Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-08-17
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 17 août 1918 17 août 1918
Description : 1918/08/17 (T9,N899). 1918/08/17 (T9,N899).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6252425w
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/04/2013
N° 899
■•^ DE LA GUERRE
VE8
%A|RESJ^THANGÈRES
-----
Paris, 17 août 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. - Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
quavec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
h FRONT OCCIDENTAL
IfL' \NSe allemande. — Sous le titre
IS LUI AUSSI ATTAQUE ! » : L'ennemi
s'est eru assez fort pour déclencher une
double attaque La première, à Villers-Cotte-
teiOdre refoulé le front sur l'Aisne, sans at-
e SOI} objecfif : la percée. La deuxiè-
-
me, eritreA ncre et Avre, a remporté aussi
iu 11 ^rtain succès initial, ainsi que le recon-
naît 1)()tre °mmuniqué. Ce succès initial
est Sssu»I^Par-Ao offensive bien
tst capÍïl;; et vigoureusement menée. Ce qui
est CCI pi- tal C, est que 17eni-ierrii ri'a. pas percé
Jouïn i c'est que l'ennemi n'a pas percé.
Un jofflno i a n§'ais, le New Slatesman, re-
riaLIt nal anglais, le New SI(il(lsman, rc-
Jf ^naît af Jamais encore les lignes alle-
Ai^&s n' °n^ Pu être percées. alors que les
S ont à différentes reprises et sur
toils 1 e fronts réussi à percer les lignes en-
taIS-Ci e Notre adversaire échouera cette
* 11 but , Même s'il arrivait à atteindre
f.°u.r tout espoir ne serait pas perdu
1' r nous Notre adversaire nous a donné
Xeiïipie ?116 nous devons suivre aux heu-
SUPPOrte 1 es. Il faut que nous apprenions à
Croire rIes ¡ép.reuves. Il n'v a pas lieu de
0lre an» notre Etat-Major ait été surpris
bft*" ^attarr 6 anglaise. Le communiqué du
QOIlt(l'sait : « Au nord de Montdidier nous
v> ,ent siur î nos compagnies qui se trou-
hi;
~aie nt %iir la rive ouest de l'Avre et du
ruisseu n nl en arrière de ces secteurs,
c Iqué du Ps par l'ennemi » et le commu-
Ah du ?ar^a^ d'une vive activité de re-
en* aissanf1 notamment dans le secteur
QYeriSCh Avre et au sud de Montdidier —
ischo Sc*er Kurier 9. 8
es OR>V^L EN ARRIÈRE » [sous ce titre].
s entre Soissons et Reims
t prig fin, le moment est venu de je-
tçf Uri cnn ? dj'i œil en arrière. Nous pou-
év
v02h S' ce q,! est assez singulier, juger les
événements ep cItant itin journal ennemi.
n citant iun journal ennemi,
qui dit la vérité. Le Journal des Débats du
luif *11* are que les Allemands n'aban-
an J0Urd'hui que les terrains con-
jn en rï. de leur protcramme du 27
Wi^denJQd°rff « n'avant voulu prendre ce
le phemin des Dames. Le jour-
raHoaio 1 ajoute que les Allemands
l1e$' AiTlsi Pas à se replier quand il le
Ains; en quelques lignes, le Journal
qe 1
situ 9.0nne une appréciation exacte
V déci ati n. Le commandement alle-
aitiv qUe da d'exploiter son succès et c'est
*W ue Se forma la poche sur la Marne.
^ei^'e e devait être supprimée ou
}l1elQs, l'Est, par l'occupation de
:l'e ft LP .l'^Het se produisit notre atta-,
l'est
que à l'est et au sud-ouest de Reims. No-
letvQ\} re échoua, l'ennemi ayant été
Coiiw de nos intentions et s'étant
ne nourvelle méthode défensive.
Nous ne remportâmes qu'un succès pure-
ment tactique, surtout au sud-ouest de
Reims ; l'opération, tout en nous donnant
20.000 prisonniers et un certain nombre
de canons, ne remplit pas son but stratégi-
que, Foch n'ayant pas été contraint de tou-
cher à ses réserves. La suppression de la
poche sur la Marne s'imposait. Elle fut
immédiatement décidée et commencée au
même moment, le 18 juillet, l'ennemi dé-
clenchait sa grande offensive qui devait
percer d'abord à Soissons, puis à Reims et
couper en deux l'armée allemande. Toutes
les conditions se trouvaient réalisées de
la bataille défensive, que les Allemands
livrent, on le sait,avec une grande élasticité,
et qui peut être livrée d'après le princi-
pe du repli. Nous ne sommes pas liés par
des considérations géographiques et une
« stratégie d'apparat ». Celles-ci d'ailleurs
intervenaient cette fois-ci d'autant moins
que le retour aux buts que nous nous
étions assignés le 27.5 était décidé, avant
le déclenchement de l'offensive de Foch.
