Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-06-18
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 18 juin 1918 18 juin 1918
Description : 1918/06/18 (T9,N839). 1918/06/18 (T9,N839).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62523652
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/04/2013
N° 839
1 ES DE
kt LA GUVRRE
R ts
h
<^NGÈRES
Paris. 18 juin 1918.
ulletio Quotidien de Presse Etrangère
SONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
~NS MILITAIRES
A^LEMANDE
btï suiwaient SUR LE MATZ : Nos
aient Pas POUf elles le facteur
f~ sur l'Aisne lors de
gran e 0uest h' ^uand;dimancheder-
t ,6j 1il ""el;t de Noyon, elles ont fait
ta t
de le» POsitions ennemies Le
lep et 4'0&n formait, à l'ouest de
1.8 t il ord rvlllers un coude brusque
U déci s\ un coude brusque
c^e TL attaque allemande
sur un frm;Ü d'environ
li df* ^euX cau ? S Matz,
toïi* tliro du Matz, qui venant
Pfa 11n du une boucle
kSento^de 8 av^U(^rest- Dans ce sec-
». Suj, rarmien aitaqué de flanc
e T Hutiei; qui se por-
ij \si >, ref°uier rnais ils n'avaient
^ela 0ntdidippA ^ais ils n'avaient
e terriricî aile défensive.
le 's combats avaient
t'^-iLde^^enc5 e ÎJJ18 l'adversaire dis-
avait 1 • de touies les res-
'• 6 Pari besoin DOur se retran-
r *e contn ï act avec l'ennemi On
Pirl 1 pag d'une Préparation d'ar-
de 8grande e'nvelclure. b Il semble que
^'u^Pes une \5ataille d'infanteïie.
choc
Sï8 ^oint[f ^'a°nt frayé un che-
t ies lignes pennemies ei ils ont
P ej • Sur ppr,,- qui continuaient à
en°Us ni venant de Montdi-
h 11 d*r. pragressé dans
sées - Cessons t?s ProfSressé dans
.,-tM e 'ution de face- il y a des
Celle m^,- VSÇ trouve tout au
eJ>ar ie
S \S WSi! baVlllage d® G'Jry, est protégée
h Nç K*- ll^^is ri0 Toute la conirée acci-
aoris de' Lassigny
ïU** nS ^es o ^a s posit-
;t t¡ot es Ont, nt des réserves sous la
ett,e on^Ue- 11 ft Sans pouvoir en-
£ *lieiVe lè ati°n «1 11 + attendre, pour
^"Vn Se localisera comme
!d> e4 lg, su Pposer ou si elle se déve-
riC 0*re nOn seulement des
") com "JaPdement, mais
aD Des llmnor SUres prises par l'enne-
l'importance qu'il attachera au
^nnemi *» ne changera rien
c
signification de cette bataille qui a été
•cf>f ^«un^Plète vw ctoire tactique.-
5 I corn H 6 tactique.-
il t arrêt
apparent des opérations
l bS est considéré comme
'¡'o e. Par d.e trois eaucoup de gens. La
~tr Plls ce qlle 1 côtés, est Pas encore
SP»? ^let V, Vreusement atta-
k~ t~rr , tnêr,
qe "rit me évacué d'étroites
»\&de deux côtés de l'Ar-
sans
\.?s Ij darfIIÏls est TS ?s C'est sans
ans la est très fortement
s s les pnes cvnlii lL deux divisions
es ca; cOloniales, très bien
es Profondes nf, creusées
dans la craie, où l'artillerie et les gaz ne
peuvent les atteindre. Les nappes de gaz,
qui se répandent sans cesse sur Reims, ren-
draient un assaut allemand extrêmement
périlleux. Les régiments coloniaux sorti-
raient de leurs abris, sans avoir souffert
pour se mettre sur la défensive. La lutté
serait sanglante, et le commandement alle-
mand tient à ménager la vie de ses soldats.
D'ailleurs cette existence que mènent nos
ennemis dans les caves de Reims, devient
insupportable à la longue. Foch a bien
déclaré que Reims n'a pas une grande im-
portance stratégique et que pour la défendre
il n'apportera aucune modification à ses au-
tres entreprises. Cependant il envoie des
troupes de dégagement, et, si faibles que
soient leurs effectifs, il montre ainsi son
désir de se maintenir à Reims, si possible.
