Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-07-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 30 juillet 1918 30 juillet 1918
Description : 1918/07/30 (T9,N881). 1918/07/30 (T9,N881).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6252407z
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/04/2013
Il LA GUERRE
., Dts
SINCÈRES
N° 881
Paris, 30 juillet 1918.
ietin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. - Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
^'ttONS MILITAIRES
S» OCCIDENTAL
ht e. - Beaucoup de gens
a ve que le Prince Rupprecht
W,Pouf 6nir au secours du Prince
Wn ?u Prendrait-iil ses effectifs ?
Ir 04t te111 Pur les All-és est environ de
î^'fes d n^re la gauche de l'atta-
'*t| e en Champagne et les VOI3-
[s^ce ~Pose de 50 divisions dont
"s. et entre Saint-Mihiel et Ba-
* saillant de Saint-Mihiel
£ e- De tuass^§es à Ypres l'ennemi
n3 sur un front de 380 ki-
Va/Qllt GO ff1?11* ce front en temps nor-
^Go (iVlfi0ns'- Si les Allemands
s t«nif „
:tlr' [ls a.\1r Ce front avec d'aussi faibles
m :r l ^n^ en réserve 95 divisons
« 116 'Dpi,, voudraient. La vérité
he ipeu Ve nt pas le tenir dans ces
iA^°ntdl.'dier et Lens, sur
kilomètres, l'ennemi est
tt 30 - Entre
lu-N, '1 en a encore au moins 20.
réduit Sa f OIce d'a-ttaque à 45 divis(.ons
en a encore au moins en
le a forCe d'attaque à 45 divisions
liv; M'0nffi normalement en
i sion,s p ler et Massiges forment
^Vaif ocP^°y®es dans l'attaque
28 divisons à l'est de
M face d e la montagne de Reims,
4 ri1 la rivik lre (.entre autres les 21e
• de la garde) et 15 di-
e h p.6 la ?n 0lrite du saillant et Sois-
ière î,^PpTecht a de 80 à 85 di-
lsivi est un ligne d'environ, 200 ki-
est obi-gé de rester partout sur
%! l par te des puissants effectifs
y fou SSi-~ (EdgÜJr Wallace)
P 8i, 23,7..
1^8 lup ii'1? juillet peut devenir
grai }e fameuse de Ma-
~nd résultat de la contre-
nit!' 11el's été la capture de territoires,
,~¡o~ et de canons mais bien la
A,,Iern "rids de l'initiative :('It la
? H w ent0
t'~ ~e~~,"~ moral ennemi qui a
,'1 ^pnt J\ Cette dépression est
lAoïA l'Aii èrers politiques, militai-
»iSîfé frmagne. Politiquement,
t RnKunlmann avait raison
u\]'tort T u. l mann .avaIt raIson
tort. Je crois que Hindenburg
itWiXïfmV* n?anièr-o générale avec
K niann. Hinden-
lAi^«*• -
f 018 remportée, il savait
tonin s ne pourraient pas
~T~' et il était disposé
"t à l'ouest s'il la trouvait.
Vh\ e et îiS amis étaient opposés
¡.. qu et Il" triornflièren t.Ils coni-
.f.. V I~ lin, uisse obtenir
h} 6 indemnité sans laquelle
~~i
- ,., (Co101f 11ays ne'pourrait pas
l Ife, onel Repington), Morning
tit
Presse portugaise. - Le magnifique suc-
cès de la contre-offensive de Foch entre
l'Aisne et la Marne montre, jusqu'à l'évi-
dence, la supériorité de l'attaque sur la dé-
fense passive Depuis le 21 mars, le com-
mandement allié acceptait plus ou moins
la loi de l'adversaire et quoique l'on ait
eu pleine confiance dans le génie de Foch,
on s'était étonné plus d'une fois que le gé-
néralissime se maintînt, par son expecta-
tive prolongée, en contradiction manifeste
avec ses propres prédilections pour l'action
offensive. Les dernières opérations marque-
ront peut-être le début d'une nouvelle pha-
se de la lutte, où les Alliés, cessant de se
soumettre à la loi de l'adversaire, lui impo-
seront la leur en reprenant l'initiative per-
due dans les batailles antérieures. -
Commercio do Porto, 24.7.
