Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-08-25
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 25 août 1918 25 août 1918
Description : 1918/08/25 (T9,N907). 1918/08/25 (T9,N907).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6252433f
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/04/2013
N° 907
k(
^ES DE LA GUERRE
ET DES
(. AlHES ÉTRANGÈRES
Paris, 25 août 1918.
1
Bnlletin Quotidien de Presse Etrangère
1. CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
- confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
j QUESTIONS MILITAIRES
I FRONT OCCIDENTAL
1 Presse anglaise. — Je crois que les sol-
I Jats français qui ont tenu l'angle entre la
1 5°mme et l'Aisne durant les jours sombres
I U. printemps et du début de l'été, méritent
1 éloge spécial. Si ces troupes avaient re-
au -,delà de l'Aisne,l'ennemi aurait pos-
1 sédé « une place d'armes » d'où on n'au-
haIt Pu le' rejeter qu'à grands frais. En de-
hors d'une affirmation générale des criti-
1 militaires allemands, à savoir que Lu-
1 grendorff aurait l'intention de continuer sa
a. ande offensive, nous ne voyons jusqu'ici
I a^cun signe annonciateur de cet intéressant
1 tyl'°Jet. Les Allemands se défendent simple-
I ^ent de leur mieux. Inquiétés par les atta-
d es des tanks, ils montrent un grand désir
1 placer des rivières entre eux et les Al-
I lés ; il nous faudrait maintenant inventer
I talik hippopotame qui traverserait les ri-
1 ^fes à la nage. Il faudrait aussi des ponts
Q Oins fragiles que le vénérable ponton.
I ^elques vrais génies, comme sir Percy Gi-
1 ^ard, devraient se mettre au travail pour
1 M: lldier ces problèmes. Regardons vers la
I f euse et le Rhin et apprêtons-mous à ré-
i ndre les grands probèmes d'ingénieurs
1 illi 8 eposent devant nous. Les grands
1911CIsque l'Allemand nous a causés en
1 1115_16 et 1917 étaient dûs à ses mitrailleu-
f o s et à ses fils de fer.Des milliers d'existen-
1 les furent sacrifiées de ce fait.Le tank traite
1 fil de fer comme du coton et écrase les-
t à1*?8 de mitrailleuses. Cette, solution nous
1 1 e le long bombardement jadis en hon-
I Nous avons de fort bons tanks, mais
1 fjQ|Hme le's moyens de les combattre se per-
- hectionneront il faut également perfection-
lil r le modèle du tank. et en méditant sur
I le stratégie future, on ne doit pas négliger
1 th terrain sur lequel le tank peut être utile-
ent employé. D'après les documents al-
1 r. ^'ands recueillis, nous pouvons conclure
1 que le moral des armées allemandes baisse
se qUe la machine militariste allemande s'u-
I ou * La joie des prisonniers allemands
I S>ï ils sont capturés, et le nombre tou-
I ihîTs'Plùs frand des prisonniers, sont des
| ^cations, de la fatigue des armées alle-
I rn "Ides Mais je crois toujours que,nous
devons nous attendre à la reprise de l'of-
1 to!!s*Ve allemande,parce que la foi alle-
1 en son dieu, le Haut Commandement,
iminue, et que seule l'offensive peut la faire
I de laUre. Un écroulement évident et vérifié
■ lia volonté de combattre des armées alle-
41 a.lld'es justifierait naturellement de notre
1 k. Une stratégie audacieuse.; mais ce se-
des chose imprudente que de compter là-
t HaïSlXs- La conduite de la campagne de 1918
1L le Haut Commandement français de-
8 juin a été remarquable autant au point
I de la patience que de là hardie'sse.
Mais notre plan était de combattre défensi-
vement, - et la défensive comprend la con-
tre-attaque, — jusqu'à ce que les Américains
fussent en' force. Nous savons qu'ils le se-
ront à une date prévue. Nous avons moins
de trois mois de campagne à passer, et
comme le plan de Clemenceau s'exécute
avec une merveilleuse précision, je ne vois
pas de' raison de le changer. Soyons pa-
tients ! Ne commettons pas d'imprudence'.
