Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-08-29
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 29 août 1918 29 août 1918
Description : 1918/08/29 (T9,N911). 1918/08/29 (T9,N911).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62524373
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/04/2013
1
Itères de la GUERRE
ET DES
Maires ÉTRANGÈRES
N° 911
Paris, 29 août 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
FRONT OCCIDENTAL
Presse anglaise. — Les deux victoires des
1831 juillet et «-20 août ont cUIlllX.eleweut
changé, et à notre avantage, la situation
stratégique générale. Le matin du 15 ju .1-
let, l'ennemi possédait les deux instruments
de la victoire finale: l'initiative et la supé-
riorité du nombre. Dès l'après-midi du 15
juillet, il avait perdu l'un et l'autre. Lors
de la première bataille de la Marne, 1 ini-
tiative avait déjà passé de l'Allemane aux
Alliés, mais la supériorité en effectifs res-
tait aux Allemands. Aujourd'hui, cet avan-
tage est de notre côté. Les pertes ennemies
du mois dernier semblent être de 350.000
à 400.000 hommes.Les prisonniers représen-
tent sans doute 1/5 de ce chiffre, c'est-à-dire
plus de 70.000 hommes. Sur les 4/5 qui res-
tent, 2/5 au moins sont morts ou définiti-
vement perdus, et ne retourneront pas au
service actif ; 2/5 reviendront après une pé-
riode moyenne de 4 mois. Ces récupérés et
la classe 1920 (soit environ 450.000 jeunes
gens) sont tout ce que le recrutement alle-
mand peut espérer pour la saison prochai
ne. En un mois, il a perdu un chiffre d'hom-
mes presque égal à celui que le recrute-
ment pourrait lui fournir pendant les 9 ou
10 mois à venir. - (Hilaire Belloc) Land
and Water, 22.8.
- Un joueur peut avoir les meilleures
cartes en mains et perdre la partie s'il
joue mal. Il nous appartient à nous, peu-
ple du Nord, d'apporter la prudence néces-
saire pour tempérer la belle ardeur de
l'Amérique et l'élan d'enthousiasme de nos
alliés latins : Hindenburg qui semble de-
voir recouvrer l'autorité après l'échec de
son ambitieux collègue est un spécialiste
des retraites. Il ne faut pas que nous per-
dions la tête ou que nous nous sentions
déprimés si le vieux maréchal, après avoir
raccourci sa ligne pour répondre à la rÓ-
duction de ses effectifs, adopte la meilleure
ligne de défense qui soit à sa portée et dé-
cide de' combattre là avec l'intention de
reprendre l'initiative lorsque nous nous
serons épuisés à l'attaquer. Le plan 1
mand est de nous forcer à abandonner no-
tre volonté de continuer la guerre en sont
nos réserves, et rien ne servirait mieux ce
dessein allemand que de nous engager à
fond, alors que la moitié de l'armée améri-
caine est encore de l'autre côté de l'Océan.
Mais ce piège sera tendu en vain. Notre
campagne de cette année a été conduite
avec une patience, et une vigueur rares.
Nous n'avons fait aucune tentative pour
Percer ou détruire d'un coup les armées
allemandes. Foch, Pétain, Haig et Pershing
sont les derniers hommes au monde pour
commettre une telle folie, et, si nous exa-
minons la stratégie et la tactique de ces
dernières semaines nous n'y trouvons au-
cun signe de témérité, nous n'y voyons
qu'une manière remarquable de juger les
choses. — (Ed.) Morning Post, 26.8.
Presse italienne. — Dans tout le dévelop-
pement de la grande bataille U6 11 un
voit l'unité de plan et d'intelligence qui
guide et coordonne et l'exceptionnelle va-
leur des principaux lieutenanls. Il faut re-
connaître aussi que soit dans la poche de la
Marne, soit aujourd'hui entre l'Aisne et
l'Ancre, les Allemands se montrent les di-
gnes adversaires des Alliés et de Foch, dans
l'exécution de leur retraite forcée. Mais
pour éviter un désastre, ils sont contraints
à un emploi de forces qui use leurs réserves
et de plus en plus, leur retire, pour au-
jourd'hui et pour un certain temps, la pos-
sibilité d'essayer de reprendre, au moins en
partie, l'initiative de l'action. — (Général
Carlo Corsi) Tribuna, 25.8.
