Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-08-23
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 23 août 1918 23 août 1918
Description : 1918/08/23 (T9,N905). 1918/08/23 (T9,N905).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6252431m
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/04/2013
tN- o 905
r b &E LA GUERRE
KT DE8
ÉTRANGÈRES
Paris, 23 août 191 H.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
FRONT OCCIDENTAL
%f®S/se anglaise. — Sous le titre : « UNE
TE. SUR LA MEUSE V » : La politique
que Protègent les millions de baïonnettes
41je l'iande'; en ordre de bataille depuis la
rtierJlsql'à la frontière suisse tend à la
lu Ration de la côte des Flandres et de
rtu 11011 minière Longwy-Briey. Malheu-
rsHment pour le parti pangermaniste.
eux objectifs se trouvent aux extremi-
lés de la ligne, et ils paralysent la stra-
*Ilemande en ce sens qu'ils exigent
< ectifs supérieurs à ceux dont le Kai-
Sep ,?Hi lsPose. Dès lors, il faut renoncer à l'un
~tX~ de ces deux objectifs, ce qui, au
Wjtp Une stratégie saine,implique une re-
rait e des armées. Considérons la situation,
tella ™ eUe se présente sur le champ de ba-
'tal .llq d U front occidental ; trois alternatives
tWiyAêtre envisagées : 1° une retraite lo-
etrflit Un redressement de la ligne; 2° une
ffiiît f suir la ligne Hindenburg avec une
exter, gt Possible de cette ligne ; 3° une re-
!W ,§enérale. „. Nous assisterons probable-
Pne retraite locale s'arrêtant tantôt
tanfÔ là. mais qui s'étendra finalement
Sella Hindenburg et peut-être
îpl ^qua la Meuse. Il est très difficile
Der eevdir comment cette manœuvre
Vnti être exécutée d'une manière satis-
>pT' V Il s'agit en effet, de parer un
(Je flanc venant de la direction de la
r ,,tPorté par un adversaire parfaite-
E.M,P) né .à tout ce qui est maritime.
'- Daily Express, 19.8.
SurentUn certain point de vue. il arrive
souvent que les commentaires semi-officiels
k^ité i Un'e idée fausse de ce qu'est en
Llres Qa situation militaire. Ces commen-
s3fe Principalement basés sur la
"oi sarnrne ia carte et ils ne tiennent pas
qu es ferr nt compte du développement des
diVront q et des routes, caractéristique
th qUe le bataille moderne. On vient nous
t IÙe lorsqu'un certain point de croise-
fer t qu'une certaine ligne de chemin
tr to rnbe sous le feu de nos canons,
5it r°U]^e Partie du front ennemi doit
Î lais il se peut que l'ennemi
et J),lé ses chemins de fer de campa-
V(ïs routes à tel point que la perte
0,1 1 de ravitaillement la Plus impor
l la Plus directe dans un secteur
W^b]« Puisse lui causer une gêne con-
lel.1l'e (llln' l'halS non un préjudice décISIf.
fe\? Aee-. les Allemands tenaient sous
1.^ Qti^miens et Compiègne (ils ont pré-
^.inSïir Ces deux villes avaient été ren-
%J*sables pour les Alliés) et pen-
• ves semaines ils ont coupé sur
lit alrll. t la lIgne principale allant de P
des Al s.t; Le système de communica-
Alliés en a souffert, et, de ce fait,
il en est résulté un affaiblissement de leurs
forces, à un moment donné, mais cela n'a
jamais provoqué l'abandon d'aucune posi-
tion déterminée. Si vous ne possédez pas
de communications directes, a dit un grand
soldat. contentez-vous de communications
indirectes. Il est bon que l'on se le rappelle
dans cette guerre où les moyens de commu-
nications sont si complexes et si puissam-
ment organises des deux côtés. - (Ed.)
Manchester Guardian. 19.8.
Presse espagnole. - Le 31 juillet un jour -
nal espagnol disait à ses lecteurs : « Les
Allemands vont où il leur plaît et de la
manière qui leur plaît. » De même l'ennemi
(sic) et ses partisans cherchent à présenter
la retraite sur l'Aisne comme un succès.