Travaillons tous pour accomplir en 1919,
l'effort maximum. Alors la victoire est as-
surée. (Colonel Repington), Morning Post,
23.8. '-
Presse allemande. — Le 16 août a été
pour l'armée von Bœhn une nouvelle jour-
née de grande bataille de première ordre.
Elle en est sortie victorieuse.Une fois de plus,
l'ennemi a inutilement sacrifié des masses
de soldats: C'est ce qui arrive à chacune
de ses attaques ; elles se reproduisent toutes
d'après un modèle une fois adopté. Notre
état-major, et nous lui en savons gré,
adapte rapidement sa tactique à la nouvelle
méthode d'attaque. Il renonce aux métho-
des surannées et il les remplace par des
procédés nouveaux, étudiés avec le plus
grand soin. Si jamais des idées préconçues
ont été funestes, ce fut au cours de cette
guerre, aussi bien dans - la conduite des pa-
trouilles que dans la conduite des armées.
Ce qui est vrai aujourd'hui cesse de l'être
demain. La tactique évolue sans cesse, et
la tactique et la stratégie suivent le mou-
vement. Il y a parfois des bonds dans le
développement; une méthode à peine mise
en pratique est remplacée nar la méthode
opposée. Le chef qui s'adapte avec souples-
se aux transformations est le maître de
l'heure. Pour le chef compétent,il n'y a pas
de chances à la guerre ; il y a une science
de la guerre. La nouvelle victoire défensive
vient de donner raison au plus habile. —
Deutsche Tageszeitung, 18.-8.
« VICTOIRE A LA PYRRHUS DE FOCH » [sous
ce titre], — Toutes les nouvelles du front
confirment la victoire complète des Alle-
mands à la suite des mesures qu'ils ont pri-
ses contre la grande attaque des troupes de
l'Entente. Par des assauts ininterrompus, et
renouvelés jusqu'à sept fois.Foch essaie tou-
jours en pure perte, de réaliser la percée. Il
ne peut ébranler notre nouveau front. Les
chars d'assaut ont perdu leur efficacité. Les
Romains eux aussi, une fois la première
impression passée, eurent rapidement rai-
son des éléphants de Pyrrhus. Le front lui-
même, qui, chacun le sait, exécute sans grand
enthousiasme un repli même volontaire, et
qui n'évacue qu'à regret des terrains con-
quis, a compris, jusqu'au dernier homme,
les avantages de notre méthode.et.avec un
cran et une confiance non amoindris; il re-
pousse partout vigoureusement le choc des
masses ennemies supérieures en nombre.
Sur l'Aisne et l'Oise.Foch méritera peut-être
le surnom de buveur de sang que l'on a don-
né à Nivelle au Chemin-des-Dames. Ce sont,
en effet, les troupes françaises, noires et
blanches, qui, une fois encore, ont à suppor-
ter tout le poids de la bataille,et qui subis-
sent les pertes les plus lourdes. Elles sont
décimées par notre artillerie et nos mitrail-
leuses au moment ou elles se replient,après
que nous avons repoussé leurs attaques. La
ferme d'Attiche. dont le Français annonce
la conquête, avait été occupée, il y a deux
mois par les Wurtembergeois, qui n'avaient
perdu que dix hommes. De combien de di-
zaines d'hommes les ennemis ont-ils payé.
après avoir donné l'assaut sept fois, la prise
du petit coin, de terre où la ferme se,
dressait jadis ? — (Hermann Katsch)
Kölnische Volkrszeilung, 19.8
FRONT ITALIEN
Le rapport du commandement sur la ba-
taille de la Piave. — L'armée italienne a
battu l'armée, autrichienne dans une ba-
taille d'arrêt qui dura du 15 au 24 juin, eb
dans une bataille offensive du 24 juin au
6 juillet. Elle reprit 70 kilom. carrés à l'enne-
mi, lui infligea de graves pertes : 250.000
hommes mis hors de combat, parmi lesquels -
80.000 morts ou prisonniers, et lui enleva
70 canons, 75 bombardes, 1.236 mitrail-
leuses, 151. lance-flammes, 37.000 fusils.
