Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-08-03
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 03 août 1918 03 août 1918
Description : 1918/08/03 (T9,N885). 1918/08/03 (T9,N885).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6252411v
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/04/2013
4
, b U GUERRE
R't 1) E 8
^^angères
tl bk$ 1\ G È B ES
K 885
Paris, 3 août 1918.
^etin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. - Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
étions militaires
Nsse P1\O,NT OCCIDENTAL
!ljel!len.t Ise. - Certes, le Boche a été
,r} ilVOl}SéJXanlé ; n'en concluons pas que
■'y•r SUe i'p gagné: la guerre. J'ai dit en jan-
Iflavait un ensemble de
'ûh°mmes sur le front occidental
S^îectifl^ de renfort se montant à en-
hommes L'ennemi ne pubiie
Per Sommes. L'ennemi ne publie
j'attache peu de valeur à
^crok°ns au sujet de ses effectifs.
:11' S. qU'il S que nous pouvons évaluer les
1 rr¡W:llet, à,a subies cette année, jusqu'à la
'ijJï'llet chiffre global de près de
ton.. -, _- -In t'cul
.«s 3munies, soit environ i -OU.um
PeHPertes définitives. En quatre
i iNinailU 19 valeur de deux classes qui
:j l,eellerne elIlent de 550.000 hommes, mais
) ne dépassent guère 350.000.
en e
L'ennemi a Prélevé dans ses divisions
kiit'Ueurç C()rinbattan'ts pour en faire des
:,1. l' d'as<5aut et ses unités de mitrail-
l'c'l'. ^ais p>es^ justement parmi celles-ci
Perte s °nt été les plus grandes. Je
le "(L^e ip fjPrince Rupprecht ait plus de
Ji°ns f choc intactes.— Hinden'burg
de choc intactes.— Hindenburg
I~S alleoup de Préserver les existences
■V'V^s a Illléthode ne conduit pas à
o auver des vies humaines si-
cw^rart et abandon de l'offensive.
S J; acceptation de la défaite
^es Ie décisive de la guerre. Nous
~eg tSS »9 a raie °n lorsqu'elle dit que l'Alle-
lut Pas laisser la guerre se pro-
M1 f9lc) ou 1920, parce que
i^i ^blp lcains sera alors en ligne
que les Allemands vont faire
effort Pour rétablir la situation
tvo (n f nous attendre à être atta-
Il pe front. -- (Colonel Reping-
■ ?Ïli^*Post< o n 30.7.
-
-i\~ a~ Pas nous laisser hypnotiser
» an nOlld de la Marne, car l'en-
°uPe „S forces et prépare de nou-
atiolls Il possède encore dans
flql\Dhr siin-^erior,ité de baïonnettes ; il
plir 1 es ^es en envoyant la classe
es d, ePÔts du front. L'incorpo-
Cette classe, pour être instruite à
t V1 en ^nienoé en mai. Il est pos-
ilr j nes gens soient envoyés au
4 hilit 0Il douze semaines d'en-
^que beaucoup de volon-
cla sse aient déjà été faits
-.
face °l't rester un bon contingent
l^K^îi aUX nécessités des mois
■X * fer C?nvient de ne pas accep-
"'Ilés les racontars au sujet
divisions allemandes.
!Moh0^ aiio mande est souvent retirée
ép Go ernent, et même si elle a
h de ses effectifs, l'expé-
f ure que si les vides peuvent
être comblés, la division peut être refor-
mée en 3 semaines ; une fois
reformée .1 le bon moral renaît vite, - Il
nous faut noter que les troupes du prince
Runppecht à l'exception de quelquesunités
prêtées par le P nriince impérial et une dou-
zaine de divisions qui ont été particulière-
ment maltraitées durant les récentes opé-
rations, doivent être regardées comme des
troupes relativement fraîches. Tel est le
cas des 30 ou 40 divisions en ligne de Ver-
dun à Belfort ; je pense que l'armée von
Hutier s"est remise de son effort vers Com-
piègne. Les Alliés po,s,sèden,t dans l'Ouie-st
une artillerie de campagne meilleure et
plus nombreuse que celle de l'ennemi, fait
très important pendant que nous somme>s
su~r~ la défensive active ; mais la supériorité
des Allemands en artillerie lourde per-
-- - -,
nes et .nombreuse s et leur supériorité
baïonnettes leur laisse un avantage qu'ils
peuvent être tentés de mieux utiliser après
la sévère leçon qu'ils viennent de recevoir.
