Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-06-20
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 20 juin 1918 20 juin 1918
Description : 1918/06/20 (T9,N841). 1918/06/20 (T9,N841).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6252367w
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/04/2013
N° 841
MINISTÈRES DE LA GUERRE
ET DES
[^!>Res
Paris, 20 juin 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
Sonfidentiel
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
31ILITIlliES
L'OFFENSIVE ALLEMANDE
Presse allemande. — « LA BATAILLE A
EST DE L'OISE ». — Front occidental 12
~En voyant le général Foch grouper
apportants effectifs, li ecUfs, qui menaçaient de
notre ligne avancée du côté d'Amiens,
nous avons cru un instant qu'il allait dé-
une grande contre-offensive.
~ctoire dira s'il a subi la pression du
ou s i ent d~ France et d'Angle-
~de incompétent de France et d'Angle-
u CPU vraIment qu'il serait ca-
~le, en heure extrêmement critique,
subir l a , mement critique,
retrouver sa liberté d'action, au lieu
~subir la volon té du commandement alle-
~.Il a dû jouer JLfs derniers atouts, et
de s cette Ses derniers atouts. les
de ses divisions entreprise décisive les
~e de ses div vi ,"')ns décimées le 27 mai,
~le front de la Marne. Selon l'issue de
4^1 norf bien iLei»™i pourra par-
des nerfs d'acier de ses soldats, ou
il se trouvera dans une situation dé-
InaMdfeste c'est que
brillant s'est heurté • à. d'importantes
~ses, prêtes au besoins à passer à l'of-
t passer à l'of-
~tement.L'ennemi contre-attaquer irff-
effort sur la i Cr" porté son princi-
~des ~J'
effort sur la ligne Courcelles jusqu'au
de Mery. rje~;l?OQ~ ralrernent à notre nou-
méthode d'attaque, qui nous a pro-
~infanterie "- s i il
des succès, il a fait précéder l'assaut
nombreux b'irn un très violent tir de
~paration.D'importantes escadrilles, et
nombreux groupes de tanks ont soute-
ses troupes de choc. A Courcelles, nous
compté 30 tanks dont 6 ont été
tous r" en a eu 60 à 80 ;
conséquent,
rlbQtaille Ûnneml dispose, a pris
a la bataille. Une trentaine ont été
~hers de combat. Les c0mbats rappro-
"'•() f ches.A Con~rcelles,l'attaque ennemie a
~contre-attaque arrêté la poussée de
ennemi. I" r.~, ln~hiss~ nt
contre-attaque a arrêté la poussée de
~mi.Franchissant l'Aronde, l'ennemi
~'avancé jusqu'à Porte-Ferme, mais il
~pu s'y maintenir, une contre-offensive
~édiate l'a rejeté vers le Sud. Un Sud. Un régi-
d'infanterie française qui essayait de
~cher du château de Rimberlieu a été
~ssé avec de lourdes pertes. L'ennemi
~ssé avec de lourdes pertes. L'ennemi
encore tenté toute un série de contre-
aptes,appuyés par un nombre consi-
rable de tanks.Toutes ces attaques ont
vaines.Bien que l'ennemi ait fait inter-
II e1, betirlerni ai-t fWt inter-
~r grand nombre d'avions, nos avia-
~ont eu sur lui une supériorité neU
tl'H. et ,^ksf>0nt attaqué l'infante-
1\': 8'1;, nnemio en se servant de
~bes et de mitrailleuses. Ils ont jété en
sur Compiègne, 19600 kilogram-
fs. ^strépiéec s-Saint-Denisi est
par nos canons à trajectoire j
tendue. L'armée, que nous avons battue
est celle du général Humbert, qui avait
reçu prématurément le titre glorieux de
« Sauveur de Paris » après notre attaque
de mars, pour avoir engagé ses troupes
dans la brèche, entre les lignes anglaises
et les lignes françaises. — (W. Scheuer-
mann) Post, 13.6.
