Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-06-17
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 17 juin 1918 17 juin 1918
Description : 1918/06/17 (T9,N838). 1918/06/17 (T9,N838).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6252364n
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/04/2013
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DE L.t\
tt GUERRE
ES frn
^GÈRES
N° 838
Paris, 17 juin 1918.
, nIletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
Ê8[10^MIILITAIRES
t'orp
Pr, £NSIVI: ALLEMANDE
ler d angla: ne faut Pas se
1Clul'e Lai.p !celte -attaque est la
conclure qUe cette attaque est la
sot^eilagé ti! „ laquelle les Alle-
leurs reserves. et que
la pliase finale de la
lf u!abord î?ns sérï1 e 11 y a Plu"
es contraire.
0 *rom a^aaiip f16 fui Pas e0'ectuée
44 Ir ont s etendu ni à d'une
%t [nasse de tro Plus significatif
troupes. Plus significatif
%t est le f ait qUe la seule armée qui
e1t Hutj eté enwal'on f ?■ es; la 18e armée
cette
ent Ilutier et l'O 11 estimait jusqu'à pré-
0l«!vers i'Je armée !,ait juS(Iu'à Pré-,
;aPPartenait au
Kror, P rl", la ligne partant de
vers il est étant Occupée par ses
autres arrne, es - occupée par ses
~fil v occupée par ses
41 OW et Von Boehn, Fritz
VSTH- von Vi*nem- Cela semble-
que la nouvelle attaque
! ÏO. et il est l'effort précédent
'^U^at est Possible qu'elle ne
le result, IL c, Il désir qu'a le Kaiser
~ttei~e ~e a son fils toutes
mances d'attendre elndire - p a-ris. S'il en. est
est Probable que les S'il en est
SrQProHCltationsnq 6 les Alliés ont
>ité Car le Kronprinz
sanL *) ,-£ ale lorsqu'il
~gait de vies 5U malnes et rien ne serait
?
r«e ï fcVable cau~~s ~e serait
profitable à la Cuuse des Alliés que si
Alliés que si
k fut ellduil Màis il faut mortel
S?u Vee^dV un 5® il faut admet-
& S s £ £ n' point on ne
ne rnettr es au Kronprinz
a à sa disposition
très Petite Partie des principtiles
; ^ch es et 1 §ne ses pro-
! k Ali- "se ti Pi^es.pf^ incontestable-
dan'' le prince
lô.'C?" ^s fer^ Winn bie'T prêl" au nord.
t rtla gros des n ne pas perdre
Rro 8 des 'ré Sn etves ennemies qui
«fe'i8ées errlère lui. (Ed.) Glasgow
N. ît '-6. lui. ennemies qui
LA DÉ
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y V ^n^Plètp, ans nï?arlde nous a op-
\'011 a I!lPlète Il ins une invulnérabilité
~Ofi~ Dis profit er
ÎN eHdPas* PrOfit aut Confesser que nous
t d 8a Plieuse le-
an, , Précieuse le-
a le programme
V°%? à se résumer
V>ta Jont ir°jet off™, /®n&!f sur le front
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~A~ e tégiques*
trttrte trar,chée pendant l'au-
V ^S e\- ]e ppPnT? signe de ce
r~t Utle sif signe de ce
lle va. tllernand. Son appli-
s te échelle permit aux
Allemands, après la Marne, de se sauver
d'une situation stratégique qui aurait pu
leur être fatale. A, cet emploi de la tran-
chée s'ajouta, en 1915, celui des retranche-
ments. A l'offensive de la Somme en 1916,
les troupes alliées se trouvent non plus
seulement en face de tranchées et de re-
tranchements, mais aussi devant des re-
doutes, des abris souterrains et des fortins.
La supériorité de l'artillerie alliée sur l'ar-
tillerie ennemie, manifeste à ce moment, si
elle arrive à bout des retranchements et
des tranchées, n'est plus suffisante lors-
qu'il s'agit de triompher des nouveaux élé-
ments de la résistance. En 1917, les Alliés
ont de nouvelles armes à leur disposition
pour vaincre ces moyens de résistance
employés pendant l'année précédente ;
mais les Allemands les devançant, effec-
tuent leur retraite de la Somme et s'arrê-
tent sur la « ligne Hindenburg » divisée en
deux immenses zones : l'une « de choc »,
l'autre « de contre-attaque ». Les Alliés mo-
difient alors leurs tirs de destruction ; ils
inventent les « barrages échelonnés, rou-
lants, en tiroir, etc. ». Les Anglais persua-
dés de l'impossibilité de la prise de posses-
sion rapide du terrain bouleversé, adoptent
alors le programme d'avancer lentement,
par bonds. Les Allemands devinant la nou-
velle tactique y trouvent un remède rapide
et efficace. Ils créent le « pill-box ». re-
doute cubique en ciment armé et en acier.
— Il ressort de là que l'ennemi lui-même
nous a fourni le schéma général de l'évolu-
tion défensive capable de nous permettre
de résister avec une plus grande efficacité
au choc de ses forces. Nous ne profitons
pas de ses leçons comme nous aurions dû
le faire, et cela pour deux raisons : le soldat
allié trouve plus facile de se faire tuer en
allant à l'assaut de la tranchée ennemie que
de travailler six heures par jour pour se
garantir en construisant un solide système
défensif ; l'esprit directeur de nos armées
reste encore, malgré la gravité de l'heure
présente, plus agressif que défensif. — Le
moment est venu où il est nécessaire de
modifier ces habitudes et cet esprit. Si sur
les lignes de l'Isonzo, de la Somme et de
l'Aisne, nous avions eu des systèmes dé-
fensifs à la Hindenburg, il est plus que pro-
bable que les Allemands n'auraient pas
obtenu ces succès si douloureux. — (Gino
Calza Bedolo) Giornale dlialia. 12.6.
