Presse et revues
8 pages
Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-07-16
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 16 juillet 1918 16 juillet 1918
Description : 1918/07/16 (T9,N867). 1918/07/16 (T9,N867).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6252393c
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/04/2013
N° 867
S
*' n GUERRE
ptl
t 8
O^GÈRES
1
Paris, 16 juillet 1918.
^etin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. - Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
SîI°NS MILITAIRES
OCCIDENTAL
Presse anglaise. LA NOUVELLE OFFENSIVE.
GPI -- LA NOUVELLE OFFENSLVE.
Pas ni moi aura lieu vers le
t tard que le 21. Je suis
ja i S (lisPOsé à croire que le
!? en Champagne, avec
iqt le. te eti lalldre et dans le nord de
**ilNcP Prn ae aSa<ÏVe qui déborderait le
Reirn a,rait toutes chances d'en-
~'b) llet, Il 11101IlS. que l'ennemi ne
Il c a attiré d'une manière
îiu'Vp iP Sûlllant de Reims ; il a
7. oréPT« Birminaham Post,
créer et de réduire des sail-
V. alla ce) Birmingham Post,
iSSm.
?,niÏEmIE : Les journaux
:I* ^Ui fut Ii nt. bataHle de Paris la ba-
I\1t l' est Ul1 en jUin pour Compiè-
t la 'e erreur Paris constitue
,\ S s le K
S\- A> SeH<% « suprême, mais non
Stv l'on admet commu-
A-V 1toutRrIt en quoi consiste la
'%!. V a est fiTi1 Pèse sur la capitale
? ~a dIfficile de le dire. Sans
Sa™ 1e Pa^f ont tout intérêt à
\!t^'ev!f; ils se réservent
tiçe^iter ils se réservent
ar cet avantage selon les
cour Illena es OU génétales. Qu'en-
el, Ieer Paris ? En recher-
ht 15 ? ^WItlnJ,T'elle et l'occupation
i4t~e!l¡el) e lq c se,r la vie économique et
canît ï?'1^ troubler le fonc-
-y~ lJClris Um usines qui
9ris Ilirl -énorme arsenal de
"-V ent imposer une
a" sentiment national
''Nr À A la î'aiîxi.été et la panique
Sh Vs^ capu^ee
Srs ®nt iam1?11- Mais les plans
i» (i r6 TS arrêtés d'avance
'» Cs e Da.rt/Ii. La marche sur Pa-
de tout plan de cam-
en Franée; il fau-
il Il li OM don ils veulent s'y pren-
recf*"ecorrimencer la ma-
n Îua „.'• Il doit non
~t t iHqilé^r Une "rande partie
^^liXV iiu Par hde VT Moltke, mais en
Q, défauts d'un déploie-
I~ q a.cre Ux de ses forces.
AAcave
Il t e. comme il convient
co d'une place forte. le
allemand est convexe et la largement
r^- et largement
C'est par la pointe
'~l¡~ Il {let av t que Ludendorff
i. à^i^.aveo le camp retranché
moins a-t-il pu déjà se pro-
'fp e ihn usure des effec-
df, Joue un rôle capital
man ^œilVre- Qui ma-
de plus fortes per-
tes et ces pertes, à leur tour, l'empêchent
de bien manœuvrer. Cercle vicieux qui est
la clef de la victoire et de la défaite. Dans
la guerre moderne, c'est seulement à force
de coups successifs que l'on peut détruire
peu à peu une armée. La forme même du
front interdit à Ludendorff de tenter au-
cune manœuvre d'enveloppement. Il a du
se contenter d'imposer aux Alliés une
guerre défensive qui entraîne le maximum
d'usure. Il a contraint les Anglais à bar-
rer les accès de la mer, les Français à
couvrir les avancées de Paris. Il a devant
lui deux armées, adossées à un terrain
qui doit être défendu à tout prix. L'ennemi
est fixé ; reste maintenant à l'user. Mais
l'usure. naturellement, est réciproque.
Pour tirer avantage de l'opération, il faut
s'assumer l'initiative de la manœuvre , voi-
là pourquoi nous attendons avec impa-
tience la contre-manœuvre annoncée par
Foch. - Stampa, 12.7.
Presse allemande. - Sous le titre: « L'EN-
NEMI SONDE NERVEUSEMENT LE TERRAIN )). - Le
calme, persiste sur notre front occidental.