Notre bataille défensive a été couronnée
d'un plein succès, et elle a infligé des per-
tes très sérieuses à l'ennemi. Le Daily
Mail et aussi la Morning Post du 30 août
le reconnaissent. En atteignant - les posi-
tions de l'Aisne et de la Vesle, le com-
mandement allemand liquidait une situa-
tion devenue scabreuse. Mais ce serait une
erreur de prétendre que les combats du 28
mai au 2 août ont été inutiles, parce que
nous sommes aujourd'hui au point où nous
étions alors. Il nous importe peu, en ef-
fet, de gagner ou de perdre du terrain en
France. D'autre part, au cours de ces com-
bats, nos pertes ont été très inférieures
à celles de l'ennemi, malgré la supériorité
numérique constante des effectifs qu'il a
mis en ligne. Nous avons encore obtenu
un autre résultat : nous avons fait échouer
un plan du généralissime ennemi, plan pré-
paré de longue main etudié dans tous ses
détails, et qu'il pensait exécuter avec plus
'de 60 divisions, c'est-à-dire avec plus d'un
million deux cent cinquante mille hommes.
- (Colonel von Herwarth) Norddeutsche
Allgemeine Zeitung, 10.8.
« A QUI LA MAIN ? » [sous ce titre]. — Le
cours des différentes opérations de cette
année nous a permis de faire une nouvelle
constatation. Jusqu'ici on avait cru, dans le
grand public du moins, que la percée était
l'opération la plus difficile et la poursuite la
tâche la plus facile. Les insuccès de l'En-
tente dans ses grandes tentatives de percée
semblaient avoir justifié cette conception
L'année 1918, avec ses offensives alleman-
des, a renversé cette manière de voir. La
percée n'est, pas absolument impossible,
mais c'est une tâche énorme que d'organi-
ser une poursuite ininterrompue et d'ex-
nloiter à fond le succès tactique. Foch et
Haig, ainsi que leurs sous-ordres vont en
faire l'expérience. Le succès militaire enne-
mi n'est pas si considérable qu'il puisse
nous inspi:¡.er de l'inquétude. Plus impor-
tant est l'effet moral. ainsi que l'influence
exercée par les événements sur Ilhum eur
guerrière et sur l'orgueil militaire des peu-
ples ennemis et de leurs armées Ils seront
moins favorables à l'idée d'une paix raison-
nable. La bt~te a de nouveau du foin au râte-
lier. Clemenceau et Lloyd George vont en-
core une fois faire les bouchées doubles.
On nous permettra cette trivialité si l'on se
souvient qu'un ministre anglais, Bonar
Law, a traité, il y a que es jours, en
séance publique diii, Parlement, le peuple al-
lemand de « rebut de l'humanité H. --
Bayerischer Kurier, 10.8. »•
ORGANISATION
Armée allemande. : L'IDENTIF.V"" A I -OV V -, I.:A
DAVRES DES MILITAIRES INCONNUS — Le haut
commandement allemand a commencé à
faire paraître une liste de pertes d'un carac-
tère particulier. Il s'agit d'une liste déstinée
surtout à être remise aux horlogers car elle
reproduit les marques et les numéros des
montres trouvées sur des militaires tués et
non identifiés. On sait que les horlogers ont
l'habitude lorsqu'ils vendent ou réparent
une montre de graver à l'inférieur du cou-
vercle un signe ou un numéro au moyen
duquel ils peuvent retrouver sur leur re-
gistre le nom et l'adresse des propriétaires
des montres qu'ils ont vendues ou réparées.
Le haut commandement allemand espère
ainsi pouvoir identifier un grand nombre de'
militaires tués qui ont été inhumés comme
inconnus. - Ribe Stifts Tidende, 5.8.
——— ——
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
1 PRODUCTION
Le cartel danois de distilleries et de fa-
briques de ferments. - Sous les auspices de
la « Commission officielle de régularisation
des prix », il s'est constitué au Danemark
un cartel de distilleries d'alcool et de fabri
ques de ferments englobant une dizaine
d'établissements. Le but du cartel est de con-
centrer entre le moins de mains possible
la fabrication de l'alcool et des ferment
pour la meilleure utilisation des matières
premières et pour réduire la consommation
du charbon. D'autre part, il s'agirait
ployer dans les plus grands ét
des matières premières autres 'î f S™ 8
~,-l - -
- "1,-"" '-AOC:;'" Il.:'e-
réales, par exemple des « sels minéraux »
et la mélasse d'après un procédé secret que
les Allemands emploient depuis longtemps
avec succès. Les céréales économisées sè-
raient données en supplément aux brasse-
ries : la production de bière, très ÎITT
en ce moment, pourrait, de ce fait, etre sen-
siblement augmentée. - Politiken [de Co-
penhague], 31.7.