La prudence dans notre haut commande-
ment et la patience de la part des peuples
alliés sont nécessaires jusqu'à ce que notre
supériorité numérique se soit affirmée. -
Il Y a lieu d'être satisfait de constater qu'a-
vec ces chiffres inférieurs, avec un maté-
riel hétérogène provenant de pays divers, et
devant l'initiative ennemie, les Alliés ont
battu l'ennemi nettement dans les récentes
opérations. été enlevée et
lui sont tombées dans la
poussière. Mais lorsque nous comptons les
divisions fraîches que l'ennemi possède,
lorsque nous réfléchissons à sa situation
stratégiqne encore supérieure. lorsque
,,Tr>r\/iSr
nous analysons ^nlvsnns les motifs împierieuA HUI1 IG
poussent à chercher des remèdes à ses
la et la décisloni à ses
maux faut regarder cette
pense qu'il nous faut regarder cette
deuxième bataille de la Marne comme un
événement très heureux, mais non pas
comme une décision, Sans aucun doute, le
plan allemand était de grande envergure et
embrassait tout le front occidental, de la
Somme à la Meuse, Des parties essentielles
du plan, notamment l'attaque en Champa-
gne, et le passage de la Marne près de Dor-
mans ont fait long feu, tandis que la con-
tre-attaque française inattendue a trouvé
von Bœhn incapable de lui résister. C'est
pourquoi la poursuite du plan allemand a
von Bœhn la poursuite de lui résister. C'estn
pourquoi
ete'
crois que les efforts de Ludendorff tendront
à reprendre, son plan dans de meilleures
à
conditions qu'il annulera l'affaire de la
Marne comme une mauvaise dette et qu'il
s'efforcera d'attemdre. ses objectifs, en je-
tant un plus grand poids sur ses ailes. Bien
des attaques allemandes sont préparées
sur le front des Alliés et je pense que c'est
l'intention de Ludendorff de leur arracher
l'initiative. Sa tâche est rendue plus dif-
ficile par son échec. Son prestige est di-
minué, sa résolution de persévérer peut
n'être pas absolue. Mais il s'agit pour lui de
persévérer ou de perdre la guerre à coup
sûr: quoiqu'il doive y avoir des réunions ora-
geuses au G.Q.G., je suppose en dernier
ressort qu'on se décidera pour l'affirmative,
Hintze peut bavarder au sujet d'une cam-
pagne orientale et Abbas peut être fêté à
Berlin. Mais tout le monde sait que les Al-
lemands n'adopteront cette stratégie-là que
lorsque toutes les autres auront échoué. —
(Colonel Repington) Morning Post, 31.7.
— J'incline à penser qu'il est douteux
que l'ennemi se soit déjà assuré une ligne
ue défense complète soit sur l'Ardre, soit
sur la Vesle et il semble qu'il fasse encore
tous ses efforts pour gagner du temps, car
il n'y aurait aucunement lieu de sacrifier
des hommes dans des contre-attaques s'il
avait décidé jusqu'où il a l'intention de re-
culer et si tous ses préparatifs étaient
prêts pour une retraite. En fait, la bataille
continue dans des conditions très défavora-
bles à l'ennemi et il me semble toujours
prématuré de prédire la manière et l'endroit
où elle se terminera. L'ennemi effectue sa
retraite en bon ordre, et il n'est pas du tout
vraisemblable que nous arrivions à couper
une partie considérable de ses forces
dans le saillant, mais ceci n'empêchera
aucunement la victoire des Alliés d'être
complète. Il ne faut cependant pas oublier
que ce que nous avons obtenu jusqu'à pré-
sent c'est d'empêcher l'ennemi de s'assurer
les résultats décisifs que l'Etat-Major alle-
mand, ainsi que ses amis en Allemagne,
croyaient avoir à leur portée. Ce n'est pas
un mince résultat, mais, dans son essence,
c'est une mesure de défense dont un des
principaux leffets a été d'éloigner la menace
contre Paris. Il nous reste encore un long
chemin à parcourir avant d'obtenir une dé-
cision satisfaisante pour nous et la situa-
tion demande que nous augmentions nos
efforts plutôt que de les diminuer, de ma-
nière à pouvoir abréger la durée de la
guerre en tirant tous les avantages possi-
bles des succès que nous avons remportés.
— (Général Maurice) Daily Chronicle, 31.7.
Presse italienne. — L'offensive allemande
a tourné en défaite comme déjà l'offensive
autrichienne ; toutes deux cnt marqué
l'échec d'entreprises sur lesquelles on
comptait beaucoup à Vienne et à Berlin.
