Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-08-09
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 09 août 1918 09 août 1918
Description : 1918/08/09 (T9,N891). 1918/08/09 (T9,N891).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6252417b
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/04/2013
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LA GUERRE
,~ts 1 88
'^UNfiÉKEs
N° 891
Paris. 9 août 1918.
bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
-
NOTA. - Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
FRONT ° OCCIDENTAL
"V ),/ahenne.- LE RETUUR OFFENSIF DES
V"l A,ANOI 3 JJL:G(-"JTrn-: UT BERTHELOT a
été valeur qui dépasse les - résultats obte-
Le Wls i, !• "laides offensives alleman-
"'1 , e" s,en!, ou huit. jours et
'S°U| de plusieurs semaines
par préparer Une nouvelle attaque Les
11 rrls, fin -
~) 's<,.. eontrake, avec la collabora-
'"In ^ontJi '^eri's aH:es, ont préparé en
''W8 Jobir Urie Puissante manœuvre of-
ans t, ittor s Ulie puissante iiiziii(i-uvi~e of-
ft¡ l, 9, 'ors quil* Paient engagés à fond
H ;K dt,~,.eII8 e acharnée d'un front de
Hir,' Orlt 'JO avoir surpris et battu l'enne-
mie °rit T)( ?rsu^vi pendant onze jours
Il'e {Ql'rivée et lorsque la bataille sem-
Illit rrivée Sa l'hase d'équilibre, l'offen.
sive française, après deux jours seulement
v
calma, a recommencé aussi intense et ans-
viole 'te r,, ~u débu't Les Allemands.
diVSe' (ïu'ij-. Par une puissante réaction
IllYiljÙ l'étrp l ■ avaient jugée impossible.
'I]rl eiï1' ^'avn'^0 plus encore le 1.8. Ils
3 (n 1 dése 'Céclé <ïue momentanément
,\r es où l'adversaire consu-
er ies * Hindenburg, le
,:'itjt i cntllques militaires alle-
ti,, tre -
;aienl sur l'éntrlsemcnt qui
!i,'f5tïtiînévitaKilr les Français, la consé-
ta ble de leur offensive. Plus
les Plus elle devait rapide,
t! WL allem«-î>e?erves ailiées., Quelques
i\,t rjdfjir fr , allaient jusqu'à dire
'Àjt ttl agi avec génie en se
■sSl 1 le prvi.f' i a retraite de la Marne
bataiii 1 d'une nouvelle victoire.
>,î%,l a'JIc.Pa.vut se calmer, le 29.7,
k/ iir1 ^evpJ Jurent même pas néces-
^NaSe trr,:Ulcllne des divisions fati-
ii^tp le>- française du 1er 8 révèle chez les Alliés une
4t e Wén iîaration et. une vigueur qui
n4k toUf
\!\ ^funs w ^révis:ofis. L'initiative
~rSé' a. de Poch- Au bout de qua-
f0n s'est complètement
X*"t
conversée. Ce sont les Français et les Allies
?fr,,-es irétïo Sa'ure, qui l'obligent à
ir., et ce sont, les Alle-
)~ s 8nes dent, d'une rivière à l'autre,
(i lit Our r résistance toujours plus
Xïï qu'; ] l'Prendre cette liberté de
1 ? sft et C1'J'ik r> ^oyaient définitivement
un ~~tHi~ Perdue.d'un seul coup
"e 1"otraite, l'ennemi prépa-
rîSs^é rfi : qui hl i était imposé
e r iser l'économie d'une
s" et de se concentrer
Il l'a S«1 Us faciles à défendre. Un
EPU "Il-erna,,, était donc à prévoir,
"-nt Pas imminent. Le re-
4 desamées Mangin, Degoutte
V Iv ] a rlG
iei^i ?veau 'et complètement
1' ?U1 s'est défendu avec
lUS a dû céder. Bataille
âpre furieuse, sanglante, où l'ennemi avait
l'avantage de positions puissantes. Une
manœuvre admirable de l'armée Mangin,
secondée par l'armée Degoutte, a fait sauter
la charnière droite du front ennemi qui,
ébranlé sur toute sa longueur, a dû se re-
plier rapidement au delà de la Vesle. Au
cours de l'offensive du 18, Mangin n'avait
pas atteint la Crise, dont la vallée profonde
ne pouvait être battue par l'artillerie fran-
çaise, tandis que, du nord de Soissons et
des hauteurs de Hartennes, les batteries
allemandes prenaient de flanc les colonnes
d'attaque françaises. Dégoutte avait pu
franchir l'Ourcq, enlever Fère-en-Tarde-
nois; mais, dominé de toute part, il avait ~<■'
s'arrêter. L'examen du terrain donnait
l'impression que l'offensive venait d'attein-
dre un point que momentanément elle ne
pouvait dépasser. Mais Mangin, avec un
sourire au fond de ses yeux d'acier, disait :
« Nous ne sommes qu'au commencement ».