■•^ DE LA GUERRE
VE8
%A|RESJ^THANGÈRES
-----
Paris, 17 août 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. - Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
quavec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
h FRONT OCCIDENTAL
IfL' \NSe allemande. — Sous le titre
IS LUI AUSSI ATTAQUE ! » : L'ennemi
s'est eru assez fort pour déclencher une
double attaque La première, à Villers-Cotte-
teiOdre refoulé le front sur l'Aisne, sans at-
e SOI} objecfif : la percée. La deuxiè-
-
me, eritreA ncre et Avre, a remporté aussi
iu 11 ^rtain succès initial, ainsi que le recon-
naît 1)()tre °mmuniqué. Ce succès initial
est Sssu»
tst capÍïl;; et vigoureusement menée. Ce qui
est CCI pi- tal C, est que 17eni-ierrii ri'a. pas percé
Jouïn i c'est que l'ennemi n'a pas percé.
Un jofflno i a n§'ais, le New Slatesman, re-
riaLIt nal anglais, le New SI(il(lsman, rc-
Jf ^naît af Jamais encore les lignes alle-
Ai^&s n' °n^ Pu être percées. alors que les
S ont à différentes reprises et sur
toils 1 e fronts réussi à percer les lignes en-
taIS-Ci e Notre adversaire échouera cette
* 11 but , Même s'il arrivait à atteindre
f.°u.r tout espoir ne serait pas perdu
1' r nous Notre adversaire nous a donné
Xeiïipie ?116 nous devons suivre aux heu-
SUPPOrte 1 es. Il faut que nous apprenions à
Croire rIes ¡ép.reuves. Il n'v a pas lieu de
0lre an» notre Etat-Major ait été surpris
bft*" ^attarr 6 anglaise. Le communiqué du
QOIlt(l'sait : « Au nord de Montdidier nous
v> ,ent siur î nos compagnies qui se trou-
hi;
~aie nt %iir la rive ouest de l'Avre et du
ruisseu n nl en arrière de ces secteurs,
c Iqué du Ps par l'ennemi » et le commu-
Ah du ?ar^a^ d'une vive activité de re-
en* aissanf1 notamment dans le secteur
QYeriSCh Avre et au sud de Montdidier —
ischo Sc*er Kurier 9. 8
es OR>V^L EN ARRIÈRE » [sous ce titre].
s entre Soissons et Reims
t prig fin, le moment est venu de je-
tçf Uri cnn ? dj'i œil en arrière. Nous pou-
év
v02h S' ce q,! est assez singulier, juger les
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n citant iun journal ennemi,
qui dit la vérité. Le Journal des Débats du
luif *11* are que les Allemands n'aban-
an J0Urd'hui que les terrains con-
jn en rï. de leur protcramme du 27
Wi^denJQd°rff « n'avant voulu prendre ce
le phemin des Dames. Le jour-
raHoaio 1 ajoute que les Allemands
l1e$' AiTlsi Pas à se replier quand il le
Ains; en quelques lignes, le Journal
qe 1
situ 9.0nne une appréciation exacte
V déci ati n. Le commandement alle-
aitiv qUe da d'exploiter son succès et c'est
*W ue Se forma la poche sur la Marne.
^ei^'e e devait être supprimée ou
}l1elQs, l'Est, par l'occupation de
:l'e ft LP .l'^Het se produisit notre atta-,
l'est
que à l'est et au sud-ouest de Reims. No-
letvQ\} re échoua, l'ennemi ayant été
Coiiw de nos intentions et s'étant
ne nourvelle méthode défensive.
Nous ne remportâmes qu'un succès pure-
ment tactique, surtout au sud-ouest de
Reims ; l'opération, tout en nous donnant
20.000 prisonniers et un certain nombre
de canons, ne remplit pas son but stratégi-
que, Foch n'ayant pas été contraint de tou-
cher à ses réserves. La suppression de la
poche sur la Marne s'imposait. Elle fut
immédiatement décidée et commencée au
même moment, le 18 juillet, l'ennemi dé-
clenchait sa grande offensive qui devait
percer d'abord à Soissons, puis à Reims et
couper en deux l'armée allemande. Toutes
les conditions se trouvaient réalisées de
la bataille défensive, que les Allemands
livrent, on le sait,avec une grande élasticité,
et qui peut être livrée d'après le princi-
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des considérations géographiques et une
« stratégie d'apparat ». Celles-ci d'ailleurs
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que le retour aux buts que nous nous
étions assignés le 27.5 était décidé, avant
le déclenchement de l'offensive de Foch.
