Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-08-05
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 05 août 1918 05 août 1918
Description : 1918/08/05 (T9,N887). 1918/08/05 (T9,N887).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6252413p
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/04/2013
1
N° 887
H,* U GUERRE
CE8
^RANGÈRES
"--
Paris, 5 août 1918.
kletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. - Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
Liions militaires
■S® i?0NT OCCIDENTAL
~r d - L'offensive entre le
de °\sSOlls et celui de Château-
e, POJLtée dans un Conseil suprême
da l'es premiers jours de juillet
le 12 dans une réunion des
~te. LOCh, Pétain Fayolle, Mangin et
■'■c! es Allemands craignaient quel-
le chose sur ce flanc.Ils l'avaient renforce
~t la Hune. Ils l'avaient renforcé
t WiUssUâVP^atiori' de leur offensive :
sitôttOllils l'eurent déclenchée, ils
ulle contre-offensive comme
rjv
|vl toute^1? qu'ils étaient d'attirer et
:::Q'~ t, Se S les réserves françaises et al-
l'!» s se Jurent donc délivrés de tout
Ils se crurent donc délivrés de tout
lenJ^^li'f'ent ce front qui, jus-
11^ 0r<' te qu'^y9-^ paru menacé. L'artille-
e U, ils y avaient déployée fut di-
■1H, f von R ud pouir, suivre le mouve-
v® çies ()ehtl au delà de la Marne. Le
Itf: >>s p Jués en ligne ne fut pas dimi-
,,celie fan*sation défensive fut ré-
M aVoir es secteurs calmes. Avant
l'riç ,! ^v°ir fe-u les moyens d'attaque, le
Mano les moyens d'attaque, le
- commença de petites ac-
-Ift ^lirtxin 1I>es' décousues, en appa-
que 1 ennemi prit pour des dé-
|.:V-°Hs n Pe,J- sérieuses. En réalité, il
"e te éthode de faux désor-
11 éssiti s de départ, tandis
I ^VKks la r- Positions de départ, tandis
| f uaient des troupes,
leti allt des canons destinés à la
À ? ,Jtef°is, le 15, au début de
Outefois, le 15, au début de
fv.S ^hsive allemande, le com-
li%h frcais, pour parer à toute
a vastes déplacements
s et i es Masses, déjà concentrées
l'offensive, se disloquèrent en partie
-'. disloquèrent en partie.
lI \'t t6tl Il IlU^ la zone de leur action
Clreor, statices pouvaient impo-
\h '^SPYv
nt de programme. Mais la
tion était K.^Gnt6t éclaire et il deve-
Qilitl, eVldent que, mieux que des
oes
étales, une puissante
.:/Ut e l'enlle e flanc, rendrait critique la
IS 6 ^'enn erf1* sur la Marne. La déci-
li^ih • definitivement prise. Ces
8 de troupes,ces flux et
uitit "(les à travers de vastes
&s tofAi mirablement dissimulés.
I 'DPa"'ts, fé désertes et silencieuses
; ?^, ari^Fai fSa^ent au lever du jour
l,\t ^qu ef- Le matin du 17. la forêt
Ï1 'Xk? e vin avait plus d'habitants
~e. La nuit suivante, pour
SUr la ligne d'attaque.
r'ini!^ riaPP'roche silencieuse à tra-
Ils bois tout bruissants de
l'\j^ités • dernières arrivées dans
n de Réserves, n'ont atteint
I I > qu après neuf heures
ei'ie Ube, sans aucune prépara-
I II * le assaut. Le général Man-
-1
j °Péirations préliminaires,
avait réduit de plus en plus le temps des
préparations d'artillerie, l'effet de surprise
étant en raison inverse de la durée du tir.
Pour la grande attaque, il a supprime le tir-,
mais il avait lancé avec les troupes des cen-
taines de chars d'assaut qui pouvaient rem-
placer la plus puissante préparation par le
canon De nombreuses batteries de tout ca-
libre dont beaucoup avaient pris position
la nuit même, sont entrées toutes en ac-
tion à l'instant précis de l'assaut, le pré-
cédant d'un rideau mouvant. d'éclatements.
- (Luigi Barzim) Corriere della sera, 1.8.