Aucun indice ne laisse prévoir ce qui va
suivre. Cette situation est très désagréable
à nos ennemis. Leur nervosité ne cesse
d'augmenter. Sur tous les points possibles
du front ils déclenchent chaque jour de
nouvelles attaques partiellels, depuis les
Flandres jusqu'au coin connut des tempêtes,
entre Montdidier et Château- Thierry. Ils
tentent la chance. C'est une preuve que la
tension stratégique est restée grande dans
cette région et que l'ennemi ne cesse d'y
accumuler des forces. En réalité, Paris est
toujours aussi menacé. Par des attaques
partielles, Foch ne cesse de vouloir obtenir
dans ce secteur des avantages tactiques et
de découvrir nos intentions. La continuité
de ces attaques prouve qu'il n'y a pas jus-
qu'alors réussi. L'activité aérienne a été
extraordinaire sur tout le front. L'ennemi
essaie d'obtenir par la voie des airs les ren-
seignements qu'il n'obtient pas, autrement,
sur ce qui se passe dans nos lignes et a
l'arrière. Le nombre élevé des appareils
qu'il perd tous les jours nous montre avec
quel succès nos aviateurs empêchent eux
aussi les entreprises de reconnaissance de
l'ennemi. - Deutsche Tageszeitung, 10.7.
———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
PRODUCTION
Cuba. - CHROME ET MANGANÈSE. - Une
mission américaine venue à Cuba en avril
dernier pour faire des recherches sur les
ressources de rUe en chrome et en manga-
nèse vient de publier son rapport d'après
lequel Cuba pourrait suffire en grande par-
tie aux besoins de l'industrie américaine.-
Diario de la Marina [de La Havane), 6.6.
ACCORDS ECONOMIQUES
Finlande et Suède. - De Stockholm, 8. 7 :
Le Gouvernement finlandais a envoyé trois
délégués pour négocier avec des représen-
tants suédois un traité de commerce basé
sur le principe des compensations. -
Tidens Tegn [de Christiania], 9.7.
NAVIGATION
Hollande et Indes néerlandaises. — Sans
consultation préliminaire avec la Puissance
qui domine les mers, le ministre de la Ma-
rine hollandaise a annoncé qu'il avait été
décidé d'envoyer un convoi de navires por-
tant des marchandises et des passagers aux
Indes néerlandaises. En raison de la cher-
té du charbon, le convoi sera réservé au
personnel officiel et aux marchandises du
Gouvernement. Cette petite flotte a été pré-
parée en ne tenant aucun compte du blo-
cus britannique ; elle se compose du na-
vire de guerre Hertog-Hendrik, du croiseur
auxiliaire Tabanan et probablement du
Noordam et du charbonnier Bengkalis ; elle
partira par la voie du cap de Bonne-Espé-
rance. Ne nous y trompons pas ; en dehors
des résultats politiques et navals également
dangereux pour la Hollande, ce voyage
coûtera cher à la Hollande, soit peut-être
un million de livres sterling. Les proprié-
taires des navires sont-ils tous Hollandais,
ou ne se trouve-t-il pas des Allemands par-
mi eux ? N'oublions pas que les capitaux
allemands dans la Shipping and Coal Cy de
Rotterdam ont toujours été considérables.
- Quelle attitude prendra donc le Gouver-
nement britannique ? Un marin aurait net-
tement refusé tout compromis. M. Balfour.
au contraire, marchande à propos de nos
droits sur mer. - Nous suivrons dans les
Iles Britanniques le développement d'un in-
cident qui est sans précédent dans les an.
nales de notre histoire. - (Archibald [lord)
Daily Telegraph, 13.7.
\—'
POLITIQUE GÉNÉRALE
ET DIPLOMATIE
LE DISCOURS DU PRESIDENT WILSON
A MOUNT-VERNON
Presse allemande. - La National Zei-
tung de Bâle en donne une critique si pé-
nétrante et si judicieuse que nous pouvons
nous dispenser de commenter \t:n détail
cette nouvelle élucuibration. Nous nous con-
tenterons de souhaiter que ce discours con-
tribue à dessiller les yeux un peu partout
et notamment à montrer à nos dirigeants
Wilson tel qu'il est : un hypocrite raffiné,
et non point un doctrinaire fanatique mais
sincère qu'on puisse prendre au sérieux.
Nous savons par ses écrits qu'il est par-
S
*' n GUERRE
ptl
t 8
O^GÈRES
1
Paris, 16 juillet 1918.
^etin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. - Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
SîI°NS MILITAIRES
OCCIDENTAL
Presse anglaise. LA NOUVELLE OFFENSIVE.
GPI -- LA NOUVELLE OFFENSLVE.