Il trouvait en Degoutte un homme de sa
trempe. Tous deux résolurent de manœu-
vrer dans la zone de contact de leurs deux
armées, d'exécuter une série d'attaques
combinées et, ne pouvant forcer le passage
de la Crise, de la tourner près de ses sour-
ces. La bataille devait, en même temps, re-
prendre sur tout le reste du front. Les Al-
lemands ont résisté avec une fureur tenace.
Mais une fois l'action engagée, l'oeuvre
inexorable de désagrégation s'est poursui-
vie. On enlevait Beugneux on marcha de
J}eugt)pu.\ sur Servenay. pour faciliter la
prise de Launoy. La menace contre Launoy
ébranlait, les positions de Hartennes. Quand
elles tombèrent, les Français dominaient
la vallée de la Crise jusqu'à Soissons. Alors
la gauche put forcer, à Noyant, le passage
de la rivière, et, en même temps, plus au
nord, avancer sur la ville. Le second jour,
la cavalerie entrait en scène ; les chars
d'assaut retournaient à l'arrière. la Dour-
suite commençait. La guerre, qui ne s'est
déchaînée que soixante jours sur les pla-
teaux de Tardenois, les a complètement dé-
vastés. Villes et villages sont, en ruines. Les
Allemands, en se retirant, ont mis le feu à
tout ce qui pouvait brûler. Fismes est en
feu ; les villages brûlent par dizaines le
long de la Veste. L'incendie ravage les bois,
les champs de blé mûr dont l'ennemi n'a
pas eu le temps d'achever la moisson. --
(Luig: Barzini) Corriere della Sera, 6.8.
Presse suisse. - De Lucerne, 2 août : Le
cours des opérations a été tel que nous
l'avions pensé. La contre-offensive des Al-
liés s'est usée con tre les crêtes et les bois
au sud de la Veste. Elle s'est terminée par
des combats locaux, à l'aile gauche de
Foch, dans le secteur de la Crise, au cen-
tre entre Séringes et Coulonges, sur le
cours supérieur de l'Ourcq, et à l'aile
droite de la poche, dans le couloir de l'Ar-
dre. La position est très intéressante au
point de vue tactique, les Allemands tenant
le pilier ouest du front ébranlé à Belleu
Reims. Réussi a se
pousser ses troupes dans le secteur de
l'Ardre. Toutedois il n'a pas réussi à se
frayer uncouloir d'accès dans la direction
de Fismes et à fanquer les positions boi
sées au sud de la \-eslt,. Les Alliés sentent
aujourd liui plus eUeore que le 31 juillet,
le poids des ¡'-v/,,,,.. -
sent plus sans arrière-pensée de se réjouis-
cés. On ne prévoient pas encore de leur suc-
mesures de du part de TéM J"r^iaJ01' allemand
en dehors du cadre actuel des opérations.
Il est cvjdcnf qu'il s'agit d'abord pour lui
de remettre de l'ordre dans la situation
troubtée entre la Marne et la Veste, et d or-
gàniser le terrain ainsi que ~"esle, et d' o r-
avec l'arriére. La perte de terraine a pour
lui moins d'-importance que la perte des ef-
fectifs et du matériel accumulé, qu'il a dù
sacrifier, -pOllr W c ! facf e fï' e' «!«'" « "Û
sive. Il n'est pas douteux que les Alliés
n'aient dû fait-f~ i~iiv '~1Jn..; .1--.
