Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-06-08
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 08 juin 1918 08 juin 1918
Description : 1918/06/08 (T9,N829). 1918/06/08 (T9,N829).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6252355p
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/04/2013
Y S*)
ES GUERRE
ST LA °°E"M
kr tTRANGÈREs
-----
Paris, 8 juin 19/S.
fnlletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
MILITAIRES
L ----
Pre ^2Tive ALLEMANDE
IVitV 'Jai la ferme convie-
l'es Il,", 'lu général Foch et de ses
flnes ohspc5 est entièrement à l'abri
rel}jps s<. Iles obsessions qui pendant long-
S Sfls Sont reflétées dans le ton de l'opi-
tant !Cl qu'en France et que
geait applur, ernrrellt une partie de l'opi-
't|es 1'aPParemrvment une partie de l'opi-
t' itlesf'SionOtir- llis lapresse par des soldat,;
n*s à la Presse par des soldats
SS ants de guerre alliés. Parmi ces
^mt)reus3s. j'en choisirai
K Pli 1 Sor*t à la fois les pltis saillantes et
loisibles
! V arrïle aéi n°^re cause, à savoir :
1., V n- ae112nne * raplùemen
j-Ifes Lv^cisive io devient rapidement
e4 ~"rn. i fst déi
et que notrp ?LSUperiorit^ienne sur
lUi et 562 grande pour l'aveu-
s°s urrn eUrs tandis qu'elle nous
i?aillih^n0tls-£ niSAmï*oUn sys»«'me à peu près
■>t • £ *\
« et de renseigne-
er d'opérations de
~'t '~S ernand conserve en-
■;re sn, s 'a diipP»'i ^n de Ludendorn, cette
"f Cltrn(,t, See et de Programme qui était
si marquée de ses pré-
>■[ ^Coh.Moit*i1ce $}) et Falkenhayn. - Si
'IV' C() comrne « l'artillerie de l'air »
'at;0 tïlanriu-i rio
ilaaux batteries de terre,
Nir ! < dp
■A a,J°Uinie -, Pr(''cision. de conti-
est douteux qu'une
'!» Nonla Cfm.siH nombre puisse éli-
',p irrih^ ^terrion' : t ces défauts. Si d'au-
IVS,, C(JrïltTie 8 comme la « cavalerie
comme un moyen de protéger
e' DU de retarder une
çt' Je» limitP, sont. encore plus appa-
ElV n moin
et bien moins susceptibles d'exten-
'bl^t faire un travail pratique et
vi ta 8ri narfo>i ;sant (< momentané-
^'oi. c°mmun ( momentane-
Hi ravitvu s de l'ennemi et
r»f ^Ura}fi em,ent, mais sous ce
Dkrt ses 1, alds ne produisent pas les ef-
W et quelquefois décisifs qui
Par i. V.(à ^ritahïi< anne montée. Finale-
Un" grande opération effec-
^iremet arIIl2 montee. Finale-
tr Irerne Ilnux t a, armes montées et
;,)h h Per*du ti1 c?nc[uérir, ni spécia-
t;i.°minante« par exemple des
S*! ^dry>e nantes OU des centres d'ac-
çQdnL, Peut î^S faire de prisonniers.
et d,e. qu en matière de recon-
kNi -l f ObserVation l'arme aérienne
fact entièrement nouveau
l-ï t' lIt¡s f 'l'le n'était DûS arrivè.e d
tstr- ,s les Cela réduit sous cer-
>, 'I¡,t -t !\tr,,,tl. ,s tlernent:, d2 Slir.pl ises tac-
K,lRWr/ errienf „ sans cependant les é'i-
l~ ^UcUn 0,1P â antn qU'on l'a frrqUf.\111-
%> d~r dans ce-domaine comme
i~P ~m,f~s cavalerie de l'air
e ^arr,e ost sujette h
s reserves. Elle ne peut ex-
plorer d'une façon efficace que pendant le
jour et elle ne peut guère se maintenir en
contact étroit et continu avec le mouve-
ment des armées ennemies qui peut sou-
vent se limiter aux heures dobscurité. On
aurait, dû comprendre cette leçon après,
la surprise tactique qui nous fut inlligés
par Ludendorff le 21 mars.Quoi qu'il en soit,
Ludendudf réussit-le 27 mai à nous infliger
une surprise non seulement tactique mais
stratégique. Cependant ce qui plus encore
que notre confiance exagérée dans les re-
connaissances aériennes doit avoir aidé
Ludendorff a concentrer des troupes dans
un secteur inattendu sans que ce lut remar-
qué,c'est la supposition qui prévalait dans la
plupart des milieux alliés non officiels, et
suivant laquelle Ludendorff poursuivrait
strictement son offensive interrompue de
mars, soit dans la direction des ports
français du détroit, soit le long de la val-
lée de l'Oise dans la direction de Paris.
