Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-06-26
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 26 juin 1918 26 juin 1918
Description : 1918/06/26 (T9,N847). 1918/06/26 (T9,N847).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6252373m
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/04/2013
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Paris, 26 juin 1918.
BÙlIetin Quotidien de Presse Etrangère
SSNFIDENTIEL
NOTA. - Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
ESTIONS MILITAIRES
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AUTWCÏ"ENNE
"C!S les dp,s Positions sur le
1 ass«z m«fUTaises : nous oc-
e r'ous ers rph nous oc-
■IrjS du massif> ilriJ ^eruols aSSbait SUr la Plaine en
lp ait ns rCoPfimandement
Pte attaque
suV lrfesistible succès
'S d~ Soutenue par le l'eu
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()fil i 8 n i', 5rOIclient et nious mépri-
S ,V s
"i| ofn'ers >s ignorent et n'0us r £ ,épri-
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Sait raconté aux sol-
1I,r d'un bombardement à
Ne ïr * rortinfe ft°s lia On ne pensait
5 nos f ff* 0n ne Pensajt
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oetob te àtéqpe nous disposions
* e sauvé dans la
bip-sorte, la prépara-
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^8 s» Pr^t>ar^ ati<>n des 1 notre artillerie,
^ences t laissa subsIster
joUr il des la
VI fin Con>Prnm- nes' qui, dès
6 r.':r lstanr fit peSïlrent son succès.
fi, fit Perdre au soldat enne-
li'il ~;s llltlsj qu'il t à ses chefs.
ti''U^bufr? s du onn a ses chefs-
tlh ~st ri en t à d('l!mandement autri-
Sîii d^firiru les trou-
ré dés.nï^0raliser les trou-
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41illit pde r Pris Otluiers, lnterrogatoires
tt le appartenant à
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Les-forces assa.il-
A ^Pr«tiv0riI,ad 'etlt le "ôrS ^corpsd'armée'
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fii1 p le général
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1 la 4e. Leur
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1 Vn%ls>°n affla tfl<ïua Brena! • au val Cesilla.
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ts' <îije », er>forf;at ec le 85e et le 67e
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an ^Per iJ le 25e et le 34e.
lit tqqu le col Moschin ; le
Presque le reboTd - de
'i~~q~é~&Ss.r le lligtclu La 82e. divIsIOn
le frorit se. La 32e division
,ipremiHoo Asni' 2!^n e;yal Cesilla, et
'1'l^ ri lignes, au delà
1 5e Q ri l' Ce InvInCI e l'arrê-
resta en réserve, dans les
tlr:Q. e~lfl ~e c des deux autres, Le 21,
S JJ • ^PrendaeS n autres- Le 21 e
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y du monte Per-
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1Salit, astous Ses ré-
"fil 41' batail-
devait marcher
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lrectin du marcher
WÈL* ilvM Z Grappa. Le
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on att dltaqua, avec tous
ses régiments, dans le secteur col dell'Orso-
Valderoa. La 2e et la 4e attaquèrent le col-
dell'Orso et les pentes méridionales du Su-
larolio. La 6e et la 7e investirent le Solarolo
par le nord. La manœuvre ennemie était
grandiose. L'une des causes de son échec
fut la promptitude et la violence de notre
tir de contre-préparation ; les réserves en-
nemies avaient subi de lourdes perles ; les
communications entre le commandement et
les unités engagées, entre celles-ci et leurs
renforts, se trouvaient coupées. D'autre
part, les régiments qui avaient pu atteindre
leurs objectifs étaient décimés ; dès que les
troupes de renforts voulurent bouger, nos
tirs de barrage les dispersèrent. Le 85e régi-
ment fut complètement détruit ; le 67e per-
dit 70 pour 100 de ses effectifs en morts et
en blessés. Ces deux régiments de réserve,
durement éprouvés, durent se replier au
bout de 21 heures, opération qui mit le dé-
sordre dans les réserves. La 32e division fut
rejetée par nos contre-attaques immédiates
sur ses lignes de départ. Les pertes furent
telles qu'il fallut appeler les réserves dès
les premières heures : la 4e division souffrit
des pertes si graves, en marchant vers les
lignes, qu'on ne put l'engager. Ainsi, dès
la seconde journée, le 26e corps avait subi
un complet échec. Du côté du 21e corps,
la 60e division ne put faire que peu de pro-
grès et reçut l'ordre de se retirer dans la
matinée du 16. On estime que ses pertes
furent sensibles. La 55e, composée de régi-
ments bosniaques, fut complètement re-
poussée, au cours d'une action si confuse
que les prisonniers n'ont pu nous donner
d'informations précises sur le sort de leur
division. Reste le 15e corps. La 50e division
devait attaquer dans le secteur monte Spi-
noncia-val Calcino ; la 20e division de hon-
ved devait pointer, de Fener, sur le Tomba.
