Presse et revues
10 pages
Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-06-25
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 25 juin 1918 25 juin 1918
Description : 1918/06/25 (T9,N846). 1918/06/25 (T9,N846).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62523726
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/04/2013
1 N° 846
Paris, 25 juin 1918.
Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
CONFI D E N T I E L confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
'L—< qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
MILITAIRES
front italien, 21.6:
enne D 6
ICHIENNE seule-
, ï Vront italien, 21.6:
Vérié, ttahen n'a pas seule-
et Venise ; il porte
Sicile ? 'Jifficm^613' aux r de l'ennemi.
des difficultés que son offen-
rencontre en France Allemagne avait
dans la balance de nouvelles
des troupes américai-
austro-hongroise devait for-
Qlt mett rese'rve : POur-en dl-spo
com-
l'offenssive autrichien se ratta-
à l'offensive allemande con-
les défat italienne aurait
sur la Seine, les conséquences d'une ir-
défaite française. L'attaque d'oc-
offensive formidable contre l'Entente-
avait été le premier acte
formidable contre l'Entente.
dispérsée au lendemain
nous a piermis de nous réor-
de nous préparer, de mettre en li-
n'en avions
L' seul pour résultat de
L'Allemagne 0, oril Pouvoir en finir
ïh Sdr/^riCai n y, a pas réussi
Qe Clt'ldrét b' rlcalns débarqués en
bientôt le million. Après
pour recon '.les .A11elIllands ont dû
rer ,t!. tuer leurs forces. La
est alors Irflmédiate con--ria
s'est alors mani L'Autriche
France l'artillerie dont elle
e alalt promis aussi
deux corps d'armée ;
pas ., off e , Contre, l'Ita le
L'offensive contre l'Italie,
méthodes allemandes
d'officiers allemands. Les
chiennes furent exercées à la
t Par des instructeurs
elgiqU rnanœuvres des corps
que Allernagne a four-
,des lance-lammes, des
des obus fumigènes et un
dérables des mitrailleuses légè-
réorganisait le régiments. on en
qu'on ne jugeait pas
ne discipline de fer pesait sur
de forces aux troupes fi-
Ih les di
les divisions allemandes
441 aitttdr' é de la campagne
pr^3v^ d'ac^auf- Mais notre
vait tiré de la campagne
l' r le JOUI', des ensei-
,. \Jr¡ il nos amour de la patrie
à nos soldats une énergie
haut esprit de sacrifice
é91.li vec Autriche nous
à plus de 75 divisions
É k l !t¡etlt - divisions sont, jus-
faites. Nous avons
ruiné les desseins allemands. Nous conte-
nons l'ennemi tandis qu'affluent les forces
américaines. Voilà le sens de notre succès.
- (Luigi Barzini) Corriere della Sera, 22.6
Presse anglaise. — Sous le titre : ITALIE
ET FRANCE. - Il y a sans aucun doute une
relation étroite entre les fronts de France
et d'Italie. L'offensive autrichienne a été
entreprise, malgré les risques politiques
qu'elle fait courir à la monarchie dualiste,
parce qu'il était extrêmement urgent de
soulager la situation des Allemands en
France. En fait, elle semble devoir pro-
duire un tout autre résultat ; elle peut être
une nouvelle et coûteuse complication pour
l'Allemagne. L'offensive de l'Autriche, au
point de vue de l'ennemi, ne peut échouer :
il faut qu'elle soit menée à outrance, et,
si cela devient nécessaire, il faut qu'elle re-
çoive l'aide des Allemands. Si elle mena-
ce d'être une complication pour l'Allemagne
au lien d'un secours, il devient plus urgent
pour l'Allemagne de chercher une décision
rapide en France. Nous pouvons nous at-
tendre, en France comme en Italie, à voir
les efforts de l'ennemi monter très rapide-
ment à un crescendo de violence. — (Ed.)
Irish Times rde Dublin], 20.6.