Même après le coup de l'ennemi sur l'Ais-
ne, oin avait tendance ici, pendant 24 ou
28 heures, à le considérer comme une
simple diversion, ou une démonstration
en force (entièrement inspirée par le dé-
sir d'attirer les réserves que Foch possé-
dait dans le Nord, avant de frapper à
nouveau sur la Somme), d'accord avec la
manie caractéristique de Ludendorff, qui
consiste à frapper toujours et à tous les
points de jonction des forces interalliées.
Partant de Soissons, il est possible que les
Allemands se décident à pousser de
l'avant dans un direction nord-ouest vers
le confluent de l'Aisne et de rOise,\ ou
même de passer cette dernière rivière
plus à l'Ouest, sur l'arrière du groupe al-
lié qui couvre Amiens. Les obstacles to-
pographiques à un pareil mouvement se-
raient presque insurmontables, bien que
les armées de Boehm et Fritz von lîHuv
soient équipées avec une perfection digne
de Mackensen en vue d'opérations de ce
genre : quand il s'agit de passer des ri-
vières difficiles, qu'on voie la rapidité
étonnante avec laquelle elles ont franchi
l'Aisne. Il est cependant peu probable que
l'ennemi renonce à la marche suggérée
comme immédiate vers Paris.. Il semble
que jusqu'à présent, Ludendorff ait épui-
sé plus d'un tiers de ses réserves stra-
tégiques disponibles, bien qu'il soit possi-
ble que d'autres soient sous peu lancées
dans la fournaise. Cependant, il est cer-
tain qu'il a gardé en main, près de la fron-
tière. entre la Belgique et le Luxembourg
des réserves suffisantes pour alimenter
encore une ou deux poussées semblables
On ne peut entièrement rejeter l'idée
d'une nouvelle attaque allemande dans le
secteur d'Amiens au cas où les réserves
alliées viendraient à s'affaiblir dans ce
secteur. Mais. qu'une telle modification se
produise ou non dans le rapport des for-
ces alliées et ennemies de la région de
la Somme, une troisième voie s'offre à
Ludendorff, c'est une attaque sur le front
franco-américain en Lorraine, dans la
région de Verdun-Nancy, opération com-
binée avec le réalignement, après la prise
de Reims, des masses de manœuvre alle-
mandes, vers la Marne, sur le front Châ-
lons-Epernay-'Châtieaû-TlLiierry. Un tel dé-
veloppement serait une réédition du plan
primitif allemand d'aoùt-septembre 1914,
plan contrecarré par Castelnau à Nancy et
par Foch lui-même, près des marais de
Saint-Gond. Mais dans le cas présent, le
danger qui menaçait d'un désastre l'étran-
ge marche de liane de von Kluck vers les
portes orientales de Paris pourrait être
év:lé selon l'avis de l'Etai-Major Général
allemand, en employant ses concentrations
de troupes de Picardie et du Soissonnais
eri manière de llanc-garde. Il est évident
que les considérai ions d'ordre dynastique
pousseraient sans doute à la marche vers
Paris, mais l'autorité, de I.uldendorff est
suffisante pour les écarter entièrement au
profit d'un programme strictement militai-
l'e par lequel il pourrait avoir l'espoir d'at-
teindre le Sedan qu'il cherche depuis long-
temps en enveloppant tout le groupe d'ar-
mées français en Champagne et en Lor-
raine, et en menaçant l'arrière du groupe
Castelnau dans les Vosges. Nous ne pou-
vons; nous permettre de négliger ce pé-
ril, pas plus que nous ne, pouvons nous per-
mettre de 'nég'!iger la menace sur Paris. Et
militairement parlant, ce serait beaucoup
plus grave qu'une menace quelle qu'elle
soit ronlre les ports du détroit. Il est temps ,
de nous délivrer de cette dernière obses-
sion. - - Oullnnlr, 1.0.
