Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-08-02
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 02 août 1918 02 août 1918
Description : 1918/08/02 (T9,N884). 1918/08/02 (T9,N884).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6252410f
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/04/2013
Ude T ILA GUERRE
C DES
^^RANGÈRES
N () 884
Paris, 2 août 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
q
CONFIDENTIEL
NOTA. - Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
, ESTIONS MILITAIRES
Pres FRONT OCCIDENTAL
Presse anglaise. - Sous le titre Qur
asses - Sous le titre : « QUE
s h *)HFF ? » : La concentration de
titu e troupes dans un secteur limité
,r:c3>litue ri bélier dont la puissance est ir-
",
Iji Olt été rf- Sie met à fonctionner sans
Ir renSA; '°!lve''t, mais si la défense est
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r;eofolldel.l eignee et prévient l'attaque, la
IW at''On rf la densité même de cette, con
IQê'!ijs °V0(îUe un désastre. A l'est de
'^s et su r le front Asiago-Grappa, c'est la
^ées de vè serves allemandes bom-
l!\eQ a.ùtre il' !eur terrain de concentration,
tre's re's 've--,, engagées prématuré-
ment pour b lent des trour)es résultant de
licile, ^es troupes de première
fict cell àChe de Foch devient moins dif-
nr. de Ludendoirff devient plus dif-
Sft non Teau terrain sur lequel Ludan-
Wi de
• espérer tirer profit de l'élé-
prise se resserre. Il est possible
^tcii rePorff l'attaque vers l'Argonne et
Ur la grande. courbe de Verdun vers
'-~e il mais dans ce cas il sac ri
'Une » ?aricle partie de sa mobilité,
et les Français l'arc de cercle, au-
vm^ble9,§e des lignes Ilnterieures. Il
en!?8* que certaines gens le
ance» qu'il reprenne son
\*15 in'ii 1 et et qu'il tente de frapper à
'l'~i h, dp
in e$t -U!JQ¡ft et d'autre de Reims, plan
6 favorable au moment où il
SÎI eocme à dégager ses troupes. Il se
S rencnr qu'il exerçât une poussée
le ne et tout le terrain qui s'étend
Sva et Château-Thierry, ce qui
serait au moins 1 ayeu de sa culpabilité
Is 01 s général Foch ces places qui
1 lan Servir de tremplins. Il pour-
A* * lan Ser le prince Ruppfecht contre
\IIC e tn'Ü. a vérité, peut étire, est que
ent les Allemands pensent
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it^Vpii et îj à lellr propre sécurité entre
~~) c?'s qu'à entreprendre de
V 1W et i ^kitieuses offensives. —: (Vin
^c/io.
,W:Qh Sse k. r Guardian, 27.7.
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,l, ~ou~~e. — Sans vendre la
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'\SuetïWt.-ques heures, a passé
^se dans les mains de Foch. La
•rO Pi2^Ue des Anglais qui, sur le
Pl Oridtes, aboutit à la prise de
prouve que le généralissime de
Q d OUlu Prévenir une diversion
t* du Kronprinz de Bavière et en
'i empêcher celui-ci d'envoyer
Cr°ns ^hf^Ps Kronprinz en Champagne.
V 'K TV, u.r parfaire l'infortune des
a 1^ la nouvelle de l'inter-
VV^Porw1Se en Sibérie. Sachant que
a.rrnéva ¡ t es du Mikado jusqu'à ()":(\ ki-
lomètres de Moscou, nous pouvons, sans
crainte de nous tromper, prédire qu'encore
cette année les Allemands entendront les
Japonais frapper à leur porte de l'Est et
se verront obligés de rétablir leur front
oriental en retirant de France des troupes
qu'ils avaient destinées au fameux et décisif
« Assaut de la Paix ». - Telegraaf, 20.7.
- Le 19 juillet, deux alternatives se pré-
sentaient : ou bien les Allemands seraient
oSifiés d'abandonner leur tête de pont au
sud de la Marne, ou bien les Français se-
raient forcés d'évacuer leurs positions me-
nacées au nord de Reims. Pendant que Foch
se cramponnait à, Reims et enrayait
l'avance de son adversaire entre la Marne
et la Veste, il portait dans le flanc ennemi
un coup qui, s'ill ne fut pas mortel,
pourrait bien changer l'aspect de la lutte
sur le front occidental pendant la seconde
moitié de 1918. — Nieuwe Courant, 22.7.
Presse espagnole. — Il n'y a pas lieu
d'ergoter : la manœuvre de Foch a contraint
les troupes allemandes à un repli, qu'elles
accomplissent d'ailleurs en bon ordre. Le
généralissime français n'a pas réussi, com-
me il se le proposait à couper la retraite
de sïs adversaire et surtout ces derniers
ont préféré reculer prudemment que de su-
bir un désastre tactique. Avec leur maîtri-
se habituelle, les bataillons allemands se
retirent méthodiquement, et s'épargnent,
grâce à la résistance de leurs arrière-gar-
des, toute perte d'hommes et de matériel.