Presse allemande. — « LES COMBATS SUR
LA PIAVE ET SUR LA BRENTA ». — Les atta-
ques de nos alliés en Vénétie leur ont pro-
curé, en trois jours, de notables succès. Le
premier but de cette offensive était d'enle-
vers l'initiative stratégique à l'adversaire qui
se préparait lui-même à nous attaquer, et de
lui dicter notre loi. Dès aujourd'hui, nous
pouvons considérer que ce résultat est at-
teint. Les Italiens, soutenus par un contin-
gent anglo-français, ont été forcés de met-
tre des masses de troupes en ligne là où
la menace autrichienne était la plus pres-
sante. Leurs contre-attaques très vigoureu-
ses dès le premier jour, n'ont pas empêché
nos alliés de gagner du terrain dans dif-
férents secteurs à l'Ouest. sur la Piave infé-
rieure. et dans la boucle que forme cette
rivière. Dans la montagne, les Autrichiens
ont maintenu tous leurs gains de la premiè-
re journée. Le commandement italien com-
plètement débordé essaie de s'opposer à la
formation de têtes de pont autrichiennes
sur la rive ouest de la Piave. Il subit la
loi de l'adversaire. Il a donc perdu toute
sa liberté d'action stratégique et la possi-
bilité d'aider ses alliés à l'Ouest en leur
envoyant de nouvelles divisions. Il le peut
d'autant moins qu'en plus de 30.000 prison-
niers il a subi des pertes sanglantes,
et qu'il a laissé, entre nos mains, plus de
120 canons et un important matériel de
guerre. Cette entreprise autrichienne en Vé-
nétie favorise nos opérations à l'Ouest en
mettant le général Foch dans l'impossibili-
té de recevoir des renforts d'Italie, et en
menaçant sérieusement le flanc sud. du
front d'ensemble de l'ennemi à l'Ouest. —
Münchner Neueste Nachrichten. 19.6.
EFFECTIFS
Grande-Bretagne. — LES CONTINGENTS DE
L'INTÉRIEUR. — Nous voyons, comme ceux
qui viennent dans notre pays le voient
aussi, un grand nombre d'hommes en kaki
répandus sur le territoire et la question
très légitime que l'on pose est celle-ci :
Que font-ils ?. C'est une question dont
l'ennemi s'est emparé et à laquelle sa pro-
pagande a fourni des réponses variées.
C'est une illusion très répandue, que tous
ces hommes en kaki ou du moins la majo-
rité d'entre eux restent en Grande-Breta-
gne pour parer à une invasion. Mais la
Grande-Bretagne étant la base' principale
de l'Empire, il doit y avoir de nombreux
soldats dont les services n'ont que de loin-
tains rapports avec la défense du terri-
toire. En dehors des services administra-
tifs qui ont leur centre dans notre pays.
il y a les malades, les blessés, les conva-
lescents, et. pour la plus grande partie, es-
pérons-le, il y a les hommes à l'entraîne-
ment pour combler les pertes au front.
Personnelleriient, pour cette raison nous
serions heureux de voir encore plus d'hom-
mes en kaki. sur notre sol. Nous vou-
drions savoir si nos effectifs ont mainte-
nant atteint le maximum prévu. Le pays
est prêt à répondre à tout appel raison-
nable du gouvernement, mais il a le désir
ardent de savoir que l'on ne demande pas
un trop grand effort aux hommes qui sont
dans les tranchées parce que l'on n'a pas
pris en temps voulu les mesures nécessai-
res pour leur fournir des renforts. — (Géné-
ral Maurice) Daily Chronicle. 22.6.
QUESTIONS ÉCONOMIQU ES
MARINE MARCHANDE
Le tonnage des Alliés. — Chaque mois
7 millions de tonnes entrent dans nos ports
ou en sortent ; chaque mois l'ascendant de
notre marine sur les sous-marins devient
plus grand ; la piraterie - n'affaiblira pas
notre effort militaire. Les Allemands ont
envoyé en mer tous les sous-marins dispo-
nibles et malgré leur effort ils n'interrom-
pent pas les transports de troupes. La for-
tune tourne — pour la dernière fois, espé-
rons-le. Le mois dernier nous avons cons-
truit 197.000 tonnes. De l'autre côté de l'At-
lantique les constructions se noursuivent
avec une rapidité stupéfiante. Un navire de
5.500 tonnes fut lancé au bout de 27 jours.
A la fin de décembre, 4 millions de tonnes
et probablement davantage, auront été
lancées aux Etats-Unis. Le chiffre des des-
tructions est en baisse et la force des Alliés
augmente, tandis que le blocus imposé à
notre adversaire est maintenu. — (Archi-
bald Hurd) Daily Telegraph, 22.6.