Presse danoise. — Le général Foch a
remporté une grande victoire. Il s était
bien préparé pour recevoir l'offensive alle-
mande et avait prévu l'endroit où elle se
produirait ; il a adopté une méthode défen-
sive efficace et enfin il a réussi à exécuter
une contre-offensive avec une grande vi-
gueur. Au point de vue stratégique, la re-
traite allemande a pour la France une por-
tée considérable, presque décisive ; au
point de vue moral, cette retraite comporte
des conséquences incalculables. Pour la
seconde foïs, le haut commandement fran-
çais a réussi par un hardi coup de tlanc
à arrêter les Allemands sur le fleuve
historique où déjà en 1914 la défense fran-
çaise a montré ses qualités traditionnelles.
C'est ainsi que l'histoire se répète. -
Politiken, 21.7.
Presse hollandaise. — Le général Foch a
pris hier l'offensive en portant un formida-
ble coup de boutoir contre le flanc droit
des Allemands, entre l'Aisne et la Marne,
au moment où la menace dirigée contre
Epernay au sud et contre la montagne de
Reims au nord de la rivière, réclamait de
la part des Alliés un prodigieux effort. Le
passé tout entier du général Foch atteste
qu'il n'est pas l'homme à se contenter de
parer les coups. Celui qui, en septembre
1914 vovant ses flancs menacés, n'hésita
pas à attaquer de front pour se donner de
l'air ne pouvait à la longue se complaire
~ns le rôle passif de défenseur. Dans cet-
te nouvelle bataille de la Marne, c'est à
Foch qu'appartient l'initiative d'une opéra-
tion qui n'est neut-être jusqu'à mainte-
nant qu'une diversion pleine de promes-
ses mais qui pourrait bien, marquer un
tournant dans l'histoire de la grande guer-
re. - Nieuwe Rotterdamsche Courant, 19.7.
- Ce qui est surtout important dans les
dernières opérations, c'est qu'elles déno-
tent chez les Alliés une puissance qu'on
avait pu croire pendant longtemps absen-
te. Les réserves de l'Entente ne paraissent
pas être épuisées, comme ses adversaires,
à maintes reprises, l'avaient fait supposer.
Les Américains, pour la première fois, ont
fait sentir leur présence sur le front occi-
dental et ont renforcé les réserves insuffi-
santes pour prendre une contre-offensive.
Les Alliés ont pu de nouveau, faire preuve
d'initiative. Désormais, les adversaires
pourront se mesurer. C'est la nouvelle
phase qui s'ouvre : « Foch contre Hinden-
burg )). L'attitude de Foch n'est plus pas-
sive. - Nieuwe Courant (édition du matin),
20.7.
- Si la contre-offensive de Foch avait
pour but de porter un coup décisif aux Al-
lemands, on peut dire, dès maintenant,
qu'elle a complètement échoué. En revan-
che, si elle se proposait d'arrêter la pous-
sée des Allemands au sud-ouest de Reims,
elle a merveilleusement réussi. L'offensive
de Hindenburg enrayée, l'attaque de Foch
stabilisée, un nombre égal de prisonniers
de part et d'autre ; les adversaires peu-
vent être satisfaits et se, féliciter du splen-
dide résultat obtenu. Un contentement gé-
néral de ce genre n'est pas rare dans cette
guerre. En Allemagne, la manœuvre de
Foch a été accueillie avec calme. En An-
gleterre aussi, l'opinion est réservée et
l'on comprend qu'un adversaire de cette
trempe ne tombe pas par une simple chi-
quenaude. Nous, les neutres, nous consta-
tons que la véritable bataille n'a pas enco-
re été livrée et que la grande offensive est
encore à venir. - Nieuwe Courant (édition
du soir), 20.7.