Pas ni moi aura lieu vers le
t tard que le 21. Je suis
ja i S (lisPOsé à croire que le
!? en Champagne, avec
iqt le. te eti lalldre et dans le nord de
**ilNcP Prn ae aSa<ÏVe qui déborderait le
Reirn a,rait toutes chances d'en-
~'b) llet, Il 11101IlS. que l'ennemi ne
Il c a attiré d'une manière
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7. oréPT« Birminaham Post,
créer et de réduire des sail-
V. alla ce) Birmingham Post,
iSSm.
:I* ^Ui fut Ii nt. bataHle de Paris la ba-
I\1t l' est Ul1 en jUin pour Compiè-
t la 'e erreur Paris constitue
,\ S s le K
S\- A> SeH<% « suprême, mais non
Stv l'on admet commu-
A-V 1toutRrIt en quoi consiste la
'%!. V a est fiTi1 Pèse sur la capitale
? ~a dIfficile de le dire. Sans
Sa™ 1e Pa^f ont tout intérêt à
\!t^'ev!f; ils se réservent
tiçe^iter ils se réservent
ar cet avantage selon les
cour Illena es OU génétales. Qu'en-
el, Ieer Paris ? En recher-
ht 15 ? ^WItlnJ,T'elle et l'occupation
i4t~e!l¡el) e lq c se,r la vie économique et
canît ï?'1^ troubler le fonc-
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a" sentiment national
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Srs ®nt iam1?11- Mais les plans
i» (i r6 TS arrêtés d'avance
'» Cs e Da.rt/Ii. La marche sur Pa-
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il Il li OM don ils veulent s'y pren-
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n Îua „.'• Il doit non
~t t iHqilé^r Une "rande partie
^^liXV iiu Par hde VT Moltke, mais en
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I~ q a.cre Ux de ses forces.
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r^- et largement
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tes et ces pertes, à leur tour, l'empêchent
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la guerre moderne, c'est seulement à force
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peu à peu une armée. La forme même du
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là pourquoi nous attendons avec impa-
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Foch. - Stampa, 12.7.
Presse allemande. - Sous le titre: « L'EN-
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Aucun indice ne laisse prévoir ce qui va
suivre. Cette situation est très désagréable
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d'augmenter. Sur tous les points possibles
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Flandres jusqu'au coin connut des tempêtes,
entre Montdidier et Château- Thierry. Ils
tentent la chance. C'est une preuve que la
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cette région et que l'ennemi ne cesse d'y
accumuler des forces. En réalité, Paris est
toujours aussi menacé. Par des attaques
partielles, Foch ne cesse de vouloir obtenir
dans ce secteur des avantages tactiques et
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de ces attaques prouve qu'il n'y a pas jus-
qu'alors réussi. L'activité aérienne a été
extraordinaire sur tout le front. L'ennemi
essaie d'obtenir par la voie des airs les ren-
seignements qu'il n'obtient pas, autrement,
sur ce qui se passe dans nos lignes et a
l'arrière. Le nombre élevé des appareils
qu'il perd tous les jours nous montre avec
quel succès nos aviateurs empêchent eux
aussi les entreprises de reconnaissance de
l'ennemi. - Deutsche Tageszeitung, 10.7.
———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
PRODUCTION
Cuba. - CHROME ET MANGANÈSE. - Une
mission américaine venue à Cuba en avril
dernier pour faire des recherches sur les
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nèse vient de publier son rapport d'après
lequel Cuba pourrait suffire en grande par-
tie aux besoins de l'industrie américaine.-
Diario de la Marina [de La Havane), 6.6.
ACCORDS ECONOMIQUES
Finlande et Suède. - De Stockholm, 8. 7 :
Le Gouvernement finlandais a envoyé trois
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tants suédois un traité de commerce basé
sur le principe des compensations. -
Tidens Tegn [de Christiania], 9.7.
NAVIGATION
Hollande et Indes néerlandaises. — Sans
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décidé d'envoyer un convoi de navires por-
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Indes néerlandaises. En raison de la cher-
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Gouvernement. Cette petite flotte a été pré-
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rance. Ne nous y trompons pas ; en dehors
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coûtera cher à la Hollande, soit peut-être
un million de livres sterling. Les proprié-
taires des navires sont-ils tous Hollandais,
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- Quelle attitude prendra donc le Gouver-
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au contraire, marchande à propos de nos
droits sur mer. - Nous suivrons dans les
Iles Britanniques le développement d'un in-
cident qui est sans précédent dans les an.
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Daily Telegraph, 13.7.
\—'
POLITIQUE GÉNÉRALE
ET DIPLOMATIE
LE DISCOURS DU PRESIDENT WILSON
A MOUNT-VERNON
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nétrante et si judicieuse que nous pouvons
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et non point un doctrinaire fanatique mais
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