Pour la première fois, depuis plusieurs - siè-
cles, nous nous trouvions seuls pour sôute-
nir le choc de toutes les forces d'un grand
Etat militaire, d'un cinquième plus peuplé
que notre pays. Mais cet Etat n'a pas
abandonné ses projets d'offensive ; au con-
traire, il regroupe ses forces pour un nou-
veau choc. La communication du comman-
dement suprême doit donc inciter les Ita-
liens à se tenir sur leurs gardes.et à n'accep-
ter les nouvelles catastrophiques sur la si-
tuation intérieure de l'Autriche, nouvelles
qui sont mises en circulation par une certai-
ne presse neutre que sous bénéfice d inven-
taire. Nous considérons aussi comme digne
d'être démentie la nouvelle d'après laquelle
lss Autrichiens auraient expédié de nou-
velles divisions en France. Cette nouvelle
ressemble beaucoup à une tentative du
grand Etat-Major viennois pour nous faire
croire que la puissance de l'armée autri-
chienne a diminué sur la Piave. Il plairait
donc aux Autrichiens que nos alliés, se fiant
à ces bruits, considérassent l'envoi de trou-
pes américaines sur notre front comme inuti-
le. Pour arriver à ce résultat, la propagande
austro-hongroise met en circulation, à l'a-
dresse de l'opinion publique internationale,
des chiffres tout à fait fantastiques sur les
effectifs anglais, français et américains en-
gagés sur la Piave. Nos alliés savent à quoi
s'en tenir sur tous ces bruits ; ils savent
que nos troupes, envoyées parmi leurs ar-
mées, sont plus nombreuses que celles qui
chez nous attestent, d'une façon si valeu-
reuse, la solidarité des nations sœurs. La
politique austro-hongroise ne vise donc qu'à
k(
^ES DE LA GUERRE
ET DES
(. AlHES ÉTRANGÈRES
Paris, 25 août 1918.
1
Bnlletin Quotidien de Presse Etrangère
1. CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
- confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
j QUESTIONS MILITAIRES
I FRONT OCCIDENTAL
1 Presse anglaise. — Je crois que les sol-
I Jats français qui ont tenu l'angle entre la
1 5°mme et l'Aisne durant les jours sombres
I U. printemps et du début de l'été, méritent
1 éloge spécial. Si ces troupes avaient re-
au -,delà de l'Aisne,l'ennemi aurait pos-
1 sédé « une place d'armes » d'où on n'au-
haIt Pu le' rejeter qu'à grands frais. En de-
hors d'une affirmation générale des criti-
1 militaires allemands, à savoir que Lu-
1 grendorff aurait l'intention de continuer sa
a. ande offensive, nous ne voyons jusqu'ici
I a^cun signe annonciateur de cet intéressant
1 tyl'°Jet. Les Allemands se défendent simple-
I ^ent de leur mieux. Inquiétés par les atta-
d es des tanks, ils montrent un grand désir
1 placer des rivières entre eux et les Al-
I lés ; il nous faudrait maintenant inventer
I talik hippopotame qui traverserait les ri-
1 ^fes à la nage. Il faudrait aussi des ponts
Q Oins fragiles que le vénérable ponton.