Presse allemande. - La grande bataille,
où Foch a cherché la décision, se termine
le quatrième jour aussi par un insuccès
pour le généralissime de l'Entente. Sur tout
le front principal d'attaque, les divisions
fraîches de l'ennemi ont été saignées à
blanc, sans remporter le moindre avantage.
Nous avons immédiatement rejeté l'ennemi
aux points où une accumulation de ses trou-
pes qu'il engageait sans compter lui avait
permis de pénétrer dans nos lignes. C'est
ainsi que les éléments avancés ennemis qui
avaient dépassé la route de Soissons à Châ-
teau-Thierry, ont dû se replier sous le tir de
notre artillerie, après notre victorieuse con-
tre-attaque. Les pertes de l'ennemi ont été
particulièrement lourdes, aux foyers de la
lutte, à Villemontoire et à Tigny. Ni l'en-
trée en ligne de nombreux groupes de
tanks, ni l'emploi de nuages artificiels, ni
les masses engagées n'ont rapproché l'en-
nemi de son but. Le général Foch a rem-
porté au début de sa grande offensive de
maigres succès. Ils ne sauraient être com-
parés à ceux de nos précédentes offensives
au cours desquelles en subissant très peu
de pertes, nous avons avancé de 60 à 80
kilomètres. Ils ne permettent pas, à plus
forte raison, de parler des résultats décisifs
que Foch avait escomptés. — Norddeutsche
Allgemeine Zeitung, 23.7.
- Du Grand Quartier du Kronprinz. 21 7:
Les journées pénibles que nous venons de
vivre ont eu à un certain point de vue un
., Dts
SINCÈRES
N° 881
Paris, 30 juillet 1918.
ietin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. - Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
^'ttONS MILITAIRES
S» OCCIDENTAL
ht e. - Beaucoup de gens
a ve que le Prince Rupprecht
W,Pouf 6nir au secours du Prince
Wn ?u Prendrait-iil ses effectifs ?
Ir 04t te111 Pur les All-és est environ de
î^'fes d n^re la gauche de l'atta-
'*t| e en Champagne et les VOI3-
[s^ce ~Pose de 50 divisions dont
"s. et entre Saint-Mihiel et Ba-
* saillant de Saint-Mihiel
£ e- De tuass^§es à Ypres l'ennemi
n3 sur un front de 380 ki-
Va/Qllt GO ff1?11* ce front en temps nor-
^Go (iVlfi0ns'- Si les Allemands
s t«nif „
:tlr' [ls a.\1r Ce front avec d'aussi faibles
m :r l ^n^ en réserve 95 divisons
« 116 'Dpi,, voudraient. La vérité
he ipeu Ve nt pas le tenir dans ces
iA^°ntdl.'dier et Lens, sur
kilomètres, l'ennemi est
tt 30 - Entre
lu-N, '1 en a encore au moins 20.
réduit Sa f OIce d'a-ttaque à 45 divis(.ons
en a encore au moins en
le a forCe d'attaque à 45 divisions
liv; M'0nffi normalement en
i sion,s p ler et Massiges forment
^Vaif ocP^°y®es dans l'attaque
28 divisons à l'est de
M face d e la montagne de Reims,
4 ri1 la rivik lre (.entre autres les 21e
• de la garde) et 15 di-
e h p.6 la ?n 0lrite du saillant et Sois-
lsivi est un ligne d'environ, 200 ki-
est obi-gé de rester partout sur
%! l par te des puissants effectifs
y fou SSi-~ (EdgÜJr Wallace)
P 8i, 23,7..
1^8 lup ii'1? juillet peut devenir
grai }e fameuse de Ma-
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nit!' 11el's été la capture de territoires,
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,'1 ^pnt J\ Cette dépression est
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"t à l'ouest s'il la trouvait.