Notre bataille défensive a été couronnée
d'un plein succès, et elle a infligé des per-
tes très sérieuses à l'ennemi. Le Daily
Mail et aussi la Morning Post du 30 août
le reconnaissent. En atteignant - les posi-
tions de l'Aisne et de la Vesle, le com-
mandement allemand liquidait une situa-
tion devenue scabreuse. Mais ce serait une
erreur de prétendre que les combats du 28
mai au 2 août ont été inutiles, parce que
nous sommes aujourd'hui au point où nous
étions alors. Il nous importe peu, en ef-
fet, de gagner ou de perdre du terrain en
France. D'autre part, au cours de ces com-
bats, nos pertes ont été très inférieures
à celles de l'ennemi, malgré la supériorité
numérique constante des effectifs qu'il a
mis en ligne. Nous avons encore obtenu
un autre résultat : nous avons fait échouer
un plan du généralissime ennemi, plan pré-
paré de longue main etudié dans tous ses
détails, et qu'il pensait exécuter avec plus
'de 60 divisions, c'est-à-dire avec plus d'un
million deux cent cinquante mille hommes.
- (Colonel von Herwarth) Norddeutsche
Allgemeine Zeitung, 10.8.
« A QUI LA MAIN ? » [sous ce titre]. — Le
cours des différentes opérations de cette
année nous a permis de faire une nouvelle
constatation. Jusqu'ici on avait cru, dans le
grand public du moins, que la percée était
l'opération la plus difficile et la poursuite la
tâche la plus facile. Les insuccès de l'En-
tente dans ses grandes tentatives de percée
semblaient avoir justifié cette conception
L'année 1918, avec ses offensives alleman-
des, a renversé cette manière de voir. La
percée n'est, pas absolument impossible,
mais c'est une tâche énorme que d'organi-
ser une poursuite ininterrompue et d'ex-
nloiter à fond le succès tactique. Foch et
Haig, ainsi que leurs sous-ordres vont en
faire l'expérience. Le succès militaire enne-
mi n'est pas si considérable qu'il puisse
nous inspi:¡.er de l'inquétude. Plus impor-
tant est l'effet moral. ainsi que l'influence
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guerrière et sur l'orgueil militaire des peu-
ples ennemis et de leurs armées Ils seront
moins favorables à l'idée d'une paix raison-
nable. La bt~te a de nouveau du foin au râte-
lier. Clemenceau et Lloyd George vont en-
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On nous permettra cette trivialité si l'on se
souvient qu'un ministre anglais, Bonar
Law, a traité, il y a que es jours, en
séance publique diii, Parlement, le peuple al-
lemand de « rebut de l'humanité H. --
Bayerischer Kurier, 10.8. »•
ORGANISATION
Armée allemande. : L'IDENTIF.V"" A I -OV V -, I.:A
DAVRES DES MILITAIRES INCONNUS — Le haut
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faire paraître une liste de pertes d'un carac-
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surtout à être remise aux horlogers car elle
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l'habitude lorsqu'ils vendent ou réparent
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duquel ils peuvent retrouver sur leur re-
gistre le nom et l'adresse des propriétaires
des montres qu'ils ont vendues ou réparées.
Le haut commandement allemand espère
ainsi pouvoir identifier un grand nombre de'
militaires tués qui ont été inhumés comme
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——— ——
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
1 PRODUCTION
Le cartel danois de distilleries et de fa-
briques de ferments. - Sous les auspices de
la « Commission officielle de régularisation
des prix », il s'est constitué au Danemark
un cartel de distilleries d'alcool et de fabri
ques de ferments englobant une dizaine
d'établissements. Le but du cartel est de con-
centrer entre le moins de mains possible
la fabrication de l'alcool et des ferment
pour la meilleure utilisation des matières
premières et pour réduire la consommation
du charbon. D'autre part, il s'agirait
ployer dans les plus grands ét
des matières premières autres 'î f S™ 8
~,-l - -
- "1,-"" '-AOC:;'" Il.:'e-
réales, par exemple des « sels minéraux »
et la mélasse d'après un procédé secret que
les Allemands emploient depuis longtemps
avec succès. Les céréales économisées sè-
raient données en supplément aux brasse-
ries : la production de bière, très ÎITT
en ce moment, pourrait, de ce fait, etre sen-
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