I ^elques vrais génies, comme sir Percy Gi-
1 ^ard, devraient se mettre au travail pour
1 M: lldier ces problèmes. Regardons vers la
I f euse et le Rhin et apprêtons-mous à ré-
i ndre les grands probèmes d'ingénieurs
1 illi 8 eposent devant nous. Les grands
1911CIsque l'Allemand nous a causés en
1 1115_16 et 1917 étaient dûs à ses mitrailleu-
f o s et à ses fils de fer.Des milliers d'existen-
1 les furent sacrifiées de ce fait.Le tank traite
1 fil de fer comme du coton et écrase les-
t à1*?8 de mitrailleuses. Cette, solution nous
1 1 e le long bombardement jadis en hon-
I Nous avons de fort bons tanks, mais
1 fjQ|Hme le's moyens de les combattre se per-
- hectionneront il faut également perfection-
lil r le modèle du tank. et en méditant sur
I le stratégie future, on ne doit pas négliger
1 th terrain sur lequel le tank peut être utile-
ent employé. D'après les documents al-
1 r. ^'ands recueillis, nous pouvons conclure
1 que le moral des armées allemandes baisse
se qUe la machine militariste allemande s'u-
I ou * La joie des prisonniers allemands
I S>ï ils sont capturés, et le nombre tou-
I ihîTs'Plùs frand des prisonniers, sont des
| ^cations, de la fatigue des armées alle-
I rn "Ides Mais je crois toujours que,nous
devons nous attendre à la reprise de l'of-
1 to!!s*Ve allemande,parce que la foi alle-
1 en son dieu, le Haut Commandement,
iminue, et que seule l'offensive peut la faire
I de laUre. Un écroulement évident et vérifié
■ lia volonté de combattre des armées alle-
41 a.lld'es justifierait naturellement de notre
1 k. Une stratégie audacieuse.; mais ce se-
des chose imprudente que de compter là-
t HaïSlXs- La conduite de la campagne de 1918
1L le Haut Commandement français de-
8 juin a été remarquable autant au point
I de la patience que de là hardie'sse.
Mais notre plan était de combattre défensi-
vement, - et la défensive comprend la con-
tre-attaque, — jusqu'à ce que les Américains
fussent en' force. Nous savons qu'ils le se-
ront à une date prévue. Nous avons moins
de trois mois de campagne à passer, et
comme le plan de Clemenceau s'exécute
avec une merveilleuse précision, je ne vois
pas de' raison de le changer. Soyons pa-
tients ! Ne commettons pas d'imprudence'.
Travaillons tous pour accomplir en 1919,
l'effort maximum. Alors la victoire est as-
surée. (Colonel Repington), Morning Post,
23.8. '-
Presse allemande. — Le 16 août a été
pour l'armée von Bœhn une nouvelle jour-
née de grande bataille de première ordre.
Elle en est sortie victorieuse.Une fois de plus,
l'ennemi a inutilement sacrifié des masses
de soldats: C'est ce qui arrive à chacune
de ses attaques ; elles se reproduisent toutes
d'après un modèle une fois adopté. Notre
état-major, et nous lui en savons gré,
adapte rapidement sa tactique à la nouvelle
méthode d'attaque. Il renonce aux métho-
des surannées et il les remplace par des
procédés nouveaux, étudiés avec le plus
grand soin. Si jamais des idées préconçues
ont été funestes, ce fut au cours de cette
guerre, aussi bien dans - la conduite des pa-
trouilles que dans la conduite des armées.
Ce qui est vrai aujourd'hui cesse de l'être
demain. La tactique évolue sans cesse, et
la tactique et la stratégie suivent le mou-
vement. Il y a parfois des bonds dans le
développement; une méthode à peine mise
en pratique est remplacée nar la méthode
opposée. Le chef qui s'adapte avec souples-
se aux transformations est le maître de
l'heure. Pour le chef compétent,il n'y a pas
de chances à la guerre ; il y a une science
de la guerre. La nouvelle victoire défensive
vient de donner raison au plus habile. —
Deutsche Tageszeitung, 18.-8.
