y
a pas réussi, mais notre attention est re-
tenue par la succession rapide de ses ten-
tatives. Il est naturel que les Allemands de
l'intérieur se demandent comment le maré-
chal Foch a pu passer soudainement d'une
défensive peu brillante à une offensive im-
pétueuse et couronnée de succès, au moins
en ce qui concerne le gain de terrain. La
clé de cette énigme, c'est que les Etats de
l'Entente, désireux de nous anéantir, ont
mis à la disposition de Foch des moyens
d'action énormes, bien supérieurs aux nô-
tres. Après nos trois offensives du prin-
temps. meurtrières pour les ennemis et la
prise de tant de prisonniers, nous avions
cru en Allemagne à l'usure des réserves de
Foch, évaluées à 60 divisions. Il est bon de
reconnaître notre erreur, qui avait été pro-
voquée par des communiqués officieux, Lu-
dendorff a avoué lui aussi que notre atta-
que des deux côtés de Reims n'avait pas
réussi le 15 juillet, et cette préoccupation
qu'il a eue de dire la vérité n'a fait qu'ac
croître sa popularité. Lors de la contre-of-
fensive française du 15 juillet à en juger
d'après la « rage du nombre » [en français
dans le texte] de nos ennemis, notre état-
major se serait trouvé en face d'une supé-
riorité écrasante. Il aurait pu accepter la
lutte sur des positions très avancées, du
fait même de notre progression, mais insuf-
fisamment organisées et irrégulièrement
coupées d'angles. Il a préféré épargner le
plus possible le précieux sang allemand ;
il a raccourci ses fronts qui s'étaient allon-
gés et il a appliqué sa théorie du repli. Dans
cet ordre d'idées, ce serait une erreur com-
plète que de s'en tenir à des demi-mesures.
Ici, il n'y a pas de milieu. Il ne faut pas
que l'on s'inquiète en Allemagne d'une per-
le de terrain : il faut qu'on se dise que
la mesure prise n'a pas sa cause dans notre
faiblesse, mais dans une appréciation calme
et réfléchie des événements. La bataille dé-
fensive à l'Ouest, qui s'étend sur un front
de 90 kilom.. atteint son point culminant.
C'est le moment de rappeler l'ordre du jour,
adressé par le prince Frédéric-Charles à son
armée, qui se terminait ainsi : « Que vos
cœurs s'élèvent vers Dieu, et que vos poings -
se lèvent contre les ennemis ». — (Général
von Ardenne) Berliner Tageblatt, 26.8.
— Il apparaît de plus en plus que la
grande bataille déclenchée par Foch en vue
d'une décision se terminera par un fiasco
stratégique' de l'Entente. Nous le disions
récemment, Foch a déjà perdu cette ba-
taille stratégiquement, puisqu'il n'a pas
réalisé la percée, qui était le but de cette
offensive. Il y a, dès maintenant, une telle
disproportion entre les succès qu'il a rem-
portés et les pertes qu'il à subies qu'on ne
saurait plus douter par qui sera gagnée la
bataille, malgré l'abandon de terrain. Nous
devons considérer le terrain qui se trouve
en avant de notre front comme un échi-
quier stratégique, où les pièces avancent
ou reculent dans l'intérêt du joueur. Nous
pouvons céder, si nous le jugeons à pro-
pos des terrains occupés par nous, et qui
ne sont pour nous qu'un champ de manœu-
vres, un moyen d'arriver au but. Nous Io
pouvons, avec d'autant plus de sécurité
qu'à l'arrière de nos armées qui se battent,
nous avons nos anciennes positions solide-
ment organisées, d'où nous sommes sor-
tis, avec un programme nettement défini. Il
ne faut pas estimer au-dessous de sa va-
leur cette force des positions que nous
avons à l'arrière. Elle joue un rôle consi-
dérable dans les décisions prises par notre
haut commandement - Deutsche Tages-
zeitung, 27.8.
ORGANISATION
Etats-Unis : MINISTERE DE L'AÉRONAUTIQUE.
-- Il existe un projet de loi pour la créa-
tion d'un ministère de l'Aéronautique.
L'utilité d'un pareil organisme est hors de
question. La plupart de nos mécomptes
dans le domaine de l'aviation ont été dus
au manque de coordination des différents ;
services de l'aéronautique ; l'unité de di-
rection s'impose. La collaboration des mi-
nistères de la Guerre et de la Marine a été
aussi loyale que possible, mais ils ne pou-
vaient réussir ce qu'aurait pu réaliser un
organisme séparé. — (Ed ) Public Ledger,
3.8.
