Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-08-10
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 10 août 1918 10 août 1918
Description : 1918/08/10 (T9,N892). 1918/08/10 (T9,N892).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6252418r
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/04/2013
"Iïs Dp 1 ,U GUERRE
ftr DES
V^^ANGÈRES
N° 892
Paris. 10 août 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. - Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
Estions MILITAIRES
Vie Pll0NT OCCIDENTAL
¡IvE e a.m"
po?éricaine- — LA CONTRE-OFFEN-
, est la meilleure réponse pos-
V rriB naces allemandes. Nous ne sa-
•n-aSs îa Cbrubien de forces ont été enga-
Itt\¡¡ e se d' ataille. mais il est significatif
%e se HA ,0UlChe le quatrième jour de
VUe enr eiïlie ; c'est la première fois,
mars, que l'ennemi'se trouve si vi-
1|taliSeiïiem^Ue i assalHi- Même s'il n'est pas
une grande violence, le coup porté par
ElI'rèter a cértainement l'avance alle-
Le Slcès complet aurait pour re-
\t V'Acha. drfer l'ennemi d'il' territoire fran-
lit Il Pelld du nombre des réserves
Ve®». Il elle faut pas attendre trop de ce
V!;111 svrrî avant;. 'en tous cas, c'est un
s à P^e, il prouve que Foch
hlj* reX d'effectifs qu'il n'est pas
Wera onÏÏ i SUr la défensive, et qu'il
Yr¡ DQile le lemps nécessaire. - (Ed.)
Vi ft"jLv, &WigT
;~ .!le f .-
r^ulit £ n>eîUt JJas attendre trop d'avanta-
?e 1tlire's u.e la contre-offensive de
SVi1 tle >\a j cependant s'empêcher d'en
^OHiv,, -s bénéfices moraux. Le fait
ioH du en lumière par la propre
.f.lOut Drenon ha'?-t commandement allié :
lf% ^'erinr, ?,I nitiative et l'ennemi est
Attout sur la défensive ». C'est une chose
be ar"ds étaient arrivés à croire
le.
3 .~le~s le 21 mars dernier, le
!vPlvée Tu lètait sûr que la guerre
fa phase finale et que les
t réduits à la défensive.
'q bataiii reposait sur des faits, car
et 'Ile de Cambrai, il n'y avait
\\île se.ni °!?ensive alliée, et depuis
'II' se en llt de la grande attaque al-
rno les Alliés ne faisaient
iVOSdrft ? ÇUoiQu'il y ait eu en Alle-
c"e t déception causée par
V e Victo. U Grand Etat-Major à ga-
Ii- , h Ife d,
gene un victoire décisive, cet échec ne si
- Allemands, rien de plus
atlo" de la guerre, et que
A Ire Qu'une question de temps.
we les Aii-
à coup la situation change. Foch dé-
fendre que les Alliés n'ont pas perdu l'ini-
ilsuvent lancer une contre-
.~s (%. es allemandes qui sem-
sûr ^S de prendre Reims sont
obligées de lancer er toutes leurs réserves
être les forces françaises et américaines
an?a'ses et américaines
et iCe s-LP« /a'PPorts entre les armées
son -
VW, Poim , lm,médiatement renver-
01 F de Vue allemand, la con-
■N aeû
1 ~e~S,~ la première bataille de
Ï- lUi.) World [de New-York],
Presse italienne - LENDEMAIN DE VICTOIRE.
- Quand les Allemands partirent en guer-
re contre l'Europe, ils avaient à résoudre
un certain nombre de problèmes militaires,
dont le principal était de vaincre sans dé-
lai. On croyait que. si l'ennemi n'arriv ait pas
à une prompte victoire, sa défaite devait
être rapide ; toutefois, il se;considérait com-
me sûr du succès. Il ne l'a pas obtenu,
mais il n'a pas été détait; de nouveaux
problèmes se sont posés; la guerre actuelle
problèmes se de commun avec celle de 1914.