Paris, 25 juin 1918.
Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
CONFI D E N T I E L confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
'L—< qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
MILITAIRES
front italien, 21.6:
enne D 6
ICHIENNE seule-
, ï Vront italien, 21.6:
Vérié, ttahen n'a pas seule-
et Venise ; il porte
Sicile ? 'Jifficm^613' aux r de l'ennemi.
des difficultés que son offen-
rencontre en France Allemagne avait
dans la balance de nouvelles
des troupes américai-
austro-hongroise devait for-
Qlt mett rese'rve : POur-en dl-spo
com-
l'offenssive autrichien se ratta-
à l'offensive allemande con-
les défat italienne aurait
sur la Seine, les conséquences d'une ir-
défaite française. L'attaque d'oc-
offensive formidable contre l'Entente-
avait été le premier acte
formidable contre l'Entente.
dispérsée au lendemain
nous a piermis de nous réor-
de nous préparer, de mettre en li-
n'en avions
L' seul pour résultat de
L'Allemagne 0, oril Pouvoir en finir
ïh Sdr/^riCai n y, a pas réussi
Qe Clt'ldrét b' rlcalns débarqués en
bientôt le million. Après
pour recon '.les .A11elIllands ont dû
rer ,t!. tuer leurs forces. La
est alors Irflmédiate con--ria
s'est alors mani L'Autriche
France l'artillerie dont elle
e alalt promis aussi
deux corps d'armée ;
pas ., off e , Contre, l'Ita le
L'offensive contre l'Italie,
méthodes allemandes
d'officiers allemands. Les
chiennes furent exercées à la
t Par des instructeurs
elgiqU rnanœuvres des corps
que Allernagne a four-
,des lance-lammes, des
des obus fumigènes et un
dérables des mitrailleuses légè-
réorganisait le régiments. on en
qu'on ne jugeait pas
ne discipline de fer pesait sur
de forces aux troupes fi-
Ih les di
les divisions allemandes
441 aitttdr' é de la campagne
pr^3v^ d'ac^auf- Mais notre
vait tiré de la campagne
l' r le JOUI', des ensei-
,. \Jr¡ il nos amour de la patrie
à nos soldats une énergie
haut esprit de sacrifice
é91.li vec Autriche nous
à plus de 75 divisions
É k l !t¡etlt - divisions sont, jus-
faites. Nous avons
ruiné les desseins allemands. Nous conte-
nons l'ennemi tandis qu'affluent les forces
américaines. Voilà le sens de notre succès.
- (Luigi Barzini) Corriere della Sera, 22.6
Presse anglaise. — Sous le titre : ITALIE
ET FRANCE. - Il y a sans aucun doute une
relation étroite entre les fronts de France
et d'Italie. L'offensive autrichienne a été
entreprise, malgré les risques politiques
qu'elle fait courir à la monarchie dualiste,
parce qu'il était extrêmement urgent de
soulager la situation des Allemands en
France. En fait, elle semble devoir pro-
duire un tout autre résultat ; elle peut être
une nouvelle et coûteuse complication pour
l'Allemagne. L'offensive de l'Autriche, au
point de vue de l'ennemi, ne peut échouer :
il faut qu'elle soit menée à outrance, et,
si cela devient nécessaire, il faut qu'elle re-
çoive l'aide des Allemands. Si elle mena-
ce d'être une complication pour l'Allemagne
au lien d'un secours, il devient plus urgent
pour l'Allemagne de chercher une décision
rapide en France. Nous pouvons nous at-
tendre, en France comme en Italie, à voir
les efforts de l'ennemi monter très rapide-
ment à un crescendo de violence. — (Ed.)
Irish Times rde Dublin], 20.6.