Presse allemande. - Sous le titre : « LA
NOUVELLE MÉTHODE DE FOCH ». - Tous les
rapports des bataillons et des régiments
sur la contre-offensive de Foch prouvent
qu'elle a coûté de lourdes pertes aux
Alliés, mais ce serait une erreur d'en
conclure que la force combative de 1 année
française a sensiblement diminué. Foch a
bien plus qu'auparavant épargné ses pro-
pres troupes et il a engagé sans compter
les contingents africains, américains, ita-
liens et anglais. Il tenait sans doute à con-
server le précieux matériel humain consti-
tué par l'armée française pour s'en servir
comme cadre et comme personnel instruc-
teur. Les masses de choc proprement dites
se composent de plus en plus de troupes
américaines et africaines, qui arrivent en
grand nombre. Pour la première fois, au
cours de la dernière offensive, des batail-
lons noirs ont été affectés à toutes les di-
visions françaises d'attaque ; derrière eux,
les Français se battaient en seconde ligne.
La troisième ligne, qui se composait d'élé-
ments non français avait pour mission de
se porter en avant au delà de la seconde
ligne, au,ssitÓt la rupture de la première li-
gne. Comme les noirs et les Américains
n'ont pas encore appins à supporter le
feu de l'artillerie allemande, des regiments
français , dans plusieurs des trouées faites
par les troupes. étrangères, ont protége les
positions conqUIses contre le retour offen-
sif des Allemands. C'est sans doute par
application du même principe que les
Anglais ne se battent, plus, comme autre-
fois, en en formations serréee dans leurs pro-
pres divisions, mais lg semblent avoir
été repartis entre le6 troupes françaises.
Peu nous importe ce que les peuplas pen-
sent de cette nouvelle tactique de Foch. Di-
sons-nous bien que les ressources que la
France peut prouver en Afrique ne sont
pas illép nisables et que nous avons déjà
pratiqué de terribles brèches dans les rangs
des troupes noires. Ce qu'il y a de nouveau
et de surprenant dans la méthode de Foch,
c'est l'emploi en masse des tanks. Au com-
mencement de l'année, la France ne possé-
dait que 400 tanks. Aujourd'hui elle en
dans les seule secteurs situes
engage 800 dans les seule secteurs situés
entre la Marne et l'Aisne. Mais cette fois
encore naUs avons vu que @ ces chars d'as-
saut ont de graves inconvénients. L'infan-
terie, qui proche à eux, perd tout cou-
rage et fuit en désordre lorsqu'ils sont dé-
truits. Au cours de nos contre-attaques,
nous avons habilement tiré profit de cette
situation. Notre tir a mis hors de combat
un grand nombre de chars d'assaut. On
peut voir les débris de 17 tanks, à un seul
carrefour à l'est du Plessier-Huleu. Com-
me toutes celles qui l'ont précédée, la nou-
velle méthode de Foch aura bientôt fait
son temps. La tactique de l'évacuation des
premières lignes, qu'il a employée en
Champagne, ne peut surprendre qu'une
fois. Il en sera de même pour l'emploi en
masse des chars d'assaut. Au point de
vue des contingents, nous espérons que
notre état-major forcera bientôt Foch à
puiser largement dans ses précieuses ré-
serves françaises, comme cela s'eslt fait
déjà à Amiens et à Ypres. — (Dr. A. Kös-
ter) Vorwarts, 28.7.