Presse suisse. — En de nombreux points
du front, entre Ypres et Reims. les troupes
allemandes reculent, mais nulle part elles
ne sont battues. Le 8 août, elles ont subi un
revers par surprise, entre la Somme et
l'Avée, et elles .se sont repliées relativement
vite en faisant toujours face à l'ennemi. Ici
et là elles le laissent s'avancer pour déclen-
cher ensuite des contre-offensives puissan-
tes et se retirer de nouveau. Chaque fois que
l'ennemi avance, il est pris sous le feu de
leur artillerie et de leurs mitrailleuses. Ce
n'est pas ainsi que s'opère le repli d'une
armée, contrainte à reculer. Henry Bidou,
qui d'habitude est si plein de confiance, écrit
lui-même dans les Débats : « On aurait tort
de poser en principe que ces replis impli-
quent l'abandon de toute idée d'offensive ».
Les Allemands peuvent évacuer, en pays
ennemi, des parcelles de territoire, grandes
ou petites. Il leur suffit de nuire à leurs
adversaires, tout en ménageant leur propre
armée. La suite des événements montrera
dans quelle mesure la tactique actuelle alle-
mande répond à ces principes. — (Colonel
Egli) Basler Nachrichten, 24.8.
— L'offensive des Alliés est entrée dans
sa deuxième phase. D'offensive de choc, elle
est devenue une offensive de pression, qui
se déplace peu à peu vers le Nord-Est, dans
de rudes batailles, sanglantes et coûteu-
ses. La bataille va traîner en longueur. Les
Alliés la continuent non seulement sur le
même terrain, où s'est livrée la première
bataille de la Somme, mais d'après les
mêmes principes stratégiques qu'ils ont
alors suivis. Les Allemands renoncent à
se battre dans une région géographique dé-
terminée. Ils se dérobent à la pression de
leur adversaire par une défense élastique
qui se rapproche de la guerre de mouve-
ment et ils se replient sur les zones forti-
fiées qui de Lille, par Cambrai et Saint-
Quentin, se prolongent vers Laon. Quand
ils les auront atteintes, les circonstances
laisseront peut-être percer un nouveau plan
d'opérations. Nous assistons à la plus gran-
de et à la plus méthodique offensive que
l'Entente ait encore montée. On ne saurait
prévoir la fin du mouvement qui se pour-
suit sans amener de décision, puisque l'on
a appliqué les principes de la guerre d'usu-
re à une bataille de longue durée et que,
suivant le principe favori de Foch, on réu-
nit dans une même conception l'idée de
l'opération et l'idée de la bataille. — (H. St.)
Bund, 25.8.
Presse allemande. — D'une manière gé-
nérale, nous avons repoussé de pied ferme
les assauts de l'adversa re, pour replier,
au moment où nous bousculions ses trou-
pes, nos lignes de bataille, sans être gênés
par lui. Des contre-attaques, comme celles
qui ont été exécutées à Noyon, par d'impor-
tantes unités allemandes, prouvent que les
armées allemandes n'ont rien perdu de
leur force combative. Jusqu'alors, la métho-
de défensive allemande a consisté à lais-
ser l'ennemi fondre sur ses lignes, et à
subir d'énormes pertes sans obtenir nul'c:
part des avantages comme ceux que pro-
cure souvent la poursuite à l'issue des
grandes batailles. Au contraire, l'ennemi
a été forcé de gaspiller ses forces en don-
nant l'assaut à nos positions. Cette façon
de procéder de l'adversaire nous impose
une grande vigilance. Les observations des
aviateurs ont. dans ce genre de bataille une
influence considérable. Si nous réussissons
à imposer à l'ennemi de lourdes pertes sans
que la force combative de nos troupes soit
sensiblement diminuée, tous les avantages
seront de notre côté aussi longtemps que
notre force morale sera intacte et que l'ar-
mée aussi bien que le peuple seront b en
pénétrés de cette pensée que les combats
actuels serviront de base à nos succès de
l'avenir. — (Max von Versen) Post, 22.8.
« LE NOUVEAU GRAND SUCCÈS » [sous ce titre].
- C'est encore une fois le sang français
qui coule pour la cause de l'Angleterre.
Dans les sanglants événements qui vien-
nent de s'écouler, il y a des possibiltés
d'une évoluton dont les effets pourraient
être considérables sur la volonté de faire
la guerre de la France. Nous pouvons cons-
tater avec gratitude qu'à l'heure actuelle,
sans que nous ayons en quoi que ce soit
renoncé à nos projets, notre méthode porte
ses fruits et pas exclusivement dans le do-
maine militaire. Le 21 août, les Anglais
eux aussi ont attaqué sur un large front
dans la direction générale de Bapaume.
Ceux qui ont suivi Les événements des jours
derniers se rappelleront notre évacuation
volontaire d'un élément de notre position
au nord de l'Ancre, dans la région de Beau-
mont et ils en comprendront les raisons.