énormes. On a l'impression que sacrifices
éliur-iiies. On a l'impression qtic, les foref~s
combatives des cieux adversaires ont été
soumises à une sérieuse épreuve. Les An-
glais cherchent des succès partiels qui leur
permettraient de dégager un peu Amiens et
Hazebrouck de la pression ennemie. Au
centre, à Arras 'leurs positions sont inébran-
lables. Comme l'aile nord, à Lille-Cambrai-
Saint-Quentin, constitue une position de
tout premier ordre, en avant d'un excellent
terrain de concertation, les , Anglais pour-
ront avoir là, s'ils ont l'intention d'atta-
quer, une excellente base L.,nt?nt!™ «'Ma-
ne saurions dire si les Français se propo-
sent, pour chercher ailleurs que dans le
secteur de la Yrsle, les i"8- t,U6 dans le
tées. d'utiliser les ";"n A:!^isi°ns souhai-
Cotterets, - -- nJHC.., It'f'l'ees de Vill,ers-
Cotterets Château-Thierry, Epernay, Châ-
lons qu'ils viennent de reprendre. Le temps
presse, si les deux adverssaires veulent dé-
clencher, avant les pluies de l'automne, les
L augmentation de l'artillerie exige beau-
coup de soin dans de les préparations. Il faut
tenir compte aussi de la température et de
la nature du terrain. Ce température et de
la na/ofe du terrain. Ce sont là des circons-
tances qui doivent plus gêner Hindeburg et
Foch, que la 1'(11Ilise de la l'fr 1!,.'!"1 s est
jouée du 15 au 31 juillet entre qu s e.st
terets et Morinvillers, et qui contraindra
les deux adversaires à de nouveaux et la-
boriellx efforts. Au point où nou!'; en S{)m--
mes. ii y a lien de prévoir que le regrou-
pement devenu nécessaire des forces enne-
jourd'hui encore la liberté de ses mou-
jourrrhui encore la liberté de ses mOUve.
ments (:'f'st à lui de décider de quelle fa-
çon il veut d'en servir, par il offensI- ve ou
par la défensive. - (H s~B~-~
Presse allemande. - Sous le titre =
cAU SEUIL DE LA CINQUIÈME ANNÉE OE GUERRE. »
- C'est une veille coutume de jeter un
LA GUERRE
,~ts 1 88
'^UNfiÉKEs
N° 891
Paris. 9 août 1918.
bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
-
NOTA. - Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
FRONT ° OCCIDENTAL
"V ),/ahenne.- LE RETUUR OFFENSIF DES
V"l A,ANOI 3 JJL:G(-"JTrn-: UT BERTHELOT a
été valeur qui dépasse les - résultats obte-
Le Wls i, !• "laides offensives alleman-
"'1 , e" s,en!, ou huit. jours et
'S°U| de plusieurs semaines
par préparer Une nouvelle attaque Les
11 rrls, fin -
~) 's<,.. eontrake, avec la collabora-
'"In ^ontJi '^eri's aH:es, ont préparé en
''W8 Jobir Urie Puissante manœuvre of-
ans t, ittor s Ulie puissante iiiziii(i-uvi~e of-
ft¡ l, 9, 'ors quil* Paient engagés à fond
H ;K dt,~,.eII8 e acharnée d'un front de
Hir,' Orlt 'JO avoir surpris et battu l'enne-
mie °rit T)( ?rsu^vi pendant onze jours
Il'e {Ql'rivée et lorsque la bataille sem-
Illit rrivée Sa l'hase d'équilibre, l'offen.
sive française, après deux jours seulement
v
calma, a recommencé aussi intense et ans-
viole 'te r,, ~u débu't Les Allemands.