Presse allemande. — « LES COMBATS SUR
LA PIAVE ET SUR LA BRENTA ». — Les atta-
ques de nos alliés en Vénétie leur ont pro-
curé, en trois jours, de notables succès. Le
premier but de cette offensive était d'enle-
vers l'initiative stratégique à l'adversaire qui
se préparait lui-même à nous attaquer, et de
lui dicter notre loi. Dès aujourd'hui, nous
pouvons considérer que ce résultat est at-
teint. Les Italiens, soutenus par un contin-
gent anglo-français, ont été forcés de met-
tre des masses de troupes en ligne là où
la menace autrichienne était la plus pres-
sante. Leurs contre-attaques très vigoureu-
ses dès le premier jour, n'ont pas empêché
nos alliés de gagner du terrain dans dif-
férents secteurs à l'Ouest. sur la Piave infé-
rieure. et dans la boucle que forme cette
rivière. Dans la montagne, les Autrichiens
ont maintenu tous leurs gains de la premiè-
re journée. Le commandement italien com-
plètement débordé essaie de s'opposer à la
formation de têtes de pont autrichiennes
sur la rive ouest de la Piave. Il subit la
loi de l'adversaire. Il a donc perdu toute
sa liberté d'action stratégique et la possi-
bilité d'aider ses alliés à l'Ouest en leur
envoyant de nouvelles divisions. Il le peut
d'autant moins qu'en plus de 30.000 prison-
niers il a subi des pertes sanglantes,
et qu'il a laissé, entre nos mains, plus de
120 canons et un important matériel de
guerre. Cette entreprise autrichienne en Vé-
nétie favorise nos opérations à l'Ouest en
mettant le général Foch dans l'impossibili-
té de recevoir des renforts d'Italie, et en
menaçant sérieusement le flanc sud. du
front d'ensemble de l'ennemi à l'Ouest. —
Münchner Neueste Nachrichten. 19.6.
EFFECTIFS
Grande-Bretagne. — LES CONTINGENTS DE
L'INTÉRIEUR. — Nous voyons, comme ceux
qui viennent dans notre pays le voient
aussi, un grand nombre d'hommes en kaki
répandus sur le territoire et la question
très légitime que l'on pose est celle-ci :
Que font-ils ?. C'est une question dont
l'ennemi s'est emparé et à laquelle sa pro-
pagande a fourni des réponses variées.
C'est une illusion très répandue, que tous
ces hommes en kaki ou du moins la majo-
rité d'entre eux restent en Grande-Breta-
gne pour parer à une invasion. Mais la
Grande-Bretagne étant la base' principale
de l'Empire, il doit y avoir de nombreux
soldats dont les services n'ont que de loin-
tains rapports avec la défense du terri-
toire. En dehors des services administra-
tifs qui ont leur centre dans notre pays.
il y a les malades, les blessés, les conva-
lescents, et. pour la plus grande partie, es-
pérons-le, il y a les hommes à l'entraîne-
ment pour combler les pertes au front.
Personnelleriient, pour cette raison nous
serions heureux de voir encore plus d'hom-
mes en kaki. sur notre sol. Nous vou-
drions savoir si nos effectifs ont mainte-
nant atteint le maximum prévu. Le pays
est prêt à répondre à tout appel raison-
nable du gouvernement, mais il a le désir
ardent de savoir que l'on ne demande pas
un trop grand effort aux hommes qui sont
dans les tranchées parce que l'on n'a pas
pris en temps voulu les mesures nécessai-
res pour leur fournir des renforts. — (Géné-
ral Maurice) Daily Chronicle. 22.6.
QUESTIONS ÉCONOMIQU ES
MARINE MARCHANDE
Le tonnage des Alliés. — Chaque mois
7 millions de tonnes entrent dans nos ports
ou en sortent ; chaque mois l'ascendant de
notre marine sur les sous-marins devient
plus grand ; la piraterie - n'affaiblira pas
notre effort militaire. Les Allemands ont
envoyé en mer tous les sous-marins dispo-
nibles et malgré leur effort ils n'interrom-
pent pas les transports de troupes. La for-
tune tourne — pour la dernière fois, espé-
rons-le. Le mois dernier nous avons cons-
truit 197.000 tonnes. De l'autre côté de l'At-
lantique les constructions se noursuivent
avec une rapidité stupéfiante. Un navire de
5.500 tonnes fut lancé au bout de 27 jours.
A la fin de décembre, 4 millions de tonnes
et probablement davantage, auront été
lancées aux Etats-Unis. Le chiffre des des-
tructions est en baisse et la force des Alliés
augmente, tandis que le blocus imposé à
notre adversaire est maintenu. — (Archi-
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