En Réaliti é les Allemands « vont » où les
mènent les armées alliées, et la victoire
leur a totalement échappé. Pour avoir une
idée précise, claire et véridique des faits,
lisez les décrets qui accordent à Foch le
bâton de inaré( -bal, et à pétain la médaille
militaire. Dans ces textes concis, si éloignés
de la phraséologie tendancieuse de certains
critiques, se trouvent résumés les événe-
ments décisifs de ces derniers temps. Le
monde entier s'est dressé contre le mili-
tarisme allemand qui déchaîna la guerre. Il
arrête et repousse l'invasion ; c'est le pré-
lude vigou!r"eux et doux au cœur — de
la victoire finale. En face de l'Allemagne,
dont la puissance, après son effort suprême,
est condamnée à décroître, les Etats-Unis
se sont rangés aux côtés de la France, de
l'Angleterre et de l'Italie Chaque jour ils
einvoient en Europe dix mille soldats par-
faitement équipés. dix mille hommes jeu-
nes et résolus. De leur côté, l'Allemagne
et Autriche peuvent-elles supporter long-
temps encore la génie qu'elles endurent ?
Une discipline de fer maintient fermement
ces populations à qui par ailleurs on a
prorn is la victoire. Mais la réalité leur ap-
promis piour plus sombre, et la faim
parait chaque jour plus sombre. et la faim,
la misère, l'initiation à la: vérité agiront
la elles tes Allemands
fatalement sur elles. Non, les Allemands
ne vont pas « où il leur plaît et de la ma-
nière qui leur plaît. » Ils ont perdu la par-
unnt. à pas de géants vers la défaite. -
Diario. Universal. 11.0.
Presse allemande. — On se demande in-
volontairement si du coté allemand il était
nécessaire d doubler les effectifs engagés
pour repousser les attaques ennemies, sans
pour repm d ee» et en n_
deur. il n'y a pas à hésiter à répondre par
la négative, si l'on considère les principes
adoptés par le haut commandement alle-
mand pour Ges combats d'arrière-garde. Ils
consistent essentiellement à immobiliser,
avec peu de troupes, des effectifs ennemis
très importants, et à U~eur nuire le plus pos-
sible par toutes sortes de procédés. Enga-
ger des réserves serait se priver des avan-
tages du mouvement. Jusqu'ici notre état-
major n'a eu à livrer exclusivement que
des combats d'arrière-garde, et s'il le juge
opportun, il peut continuer à se servir
de la même tactique. En supposant
que nous abandonnions le terrain dé-
vasté jusqu'à la ligne Péronne - La
Fère, — ce qui n'est d'ailleurs qu'une sim-
ple hypothèse — l'ennemi Re tirerait de cet
abandon aucun profit. Il lui faudrait payer
chaque pas dans cette direction beaucoup
plus qu'il ne l'a fait lors de sa première
et laborieuse avancé dans la Somme. Il y
a donc lieu d'admettre que notre état-major
ne dépense pas, sous la pression des événe-
ments, les forces qu'il tient en réserve,mais
qu'il les garde bien en main pour les em-
ployer ailleurs. Provisoirement ses projets
restent impénétrables. — (Général von Ar-
denne) Berliner Tageblatt, 15.8.
— La direction de la bataille reste com-
plètement dans la main de Hindenburg. La
méthode,avec laquelle il a mené 'Ja bataille
défensive, a forcé l'adversaire à engager
sur le champ de bataille de la Somme et de
la Vesle des réserves dont il se passera
difficilement ailleurs, à nous montrer ainsi
les sérieuses pertes que lui avaient infli-
gées les premières offensives allemandes,
de mars à juin. Le passage de (la guerre de
position à la guerre de mouvement, que
nous avions cherché à obtenir par notre
audacieuse marche en avant, est devenu
une réalité sur un terrain situé plus en
arrière où, si la tactique de la défense mo-
bile continue à être pratiquée avec autant
de méthode qu'ellle l'a été - ces jours-ci par
notre haut commandement, tous les avan-
tages de la défense sont pour nous, et tous
les inconvénients de l'attaque en masses
pour nos ennemis. C'est donc avec une
confiance absolue que nous pourrons envi-
sager le développement des batailles sur
le front occidental. Tant que la direction
de la bataille restera entre les mains de
l'état-major allemand, ilL sera impossible à
l'ennemi, malgré 3es gains de terrains qu'il
a réalisés, de remporter un succès capable
d'influencer la situation générale. —
Vossische Zeitung, 16.8.
