Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-06-15
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 15 juin 1918 15 juin 1918
Description : 1918/06/15 (T9,N836). 1918/06/15 (T9,N836).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6252362t
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/04/2013
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Es DE LA GUERRE
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IRES ÉTRANCIÈRES
--~
N° 836
Paris, /5 juin 1918.
^ktin Quotidien de Presse Etrangère
SONFIDËNTIEL
1
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
ESfION^IILIIAIRES
VL°FrENsix^ ALLEMANDE
que les Alle-
Ut e en n ^didier, et les per-
Usions ^1 ét,é comblées par
su j. de hfti
sée avaJn t 0ns frais. Si la
ÎNtée Par les rèussi elle aurait
loi e , Ir les 30 ou 40 divisions qui
N m ^Prfw5°us le commandement du
SSi^uv Nous saurons, (Tici'un
tr~ 4- cequi sattron s d'ici 'un
*Uwe !?ande se passer, mais la
IJe le ? à va se Passer, mais de
I-Pr^it»iitPloiter Un mou vement lors-
tl!¡ettenIlerrli Assaut a été un échec mar-
e4t peut échec mar-
suc'cès dans
à présent que ses
s'éclaircissent. SI les
1IIJl t ks de Uent, ce sera parce qu'ils
G ta 1 df du succès dans
~4tre L'annAf t, du mouvement
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Plus promet-
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Il,. leilse ql'offensive. allemande,
ïî; 11 nVïs° 0jt\ pas l'effort prin-
til,4 le soit pas 1 ,effort priii-
? effort p' qu'elle serve de
te u - effortencore plus grand
SS à i j lre et an lUel ne manquera
,-SurPris ne manquera
8He b-e surprIse, et que l'ennemi
Vle de k ailcou.n ynoin5 qUe la 'pflse
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I~I ^fies est Vldemment le but
SSièD ait actu elles * A son point de vue
Diii1)procherni z pour que
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r!lr de centre
»i(^ oSSe ïÔ? - de Point de départ
il^l vfs ^ve u'^iitAérieure des AI-
ca, aliern
rit l'^f ea^coU^t)qm^r eHnes continuent
iti nhSé et S,bien qu.'elles
~;i Ce eauCOUp d'anxiété, ne sont
v de, Verdun en plus
Yi vip à notre d~ PlS, C'est qu'elles peu-
&~~ v Propre roffensive peu-
°l]s a Ho , offensive lors-
le tice attachons beaucoup
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l faudra qu'elle dé-
passe celle de l'ennemi dans la même me-
sure où celle de l'ennemi à dépassé les nô-
tres. — (Ed.) Manchester Guardian, 11.G.
— Nous ne pouvons pas croire, un seul
instant, que lennemi ait l'intention de limiter
ses efforts au théâtre actuel des opérations,
et lorsqu'il songera à frapper de nouveau.
sur la Somme ou plus au nord, il aura be-
soin de toutes les forces pouvant être con-
centrées dans le secteur choisi pour l'atta-
que. (Ed.) Times, 12.6.
Presse norvégienne. — L'ARTILLERIE AUS-
TRO-HONGROISE. — Il est une question que
chacun se pose au cours des journées que
nous vivons actuellement : que deviennent
les Autrichiens ? Maintenant que les Alliés
ont réalisé l'unité de front, il serait de, la
plus grande importance de mener une
grande offensive autrichienne en Italie,
afin d'obliger les Alliés à venir en aide à
leurs compagnons d'armes. Bien que l'hi-
ver se soit enfui des sommets des Alpes et
des vallées, on ne remarque aucun indice
d'une action de la part des Autrichiens.
Ceux-ci se tiennent sur la défensive. Ils ont
envoyé d'importantes forces d'artillerie
lourde sur le front occidental, mais on n'a
pas entendu dire que des divisions autri-
chiennes aient combattu côte à côte avec
les Allemands. La raison de cette inactivité
doit être recherchée dans ce raisonnement
du haut commandement allemand : la guer-
re doit être décidée à l'Ouest, et pour ce
faire nous devons mettre toutes nos for-
ces en jeu. L'artillerie joue un rôle ex-
traordinairement important dans les com-
bats. Si l'un des partis est supérieur à
l'autre par le nombre et le calibre des ca-
nons, la quantité de munitions, il reste fort
peu de chances pour l'autre parti. Les Al-
liés non seulement peuvent puiser dans
les énormes ressources que leur procurent
leurs nombreuses fabriques en Angleterre
et en France, mais ils ont derrière eux tou-
te l'Amérique. Pour parvenir à une produc-
tion correspondante, les Puissances centra-
les sont obligées de concentrer sur le front
occidental tous leurs canons et particuliè-
rement toutes les mutaitions qu'elles peu-
vent fabriquer. Il ne reste plus pour les au-
tres fronts que ce qui est nécessaire à leur
défense, et cela ne saurait suffire pour me-
ner une grande offensive. Si notre suppo-
sition est juste, elle expliquerait la raison
pour laquelle les Autrichiens ont envoyé
tant d'artillerie sur le front occidental et
n'ont pu passer à un offensive de grande
envergure sur le front italien. — (Capitai-
ne B. W. Nörregaard). Morgenbladet [de
Christianial, 5.6.