La chute de Reims n'aurait pas des effets
décisifs, mais la répercussion s'en ferait
sentir sur tout le front de Champagne et
jusqu'à Verdun. — (Général von Ardenne)
Berliner Tageblalt, 12.6.
» LE FRONT DE MONTDIDIER A VILLERS-COT-
TERETS Il [sous ce titre]. — Pour couvrir l'ar-
mée von Boehn sur son flanc droit, l'armée
Hutier a attaqué le 9 juin, entre Montdidier
et Noyon et elle a remporté un étonnant
succès. Il s'agissait surtout pour elle de
pousser son centre et son aile gauche pour
réduire le plus possible le saillant ennemi,
qui constituait pour nous une menace. No-
tre attaque n'a certainement pas surpris
l'adversaire. Il se console aujourd'hui et il
cherche à donner le change au public de
Paris et de Londres, en annonçant qu'il a
arrêté notre aile droite sur la ligne Ribé-
court-Le Frétoy. Notre succès du 9 juin a
déjà fortement menacé le massif monta-
gneux entre le Matz et l'Oise, véritable
boulevard naturel sur la rive ouest de l'Oi-
se, et il a mis l'ennemi dans l'obligation de
songer à défendre Compiègne, au lieu de
se servir de cette ville comme base d'une
attaque. Mais ce sont surtout les combats
du 10 juin qui ont affirmé notre victoire.
Notre centre qui, après avoir pris les crê-
de Marquéglise et de Vignemont, a pro-
gressé jusqu'à Antheuil menace les voies,
si importantes pour l'ennemi, de Montdi-
dier-Compiègne et Beauvais ; Clermont-
Estrées-Saint-Denis-Compiègne. De plus,
nous avons percé le front du Matz, — que
Foch tient certainement à garder, et en
progressant au delà de Thiescourt vers Ri-
bécourt, nous avons pour ainsi dire empê-
ché l'ennemi de se servir des crêtes pour
sa défense. D'autre part, notre nouvelle po-
sition à l'ouest de l'Oise domine la forêt de
Laigle, cette protection naturelle de Com-
piègne. Nous sommes à même de nous
préparer à poursuivre notre offensive géné-
rale, sans hâte et sans courir, de risques.
L'ennemi essaiera sans doute de nous re-
prendre le terrain perdu. Il y a tout lieu
de supposer que notre commandement a
pris ses dispositions, et que l'adversaire ne
sera pas en état de reconquérir ce qu'il n'a
pas su garder, dans les circonstances les
plus favorables. L'armée von Hutier a pa-
rachevé l'œuvre de l'armée von Boehn. —
(L. R.) Tag, 12.6.
GUERRE NAVALE
Les Allemands dans la mer Noire. —
OPINION ANGLAISE : 11 ne semble pas certain
que les Allemands se rendent maîtres dans
la mer Noire d'une force de combat consi-
dérable, bien qu'il faille en reconnaître la
possibilité. Si les Allemands s'emparent
des navires russes il faudra quelque temps
pour les mettre en état. Les flottilles de
destroyers et de sous-marins peuvent faire
leur apparition plus tôt. Sans aucun doute,
les Allemands s'efforceront de les em-
ployer contre les navires alliés vers Salo-
nique. Evidemment l'arrivée des Allemands
dans la mer Noire, pour désagréable qu'elle
soit n'est pas de nature à apporter en Mé-
diterranée des troubles et moins encore des
dangers. Nous disposons de forces suffi-
santes pour faire face à tout nouveau dé-
veloppement de la situation et notre Grande
Flotte dans les mers du Nord ne sera pas
affaiblie, Tout ce qu'on peut attendre, c'est
un glissement vers l'Est et des dispositions
stratégiques de nature à déjouer toute
entreprise venant des Dardanelles et à per-
mettre d'engager le combat avec toute
force ennemie qui pénétrerait dans la Médi-
terranée en descendant la mer Egée. —
Daily Chronicle, 15.6.