Les Allemands, dès 1914, comptaient profi-
ter de l'avantage que leur assurait la pos-
sibilité de la manœuvre par lignes intérieu-
res, et battre successivement les deux cou-
pes ennemis, au moyen d'une concentration
de forces qui leur assurai une supériorité
matérielle relative. Le coup manqua, ~-
cident, sur ela|I^; par suite d'une erreur
de manœuvre; l'armée allemande prêta le
flanc à la contre-offensive de Maunoury. La
retraite fut bien conduite; mais ce fut une
retraite. Dès lors, les Allemands s'imposè-
rent la tâche de résoudre la situation, en
., -- ~!.Q"irpnt avant en face
d'eux un adversaire q~ ui' ne connaissait pas
Orient; adveJfaVe Les défaites russes en-
la contre-manœuvre. Les défaites russes en-
traînèrent la décomposition politique de
l'empire. Mais le problème militaire d'Occi-
dent, qui n'avait pas été résolu, s'est posé
à nouveau Ludendorff l'a étudié avec ses
meilleurs lieutenants, von ibelow et von Hu-
tier ; il n'a pas consulté d'illustres rivaux,
comme Mackensen, dont l'absence a pu se
faire sentir au cours de certaines opera-
tions de rupture, ainsi que l'absence de
Murat à Waterloo. La seconde bataille
de la Marne a répété la première, avec
quelques circonstances aggravantes pour
l'ennemi, bien qu'avec des résultats moins
décisifs. Il a c par une retraite
une série d'opérations de grand style inau-
gurées le 21.3. Les deux batailles consa-
gurées le • la c0ntre-manœuvre,
crent le triomphe de la contre-manœuvre
qui annule et peut toujours annuler, d'un
seul coup, au moment opportun, les effets
de la supériorité tactique. La pauvreté des
conceptions manœuvrières de l'ennemi
s'est révélée avec évidence, dès le début de
la grande offensive de printemps. La se-
conde batalle de la Marne rappelle le Mé-
taure plutôt que Leipzig plutôt que
Waterloo. Le problème, pour les deux bel-
ligérants, est de continuer; délicat pour
le vainqueur autant que pour le vaincu;
mais l'Etat-M-ajor allemaIld ne doit pas
l'étudier sans amer um aptjtude à
sulte évidemment d'une moindre aptitude à
la manœuvre; infériorité dont ne saurait
dire si elle est plus imputable aux troupes
ou au commandement; infériorité réelle,
humiliante et ~!t~POurramour-propre
ennemi. Les Allemands, n'ont plus que deux
ou trois mois pour qui, en quatre ans
de pratique et pour qui, en avait fait
peu de progrès. — stampa, 7.8.
Presse espagnole. — Est-ce que demain
les Allemands pourront faire ce qu'ils n'ont
pu dans toute la force de leur offensive ?
La presse allemande n'a pas pour habitude
de nous renseigner ; elle juge simplement
les faits survenus sans la moindre hypo-
thèse sur l'avenir, l'Etat-Major allemand
voulant rester impénétrable. Il est rare que
les journaux se permettent d'anticiper le
grand état-major sur ce terrain. Ils doivent
se contenter de juger les faits survenus, ni
plus ni moins. C'est pour cela que lorsque
la presse anglaise attribue le succès de la
récente offensive à la prévision du général
Foch, elle n'est pas loin de la vérité. Que
Foch ait disposé de troupes magnifiques,
certainement, mais celles que commandait
le Kronprinz ne leurs étaient pas inférieu-
res. Ce qui fut surtout démontré est la su-
périorité incontestable du général français
sur le haut commandement allemand. La
seconde victoire de la Marne fut une œuvre
de génie, d'une faculté spirituelle inexpri-
mable qui agit sur les choses, les trans-
forme et les soumet. Foch n'avait pas sous
ses ordres plus d'hommes et plus de maté-
riel que son adversaire. C'est le talent mili-
taire seul qu'il eut en plus. Prévoir une vic-
toire quelque temps à l'avance, en forger
les moyens, se moquant des calculs contrai-
res, c'est dominer l'art de la guerre. Le
désastre accepté, que vont faire les Alle-
mands ? Faire une forte réaction offensive
dans le nord de la France pour restaurer
le moral populaire très déprimé ou se rési-
gner à une retraite jusqu'à la fameuse ligne
Hindenburg ? Les deux hypothèses sont pos-
sibles. La vieille illusion de la conquête de
Calais pourrait bien revenir d'actualité chez
Ludendorff. car l'on signale que les Alle-
mands construisent avec une activité fébrile
des chemins, des ponts, des voies ferrées
dans les secteurs de Béthune, Estaires, Ar-
mentières et Ypres. Mais les Anglais veil-
lent dans ce secteur ; l'assaut germanique
ne les surprendra pas. d'autant plus que
la fusion des forces alliées est maintenant
un fait ; qu'il ne manquera pas aux Britan-
niques, si l'occasion se présente. le con-
cours immédiat des camarades Français et
Américains. L'Allemagne ne rencontrera
désormais en face d'elle qu'un seul et même
ennemi. — Heraldo de Madrid, 2.8.