« RECOMMENCEMENT » [sous ce titre]. — La
troisième bataille de la Marne ne s'est pas
terminée, comme la première, par la réali-
sation des projets de l'ennemi. La première
avait, arrêté la marche victorieuse -des ar-
mées allemandes, qu'elle avait contraintes
à se replier au delà de l'Aisne et à se tenir
sur la défensive pendant des années. La troi-
sième bataille n'a rien donné à l'ennemi,
en dehors d'un gain de terrain insignifiant
malgré ses sacrifices énprmes, malgré l'am-
pleur de sa technique et l'incontestable habi-
leté de son commandement. Des Français
et des Américains, remplis d'héroïsme, ont
donné pendant de longues journées l'assaut
à nos lignes, eai masses compactes, soute-
nues par des chars d'assaut et des esca-
drilles. Sur le terrain, défoncé par les obus,
nos troupes bnt tenu; tête à l'ennemi. Des
milliers d'assaillants ont été fauchés par
notre tir. L'ennemi n'a pas réussi à percer
et à anéantir notre esprit d'offensive. Une
fois encore notre défensive victorieuse fraie-
ra les voies à une attaque victorieuse. Com-
ment les gens de l'intérieur se sont-ils com-
portés en Allemagne, au cours de cette
grande semaine, en face des obligations
qu'elle leur imposait ? Nul doute que de
toute leur âme et de tout leur cœur, ils
n'aient été là-bas, avec nos frères, sur le
champ de bataille et qu'ils n'aient ap-
pris. avec une douloureuse fierté et
une ardente reconnaissance ce qui se
passait entre l'Aisne et la Marne ! Mais
cette fois encore il n'a pas- manqué de gens,
trop pusillanimes pour la rude époque que
nous traversons. Us ont bavardé, ils se
sont plaints ; ils ont dénaturé les faits, ils
ont menti. Ils n'ont pas senti que celui que
l'on défend a une mine piteuse lorsqu'il se
cramponne lamentablement au bras de son
défenseur. Ils ne se sont pas douté que,dans
une période où les esprits sont surexcités,
des paroles irréfléchies trouvent facilement
un écho dans la foule crédule, que chacun
de nous a une part de responsabilité. Les
neurasthéniques qui considèrent l'invinci-
bilité de l'Allemagne comme quelque chose
N° 887
H,* U GUERRE
CE8
^RANGÈRES
"--
Paris, 5 août 1918.
kletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. - Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
Liions militaires
■S® i?0NT OCCIDENTAL
~r d - L'offensive entre le
de °\sSOlls et celui de Château-
e, POJLtée dans un Conseil suprême
da l'es premiers jours de juillet
le 12 dans une réunion des
~te. LOCh, Pétain Fayolle, Mangin et
■'■c! es Allemands craignaient quel-
le chose sur ce flanc.Ils l'avaient renforce
~t la Hune. Ils l'avaient renforcé
t WiUssUâVP^atiori' de leur offensive :
sitôttOllils l'eurent déclenchée, ils
ulle contre-offensive comme
rjv
|vl toute^1? qu'ils étaient d'attirer et
:::Q'~ t, Se S les réserves françaises et al-
l'!» s se Jurent donc délivrés de tout
Ils se crurent donc délivrés de tout
lenJ^^li'f'ent ce front qui, jus-
11^ 0r<' te qu'^y9-^ paru menacé. L'artille-
e U, ils y avaient déployée fut di-
■1H, f von R ud pouir, suivre le mouve-
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Itf: >>s p Jués en ligne ne fut pas dimi-
,,celie fan*sation défensive fut ré-
M aVoir es secteurs calmes. Avant
l'riç ,! ^v°ir fe-u les moyens d'attaque, le
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- commença de petites ac-
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que 1 ennemi prit pour des dé-
|.:V-°Hs n Pe,J- sérieuses. En réalité, il
"e te éthode de faux désor-
11 éssiti s de départ, tandis
I ^VKks la r- Positions de départ, tandis
| f uaient des troupes,
leti allt des canons destinés à la
À ? ,Jtef°is, le 15, au début de
Outefois, le 15, au début de
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I I > qu après neuf heures
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I II * le assaut. Le général Man-
-1
j °Péirations préliminaires,
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Pour la grande attaque, il a supprime le tir-,
mais il avait lancé avec les troupes des cen-
taines de chars d'assaut qui pouvaient rem-
placer la plus puissante préparation par le
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libre dont beaucoup avaient pris position
la nuit même, sont entrées toutes en ac-
tion à l'instant précis de l'assaut, le pré-
cédant d'un rideau mouvant. d'éclatements.
- (Luigi Barzim) Corriere della sera, 1.8.