« LA BATAILLE SUR LE MATZ ET L'OISE ». —
Le troisième jour de la bataille aussi, Foch
a continué, en pure perte, ses contre-atta-
ques, destinées à changer la face des cho-
ses. Il faut le reconnaître, le général enne-
mi poursuit avec une extrême ténacité, et
en engageant toutes ses forces disponibles,
l'exécution d'un plan, une fois qu'il l'a
adopté. C'est d'ailleurs ce qu'avait prévu et
ce qu'avait voulu le commandement alle-
mand. L'ennemi contre_attaque avec les
réserves qu'il avait à Compiègne et dans
les secteurs voisins. Il est venu du sud-
ouest, et il a attaqué le flanc ouest alle-
mand. Des combats acharnés se sont dé-
roulés dans la région de Méry et Belloy.
L'ennemi a été repoussé et il a subi les
pertes les plus lourdes. A la pointe ex-
trême de leur aile nord-est, les Français se
sont trouvés dans une situation particu-
lièrement difficile, lorsque l'armée Hutier,
franchissant le secteur du Matz eut pro-
gressé jusqu'à l'Oise et occupé tout le ter-
rain sur les crêtes du sud-ouest de Noyon.
Nous entourions en effet l'ennemi complè-
tement de trois côtés, à l'est de l'Oise, dans
la région de Carlepont. A l'ouest l'armée
Hutier sur l'Oise se trouvait sur le flanc
gauche des Français, qui avaient à crain-
dre, à tout instant, de se voir coupés de
leurs communications ; nous avions franchi
l'Oise au nord et l'armée de Boehn pouvait
renouveler ses attaques du côté de l'est. Les
Français, pour éviter de se trouver pris
dans un étau, se replièrent. Les troupes
allemandes s'étant rendu compte de ce
mouvement de repli, poursuivirent leurs
adversaires jusqu'à la ligne Bailly-Tracy-
le-Val. Elles occupèrent ainsi un terrain
qui se prête très bien à la défense et qui
avait été très solidement organisé par
l'adversaire. L'attaque de flanc de Hutier a
réussi là où une attaque frontale aurait
été très difficile et nous aurait causé d'énor-
mes pertes. Le front allemand s'est sensi-
blement raccourci. Sa forme actuelle nous
offre de sérieux avantages. La liaison a été
plus solidement établie entre les deux ar-
mées Hutier et Boehn. — Hamburger
Nachrichten, 13.6.
« RÉACTION DE FOCH » [sous ce titre]. —
Comme il fallait s'y attendre, le général
Foch s'est ieté à l'ouest du Matz, avec de
forts effectifs, à la rencontre de l'armée
Hutier et dans une attaque de grande en-
vergure, se déployant depuis Le Ployron
jusqu'à Antheuil, il a tenté de nous enlever
les crêtes entre le Matz et l'Oise. Il a
échoué et ses divisions ont été décimées en
pure perte. Le nombre et l'acharnement
des contre-attaques permettent de conclure
que le mot d'ordre avait été donné aux
troupes ennemies de reprendre les crêtes,
coûte que coûte. Le généralissime a dû se
résoudre à l'évacuation du saillant qui for-
mait coin dans nos lignes, au sud de
Noyon. Le front français au nord de l'Aisne
n'en est pas moins exposé. Il a l'Aisne
dans le dos, il se heurte à l'Oise sur son
flanc ouest. De l'Oise jusqu'à Nampcel, il se
dirige vers le Nord. A Nampcel il fait une
courbe brusque vers le Sud — en s'incli-
nant légèrement vers le Sud-Ouest — il
franchit l'Aisne à Fontenoy et prend en-
suit'e, dans l'ensemble, jú'squ'à l'est de La
suite, dans l'ensemble, jusqu'à prend en-
Ferté-Milon, la direction du Sud-Est.