Toutefois on ne peut méconnaître l'heureux
succès d'une contre-offensive qui a permis
aux Alliés de déjouer un plan dangereux, de
faire passer l'initiative en leurs mains, de
réoccuper certaines régions, et de stimuler
leur moral déprimé.Par contre les commen-
taires qu'ont inspirés ces avantages, même
dans lâ milieux officiels, ont le tort de leur
- U,,;l.m"Y' Ílp.ç: proportions gigantesques.
Cette erreur pourrait avoir des conséquen-
ces funestes, le jour où, la fortune ayant
tourné les troupes allemandes attaqueraient
avec leur brio coutumier sur un point quel-
conque du vaste champ de bataille Les
commentateurs à qui nous faisons allusion
parlent de l'épuisement de l'ennemi, de
l'indiscipline qui règne dans ses rangs, des
pertes formidbles qu'il a subies, et affir-
ment, pour conclure, que la victoire des ar-
mées de l'Entente est complète. Ces exagé-
rations hyperboliques éveillent chez les AI-
liés de telles illusions que l'amère et dou-
loureuse réalité risque un jour prochain de
provoquer des mouvements dirigés contre
les gouvernants et les directeurs de l'opi-
nion —~ Tribuna, 27.7.
Presse allemande. — Sous le titre : « LA
FACULTÉ DE RÉSISTANCE DE L ENNEMI ». — Il est
difficile die connaître l'état d'âme de l'en-
nemi Dès le début de lia guerre et par une
habile propagande, il a cherché à nous
donner le change. Il est certain toutefois
qu'à l'heure actuelle, sur le front occiden-
tal, où l'existence de notre nation est en
jeu, la force de résistance ennemie n'est
nullement brisée, que la France et l'Italie
sont absolument décidées à faire ce que
veut l'Angleterre. La peur que la France
éprouve, en songeant à la fini de la guer-
re, la fait consentir aux plus grands sacri-
fices. Elle essaie de ranimer la confiance
populaire en une victoire finale absolument
impossible. A chaque insuccès, elle laisse
entrevoir l'intervention de l'Amérique com-
me gage d'un prochain salut. L'Amérique
est d'ailleurs réellement intervenue. Si ses
troupes manquent d'entraînement, si elles
ne peuvent combattre qu'encadrées par des
Anglo-Français, elles peuvent du moins
combler les vides, qui se sont produits
dans les rangs ennemis, au cours du prin-
temps. Les armes modernes, les mitrailleu-
ses, par exemple, permettent aujourd'hui
à des troupes de moindre valeur et même
à des troupes battues de résister plus long-
temps qu'elle ne l'auraient pu faire autre-
fois. Cette constatation peut, au premier
abord, nous faire douter de l'avenir et nous
faire craindre que la situation mondiale
de nos ennemis, au point de vue politique
et économique, ne leur permette de rem-
porter la victoire, en dépit de tout notre hé-
roïsme, sur terre et sur mer, en dépit de
la fermeté de tout le peuple allemand. Ce
serait une erreur cependant que de douter
du succès final bien que nous ne soyons
pas au bout de nos peines. Le soir de la
sanglante journée de Torgau, le roi Frédé-
ric a pu dire toute la confiance qu'il avait
en l'avenir, parce qu'il avait été vainqueur
dans de nombreuses batailles. Quatre an-
nées de victoires nous autorisant, nous aus-
si, à avoir confiance en l'avenir. Quelles
que soient les menées de l'Angleterre et de
l'Amérique dans la mer de Glace, c'est dans
le Nord de la France que les décisions in-
terviendront. Or c'est là que chaque jour
l'armée franco-anglaise s'épuise, en contre-
attaques infructeuses, beaucoup plus rapi-
dement que la nôtre. La question des ef-
fectifs est, pour nos adversaires, une ques-
tion brûlante. Ils ont perdu un matériel
énorme, qu'il ne leur sera pas facile de
remplacer. Leur situation financière est
trouble. Des voix se font entendre en An-
gleterre, et ce ne sont pas des voix paci-
fistes, qui mettent ce pays en garde contre
trop d'optimisme. Ce sont celles de criti-
ques militaires qui jusqu'alors voyaient
tout en rose. Le général Maurice doutait,
tout dernièrement, de l'efficacité de l'in-
tervention américaine ; il se demandait si
les Alliés avaient le tonnage nécessaire à
son transport et à son entretien. Grâce au
bon travail de nos sous-marins cette ques-
tion de tonnage devient de plus en plus
brûlante pour nos ennemis. Aussi gardons-
nous de croire, ne fût-ce qu'un moment, que
nous pourrions perdre la bataille mondiale.
Joseph de Maistre a dit un jour à Souva-
rov qu'une « bataille n'est perdue que lors_
qu'on la croit perdue ». Ne donnons pas à
C DES
^^RANGÈRES
N () 884
Paris, 2 août 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
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NOTA. - Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
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Joseph de Maistre a dit un jour à Souva-
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