Sur tout le front l'ennemi est réduit à re-
culer ou fixé dans ses abris'où il lui faut
travailler à se remonter matériellement et
moralement. Il perd un temps précieux qui
permet au contraire à l'Entente de profiter
de l'apport américain et de voir d'autres
appuis se déclarer om sa faveur. Mais ne
perdons pas de vue que cette situation, si
elle est pour nous heureuse et pleine de pro-
messes, a besoin d'être développée entière-
ment et d'être poussée plus avant encore
pour atteindre son plein rendement ; qu'elle
exige encore de grands moyens et de gran-
des résolutions. c'est-à-dire des sacrifices et
des cœurs prêts à y souscrire. Nous avons
, b U GUERRE
R't 1) E 8
^^angères
tl bk$ 1\ G È B ES
K 885
Paris, 3 août 1918.
^etin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. - Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
étions militaires
Nsse P1\O,NT OCCIDENTAL
!ljel!len.t Ise. - Certes, le Boche a été
,r} ilVOl}SéJXanlé ; n'en concluons pas que
■'y•r SUe i'p gagné: la guerre. J'ai dit en jan-
Iflavait un ensemble de
'ûh°mmes sur le front occidental
S^îectifl^ de renfort se montant à en-
hommes L'ennemi ne pubiie
Per Sommes. L'ennemi ne publie
j'attache peu de valeur à
^crok°ns au sujet de ses effectifs.
:11' S. qU'il S que nous pouvons évaluer les
1 rr¡W:llet, à,a subies cette année, jusqu'à la
'ijJï'llet chiffre global de près de
ton.. -, _- -In t'cul
.«s 3munies, soit environ i -OU.um
PeHPertes définitives. En quatre
i iNinailU 19 valeur de deux classes qui
:j l,eellerne elIlent de 550.000 hommes, mais
) ne dépassent guère 350.000.
en e
L'ennemi a Prélevé dans ses divisions
kiit'Ueurç C()rinbattan'ts pour en faire des
:,1. l' d'as<5aut et ses unités de mitrail-
l'c'l'. ^ais p>es^ justement parmi celles-ci
Perte s °nt été les plus grandes. Je
le "(L^e ip fjPrince Rupprecht ait plus de
Ji°ns f choc intactes.— Hinden'burg
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I~S alleoup de Préserver les existences
■V'V^s a Illléthode ne conduit pas à
o auver des vies humaines si-
cw^rart et abandon de l'offensive.
S J; acceptation de la défaite
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~eg
lut Pas laisser la guerre se pro-
M1 f9lc) ou 1920, parce que
i^i ^blp lcains sera alors en ligne
que les Allemands vont faire
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tvo (n f nous attendre à être atta-
Il pe front. -- (Colonel Reping-
■ ?Ïli^*Post< o n 30.7.
-
-i\~ a~ Pas nous laisser hypnotiser
» an nOlld de la Marne, car l'en-
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flql\Dhr siin-^erior,ité de baïonnettes ; il
plir 1 es ^es en envoyant la classe
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Cette classe, pour être instruite à
t V1 en ^nienoé en mai. Il est pos-
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4 hilit 0Il douze semaines d'en-
^que beaucoup de volon-
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-.
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l^K^îi aUX nécessités des mois
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"'Ilés les racontars au sujet
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!Moh0^ aiio mande est souvent retirée
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h de ses effectifs, l'expé-
f ure que si les vides peuvent
être comblés, la division peut être refor-
mée en 3 semaines ; une fois
reformée .1 le bon moral renaît vite, - Il
nous faut noter que les troupes du prince
Runppecht à l'exception de quelquesunités
prêtées par le P nriince impérial et une dou-
zaine de divisions qui ont été particulière-
ment maltraitées durant les récentes opé-
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troupes relativement fraîches. Tel est le
cas des 30 ou 40 divisions en ligne de Ver-
dun à Belfort ; je pense que l'armée von
Hutier s"est remise de son effort vers Com-
piègne. Les Alliés po,s,sèden,t dans l'Ouie-st
une artillerie de campagne meilleure et
plus nombreuse que celle de l'ennemi, fait
très important pendant que nous somme>s
su~r~ la défensive active ; mais la supériorité
des Allemands en artillerie lourde per-
-- - -,
nes et .nombreuse s et leur supériorité
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peuvent être tentés de mieux utiliser après
la sévère leçon qu'ils viennent de recevoir.