La 50e attaque .avec' deux régiments,le 1er et
le 133e. Quelques éléments de ce dernier pu-
rent atteindre Val Scura. Le 1er fut nette-
ment arrêté sur les pentes occidentales du
monte Salton. Contre-attaqués, les soldats
du 133e durent se replier ou se rendre. Le
133e régiment est hors de combat : le 3e ba-
taillon du 1er complètement détruit. Quant
à la 20e division de bonved, bombardée en
pleine concentration, elle dut retarder son
attaque et finalement y renoncer, par suite
de l'échec de la 50e. - (Luigi Ambrosini)
Stampa, 22.6.
- Certainement l'Autriche voudra re-
commencer son coup ; l'humiliation qu'elle
a subie est trop samglante ; son plan était
trop vaste et trop bien préparé pour qu'elle
l'abandonne complètement. Elle avait con-
centré contre nous 71 divisions. Les effec-
tifs destinés à l'attaque représentaient à
peu près la valeur de 50 divisions. L'effort
égalait en puissance tous ceux que l'Alle-
magne a tentés sur le front occidental. Une
trentaine de divisions opéraient entre l'As-
tico et la Piave et contre le Montello. Le
reste fut engagé le long du fleuve, de Ner-
vesa à la mer. Une quinzaine de ces divi-
sions sont décimées ; quinze autres ont
été fort entamées par inos contre-attaques
incessantes. Les prisonniers capturés sur
le plateau, parmi lesquels se trouvent des
officiers supérieurs, avouent le grand insuc-
cès de conrad. Dans la région d'Asiago,
8 divisions d'attaque et 7 de réserve divi-
sées en trois groupes devaient, d'un seul
élan, occuper le rebord du plateau et nous
rejeter dans la plaine. Elles avaient pour
objectif Vicenoe et Bassano. Une pointe au-
rait été probablement poussée en direction
de Schio. Entre Brenta et Piave, 7 divi-
sions de première ligne et 5 de réserve,
sous le commandement de Schenchenstuel,
devaient, par la vallée de la Brenta, tour-
ner le Grappa, et le prendre à revers par
le monte Tomba. La 6e armée, commandée
par l'archiduc Joseph, fournissait une di-
vision, qui devait passer la Piave au sud
de Pederobba, et couper la retraite aux
défenseurs du monte Grappa- Les divi-
sions .dU! général Wurm auraient passé la
Piave en ces points, et marché sur Trévise,
où elles devaient arriver le premier jour.
Du Montello, où nous nous sommes trou-
vés en contact avec des éléments de 5 di-
visions, les troupes de l'archiduc Joseph
devaient déboucher à Cornuda et à Monte-
bellune pour opérer leur jonction avec les
forces chargées de tourner le Graippa, et
pour soutenir celles qui avaient passé le
fleuve en aval de Nervesa. Tel était le
vaste plan autrichien. Voici les résultats :
l'ennemi a pu occuper seulement quelques
kilomètres carrés sur le Montello. dans la
zone de Fagarè et devant San Donà. - (A.
Fraccaroli) Corriere della. Sera, 23.6.