Vh\ e et îiS amis étaient opposés
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l Ife, onel Repington), Morning
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Presse portugaise. - Le magnifique suc-
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l'Aisne et la Marne montre, jusqu'à l'évi-
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fense passive Depuis le 21 mars, le com-
mandement allié acceptait plus ou moins
la loi de l'adversaire et quoique l'on ait
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on s'était étonné plus d'une fois que le gé-
néralissime se maintînt, par son expecta-
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avec ses propres prédilections pour l'action
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ront peut-être le début d'une nouvelle pha-
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soumettre à la loi de l'adversaire, lui impo-
seront la leur en reprenant l'initiative per-
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Commercio do Porto, 24.7.
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bien préparé pour recevoir l'offensive alle-
mande et avait prévu l'endroit où elle se
produirait ; il a adopté une méthode défen-
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point de vue moral, cette retraite comporte
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seconde foïs, le haut commandement fran-
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historique où déjà en 1914 la défense fran-
çaise a montré ses qualités traditionnelles.
C'est ainsi que l'histoire se répète. -
Politiken, 21.7.
Presse hollandaise. — Le général Foch a
pris hier l'offensive en portant un formida-
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des Allemands, entre l'Aisne et la Marne,
au moment où la menace dirigée contre
Epernay au sud et contre la montagne de
Reims au nord de la rivière, réclamait de
la part des Alliés un prodigieux effort. Le
passé tout entier du général Foch atteste
qu'il n'est pas l'homme à se contenter de
parer les coups. Celui qui, en septembre
1914 vovant ses flancs menacés, n'hésita
pas à attaquer de front pour se donner de
l'air ne pouvait à la longue se complaire
~ns le rôle passif de défenseur. Dans cet-
te nouvelle bataille de la Marne, c'est à
Foch qu'appartient l'initiative d'une opéra-
tion qui n'est neut-être jusqu'à mainte-
nant qu'une diversion pleine de promes-
ses mais qui pourrait bien, marquer un
tournant dans l'histoire de la grande guer-
re. - Nieuwe Rotterdamsche Courant, 19.7.
- Ce qui est surtout important dans les
dernières opérations, c'est qu'elles déno-
tent chez les Alliés une puissance qu'on
avait pu croire pendant longtemps absen-
te. Les réserves de l'Entente ne paraissent
pas être épuisées, comme ses adversaires,
à maintes reprises, l'avaient fait supposer.
Les Américains, pour la première fois, ont
fait sentir leur présence sur le front occi-
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Les Alliés ont pu de nouveau, faire preuve
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pourront se mesurer. C'est la nouvelle
phase qui s'ouvre : « Foch contre Hinden-
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sive. - Nieuwe Courant (édition du matin),
20.7.
- Si la contre-offensive de Foch avait
pour but de porter un coup décisif aux Al-
lemands, on peut dire, dès maintenant,
qu'elle a complètement échoué. En revan-
che, si elle se proposait d'arrêter la pous-
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elle a merveilleusement réussi. L'offensive
de Hindenburg enrayée, l'attaque de Foch
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de part et d'autre ; les adversaires peu-
vent être satisfaits et se, féliciter du splen-
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néral de ce genre n'est pas rare dans cette
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Foch a été accueillie avec calme. En An-
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trempe ne tombe pas par une simple chi-
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tons que la véritable bataille n'a pas enco-
re été livrée et que la grande offensive est
encore à venir. - Nieuwe Courant (édition
du soir), 20.7.
Presse allemande. - La grande bataille,
où Foch a cherché la décision, se termine
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pour le généralissime de l'Entente. Sur tout
le front principal d'attaque, les divisions
fraîches de l'ennemi ont été saignées à
blanc, sans remporter le moindre avantage.
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particulièrement lourdes, aux foyers de la
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les masses engagées n'ont rapproché l'en-
nemi de son but. Le général Foch a rem-
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maigres succès. Ils ne sauraient être com-
parés à ceux de nos précédentes offensives
au cours desquelles en subissant très peu
de pertes, nous avons avancé de 60 à 80
kilomètres. Ils ne permettent pas, à plus
forte raison, de parler des résultats décisifs
que Foch avait escomptés. — Norddeutsche
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