———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
COMMERCE EXTERIEUR
Etats-Unis, ,- LES EXPORTATIONS : Dans
l'année qui s'est achevée le 30 juin, le total
des exportations américaines en Europe
s'est élevé à $ 5.928.000.000. soit une dimi-
nution de $ 362.000.000 sur la période cor-
respondante de l'année précédente. Celte di-
minution est due à une exportation de,
31.118.000 boisseaux de blé seulement au
lieu de 149.831.000 exportés l'année précé-
ET DES
AFFAIRES étrangères
N° 914
Paris. ^01" septembre 1918 i .}
Bulletin Qnotidiea de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
¡ -
\-
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
(.-..: qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
v - de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
FRONT OCCIDENTAL
resse allemande. — Le, succès des enne-
IIUS s'explique, en même temps que par le
brouillard, par le nombre formidable de
tanks lourds et légers qui sont intervenus
en étroite liaison avec les troupes de tou-
tes armes. Il y a eu surprise, mais dès au-
jourd'hui nous pouvons constater que nos
troupes se sont remises de cette surprise,
et qu'elles peuvent enrayer l'avance des
tanks au moyen des mitrailleuses, de l'ar-
tillerie et des grenades à main. Les grena-
diers abordent les tanks de tout près, après
avoir réuni en paquets plusieurs de leurs
engins. Il n'y a plus à craindre que les
tanks intervenant en masse décident de
Tissue des combats. Les pessimistes doi-
vent reprendre confiance en songeant à la
vaillance de nos soldats et de leurs chefs
et lire avec plus de calme les communiqués
de notre quartier-maître général au lieu de
leur préférer les communiqués ennemis.
Chacun sait que nos ennemis exagèrent
leurs succès, et donnent des indications
mensongères sur nos pertes en hommes,
rnatériel munitions. Cependant les don-
nées fournies par l'ennemi sont acceptées
comme argent comptant et colportées par
les pessimistes. Les rectifications officiel-
les qui paraissent dans les journaux quel-
les jours plus tard n'ont plus d'effet. Les
len sourient et conservent leur opinion.
1 n'est plus possible aujourd'hui de cesser
de publier les communiqués ennemis, mais
est tout indiqué d'opposer le plus vite
ssible un énergique démenti aux ru-
llrs exagérées, pour ne pas favoriser
fr S encore le pessimisme, dont nous souf-
déjà à un si haut degré. - (Général
Kolhe) Germania. 25.8.
v- - "a nomination du général Foch au ma-
il,llat a été une reconnaissance des servi-
r.p s qu'il a rendus et plus encore de ceux
q 11 veut rendre. On a toujours tort de dis-
tjl riûk uer prématurément des lauriers comme
a déjà fait la nresse française pour Joffre,
Nivelle et Pétain. Il faut reconnaître cepen-
fiant la supériorité de Foch s'ur ses prédé-
cesseurs. 11 est du plus haut intérêt de se
faire une idée de sa méthode et d'en tirer
l our l'avenir des conclusions, qui touchent
aux conditions vitales de la patrie alleman-
d,-,- Foh a publié dans son livre sur la
cmduite de la guerre une sorte ne profes-
siln on^de foi. Une lecture rapide montre que
sa pensée se rapproche de celle des grands
rnaîtri,.g allemands, Clausewitz, Molkte,
Schlieffen. Tl semble que dans ses grandes
attaqlle.s -du 18 au 21 juillet, et des 9 et
10 aoüi il ait cherché à mettre en œuvre la
séne d'axiomes tactiques de Schlieffen sur
les avantages des attaques de flanc suivies
de l'encerclement de l'ennemi et d'une ba-
taille d'anéantissement. Il n'a pas réussi
dans ses deux tentatives d'étranglement,
mais il ne craindra pas de les renouveler.