Le 11 juin, la retraite des Français a réduit
le petit saillant du nord ; mais un nouveau
saillant plus important s'est formé. Il est
délimité au Nord par la ligne Antheuil-
Nampcel ; à l'Est par la ligne Nampcel-
Fontenoy-Dommiers ; au Sud par la ligne
Dommiers-La Ferté-Milon. Les ennemis
n'arrivent pas à se dégager de toutes nos
tenailles et de nos étaux. Il aurait fallu
qu'ils ramènent leur front très en arrière et
sur une grande largeur. Ils n'ont pas voulu
s'y résoudre. Sans doute la résolution à
prendre était très grave. Les troupes alle-
mandes avaient fortement réduit, par leur
avance, le terrain, situé au nord de Paris,
où une telle manœuvre aurait pu s'effec-
tuer. D'autre part, cette manœuvre ne de-
vait pas nécessairement provoquer une
transformation de la situation militaire.
Dans ce vaste saillant que forme le front
actuel nous devons nous attendre à de nou-
veaux combats. Comme Compiègne se
trouve dans notre zone de tir, il sera dif-
ficile à l'ennemi de résister au nord de
l'Aisne et il nous est permis de supposer
que le centre de gravité des batailles sera
au sud de cette rivière. Nous avons déjà
signalé les préjudices causés à l'ennemi par
la diminution de son réseau de voies de
communications. Notre nouvelle victoire
sur le Matz les a rendus plus sensibles en-
core. Les conséquences ne tarderont pas à
se faire sentir. — (F.) Kreuz-Zeilung, 13.6.
L'OFFENSIVE AUTRICHIENNE
Le déclenchement. — Du front italien,
15.6 : Nous savions que les Autrichiens
préparaient, depuis plusieurs semaines,
leur offensive.. Notre contre-préparation
était achevée. L'attaque autrichienne a dû
être décidée à l'entrevue des deux empe-
reurs. L'Autriche a besoin de succès mili-
taires, et de trouver, en pays occupé, les
vivres qui lui manquent. Elle ne pouvait
plus attendre. Dans la première quinzaine
de mai, l'empereur Charles fit un tour d'ins-
pection à l'arrière des positions ennemies
du Frioul. Les généraux lui déclarèrent
que tout était prêt, et qu'on pouvait donner
l'ordre de l'assaut. Il aurait répondu :
« Patience, messieurs ; j'ai vu avec douleur
que les troupes sont en mauvais état et
MINISTÈRES DE LA GUERRE
ET DES
[^!>Res
Paris, 20 juin 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
Sonfidentiel
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
31ILITIlliES
L'OFFENSIVE ALLEMANDE
Presse allemande. — « LA BATAILLE A
EST DE L'OISE ». — Front occidental 12
~En voyant le général Foch grouper
apportants effectifs, li ecUfs, qui menaçaient de
notre ligne avancée du côté d'Amiens,
nous avons cru un instant qu'il allait dé-
une grande contre-offensive.
~ctoire dira s'il a subi la pression du
ou s i ent d~ France et d'Angle-
~de incompétent de France et d'Angle-
u CPU vraIment qu'il serait ca-
~le, en heure extrêmement critique,
subir l a , mement critique,
retrouver sa liberté d'action, au lieu
~subir la volon té du commandement alle-
~.Il a dû jouer JLfs derniers atouts, et
de s cette Ses derniers atouts. les
de ses divisions entreprise décisive les
~e de ses div vi ,"')ns décimées le 27 mai,
~le front de la Marne. Selon l'issue de
4^1 norf bien iLei»™i pourra par-
des nerfs d'acier de ses soldats, ou
il se trouvera dans une situation dé-
InaMdfeste c'est que
brillant s'est heurté • à. d'importantes
~ses, prêtes au besoins à passer à l'of-
t passer à l'of-
~tement.L'ennemi contre-attaquer irff-
effort sur la i Cr" porté son princi-
~des ~J'
effort sur la ligne Courcelles jusqu'au
de Mery. rje~;l?OQ~ ralrernent à notre nou-
méthode d'attaque, qui nous a pro-
~infanterie "- s i il
des succès, il a fait précéder l'assaut