Presse suisse. - Pour juger sainement
de la situation en Italie, il faudrait con-
naître les buts que poursuit le commande-
ment austro-hongrois. Les Italiens doivent
avoir détaché quelque cinq divisions sur
le front occidental où elles viennent de
faire leur apparition. Il fallait empêcher
à tout prix qu'il en fut envoyé d'autres :
d'où la nécessité de passer à l'attaque et
d'éveiller, par une offensive gêné; ale, l'im-
pression d'une grave menace. C'est ce qui
a eu lieu, bien que l'attaque n'ait été opérée
que sur quelques points. On a atteint de
cette façon l'un des buts, possibles ; mais
il n'est pas interdit de penser que le com-
mandement austro-hongrois en poursuive
d'autres. Il doit toutefois commencer par
en jeter les bases. A la fin de l'offensive
en Vénétie, l'armée italienne s'était retirée
tout d'une traite en deçà de la Piave, pour-
suivie par une partie de l'armée Wurm,
qui avait passé le fleuve à Zenson et à
Capo Sile, dans la pensée fort juste que
la poursuite de l'offensive exigeait la pos-
session de têtes de pont. Mais la reprise
des opérations se faisant, attendre, ces trou-
pes durent, être retirées pour les soustraire
aux pertes excessives qu'eût causées une
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N° 847
Paris, 26 juin 1918.
BÙlIetin Quotidien de Presse Etrangère
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confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
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de la Guerre et des Affaires Étrangères.
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Valderoa. La 2e et la 4e attaquèrent le col-
dell'Orso et les pentes méridionales du Su-
larolio. La 6e et la 7e investirent le Solarolo
par le nord. La manœuvre ennemie était
grandiose. L'une des causes de son échec
fut la promptitude et la violence de notre
tir de contre-préparation ; les réserves en-
nemies avaient subi de lourdes perles ; les
communications entre le commandement et
les unités engagées, entre celles-ci et leurs
renforts, se trouvaient coupées. D'autre
part, les régiments qui avaient pu atteindre
leurs objectifs étaient décimés ; dès que les
troupes de renforts voulurent bouger, nos
tirs de barrage les dispersèrent. Le 85e régi-
ment fut complètement détruit ; le 67e per-
dit 70 pour 100 de ses effectifs en morts et
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durement éprouvés, durent se replier au
bout de 21 heures, opération qui mit le dé-
sordre dans les réserves. La 32e division fut
rejetée par nos contre-attaques immédiates
sur ses lignes de départ. Les pertes furent
telles qu'il fallut appeler les réserves dès
les premières heures : la 4e division souffrit
des pertes si graves, en marchant vers les
lignes, qu'on ne put l'engager. Ainsi, dès
la seconde journée, le 26e corps avait subi
un complet échec. Du côté du 21e corps,
la 60e division ne put faire que peu de pro-
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matinée du 16. On estime que ses pertes
furent sensibles. La 55e, composée de régi-
ments bosniaques, fut complètement re-
poussée, au cours d'une action si confuse
que les prisonniers n'ont pu nous donner
d'informations précises sur le sort de leur
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ved devait pointer, de Fener, sur le Tomba.
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monte Salton. Contre-attaqués, les soldats
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tifs destinés à l'attaque représentaient à
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égalait en puissance tous ceux que l'Alle-
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trentaine de divisions opéraient entre l'As-
tico et la Piave et contre le Montello. Le
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incessantes. Les prisonniers capturés sur
le plateau, parmi lesquels se trouvent des
officiers supérieurs, avouent le grand insuc-
cès de conrad. Dans la région d'Asiago,
8 divisions d'attaque et 7 de réserve divi-
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élan, occuper le rebord du plateau et nous
rejeter dans la plaine. Elles avaient pour
objectif Vicenoe et Bassano. Une pointe au-
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sous le commandement de Schenchenstuel,
devaient, par la vallée de la Brenta, tour-
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le monte Tomba. La 6e armée, commandée
par l'archiduc Joseph, fournissait une di-
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défenseurs du monte Grappa- Les divi-
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où elles devaient arriver le premier jour.
Du Montello, où nous nous sommes trou-
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devaient déboucher à Cornuda et à Monte-
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l'ennemi a pu occuper seulement quelques
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Fraccaroli) Corriere della. Sera, 23.6.
Presse suisse. - Pour juger sainement
de la situation en Italie, il faudrait con-
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le front occidental où elles viennent de
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à tout prix qu'il en fut envoyé d'autres :
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que sur quelques points. On a atteint de
cette façon l'un des buts, possibles ; mais
il n'est pas interdit de penser que le com-
mandement austro-hongrois en poursuive
d'autres. Il doit toutefois commencer par
en jeter les bases. A la fin de l'offensive
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tout d'une traite en deçà de la Piave, pour-
suivie par une partie de l'armée Wurm,
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la poursuite de l'offensive exigeait la pos-
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