Pour les préparer, il n'a pas dédaigné
d'avoir recours aux procédés de l'attaque
frontale, à la tentative de percée, du 16 au
20 août, en avant de Roye, aussi bien qu'à
Lassigny, Tilloloy et Beuvraignes, mais
surtout le 21 août, dans la grande bataille
entre l'Oise et l'Aisne. Le front allemand
a plié, mais il na pas été rompu. Tout ceci
prouve que Foch est un esprit souple, pas
routinier, qu'il ne s'est pas mis à l'école de
ses prédécesseurs, qui ont tenté de percer,
en partant constamment de la même base
et dans la même direction. Il a varié ses
attaques. Il a eu recours à la surprise (qui
lui a valu des succès, le 18 juillet et le 8
août). Il a essayé de jeter l'Etat-Major alle-
mand dans l'embarras et de lui faire en-
gager prématurément ses réserves. Il n'y
a pas réussi, mais notre attention est re-
tenue par la succession rapide de ses ten-
tatives. Il est naturel que les Allemands de
l'intérieur se demandent comment le maré-
chal Foch a pu passer soudainement d'une
défensive peu brillante à une offensive im-
pétueuse et couronnée de succès, au moins
en ce qui concerne le gain de terrain. La
clé de cette énigme, c'est que les Etats de
l'Entente, désireux de nous anéantir, ont
mis à la disposition de Foch des moyens
d'action énormes, bien supérieurs aux nô-
tres. Après nos trois offensives du prin-
temps. meurtrières pour les ennemis et la
prise de tant de prisonniers, nous avions
cru en Allemagne à l'usure des réserves de
Foch, évaluées à 60 divisions. Il est bon de
reconnaître notre erreur, qui avait été pro-
voquée par des communiqués officieux, Lu-
dendorff a avoué lui aussi que notre atta-
que des deux côtés de Reims n'avait pas
réussi le 15 juillet, et cette préoccupation
qu'il a eue de dire la vérité n'a fait qu'ac
croître sa popularité. Lors de la contre-of-
fensive française du 15 juillet à en juger
d'après la « rage du nombre » [en français
dans le texte] de nos ennemis, notre état-
major se serait trouvé en face d'une supé-
riorité écrasante. Il aurait pu accepter la
lutte sur des positions très avancées, du
fait même de notre progression, mais insuf-
fisamment organisées et irrégulièrement
coupées d'angles. Il a préféré épargner le
plus possible le précieux sang allemand ;
il a raccourci ses fronts qui s'étaient allon-
gés et il a appliqué sa théorie du repli. Dans
cet ordre d'idées, ce serait une erreur com-
plète que de s'en tenir à des demi-mesures.
Ici, il n'y a pas de milieu. Il ne faut pas
que l'on s'inquiète en Allemagne d'une per-
le de terrain : il faut qu'on se dise que
la mesure prise n'a pas sa cause dans notre
faiblesse, mais dans une appréciation calme
et réfléchie des événements. La bataille dé-
fensive à l'Ouest, qui s'étend sur un front
de 90 kilom.. atteint son point culminant.
C'est le moment de rappeler l'ordre du jour,
adressé par le prince Frédéric-Charles à son
armée, qui se terminait ainsi : « Que vos
cœurs s'élèvent vers Dieu, et que vos poings -
se lèvent contre les ennemis ». — (Général
von Ardenne) Berliner Tageblatt, 26.8.
— Il apparaît de plus en plus que la
grande bataille déclenchée par Foch en vue
d'une décision se terminera par un fiasco
stratégique' de l'Entente. Nous le disions
récemment, Foch a déjà perdu cette ba-
taille stratégiquement, puisqu'il n'a pas
réalisé la percée, qui était le but de cette
offensive. Il y a, dès maintenant, une telle
disproportion entre les succès qu'il a rem-
portés et les pertes qu'il à subies qu'on ne
saurait plus douter par qui sera gagnée la
bataille, malgré l'abandon de terrain. Nous
devons considérer le terrain qui se trouve
en avant de notre front comme un échi-
quier stratégique, où les pièces avancent
ou reculent dans l'intérêt du joueur. Nous
pouvons céder, si nous le jugeons à pro-
pos des terrains occupés par nous, et qui
ne sont pour nous qu'un champ de manœu-
vres, un moyen d'arriver au but. Nous Io
pouvons, avec d'autant plus de sécurité
qu'à l'arrière de nos armées qui se battent,
nous avons nos anciennes positions solide-
ment organisées, d'où nous sommes sor-
tis, avec un programme nettement défini. Il
ne faut pas estimer au-dessous de sa va-
leur cette force des positions que nous
avons à l'arrière. Elle joue un rôle consi-
dérable dans les décisions prises par notre
haut commandement - Deutsche Tages-
zeitung, 27.8.
ORGANISATION
Etats-Unis : MINISTERE DE L'AÉRONAUTIQUE.
-- Il existe un projet de loi pour la créa-
tion d'un ministère de l'Aéronautique.
L'utilité d'un pareil organisme est hors de
question. La plupart de nos mécomptes
dans le domaine de l'aviation ont été dus
au manque de coordination des différents ;
services de l'aéronautique ; l'unité de di-
rection s'impose. La collaboration des mi-
nistères de la Guerre et de la Marine a été
aussi loyale que possible, mais ils ne pou-
vaient réussir ce qu'aurait pu réaliser un
organisme séparé. — (Ed ) Public Ledger,
3.8.
———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
COMMERCE EXTERIEUR
Etats-Unis, ,- LES EXPORTATIONS : Dans
l'année qui s'est achevée le 30 juin, le total
des exportations américaines en Europe
s'est élevé à $ 5.928.000.000. soit une dimi-
nution de $ 362.000.000 sur la période cor-
respondante de l'année précédente. Celte di-
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31.118.000 boisseaux de blé seulement au
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