nombreux b'irn un très violent tir de
~paration.D'importantes escadrilles, et
nombreux groupes de tanks ont soute-
ses troupes de choc. A Courcelles, nous
compté 30 tanks dont 6 ont été
tous r" en a eu 60 à 80 ;
conséquent,
rlbQtaille Ûnneml dispose, a pris
a la bataille. Une trentaine ont été
~hers de combat. Les c0mbats rappro-
"'•() f
~contre-attaque arrêté la poussée de
ennemi. I" r.~, ln~hiss~ nt
contre-attaque a arrêté la poussée de
~mi.Franchissant l'Aronde, l'ennemi
~'avancé jusqu'à Porte-Ferme, mais il
~pu s'y maintenir, une contre-offensive
~édiate l'a rejeté vers le Sud. Un Sud. Un régi-
d'infanterie française qui essayait de
~cher du château de Rimberlieu a été
~ssé avec de lourdes pertes. L'ennemi
~ssé avec de lourdes pertes. L'ennemi
encore tenté toute un série de contre-
aptes,appuyés par un nombre consi-
rable de tanks.Toutes ces attaques ont
vaines.Bien que l'ennemi ait fait inter-
II e1, betirlerni ai-t fWt inter-
~r grand nombre d'avions, nos avia-
~ont eu sur lui une supériorité neU
tl'H. et ,^ksf>0nt attaqué l'infante-
1\': 8'1;, nnemio en se servant de
~bes et de mitrailleuses. Ils ont jété en
sur Compiègne, 19600 kilogram-
fs. ^strépiéec s-Saint-Denisi est
par nos canons à trajectoire j
tendue. L'armée, que nous avons battue
est celle du général Humbert, qui avait
reçu prématurément le titre glorieux de
« Sauveur de Paris » après notre attaque
de mars, pour avoir engagé ses troupes
dans la brèche, entre les lignes anglaises
et les lignes françaises. — (W. Scheuer-
mann) Post, 13.6.
« LA BATAILLE SUR LE MATZ ET L'OISE ». —
Le troisième jour de la bataille aussi, Foch
a continué, en pure perte, ses contre-atta-
ques, destinées à changer la face des cho-
ses. Il faut le reconnaître, le général enne-
mi poursuit avec une extrême ténacité, et
en engageant toutes ses forces disponibles,
l'exécution d'un plan, une fois qu'il l'a
adopté. C'est d'ailleurs ce qu'avait prévu et
ce qu'avait voulu le commandement alle-
mand. L'ennemi contre_attaque avec les
réserves qu'il avait à Compiègne et dans
les secteurs voisins. Il est venu du sud-
ouest, et il a attaqué le flanc ouest alle-
mand. Des combats acharnés se sont dé-
roulés dans la région de Méry et Belloy.
L'ennemi a été repoussé et il a subi les
pertes les plus lourdes. A la pointe ex-
trême de leur aile nord-est, les Français se
sont trouvés dans une situation particu-
lièrement difficile, lorsque l'armée Hutier,
franchissant le secteur du Matz eut pro-
gressé jusqu'à l'Oise et occupé tout le ter-
rain sur les crêtes du sud-ouest de Noyon.
Nous entourions en effet l'ennemi complè-
tement de trois côtés, à l'est de l'Oise, dans
la région de Carlepont. A l'ouest l'armée
Hutier sur l'Oise se trouvait sur le flanc
gauche des Français, qui avaient à crain-
dre, à tout instant, de se voir coupés de
leurs communications ; nous avions franchi
l'Oise au nord et l'armée de Boehn pouvait
renouveler ses attaques du côté de l'est. Les
Français, pour éviter de se trouver pris
dans un étau, se replièrent. Les troupes
allemandes s'étant rendu compte de ce
mouvement de repli, poursuivirent leurs
adversaires jusqu'à la ligne Bailly-Tracy-
le-Val. Elles occupèrent ainsi un terrain
qui se prête très bien à la défense et qui
avait été très solidement organisé par
l'adversaire. L'attaque de flanc de Hutier a
réussi là où une attaque frontale aurait
été très difficile et nous aurait causé d'énor-
mes pertes. Le front allemand s'est sensi-
blement raccourci. Sa forme actuelle nous
offre de sérieux avantages. La liaison a été
plus solidement établie entre les deux ar-
mées Hutier et Boehn. — Hamburger
Nachrichten, 13.6.