Nous avons supprimé ainsi le point d'ap-
pui dont l'attaque anglaise en préparation
avait besoin. Là aussi, notre tactique de
défense mobile est intervenue au moin-mt
opportun ; le communiqué du 21 août (soir)
Itères de la GUERRE
ET DES
Maires ÉTRANGÈRES
N° 911
Paris, 29 août 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
FRONT OCCIDENTAL
Presse anglaise. — Les deux victoires des
1831 juillet et «-20 août ont cUIlllX.eleweut
changé, et à notre avantage, la situation
stratégique générale. Le matin du 15 ju .1-
let, l'ennemi possédait les deux instruments
de la victoire finale: l'initiative et la supé-
riorité du nombre. Dès l'après-midi du 15
juillet, il avait perdu l'un et l'autre. Lors
de la première bataille de la Marne, 1 ini-
tiative avait déjà passé de l'Allemane aux
Alliés, mais la supériorité en effectifs res-
tait aux Allemands. Aujourd'hui, cet avan-
tage est de notre côté. Les pertes ennemies
du mois dernier semblent être de 350.000
à 400.000 hommes.Les prisonniers représen-
tent sans doute 1/5 de ce chiffre, c'est-à-dire
plus de 70.000 hommes. Sur les 4/5 qui res-
tent, 2/5 au moins sont morts ou définiti-
vement perdus, et ne retourneront pas au
service actif ; 2/5 reviendront après une pé-
riode moyenne de 4 mois. Ces récupérés et
la classe 1920 (soit environ 450.000 jeunes
gens) sont tout ce que le recrutement alle-
mand peut espérer pour la saison prochai
ne. En un mois, il a perdu un chiffre d'hom-
mes presque égal à celui que le recrute-
ment pourrait lui fournir pendant les 9 ou
10 mois à venir. - (Hilaire Belloc) Land
and Water, 22.8.
- Un joueur peut avoir les meilleures
cartes en mains et perdre la partie s'il
joue mal. Il nous appartient à nous, peu-
ple du Nord, d'apporter la prudence néces-
saire pour tempérer la belle ardeur de
l'Amérique et l'élan d'enthousiasme de nos
alliés latins : Hindenburg qui semble de-
voir recouvrer l'autorité après l'échec de
son ambitieux collègue est un spécialiste
des retraites. Il ne faut pas que nous per-
dions la tête ou que nous nous sentions
déprimés si le vieux maréchal, après avoir
raccourci sa ligne pour répondre à la rÓ-
duction de ses effectifs, adopte la meilleure
ligne de défense qui soit à sa portée et dé-
cide de' combattre là avec l'intention de
reprendre l'initiative lorsque nous nous
serons épuisés à l'attaquer. Le plan 1
mand est de nous forcer à abandonner no-
tre volonté de continuer la guerre en sont
nos réserves, et rien ne servirait mieux ce
dessein allemand que de nous engager à
fond, alors que la moitié de l'armée améri-
caine est encore de l'autre côté de l'Océan.
Mais ce piège sera tendu en vain. Notre
campagne de cette année a été conduite
avec une patience, et une vigueur rares.
Nous n'avons fait aucune tentative pour
Percer ou détruire d'un coup les armées
allemandes. Foch, Pétain, Haig et Pershing
sont les derniers hommes au monde pour
commettre une telle folie, et, si nous exa-
minons la stratégie et la tactique de ces
dernières semaines nous n'y trouvons au-
cun signe de témérité, nous n'y voyons
qu'une manière remarquable de juger les
choses. — (Ed.) Morning Post, 26.8.
Presse italienne. — Dans tout le dévelop-
pement de la grande bataille U6 11 un
voit l'unité de plan et d'intelligence qui
guide et coordonne et l'exceptionnelle va-
leur des principaux lieutenanls. Il faut re-
connaître aussi que soit dans la poche de la
Marne, soit aujourd'hui entre l'Aisne et
l'Ancre, les Allemands se montrent les di-
gnes adversaires des Alliés et de Foch, dans
l'exécution de leur retraite forcée. Mais
pour éviter un désastre, ils sont contraints
à un emploi de forces qui use leurs réserves
et de plus en plus, leur retire, pour au-
jourd'hui et pour un certain temps, la pos-
sibilité d'essayer de reprendre, au moins en
partie, l'initiative de l'action. — (Général
Carlo Corsi) Tribuna, 25.8.
