Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-06-24
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 24 juin 1918 24 juin 1918
Description : 1918/06/24 (T9,N845). 1918/06/24 (T9,N845).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6252371s
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/04/2013
ES BE LA GUERRE
R LA G
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FR,
1 N° 845
Paris, 24 juin 1918.
^tin Quotidien de Presse Etrangère
SSNFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
^Militaires
---
4LLEMANDE : S'ii
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Un de nouvelles
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^:r tm ^Urs que chacun
1- lus';'t(î ]p^Ul lui convient. La seconde
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• l4 lei^^exnaTfH démocratie à
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op-h I, jours de
, qili Se a pas engagé moins
SOnt épuisées en pu-
re perte. Notre commandement n'a pas ri-
posté à ces attaques de diversion. Il n'en
faut pas chercher les raisons dans une fai-
blesse numérique ou dans l'épuisement. Ce
sont d'autres motifs qui ont décidé le com-
mandement allemand à faire une halte pro-
visoire devant l'Aronde. Ces motifs sont te-
nus secrets naturellement. Ils sont d'ordre
général. La bataille sur le Matz et sur
l'Aronde a changé si complètement la si-
tuation militaire, qu'il a fallu prendre de
nouvelles résolutions et se donner le temps
de les mettre à exécution. Le général Frey-
tag-Loringhoven, le critique militaire le
plus compétent de l'Allemagne, écrit : « Le
commandement allemand détient l'initiative
et il impose sa volonté à l'adversaire. Au-
jourd'hui comme hier, faire la guerre c'est
attaquer, mais il faut de minutieuses pré-
parations pour éviter d'inutiles sacrifices.
Seul celui qui se fait une idée exacte de
toutes les difficultés qu'entraîne la bataille
actuelle et dès obstacles qui paralysent la
volonté des chefs, peut porter un jugement
exact sur les opérations militaires. » Aussi
si nous n'àvons pas encore tiré les derniè-
res conséquences dé l'encerclement des
troupes françaises dans la. forêt de Laigue
aussi bien qu'à Reims, si d'autre part nous
n'avons pas « forcé » au sud de l'Aisne
le passage des deux côtés de Villers-Cotte-
rets, cela ne veut pas dire qu'il y ait un
arrêt dans la bataille et que l'adversa:ire
soit autorisé à parler d'un échec des pro-
jets allemands. C'est une période de prépa-
ration pour de nouveaux et rudes coups
qui. ainsi que l'a dit le feldmaréchal Hin-
denburg dans son discours à l'empereur, le
15 juin, seront décisifs. Si, en avant de
Villers-Cotterets, clef actuelle du front est
français, les lignes de bataille allemandes
n'ont pas été vigoureusement portées en
avant, malgré le succès de Dommiers, c'est
par application de la théorie éprouvée de
Hindenburg, qu'il faut dans certains cas
replier le centre, pour donner aux ailes le
temps d'envelopper l'un des flancs ou les
deux flancs de l'ennemi. L'opinion publique
ennemie ignore la situation vraie sur le
front de Montdidier à Château-Thierry. —
(Général von Ardenne) Berliner Tageblatt,
18.6.
« L'ARMÉE DU KRONPRINZ » [sous ce titre].
— La bataille de l'Aisne, gagnée par l'ar-
mée du Kronprinz nous a fait faire un pas
de géant vers le but, grâce au terrain que
nous avons occupé, au butin que nous avons
fait, et aux pertes que nous avons, en
quelques jours, infligées à l'ennemi. Elle
nous a procuré des avantages inapprécia-
bles. Nous nous en sommes déjà rendu
compte dans les rudes combats, livrés de-
puis au sud de Noyon. Nous récoltons les
fruits de la bataille de l'Aisne. Nos régi-
ments se sont heurtés cette fois à un adver-
saire bien entraîné, disposant de puissantes
réserves, dans un pays extrêmement acci-
denté, couvert de forêts. Malgré ces difficuI-
tés, ils ont remporté une rapide et complète
victoire. Si nous restons tranquillement sur
les positions conquises, notre adversaire ne
manquera pas de dire, pour redonner de
l'espoir aux siens, que c'est lui qui nous y
a contraints, qu'il a itrisé notre assaut et
qu'il est sûr de remporter la victoire défini-
tive. Mais pour nous, nous savons bien
que ces temps, d'arrêt ne signifient rien. si-
non que nous ne voulons pas payer très
cher des succès que nous pouvons rempor-
ter à meilleur compte. N'est-ce pas une
pure folie de la part de tous les chefs des
nations qui nous font la guerre, que de
s'envoyer sans cesse, comme ils le font, des
télégrammes de félicitations et de glorifier
la bravoure de leurs troupes ? De quel côté
est l'héroïsme ? Du côté des vingt peuples
ligués contre nous sous la direction des plus
puissantes nations du monde, de l'Angle-
terre, de la France, de la Russie, de l'Amé-
rique, ou du côté du peuple allemand ? Nos
adversaires nous rendent involontairement
hommage, en déclarant que la lutte qu'ils
livrent à l'Allemagne est une lutte héroïque 1
Quand, après l'accalmie, l'heure sonnera
de repartir à l'assaut, tout se passera sur
tous les fronts comme cela s'est passé sur
l'Aisne, à l'armée du Kronprinz. — (Her-
mann Katsch) Kôlnische Vollcszeitllng, 18.6.
L OFFENSIVE AUTRICHIENNE
Presse italienne. — Les prisonniers cap-
turés le 14 avaient annoncé le jour et l'heu-
re de l'attaque et révélé les objectifs
des diverses colonnes enire Brenta et
Piave. Nous savions que le tir de prépara-
tion devait durer cinq heures et demie, et
qu'il serait effectué surtout au moyen
d'obus à gaz. La 50e division avait pour
tâche de conquérir le massif du Solarolo, la
Cima della Mandria et le Monte Medate ;
en même temps, le 20e honved aurait pro-
noncé une attaque de flanc sur le Tomba.
Une autre division avait l'ordre -de venir
passer la Piave au sud de Pederobba pour
(prendre à revers les positions du Tomba.
Aucune de ces unités ne put atteindre ses
objectifs. En revanche, du Montello à la
mer, plusieurs divisions passèrent le fleu-
ve ; notre 3e armée fut en contact avec la
10e, la 12e. la 24e, la 14e, la 58e, la 33e et la
9e, cette dernière de cavalerie démontée.
Nous connûmes par les prisonniers la pré-
sence de la 7e, qui avait dû quitter depuis
peu l'arrière du front Brenta-Piave. De
Polazzon à. Pederobba, nous eûmes des en-
gagements avec la 17e, la 13e et la 31°. Dix
autres au moins étaient disposées en réser-
ve immédiate sur la rive gauche. — (Luigi
Ambrosini) Stampa, 20.6.
— Du front, 20.6 ; Les soldats autri-
chiens capturés sur le Montello semblent
craindre que les troupes impériales établies
dans ce massif ne s'y trouvent prises
comme dans un piège. Depuis deux jours
elles ne reçoivent plus rien de l'autre rive.
Notre canonnade et la crue du fleuve ont
R LA G
«Ï 0 UERRE
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1 N° 845
Paris, 24 juin 1918.
^tin Quotidien de Presse Etrangère
SSNFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
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---
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« L'ARMÉE DU KRONPRINZ » [sous ce titre].
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