Presse allemande. - « CONVERSION A
L'OUEST DE L'AILE DROITE ALLEMANDE ». —
Après l'échec de ses attaques partielles
dans la région de Soissons et dans les ré-
gions situées au nord et au sud de cette ville,
le général Foch s'est demandé où il pour-
rait. porter son attaque principale contre le
demi-cercle formé par le front de pénétra-
tion allemand. Ce front ne peut plus être
comparé à un coin,étant donné que son arc
avancé a plus de 25 km.et que son diamètre
en a 35. Le front avancé est maintenant
protégé par la Marne, et une attaque en ce
point serait une pure folie. Les troupes
d'invasion allemandes doivent donc être pri-
ses de flanc. Il ne serait pas prudent de
les attaquer par l'Est ; l'armée allemande,
en effet, se trouverait entre Paris et les
assaillants, et les Français, pour se battre,
devraient d'abord faire volte-face. Seule
l'attaque du côté de l'Ouest était possible.
Elle était facilitée par le réseau des voies
ferrées de la région et par le fait de la liai-
son maintenue' avec l'armée anglaise. C'est
pourquoi Foch l'a déclenchée sur un front
d'environ 70 km., depuis les avancées de
Noyon à l'aile gauche et depuis celles de
Château-Thierry à l'aile droite. Dès l'abord,
une différence sensible fut constatée entre
cette bataille de percée et celles qui l'avaient
précédée. Le front d'attaque français ne
forme plus une ligne ininterrompue. Il se
compose de plusieurs secteurs séparés les
uns des autres par des fleuves ou des espa-
ces de terrain. Il devient impossible de rem-
porter au même moment un succès sur tous
les points. L'armée du Kronprinz, abordant,
après avoir atteint la Marne sur un large
front, la seconde partie de sa tâche, et opé-
rant à l'aile droite une conversion vers
l'Ouest se heurta à la contre-attaque fran-
çaise. Les opérations prirent la forme de
la guerre de mouvement. Les progrès des
lignes allemandes se trouvèrent ralentis,
tout en restant indéniables sur tous les
points- Voici quelles sont les limites des dif-
férents secteurs de combat ; il n'est pas pos-
sible de les tracer avec précision sur les
flancs. Le champ de bataille situé le plus au
Nord se trouve dans l'angle formé par l'Oise
et l'Aisne ; au sommet de cet angle, au
sud de l'Aisne, se trouve la ville de Com-
piègne. Il est très, important de tenir ce
terrain, parce que d'ici, en opérant une con-
version vers le Sud, il est possible d'atta-
quer en flanc le nouveau front d'assaut fran-
çais au sud de l'Aisne et de soutenir de flanc
aussi l'attaque allemande contre Villers-Cot-
terets. Le commandement français attache
une grande importance à la conservation
de cet important nœud de voies ferrées.
Les troupes de Hutier et de Boehn, en combi-
nant leurs efforts, se sont avancées, à l'in-
térieur de l'angle, jusqu'à Carlepont- et se
trouvent devant la forêt de Laigue. Com-
piègne est bombardée par nous. L'aile gau-
che de ce groupe d'armées a atteint l'Aisne
par Blérancourt, Morsain ; elle s'appuie sur
cette rivière, à Fontenoy. Elle a en face
d'elle un terrain boisé, très accidenté. Au
sud de l'Aisne, les avancées ouest de Sois-
sons ont été le théâtre de combats achar-
nés. Nous avons pris Pernant et Amblenv.
Au sud-ouest de Soissons, nos succès sont
encore plus marqués. Nous avons repoussé
trois attaques partielles françaises le 3 juin,
Es DE LA GUERRE
R? là ES
IRES ÉTRANCIÈRES
--~
N° 836
Paris, /5 juin 1918.
^ktin Quotidien de Presse Etrangère
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1
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
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su j. de hfti
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Nord se trouve dans l'angle formé par l'Oise
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Au sud-ouest de Soissons, nos succès sont
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