« A LA VEILLE DE NOUVELLES ATTAQUES ENNE-
MIES ? » [sous ce titre]. — Il y a un arrêt
dans la bataille, arrêt provisoire sans dou-
te. Il faut que nous comptions toujours sur
de nouvelles attaques, sur d'autres points
du front aussi — si l'ennemi a les forces
nécessaires. Les différents voyages au front
des hommes d'Etat ennemis, la visite {l'n
roi George d'Angleterre sur le front, la
tentative navale anglaise sur la baie alle-
mande. dont la fin fut d'ailleurs si peu glo-
rieuse pour l'Angleterre, tout cela prouve
bien que nous n'en sommes pas encore à
l'heure de la détente. Il est très vraisem-
blable que de nouveaux combats sont im-
minents sur le front occdiental. sans qu'il
y ait lieu de craindre qu'une fois encore
r b &E LA GUERRE
KT DE8
ÉTRANGÈRES
Paris, 23 août 191 H.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
FRONT OCCIDENTAL
%f®S/se anglaise. — Sous le titre : « UNE
TE. SUR LA MEUSE V » : La politique
que Protègent les millions de baïonnettes
41je l'iande'; en ordre de bataille depuis la
rtierJlsql'à la frontière suisse tend à la
lu Ration de la côte des Flandres et de
rtu 11011 minière Longwy-Briey. Malheu-
rsHment pour le parti pangermaniste.
eux objectifs se trouvent aux extremi-
lés de la ligne, et ils paralysent la stra-
*Ilemande en ce sens qu'ils exigent
< ectifs supérieurs à ceux dont le Kai-
Sep ,?Hi lsPose. Dès lors, il faut renoncer à l'un
~tX~ de ces deux objectifs, ce qui, au
Wjtp Une stratégie saine,implique une re-
rait e des armées. Considérons la situation,
tella ™ eUe se présente sur le champ de ba-
'tal .llq d U front occidental ; trois alternatives
tWiyAêtre envisagées : 1° une retraite lo-
etrflit Un redressement de la ligne; 2° une
ffiiît f suir la ligne Hindenburg avec une
exter, gt Possible de cette ligne ; 3° une re-
!W ,§enérale. „. Nous assisterons probable-
Pne retraite locale s'arrêtant tantôt
tanfÔ là. mais qui s'étendra finalement
Sella Hindenburg et peut-être
îpl ^qua la Meuse. Il est très difficile
Der eevdir comment cette manœuvre
Vnti être exécutée d'une manière satis-
>pT' V Il s'agit en effet, de parer un
(Je flanc venant de la direction de la
r ,,tPorté par un adversaire parfaite-
E.M,P) né .à tout ce qui est maritime.
'- Daily Express, 19.8.
SurentUn certain point de vue. il arrive
souvent que les commentaires semi-officiels
k^ité i Un'e idée fausse de ce qu'est en
Llres Qa situation militaire. Ces commen-
s3fe Principalement basés sur la
"oi sarnrne ia carte et ils ne tiennent pas
qu es ferr nt compte du développement des
diVront q et des routes, caractéristique
th qUe le bataille moderne. On vient nous
t IÙe lorsqu'un certain point de croise-
fer t qu'une certaine ligne de chemin
tr to rnbe sous le feu de nos canons,
5it r°U]^e Partie du front ennemi doit
Î lais il se peut que l'ennemi
et J),lé ses chemins de fer de campa-
V(ïs routes à tel point que la perte
0,1 1 de ravitaillement la Plus impor
l la Plus directe dans un secteur
W^b]« Puisse lui causer une gêne con-
lel.1l'e (llln' l'halS non un préjudice décISIf.
fe\? Aee-. les Allemands tenaient sous
1.^ Qti^miens et Compiègne (ils ont pré-
^.inSïir Ces deux villes avaient été ren-
%J*sables pour les Alliés) et pen-
• ves semaines ils ont coupé sur
lit alrll. t la lIgne principale allant de P
des Al s.t; Le système de communica-
Alliés en a souffert, et, de ce fait,
il en est résulté un affaiblissement de leurs
forces, à un moment donné, mais cela n'a
jamais provoqué l'abandon d'aucune posi-
tion déterminée. Si vous ne possédez pas
de communications directes, a dit un grand
soldat. contentez-vous de communications
indirectes. Il est bon que l'on se le rappelle
dans cette guerre où les moyens de commu-
nications sont si complexes et si puissam-
ment organises des deux côtés. - (Ed.)
Manchester Guardian. 19.8.
Presse espagnole. - Le 31 juillet un jour -
nal espagnol disait à ses lecteurs : « Les
Allemands vont où il leur plaît et de la
manière qui leur plaît. » De même l'ennemi
(sic) et ses partisans cherchent à présenter
la retraite sur l'Aisne comme un succès.