MATERIEL
Espagne. - NATIONALISATION DES INDUS-
TRIES DE GUERRE. — Avant le conflit actuel,
les ressources dont l'Espagne disposait pour
la fabrication de son matériel de guerre
étaient les suivantes : d'abord les fabr ques
d'artillerie de Trubia et de Séville, dont la
première était en mesure de construire les
canons de côte jusqu'au calibre de 24 centi-
mètres inclus, avec leurs affûts et leurs
projectiles. Elle fournissait en outre à cel-
les de Séville et d'Oviedo tout l'acier fondu,
forgé, trempé ou laminé dont elles pouvaient
avoir besoin, la première pour la fabrication
des canons de campagne, de place et de
siège, la seconde pour la construction du
fusil et de la carabine Mauser, dont les car-
touches étaient faites à la Pyrotechnie de
Séville et à la fabrique de Tolède. L'an- 1
cienne fabrique de Grenade avait été
transformée en un établissement moderne
qui produisait tous les types de poudre sans
fumée et d'explosifs divers. A ces rnnv, ns
officiels de production il convient d'ajouter
l'industrie privée, avec ses fabriques de la
Carraca et de Placencia, et la fnhrVvw de
poudre de l'Union Espagnole d'explosifs. —
Cependant nous étions obligés d'importer de
l'étranger un nombre assez élevé de ma-
tières premières : acier suédois pour les
canons fabriqués à Trubia ; différents al-
liages du fer avec le manganèse, le chrome,
1 ES DE
kt LA GUVRRE
R ts
h
<^NGÈRES
Paris. 18 juin 1918.
ulletio Quotidien de Presse Etrangère
SONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
~NS MILITAIRES
A^LEMANDE
btï suiwaient SUR LE MATZ : Nos
aient Pas POUf elles le facteur
f~ sur l'Aisne lors de
gran e 0uest h' ^uand;dimancheder-
t ,6j 1il ""el;t de Noyon, elles ont fait
ta t
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1.8 t il ord rvlllers un coude brusque
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sur un frm;Ü d'environ
li df* ^euX cau ? S Matz,
toïi* tliro du Matz, qui venant
Pfa 11n du une boucle
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». Suj, rarmien aitaqué de flanc
e T Hutiei; qui se por-
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^ela 0ntdidippA ^ais ils n'avaient
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avait 1 • de touies les res-
'• 6 Pari besoin DOur se retran-
r *e contn ï act avec l'ennemi On
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de 8grande e'nvelclure. b Il semble que
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•cf>f ^«un^Plète vw ctoire tactique.-
5 I corn H 6 tactique.-
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peuvent les atteindre. Les nappes de gaz,
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sentir sur tout le front de Champagne et
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» LE FRONT DE MONTDIDIER A VILLERS-COT-
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et Noyon et elle a remporté un étonnant
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déjà fortement menacé le massif monta-
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du 10 juin qui ont affirmé notre victoire.
Notre centre qui, après avoir pris les crê-
de Marquéglise et de Vignemont, a pro-
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ché l'ennemi de se servir des crêtes pour
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Laigle, cette protection naturelle de Com-
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les Allemands s'efforceront de les em-
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nique. Evidemment l'arrivée des Allemands
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soit n'est pas de nature à apporter en Mé-
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Flotte dans les mers du Nord ne sera pas
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force ennemie qui pénétrerait dans la Médi-
terranée en descendant la mer Egée. —
Daily Chronicle, 15.6.
MATERIEL
Espagne. - NATIONALISATION DES INDUS-
TRIES DE GUERRE. — Avant le conflit actuel,
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la fabrication de son matériel de guerre
étaient les suivantes : d'abord les fabr ques
d'artillerie de Trubia et de Séville, dont la
première était en mesure de construire les
canons de côte jusqu'au calibre de 24 centi-
mètres inclus, avec leurs affûts et leurs
projectiles. Elle fournissait en outre à cel-
les de Séville et d'Oviedo tout l'acier fondu,
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avoir besoin, la première pour la fabrication
des canons de campagne, de place et de
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fusil et de la carabine Mauser, dont les car-
touches étaient faites à la Pyrotechnie de
Séville et à la fabrique de Tolède. L'an- 1
cienne fabrique de Grenade avait été
transformée en un établissement moderne
qui produisait tous les types de poudre sans
fumée et d'explosifs divers. A ces rnnv, ns
officiels de production il convient d'ajouter
l'industrie privée, avec ses fabriques de la
Carraca et de Placencia, et la fnhrVvw de
poudre de l'Union Espagnole d'explosifs. —
Cependant nous étions obligés d'importer de
l'étranger un nombre assez élevé de ma-
tières premières : acier suédois pour les
canons fabriqués à Trubia ; différents al-
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