Presse suisse. — En de nombreux points
du front, entre Ypres et Reims. les troupes
allemandes reculent, mais nulle part elles
ne sont battues. Le 8 août, elles ont subi un
revers par surprise, entre la Somme et
l'Avée, et elles .se sont repliées relativement
vite en faisant toujours face à l'ennemi. Ici
et là elles le laissent s'avancer pour déclen-
cher ensuite des contre-offensives puissan-
tes et se retirer de nouveau. Chaque fois que
l'ennemi avance, il est pris sous le feu de
leur artillerie et de leurs mitrailleuses. Ce
n'est pas ainsi que s'opère le repli d'une
armée, contrainte à reculer. Henry Bidou,
qui d'habitude est si plein de confiance, écrit
lui-même dans les Débats : « On aurait tort
de poser en principe que ces replis impli-
quent l'abandon de toute idée d'offensive ».
Les Allemands peuvent évacuer, en pays
ennemi, des parcelles de territoire, grandes
ou petites. Il leur suffit de nuire à leurs
adversaires, tout en ménageant leur propre
armée. La suite des événements montrera
dans quelle mesure la tactique actuelle alle-
mande répond à ces principes. — (Colonel
Egli) Basler Nachrichten, 24.8.
— L'offensive des Alliés est entrée dans
sa deuxième phase. D'offensive de choc, elle
est devenue une offensive de pression, qui
se déplace peu à peu vers le Nord-Est, dans
de rudes batailles, sanglantes et coûteu-
ses. La bataille va traîner en longueur. Les
Alliés la continuent non seulement sur le
même terrain, où s'est livrée la première
bataille de la Somme, mais d'après les
mêmes principes stratégiques qu'ils ont
alors suivis. Les Allemands renoncent à
se battre dans une région géographique dé-
terminée. Ils se dérobent à la pression de
leur adversaire par une défense élastique
qui se rapproche de la guerre de mouve-
ment et ils se replient sur les zones forti-
fiées qui de Lille, par Cambrai et Saint-
Quentin, se prolongent vers Laon. Quand
ils les auront atteintes, les circonstances
laisseront peut-être percer un nouveau plan
d'opérations. Nous assistons à la plus gran-
de et à la plus méthodique offensive que
l'Entente ait encore montée. On ne saurait
prévoir la fin du mouvement qui se pour-
suit sans amener de décision, puisque l'on
a appliqué les principes de la guerre d'usu-
re à une bataille de longue durée et que,
suivant le principe favori de Foch, on réu-
nit dans une même conception l'idée de
l'opération et l'idée de la bataille. — (H. St.)
Bund, 25.8.
Presse allemande. — D'une manière gé-
nérale, nous avons repoussé de pied ferme
les assauts de l'adversa re, pour replier,
au moment où nous bousculions ses trou-
pes, nos lignes de bataille, sans être gênés
par lui. Des contre-attaques, comme celles
qui ont été exécutées à Noyon, par d'impor-
tantes unités allemandes, prouvent que les
armées allemandes n'ont rien perdu de
leur force combative. Jusqu'alors, la métho-
de défensive allemande a consisté à lais-
ser l'ennemi fondre sur ses lignes, et à
subir d'énormes pertes sans obtenir nul'c:
part des avantages comme ceux que pro-
cure souvent la poursuite à l'issue des
grandes batailles. Au contraire, l'ennemi
a été forcé de gaspiller ses forces en don-
nant l'assaut à nos positions. Cette façon
de procéder de l'adversaire nous impose
une grande vigilance. Les observations des
aviateurs ont. dans ce genre de bataille une
influence considérable. Si nous réussissons
à imposer à l'ennemi de lourdes pertes sans
que la force combative de nos troupes soit
sensiblement diminuée, tous les avantages
seront de notre côté aussi longtemps que
notre force morale sera intacte et que l'ar-
mée aussi bien que le peuple seront b en
pénétrés de cette pensée que les combats
actuels serviront de base à nos succès de
l'avenir. — (Max von Versen) Post, 22.8.
« LE NOUVEAU GRAND SUCCÈS » [sous ce titre].
- C'est encore une fois le sang français
qui coule pour la cause de l'Angleterre.
Dans les sanglants événements qui vien-
nent de s'écouler, il y a des possibiltés
d'une évoluton dont les effets pourraient
être considérables sur la volonté de faire
la guerre de la France. Nous pouvons cons-
tater avec gratitude qu'à l'heure actuelle,
sans que nous ayons en quoi que ce soit
renoncé à nos projets, notre méthode porte
ses fruits et pas exclusivement dans le do-
maine militaire. Le 21 août, les Anglais
eux aussi ont attaqué sur un large front
dans la direction générale de Bapaume.
Ceux qui ont suivi Les événements des jours
derniers se rappelleront notre évacuation
volontaire d'un élément de notre position
au nord de l'Ancre, dans la région de Beau-
mont et ils en comprendront les raisons.
Nous avons supprimé ainsi le point d'ap-
pui dont l'attaque anglaise en préparation
avait besoin. Là aussi, notre tactique de
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