La prudence dans notre haut commande-
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supériorité numérique se soit affirmée. -
Il Y a lieu d'être satisfait de constater qu'a-
vec ces chiffres inférieurs, avec un maté-
riel hétérogène provenant de pays divers, et
devant l'initiative ennemie, les Alliés ont
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opérations. été enlevée et
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poussière. Mais lorsque nous comptons les
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lorsque nous réfléchissons à sa situation
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,,Tr>r\/iSr
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maux faut regarder cette
pense qu'il nous faut regarder cette
deuxième bataille de la Marne comme un
événement très heureux, mais non pas
comme une décision, Sans aucun doute, le
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embrassait tout le front occidental, de la
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mans ont fait long feu, tandis que la con-
tre-attaque française inattendue a trouvé
von Bœhn incapable de lui résister. C'est
pourquoi la poursuite du plan allemand a
von Bœhn la poursuite de lui résister. C'estn
pourquoi
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crois que les efforts de Ludendorff tendront
à reprendre, son plan dans de meilleures
à
conditions qu'il annulera l'affaire de la
Marne comme une mauvaise dette et qu'il
s'efforcera d'attemdre. ses objectifs, en je-
tant un plus grand poids sur ses ailes. Bien
des attaques allemandes sont préparées
sur le front des Alliés et je pense que c'est
l'intention de Ludendorff de leur arracher
l'initiative. Sa tâche est rendue plus dif-
ficile par son échec. Son prestige est di-
minué, sa résolution de persévérer peut
n'être pas absolue. Mais il s'agit pour lui de
persévérer ou de perdre la guerre à coup
sûr: quoiqu'il doive y avoir des réunions ora-
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ressort qu'on se décidera pour l'affirmative,
Hintze peut bavarder au sujet d'une cam-
pagne orientale et Abbas peut être fêté à
Berlin. Mais tout le monde sait que les Al-
lemands n'adopteront cette stratégie-là que
lorsque toutes les autres auront échoué. —
(Colonel Repington) Morning Post, 31.7.
— J'incline à penser qu'il est douteux
que l'ennemi se soit déjà assuré une ligne
ue défense complète soit sur l'Ardre, soit
sur la Vesle et il semble qu'il fasse encore
tous ses efforts pour gagner du temps, car
il n'y aurait aucunement lieu de sacrifier
des hommes dans des contre-attaques s'il
avait décidé jusqu'où il a l'intention de re-
culer et si tous ses préparatifs étaient
prêts pour une retraite. En fait, la bataille
continue dans des conditions très défavora-
bles à l'ennemi et il me semble toujours
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où elle se terminera. L'ennemi effectue sa
retraite en bon ordre, et il n'est pas du tout
vraisemblable que nous arrivions à couper
une partie considérable de ses forces
dans le saillant, mais ceci n'empêchera
aucunement la victoire des Alliés d'être
complète. Il ne faut cependant pas oublier
que ce que nous avons obtenu jusqu'à pré-
sent c'est d'empêcher l'ennemi de s'assurer
les résultats décisifs que l'Etat-Major alle-
mand, ainsi que ses amis en Allemagne,
croyaient avoir à leur portée. Ce n'est pas
un mince résultat, mais, dans son essence,
c'est une mesure de défense dont un des
principaux leffets a été d'éloigner la menace
contre Paris. Il nous reste encore un long
chemin à parcourir avant d'obtenir une dé-
cision satisfaisante pour nous et la situa-
tion demande que nous augmentions nos
efforts plutôt que de les diminuer, de ma-
nière à pouvoir abréger la durée de la
guerre en tirant tous les avantages possi-
bles des succès que nous avons remportés.
— (Général Maurice) Daily Chronicle, 31.7.
Presse italienne. — L'offensive allemande
a tourné en défaite comme déjà l'offensive
autrichienne ; toutes deux cnt marqué
l'échec d'entreprises sur lesquelles on
comptait beaucoup à Vienne et à Berlin.
Sur tout le front l'ennemi est réduit à re-
culer ou fixé dans ses abris'où il lui faut
travailler à se remonter matériellement et
moralement. Il perd un temps précieux qui
permet au contraire à l'Entente de profiter
de l'apport américain et de voir d'autres
appuis se déclarer om sa faveur. Mais ne
perdons pas de vue que cette situation, si
elle est pour nous heureuse et pleine de pro-
messes, a besoin d'être développée entière-
ment et d'être poussée plus avant encore
pour atteindre son plein rendement ; qu'elle
exige encore de grands moyens et de gran-
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