« VICTOIRE A LA PYRRHUS DE FOCH » [sous
ce titre], — Toutes les nouvelles du front
confirment la victoire complète des Alle-
mands à la suite des mesures qu'ils ont pri-
ses contre la grande attaque des troupes de
l'Entente. Par des assauts ininterrompus, et
renouvelés jusqu'à sept fois.Foch essaie tou-
jours en pure perte, de réaliser la percée. Il
ne peut ébranler notre nouveau front. Les
chars d'assaut ont perdu leur efficacité. Les
Romains eux aussi, une fois la première
impression passée, eurent rapidement rai-
son des éléphants de Pyrrhus. Le front lui-
même, qui, chacun le sait, exécute sans grand
enthousiasme un repli même volontaire, et
qui n'évacue qu'à regret des terrains con-
quis, a compris, jusqu'au dernier homme,
les avantages de notre méthode.et.avec un
cran et une confiance non amoindris; il re-
pousse partout vigoureusement le choc des
masses ennemies supérieures en nombre.
Sur l'Aisne et l'Oise.Foch méritera peut-être
le surnom de buveur de sang que l'on a don-
né à Nivelle au Chemin-des-Dames. Ce sont,
en effet, les troupes françaises, noires et
blanches, qui, une fois encore, ont à suppor-
ter tout le poids de la bataille,et qui subis-
sent les pertes les plus lourdes. Elles sont
décimées par notre artillerie et nos mitrail-
leuses au moment ou elles se replient,après
que nous avons repoussé leurs attaques. La
ferme d'Attiche. dont le Français annonce
la conquête, avait été occupée, il y a deux
mois par les Wurtembergeois, qui n'avaient
perdu que dix hommes. De combien de di-
zaines d'hommes les ennemis ont-ils payé.
après avoir donné l'assaut sept fois, la prise
du petit coin, de terre où la ferme se,
dressait jadis ? — (Hermann Katsch)
Kölnische Volkrszeilung, 19.8
FRONT ITALIEN
Le rapport du commandement sur la ba-
taille de la Piave. — L'armée italienne a
battu l'armée, autrichienne dans une ba-
taille d'arrêt qui dura du 15 au 24 juin, eb
dans une bataille offensive du 24 juin au
6 juillet. Elle reprit 70 kilom. carrés à l'enne-
mi, lui infligea de graves pertes : 250.000
hommes mis hors de combat, parmi lesquels -
80.000 morts ou prisonniers, et lui enleva
70 canons, 75 bombardes, 1.236 mitrail-
leuses, 151. lance-flammes, 37.000 fusils.
Pour la première fois, depuis plusieurs - siè-
cles, nous nous trouvions seuls pour sôute-
nir le choc de toutes les forces d'un grand
Etat militaire, d'un cinquième plus peuplé
que notre pays. Mais cet Etat n'a pas
abandonné ses projets d'offensive ; au con-
traire, il regroupe ses forces pour un nou-
veau choc. La communication du comman-
dement suprême doit donc inciter les Ita-
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ter les nouvelles catastrophiques sur la si-
tuation intérieure de l'Autriche, nouvelles
qui sont mises en circulation par une certai-
ne presse neutre que sous bénéfice d inven-
taire. Nous considérons aussi comme digne
d'être démentie la nouvelle d'après laquelle
lss Autrichiens auraient expédié de nou-
velles divisions en France. Cette nouvelle
ressemble beaucoup à une tentative du
grand Etat-Major viennois pour nous faire
croire que la puissance de l'armée autri-
chienne a diminué sur la Piave. Il plairait
donc aux Autrichiens que nos alliés, se fiant
à ces bruits, considérassent l'envoi de trou-
pes américaines sur notre front comme inuti-
le. Pour arriver à ce résultat, la propagande
austro-hongroise met en circulation, à l'a-
dresse de l'opinion publique internationale,
des chiffres tout à fait fantastiques sur les
effectifs anglais, français et américains en-
gagés sur la Piave. Nos alliés savent à quoi
s'en tenir sur tous ces bruits ; ils savent
que nos troupes, envoyées parmi leurs ar-
mées, sont plus nombreuses que celles qui
chez nous attestent, d'une façon si valeu-
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