Presse allemande. — LES RENFORTS AMÉRI-
CAINS : Un nouvel ennemi se dresse en
face de nous ; il apparaît en personne sur
le champ de bataille, après s'être contenté
jusqu'alors de nous effrayer par des chif-
fres. Les appels suppliants de Lloyd Geor-
ge et les objurgations de Clemenceau ont
enfin réussi à décider les Américains à agir
sur le champ de bataille. Et déjà, — ce qui
est bien américain — les communiqués
américains annoncent des victoires dont
nous, les soi-disant vaincus, nous ne sa-
vons rien. Mais du moment que la presse
américaine peut publier des nouvelles sen-
sationnelles, le but est atteint, la patrie
est sauvée. Nous vivons si vite, nous li-
sons et nous oublions tant de choses que
le public a certainement perdu de vue de-
puis longtemps les chiffres publiés en jan-
vier 1918 par le ministre de la guerre Ba-
ker sur les effectifs américains : armée
régulière : 10.250 officiers, 475.000 hommes;
garde nationale : 16.031 officiers, 400.900
hommes ; armée nationale : 480.000 hom-
mes ; réserve : 84.575 officiers ; 727.500
hommes. Ces chiffres étaient du bluff. Une
armée ne s'improvise pas. Le simple fait
qu'au cours de cette longue guerre, les An-
glais n'ont pas eu un seul général qui se soit
distingué, prouve que la race anglo-saxonne
n'a pas d'aptitudes militaires.Les Américains
font aussi du bluff et ils exagèrent en pré-
tendant que, dès maintenant, ils auraient
500.000 hommes en France. Il parait qu'un
très grand nombre de techniciens auraient
déjà iété transportés sur le continent. De-
puis quelque temps aussi, des régiments
ont été répartis dans les tranchées françai-
ses. Mais ils ne doivent pas se compter par
centaines de mille hommes, sinon il y a
longtemps que l'univers entier l'aurait su.
Dès que la guerre se fera en rase campa-
gne, nous verrons quelle est l'importance de
ces effectifs américains et nous ne tarde-
rons pas à constater l'insuffisance de leur
préparation tactique. Il est singulier aussi
que nous n'ayons jamais entendu parler de
transports américains coulés par des sous-
marins allemands. Ces transports gagne-
raient-ils Bordeaux, le nouveau grand port
américain, par les Açores ? — (Général von
Liebert.) Tagliche Rundschau, 10.6.
« ENTRE LE TROISIÈME ET LE QUATRIÈME
COUP » [sous ce titre]. — La France conti-
nue à se sacrifier et à faire preuve d'une
énergie incomparable. Elle vient de dé-
clencher, dans les premiers jours du mois
de juin, et particulièrement dans la jour-
née du 3, une contre-attaque de grande en-
vergure dont la presse allemande n'a pas
suffisamment apprécié l'importance et '--
dangers. Cette attaque a été menée par une
armée française de formation récente. L'en-
nemi avait prévu que Soissons serait reprise
et que les troupes françaises atteindraient
la ligne Braisnes-Terny-Sorny, par une
poussée qui s'effectuerait des deux côtés de
l'Aisne, coulant de l'Est à l'Ouest et divisant
le champ de bataille en deux parties. Si
les Français avaient atteint leur objectif,
le flanc droit de l'armée allemande Boehn
aurait été coupé, et s'ils avaient progressé
plus loin encore du côté de l'Est, la partie
sud de la même armée aurait été isolée.
La retraite s'imposait, coûtant des pertes
terribles et dégénérant peut-être en ca-
tastrophe. Mais les généraux français ne
tinrent pas compte de l'initiative du com-
mandement allemand et de la. valeur et de
l'expérience des troupes allemandes. Cer-
DE L.t\
tt GUERRE
ES frn
^GÈRES
N° 838
Paris, 17 juin 1918.
, nIletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
Ê8[10^MIILITAIRES
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Pr, £NSIVI: ALLEMANDE
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sanL *) ,-£ ale lorsqu'il
~gait de vies 5U malnes et rien ne serait
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elle arrive à bout des retranchements et
des tranchées, n'est plus suffisante lors-
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l'autre « de contre-attaque ». Les Alliés mo-
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par bonds. Les Allemands devinant la nou-
velle tactique y trouvent un remède rapide
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— Il ressort de là que l'ennemi lui-même
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de résister avec une plus grande efficacité
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pas de ses leçons comme nous aurions dû
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garantir en construisant un solide système
défensif ; l'esprit directeur de nos armées
reste encore, malgré la gravité de l'heure
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jusqu'alors de nous effrayer par des chif-
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puis longtemps les chiffres publiés en jan-
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régulière : 10.250 officiers, 475.000 hommes;
garde nationale : 16.031 officiers, 400.900
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distingué, prouve que la race anglo-saxonne
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Liebert.) Tagliche Rundschau, 10.6.
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l'Aisne, coulant de l'Est à l'Ouest et divisant
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les Français avaient atteint leur objectif,
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sud de la même armée aurait été isolée.
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mandement allemand et de la. valeur et de
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