« LES EXPLICATIONS ABSURDES DE HINDEN-
BURG ET DE LUDENDORFF » [sous ce titre]. —
Ce ne fut que quelques années après qu'elle
eut lieu que le peuple allemand apprit, par
des fragments confus, que la première ba-
taille de la Marne avait été perdue. Comme
le prouve le colonel suisse Feyler dans son
livre célèbre « La Manœuvre morale », le
commandement allemand escamote complè-
tement dans ses communiqués du mois de
septembre 1914 le récit de la terrible lutte
qui sauva les Alliés. Les armées allemandes
avaient envahi la France : l'aile droite dé-
bordait Paris arrivant à Meaux, le centre
ftr DES
V^^ANGÈRES
N° 892
Paris. 10 août 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. - Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
Estions MILITAIRES
Vie Pll0NT OCCIDENTAL
¡IvE e a.m"
po?éricaine- — LA CONTRE-OFFEN-
, est la meilleure réponse pos-
V rriB naces allemandes. Nous ne sa-
•n-aSs îa Cbrubien de forces ont été enga-
Itt\¡¡ e se d' ataille. mais il est significatif
%e se HA ,0UlChe le quatrième jour de
VUe enr eiïlie ; c'est la première fois,
mars, que l'ennemi'se trouve si vi-
1|taliSeiïiem^Ue i assalHi- Même s'il n'est pas
une grande violence, le coup porté par
ElI'rèter a cértainement l'avance alle-
Le Slcès complet aurait pour re-
\t V'Acha. drfer l'ennemi d'il' territoire fran-
lit Il Pelld du nombre des réserves
Ve®». Il elle faut pas attendre trop de ce
V!;111 svrrî avant;. 'en tous cas, c'est un
s à P^e, il prouve que Foch
hlj* reX d'effectifs qu'il n'est pas
Wera onÏÏ i SUr la défensive, et qu'il
Yr¡ DQile le lemps nécessaire. - (Ed.)
Vi ft"jLv, &WigT
;~ .!le f .-
r^ulit £ n>eîUt JJas attendre trop d'avanta-
?e 1tlire's u.e la contre-offensive de
SVi1 tle >\a j cependant s'empêcher d'en
^OHiv,, -s bénéfices moraux. Le fait
ioH du en lumière par la propre
.f.lOut Drenon ha'?-t commandement allié :
lf% ^'erinr, ?,I nitiative et l'ennemi est
Attout sur la défensive ». C'est une chose
be ar"ds étaient arrivés à croire
le.
3 .~le~s le 21 mars dernier, le
!vPlvée Tu lètait sûr que la guerre
fa phase finale et que les
t réduits à la défensive.
'q bataiii reposait sur des faits, car
et 'Ile de Cambrai, il n'y avait
\\île se.ni °!?ensive alliée, et depuis
'II' se en llt de la grande attaque al-
rno les Alliés ne faisaient
iVOSdrft ? ÇUoiQu'il y ait eu en Alle-
c"e t déception causée par
V e Victo. U Grand Etat-Major à ga-
Ii- , h Ife d,
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- Allemands, rien de plus
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A Ire Qu'une question de temps.
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fendre que les Alliés n'ont pas perdu l'ini-
ilsuvent lancer une contre-
.~s (%. es allemandes qui sem-
sûr ^S de prendre Reims sont
obligées de lancer er toutes leurs réserves
être les forces françaises et américaines
an?a'ses et américaines
et iCe s-LP« /a'PPorts entre les armées
son -
VW, Poim , lm,médiatement renver-
01 F de Vue allemand, la con-
1 ~e~S,~ la première bataille de
Ï- lUi.) World [de New-York],
Presse italienne - LENDEMAIN DE VICTOIRE.
- Quand les Allemands partirent en guer-
re contre l'Europe, ils avaient à résoudre
un certain nombre de problèmes militaires,
dont le principal était de vaincre sans dé-
lai. On croyait que. si l'ennemi n'arriv ait pas
à une prompte victoire, sa défaite devait
être rapide ; toutefois, il se;considérait com-
me sûr du succès. Il ne l'a pas obtenu,
mais il n'a pas été détait; de nouveaux
problèmes se sont posés; la guerre actuelle
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Les Allemands, dès 1914, comptaient profi-
ter de l'avantage que leur assurait la pos-
sibilité de la manœuvre par lignes intérieu-
res, et battre successivement les deux cou-
pes ennemis, au moyen d'une concentration
de forces qui leur assurai une supériorité
matérielle relative. Le coup manqua, ~-
cident, sur ela|I^; par suite d'une erreur
de manœuvre; l'armée allemande prêta le
flanc à la contre-offensive de Maunoury. La
retraite fut bien conduite; mais ce fut une
retraite. Dès lors, les Allemands s'imposè-
rent la tâche de résoudre la situation, en
., -- ~!.Q"irpnt avant en face
d'eux un adversaire q~ ui' ne connaissait pas
Orient; adveJfaVe Les défaites russes en-
la contre-manœuvre. Les défaites russes en-
traînèrent la décomposition politique de
l'empire. Mais le problème militaire d'Occi-