« RÉACTION DE FOCH » [sous ce titre]. —
Comme il fallait s'y attendre, le général
Foch s'est ieté à l'ouest du Matz, avec de
forts effectifs, à la rencontre de l'armée
Hutier et dans une attaque de grande en-
vergure, se déployant depuis Le Ployron
jusqu'à Antheuil, il a tenté de nous enlever
les crêtes entre le Matz et l'Oise. Il a
échoué et ses divisions ont été décimées en
pure perte. Le nombre et l'acharnement
des contre-attaques permettent de conclure
que le mot d'ordre avait été donné aux
troupes ennemies de reprendre les crêtes,
coûte que coûte. Le généralissime a dû se
résoudre à l'évacuation du saillant qui for-
mait coin dans nos lignes, au sud de
Noyon. Le front français au nord de l'Aisne
n'en est pas moins exposé. Il a l'Aisne
dans le dos, il se heurte à l'Oise sur son
flanc ouest. De l'Oise jusqu'à Nampcel, il se
dirige vers le Nord. A Nampcel il fait une
courbe brusque vers le Sud — en s'incli-
nant légèrement vers le Sud-Ouest — il
franchit l'Aisne à Fontenoy et prend en-
suit'e, dans l'ensemble, jú'squ'à l'est de La
suite, dans l'ensemble, jusqu'à prend en-
Ferté-Milon, la direction du Sud-Est.
Le 11 juin, la retraite des Français a réduit
le petit saillant du nord ; mais un nouveau
saillant plus important s'est formé. Il est
délimité au Nord par la ligne Antheuil-
Nampcel ; à l'Est par la ligne Nampcel-
Fontenoy-Dommiers ; au Sud par la ligne
Dommiers-La Ferté-Milon. Les ennemis
n'arrivent pas à se dégager de toutes nos
tenailles et de nos étaux. Il aurait fallu
qu'ils ramènent leur front très en arrière et
sur une grande largeur. Ils n'ont pas voulu
s'y résoudre. Sans doute la résolution à
prendre était très grave. Les troupes alle-
mandes avaient fortement réduit, par leur
avance, le terrain, situé au nord de Paris,
où une telle manœuvre aurait pu s'effec-
tuer. D'autre part, cette manœuvre ne de-
vait pas nécessairement provoquer une
transformation de la situation militaire.
Dans ce vaste saillant que forme le front
actuel nous devons nous attendre à de nou-
veaux combats. Comme Compiègne se
trouve dans notre zone de tir, il sera dif-
ficile à l'ennemi de résister au nord de
l'Aisne et il nous est permis de supposer
que le centre de gravité des batailles sera
au sud de cette rivière. Nous avons déjà
signalé les préjudices causés à l'ennemi par
la diminution de son réseau de voies de
communications. Notre nouvelle victoire
sur le Matz les a rendus plus sensibles en-
core. Les conséquences ne tarderont pas à
se faire sentir. — (F.) Kreuz-Zeilung, 13.6.
L'OFFENSIVE AUTRICHIENNE
Le déclenchement. — Du front italien,
15.6 : Nous savions que les Autrichiens
préparaient, depuis plusieurs semaines,
leur offensive.. Notre contre-préparation
était achevée. L'attaque autrichienne a dû
être décidée à l'entrevue des deux empe-
reurs. L'Autriche a besoin de succès mili-
taires, et de trouver, en pays occupé, les
vivres qui lui manquent. Elle ne pouvait
plus attendre. Dans la première quinzaine
de mai, l'empereur Charles fit un tour d'ins-
pection à l'arrière des positions ennemies
du Frioul. Les généraux lui déclarèrent
que tout était prêt, et qu'on pouvait donner
l'ordre de l'assaut. Il aurait répondu :
« Patience, messieurs ; j'ai vu avec douleur
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