diVSe' (ïu'ij-. Par une puissante réaction
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'I]rl eiï1' ^'avn'^0 plus encore le 1.8. Ils
3 (n 1 dése 'Céclé <ïue momentanément
,\r es où l'adversaire consu-
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,:'itjt i cntllques militaires alle-
ti,, tre -
;aienl sur l'éntrlsemcnt qui
!i,'f5tïtiînévitaKilr les Français, la consé-
ta ble de leur offensive. Plus
les Plus elle devait rapide,
t! WL allem«-î>e?erves ailiées., Quelques
i\,t rjdfjir fr , allaient jusqu'à dire
'Àjt ttl agi avec génie en se
■sSl 1 le prvi.f' i a retraite de la Marne
bataiii 1 d'une nouvelle victoire.
>,î%,l a'JIc.Pa.vut se calmer, le 29.7,
k/ iir1 ^evpJ Jurent même pas néces-
^NaSe trr,:Ulcllne des divisions fati-
ii^tp le>- française du 1er 8 révèle chez les Alliés une
4t e Wén iîaration et. une vigueur qui
n4k toUf
\!\ ^funs w ^révis:ofis. L'initiative
~rSé' a. de Poch- Au bout de qua-
f0n s'est complètement
X*"t
conversée. Ce sont les Français et les Allies
?fr,,-es irétïo Sa'ure, qui l'obligent à
ir., et ce sont, les Alle-
)~ s 8nes dent, d'une rivière à l'autre,
(i lit Our r résistance toujours plus
Xïï qu'; ] l'Prendre cette liberté de
1 ? sft et C1'J'ik r> ^oyaient définitivement
un ~~tHi~ Perdue.d'un seul coup
"e 1"otraite, l'ennemi prépa-
rîSs^é rfi : qui hl i était imposé
e r iser l'économie d'une
s" et de se concentrer
Il l'a S«1 Us faciles à défendre. Un
EPU "Il-erna,,, était donc à prévoir,
"-nt Pas imminent. Le re-
4 desamées Mangin, Degoutte
V Iv ] a rlG
iei^i ?veau 'et complètement
1' ?U1 s'est défendu avec
lUS a dû céder. Bataille
âpre furieuse, sanglante, où l'ennemi avait
l'avantage de positions puissantes. Une
manœuvre admirable de l'armée Mangin,
secondée par l'armée Degoutte, a fait sauter
la charnière droite du front ennemi qui,
ébranlé sur toute sa longueur, a dû se re-
plier rapidement au delà de la Vesle. Au
cours de l'offensive du 18, Mangin n'avait
pas atteint la Crise, dont la vallée profonde
ne pouvait être battue par l'artillerie fran-
çaise, tandis que, du nord de Soissons et
des hauteurs de Hartennes, les batteries
allemandes prenaient de flanc les colonnes
d'attaque françaises. Dégoutte avait pu
franchir l'Ourcq, enlever Fère-en-Tarde-
nois; mais, dominé de toute part, il avait ~<■'
s'arrêter. L'examen du terrain donnait
l'impression que l'offensive venait d'attein-
dre un point que momentanément elle ne
pouvait dépasser. Mais Mangin, avec un
sourire au fond de ses yeux d'acier, disait :
« Nous ne sommes qu'au commencement ».
Il trouvait en Degoutte un homme de sa
trempe. Tous deux résolurent de manœu-
vrer dans la zone de contact de leurs deux
armées, d'exécuter une série d'attaques
combinées et, ne pouvant forcer le passage
de la Crise, de la tourner près de ses sour-
ces. La bataille devait, en même temps, re-
prendre sur tout le reste du front. Les Al-
lemands ont résisté avec une fureur tenace.