En Réaliti é les Allemands « vont » où les
mènent les armées alliées, et la victoire
leur a totalement échappé. Pour avoir une
idée précise, claire et véridique des faits,
lisez les décrets qui accordent à Foch le
bâton de inaré( -bal, et à pétain la médaille
militaire. Dans ces textes concis, si éloignés
de la phraséologie tendancieuse de certains
critiques, se trouvent résumés les événe-
ments décisifs de ces derniers temps. Le
monde entier s'est dressé contre le mili-
tarisme allemand qui déchaîna la guerre. Il
arrête et repousse l'invasion ; c'est le pré-
lude vigou!r"eux et doux au cœur — de
la victoire finale. En face de l'Allemagne,
dont la puissance, après son effort suprême,
est condamnée à décroître, les Etats-Unis
se sont rangés aux côtés de la France, de
l'Angleterre et de l'Italie Chaque jour ils
einvoient en Europe dix mille soldats par-
faitement équipés. dix mille hommes jeu-
nes et résolus. De leur côté, l'Allemagne
et Autriche peuvent-elles supporter long-
temps encore la génie qu'elles endurent ?
Une discipline de fer maintient fermement
ces populations à qui par ailleurs on a
prorn is la victoire. Mais la réalité leur ap-
promis piour plus sombre, et la faim
parait chaque jour plus sombre. et la faim,
la misère, l'initiation à la: vérité agiront
la elles tes Allemands
fatalement sur elles. Non, les Allemands
ne vont pas « où il leur plaît et de la ma-
nière qui leur plaît. » Ils ont perdu la par-
unnt. à pas de géants vers la défaite. -
Diario. Universal. 11.0.
Presse allemande. — On se demande in-
volontairement si du coté allemand il était
nécessaire d doubler les effectifs engagés
pour repousser les attaques ennemies, sans
pour repm d ee» et en n_
deur. il n'y a pas à hésiter à répondre par
la négative, si l'on considère les principes
adoptés par le haut commandement alle-
mand pour Ges combats d'arrière-garde. Ils
consistent essentiellement à immobiliser,
avec peu de troupes, des effectifs ennemis
très importants, et à U~eur nuire le plus pos-
sible par toutes sortes de procédés. Enga-
ger des réserves serait se priver des avan-
tages du mouvement. Jusqu'ici notre état-
major n'a eu à livrer exclusivement que
des combats d'arrière-garde, et s'il le juge
opportun, il peut continuer à se servir
de la même tactique. En supposant
que nous abandonnions le terrain dé-
vasté jusqu'à la ligne Péronne - La
Fère, — ce qui n'est d'ailleurs qu'une sim-
ple hypothèse — l'ennemi Re tirerait de cet
abandon aucun profit. Il lui faudrait payer
chaque pas dans cette direction beaucoup
plus qu'il ne l'a fait lors de sa première
et laborieuse avancé dans la Somme. Il y
a donc lieu d'admettre que notre état-major
ne dépense pas, sous la pression des événe-
ments, les forces qu'il tient en réserve,mais
qu'il les garde bien en main pour les em-
ployer ailleurs. Provisoirement ses projets
restent impénétrables. — (Général von Ar-
denne) Berliner Tageblatt, 15.8.
— La direction de la bataille reste com-
plètement dans la main de Hindenburg. La
méthode,avec laquelle il a mené 'Ja bataille
défensive, a forcé l'adversaire à engager
sur le champ de bataille de la Somme et de
la Vesle des réserves dont il se passera
difficilement ailleurs, à nous montrer ainsi
les sérieuses pertes que lui avaient infli-
gées les premières offensives allemandes,
de mars à juin. Le passage de (la guerre de
position à la guerre de mouvement, que
nous avions cherché à obtenir par notre
audacieuse marche en avant, est devenu
une réalité sur un terrain situé plus en
arrière où, si la tactique de la défense mo-
bile continue à être pratiquée avec autant
de méthode qu'ellle l'a été - ces jours-ci par
notre haut commandement, tous les avan-
tages de la défense sont pour nous, et tous
les inconvénients de l'attaque en masses
pour nos ennemis. C'est donc avec une
confiance absolue que nous pourrons envi-
sager le développement des batailles sur
le front occidental. Tant que la direction
de la bataille restera entre les mains de
l'état-major allemand, ilL sera impossible à
l'ennemi, malgré 3es gains de terrains qu'il
a réalisés, de remporter un succès capable
d'influencer la situation générale. —
Vossische Zeitung, 16.8.
« A LA VEILLE DE NOUVELLES ATTAQUES ENNE-
MIES ? » [sous ce titre]. — Il y a un arrêt
dans la bataille, arrêt provisoire sans dou-
te. Il faut que nous comptions toujours sur
de nouvelles attaques, sur d'autres points
du front aussi — si l'ennemi a les forces
nécessaires. Les différents voyages au front
des hommes d'Etat ennemis, la visite {l'n
roi George d'Angleterre sur le front, la
tentative navale anglaise sur la baie alle-
mande. dont la fin fut d'ailleurs si peu glo-
rieuse pour l'Angleterre, tout cela prouve
bien que nous n'en sommes pas encore à
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