Presse allemande. - Sous le titre : « LA
NOUVELLE MÉTHODE DE FOCH ». - Tous les
rapports des bataillons et des régiments
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qu'elle a coûté de lourdes pertes aux
Alliés, mais ce serait une erreur d'en
conclure que la force combative de 1 année
française a sensiblement diminué. Foch a
bien plus qu'auparavant épargné ses pro-
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les contingents africains, américains, ita-
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server le précieux matériel humain consti-
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comme cadre et comme personnel instruc-
teur. Les masses de choc proprement dites
se composent de plus en plus de troupes
américaines et africaines, qui arrivent en
grand nombre. Pour la première fois, au
cours de la dernière offensive, des batail-
lons noirs ont été affectés à toutes les di-
visions françaises d'attaque ; derrière eux,
les Français se battaient en seconde ligne.
La troisième ligne, qui se composait d'élé-
ments non français avait pour mission de
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ligne, au,ssitÓt la rupture de la première li-
gne. Comme les noirs et les Américains
n'ont pas encore appins à supporter le
feu de l'artillerie allemande, des regiments
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positions conqUIses contre le retour offen-
sif des Allemands. C'est sans doute par
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Anglais ne se battent, plus, comme autre-
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pres divisions, mais lg semblent avoir
été repartis entre le6 troupes françaises.
Peu nous importe ce que les peuplas pen-
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sons-nous bien que les ressources que la
France peut prouver en Afrique ne sont
pas illép nisables et que nous avons déjà
pratiqué de terribles brèches dans les rangs
des troupes noires. Ce qu'il y a de nouveau
et de surprenant dans la méthode de Foch,
c'est l'emploi en masse des tanks. Au com-
mencement de l'année, la France ne possé-
dait que 400 tanks. Aujourd'hui elle en
dans les seule secteurs situes
engage 800 dans les seule secteurs situés
entre la Marne et l'Aisne. Mais cette fois
encore naUs avons vu que @ ces chars d'as-
saut ont de graves inconvénients. L'infan-
terie, qui proche à eux, perd tout cou-
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truits. Au cours de nos contre-attaques,
nous avons habilement tiré profit de cette
situation. Notre tir a mis hors de combat
un grand nombre de chars d'assaut. On
peut voir les débris de 17 tanks, à un seul
carrefour à l'est du Plessier-Huleu. Com-
me toutes celles qui l'ont précédée, la nou-
velle méthode de Foch aura bientôt fait
son temps. La tactique de l'évacuation des
premières lignes, qu'il a employée en
Champagne, ne peut surprendre qu'une
fois. Il en sera de même pour l'emploi en
masse des chars d'assaut. Au point de
vue des contingents, nous espérons que
notre état-major forcera bientôt Foch à
puiser largement dans ses précieuses ré-
serves françaises, comme cela s'eslt fait
déjà à Amiens et à Ypres. — (Dr. A. Kös-
ter) Vorwarts, 28.7.
« RECOMMENCEMENT » [sous ce titre]. — La
troisième bataille de la Marne ne s'est pas
terminée, comme la première, par la réali-
sation des projets de l'ennemi. La première
avait, arrêté la marche victorieuse -des ar-
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sur la défensive pendant des années. La troi-
sième bataille n'a rien donné à l'ennemi,
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pleur de sa technique et l'incontestable habi-
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et des Américains, remplis d'héroïsme, ont
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drilles. Sur le terrain, défoncé par les obus,
nos troupes bnt tenu; tête à l'ennemi. Des
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ment les gens de l'intérieur se sont-ils com-
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grande semaine, en face des obligations
qu'elle leur imposait ? Nul doute que de
toute leur âme et de tout leur cœur, ils
n'aient été là-bas, avec nos frères, sur le
champ de bataille et qu'ils n'aient ap-
pris. avec une douloureuse fierté et
une ardente reconnaissance ce qui se
passait entre l'Aisne et la Marne ! Mais
cette fois encore il n'a pas- manqué de gens,
trop pusillanimes pour la rude époque que
nous traversons. Us ont bavardé, ils se
sont plaints ; ils ont dénaturé les faits, ils
ont menti. Ils n'ont pas senti que celui que
l'on défend a une mine piteuse lorsqu'il se
cramponne lamentablement au bras de son
défenseur. Ils ne se sont pas douté que,dans
une période où les esprits sont surexcités,
des paroles irréfléchies trouvent facilement
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de nous a une part de responsabilité. Les
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