Mais une fois l'action engagée, l'oeuvre
inexorable de désagrégation s'est poursui-
vie. On enlevait Beugneux on marcha de
J}eugt)pu.\ sur Servenay. pour faciliter la
prise de Launoy. La menace contre Launoy
ébranlait, les positions de Hartennes. Quand
elles tombèrent, les Français dominaient
la vallée de la Crise jusqu'à Soissons. Alors
la gauche put forcer, à Noyant, le passage
de la rivière, et, en même temps, plus au
nord, avancer sur la ville. Le second jour,
la cavalerie entrait en scène ; les chars
d'assaut retournaient à l'arrière. la Dour-
suite commençait. La guerre, qui ne s'est
déchaînée que soixante jours sur les pla-
teaux de Tardenois, les a complètement dé-
vastés. Villes et villages sont, en ruines. Les
Allemands, en se retirant, ont mis le feu à
tout ce qui pouvait brûler. Fismes est en
feu ; les villages brûlent par dizaines le
long de la Veste. L'incendie ravage les bois,
les champs de blé mûr dont l'ennemi n'a
pas eu le temps d'achever la moisson. --
(Luig: Barzini) Corriere della Sera, 6.8.
Presse suisse. - De Lucerne, 2 août : Le
cours des opérations a été tel que nous
l'avions pensé. La contre-offensive des Al-
liés s'est usée con tre les crêtes et les bois
au sud de la Veste. Elle s'est terminée par
des combats locaux, à l'aile gauche de
Foch, dans le secteur de la Crise, au cen-
tre entre Séringes et Coulonges, sur le
cours supérieur de l'Ourcq, et à l'aile
droite de la poche, dans le couloir de l'Ar-
dre. La position est très intéressante au
point de vue tactique, les Allemands tenant
le pilier ouest du front ébranlé à Belleu
Reims. Réussi a se
pousser ses troupes dans le secteur de
l'Ardre. Toutedois il n'a pas réussi à se
frayer uncouloir d'accès dans la direction
de Fismes et à fanquer les positions boi
sées au sud de la \-eslt,. Les Alliés sentent
aujourd liui plus eUeore que le 31 juillet,
le poids des ¡'-v/,,,,.. -
sent plus sans arrière-pensée de se réjouis-
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Il est cvjdcnf qu'il s'agit d'abord pour lui
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troubtée entre la Marne et la Veste, et d or-
gàniser le terrain ainsi que ~"esle, et d' o r-
avec l'arriére. La perte de terraine a pour
lui moins d'-importance que la perte des ef-
fectifs et du matériel accumulé, qu'il a dù
sacrifier, -pOllr W c ! facf e fï' e' «!«'" « "Û
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n'aient dû fait-f~ i~iiv '~1Jn..; .1--.
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combatives des cieux adversaires ont été
soumises à une sérieuse épreuve. Les An-
glais cherchent des succès partiels qui leur
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Hazebrouck de la pression ennemie. Au
centre, à Arras 'leurs positions sont inébran-
lables. Comme l'aile nord, à Lille-Cambrai-
Saint-Quentin, constitue une position de
tout premier ordre, en avant d'un excellent
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ne saurions dire si les Français se propo-
sent, pour chercher ailleurs que dans le
secteur de la Yrsle, les i"8- t,U6 dans le
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Cotterets, - -- nJHC.., It'f'l'ees de Vill,ers-
Cotterets Château-Thierry, Epernay, Châ-
lons qu'ils viennent de reprendre. Le temps
presse, si les deux adverssaires veulent dé-
clencher, avant les pluies de l'automne, les
L augmentation de l'artillerie exige beau-
coup de soin dans de les préparations. Il faut
tenir compte aussi de la température et de
la nature du terrain. Ce température et de
la na/ofe du terrain. Ce sont là des circons-
tances qui doivent plus gêner Hindeburg et
Foch, que la 1'(11Ilise de la l'fr 1!,.'!"1 s est
jouée du 15 au 31 juillet entre qu s e.st
terets et Morinvillers, et qui contraindra
les deux adversaires à de nouveaux et la-
boriellx efforts. Au point où nou!'; en S{)m--
mes. ii y a lien de prévoir que le regrou-
pement devenu nécessaire des forces enne-
jourd'hui encore la liberté de ses mou-
jourrrhui encore la liberté de ses mOUve.
ments (:'f'st à lui de décider de quelle fa-
çon il veut d'en servir, par il offensI- ve ou
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