dent, qui n'avait pas été résolu, s'est posé
à nouveau Ludendorff l'a étudié avec ses
meilleurs lieutenants, von ibelow et von Hu-
tier ; il n'a pas consulté d'illustres rivaux,
comme Mackensen, dont l'absence a pu se
faire sentir au cours de certaines opera-
tions de rupture, ainsi que l'absence de
Murat à Waterloo. La seconde bataille
de la Marne a répété la première, avec
quelques circonstances aggravantes pour
l'ennemi, bien qu'avec des résultats moins
décisifs. Il a c par une retraite
une série d'opérations de grand style inau-
gurées le 21.3. Les deux batailles consa-
gurées le • la c0ntre-manœuvre,
crent le triomphe de la contre-manœuvre
qui annule et peut toujours annuler, d'un
seul coup, au moment opportun, les effets
de la supériorité tactique. La pauvreté des
conceptions manœuvrières de l'ennemi
s'est révélée avec évidence, dès le début de
la grande offensive de printemps. La se-
conde batalle de la Marne rappelle le Mé-
taure plutôt que Leipzig plutôt que
Waterloo. Le problème, pour les deux bel-
ligérants, est de continuer; délicat pour
le vainqueur autant que pour le vaincu;
mais l'Etat-M-ajor allemaIld ne doit pas
l'étudier sans amer um aptjtude à
sulte évidemment d'une moindre aptitude à
la manœuvre; infériorité dont ne saurait
dire si elle est plus imputable aux troupes
ou au commandement; infériorité réelle,
humiliante et ~!t~POurramour-propre
ennemi. Les Allemands, n'ont plus que deux
ou trois mois pour qui, en quatre ans
de pratique et pour qui, en avait fait
peu de progrès. — stampa, 7.8.
Presse espagnole. — Est-ce que demain
les Allemands pourront faire ce qu'ils n'ont
pu dans toute la force de leur offensive ?
La presse allemande n'a pas pour habitude
de nous renseigner ; elle juge simplement
les faits survenus sans la moindre hypo-
thèse sur l'avenir, l'Etat-Major allemand
voulant rester impénétrable. Il est rare que
les journaux se permettent d'anticiper le
grand état-major sur ce terrain. Ils doivent
se contenter de juger les faits survenus, ni
plus ni moins. C'est pour cela que lorsque
la presse anglaise attribue le succès de la
récente offensive à la prévision du général
Foch, elle n'est pas loin de la vérité. Que
Foch ait disposé de troupes magnifiques,
certainement, mais celles que commandait
le Kronprinz ne leurs étaient pas inférieu-
res. Ce qui fut surtout démontré est la su-
périorité incontestable du général français
sur le haut commandement allemand. La
seconde victoire de la Marne fut une œuvre
de génie, d'une faculté spirituelle inexpri-
mable qui agit sur les choses, les trans-
forme et les soumet. Foch n'avait pas sous
ses ordres plus d'hommes et plus de maté-
riel que son adversaire. C'est le talent mili-
taire seul qu'il eut en plus. Prévoir une vic-
toire quelque temps à l'avance, en forger
les moyens, se moquant des calculs contrai-
res, c'est dominer l'art de la guerre. Le
désastre accepté, que vont faire les Alle-
mands ? Faire une forte réaction offensive
dans le nord de la France pour restaurer
le moral populaire très déprimé ou se rési-
gner à une retraite jusqu'à la fameuse ligne
Hindenburg ? Les deux hypothèses sont pos-
sibles. La vieille illusion de la conquête de
Calais pourrait bien revenir d'actualité chez
Ludendorff. car l'on signale que les Alle-
mands construisent avec une activité fébrile
des chemins, des ponts, des voies ferrées
dans les secteurs de Béthune, Estaires, Ar-
mentières et Ypres. Mais les Anglais veil-
lent dans ce secteur ; l'assaut germanique
ne les surprendra pas. d'autant plus que
la fusion des forces alliées est maintenant
un fait ; qu'il ne manquera pas aux Britan-
niques, si l'occasion se présente. le con-
cours immédiat des camarades Français et
Américains. L'Allemagne ne rencontrera
désormais en face d'elle qu'un seul et même
ennemi. — Heraldo de Madrid, 2.8.
« LES EXPLICATIONS ABSURDES DE HINDEN-
BURG ET DE LUDENDORFF » [sous ce titre]. —
Ce ne fut que quelques années après qu'elle
eut lieu que le peuple allemand apprit, par
des fragments confus, que la première ba-
taille de la Marne avait été perdue. Comme
le prouve le colonel suisse Feyler dans son
livre célèbre « La Manœuvre morale », le
commandement allemand escamote complè-
tement dans ses communiqués du mois de
septembre 1914 le récit de la terrible lutte
qui sauva les Alliés. Les armées allemandes
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