Il LE SECRET DES SUCCÈS ALLEMANDS » [SOUS
ce titre]. — Le seul fait de posséder des
<■ gros bataillons » n'aurait jamais pu -suf-
fire aux Allemands pour accomplir ce qu'ils
ont fait au cours de ces dix dernières se-
maines, s'ils n'avaient été soutenus par
une organisation et une exécution d'une
intelligence magistrale. L'admission de ce
fait doit étendre notre conception de ce qu'il
faut faire pour déterminer leur défaite, et
devrait également nous aider à définir
quelques-uns des motifs qui nous ont empê-
chés d'être plus largement récompensés de
nos quatre années d'efforts, de pertes et
d anxiété. Ce secret essentiel de la prépon-
dérance de l'Allemagne sur le champ de
bataille est sa foi dans la puissance céré-
brale. Elle prend des soins infinis à mettre
chaque homme à sa place, et elle insiste
pour qu'il résolve les problèmes inhérents
à son poste avant qu'ils se présentent, et
pour qu'il se prépare avec la plus grande
minutie à faire face aux situations impré-
vues. En consérruence, elle est capable de
pousser ses grandes attaques à un degré
qui contraste tristement avec notre succes-
sion d'opérations similaires a Neuve-Cha-
pelle, à Loof. dans la Somme et dans les
ES GUERRE
ST LA °°E"M
kr tTRANGÈREs
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Paris, 8 juin 19/S.
fnlletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
MILITAIRES
L ----
Pre ^2Tive ALLEMANDE
IVitV 'Jai la ferme convie-
l'es Il,", 'lu général Foch et de ses
flnes ohspc5 est entièrement à l'abri
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S Sfls Sont reflétées dans le ton de l'opi-
tant !Cl qu'en France et que
geait applur, ernrrellt une partie de l'opi-
't|es 1'aPParemrvment une partie de l'opi-
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'!» Nonla Cfm.siH nombre puisse éli-
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vi ta 8ri narfo>i ;sant (< momentané-
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^iremet arIIl2 montee. Finale-
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t;i.°minante« par exemple des
S*! ^dry>e nantes OU des centres d'ac-
çQdnL, Peut î^S faire de prisonniers.
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kNi -l f ObserVation l'arme aérienne
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l-ï t' lIt¡s f 'l'le n'était DûS arrivè.e d
tstr- ,s les Cela réduit sous cer-
>, 'I¡,t -t !\tr,,,tl. ,s tlernent:, d2 Slir.pl ises tac-
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%> d~r dans ce-domaine comme
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jour et elle ne peut guère se maintenir en
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par Ludendorff le 21 mars.Quoi qu'il en soit,
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manie caractéristique de Ludendorff, qui
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Allemands se décident à pousser de
l'avant dans un direction nord-ouest vers
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même de passer cette dernière rivière
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lié qui couvre Amiens. Les obstacles to-
pographiques à un pareil mouvement se-
raient presque insurmontables, bien que
les armées de Boehm et Fritz von lîHuv
soient équipées avec une perfection digne
de Mackensen en vue d'opérations de ce
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vières difficiles, qu'on voie la rapidité
étonnante avec laquelle elles ont franchi
l'Aisne. Il est cependant peu probable que
l'ennemi renonce à la marche suggérée
comme immédiate vers Paris.. Il semble
que jusqu'à présent, Ludendorff ait épui-
sé plus d'un tiers de ses réserves stra-
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dans la fournaise. Cependant, il est cer-
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encore une ou deux poussées semblables
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alliées viendraient à s'affaiblir dans ce
secteur. Mais. qu'une telle modification se
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Ludendorff, c'est une attaque sur le front
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binée avec le réalignement, après la prise
de Reims, des masses de manœuvre alle-
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Saint-Gond. Mais dans le cas présent, le
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ge marche de liane de von Kluck vers les
portes orientales de Paris pourrait être
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que les considérai ions d'ordre dynastique
pousseraient sans doute à la marche vers
Paris, mais l'autorité, de I.uldendorff est
suffisante pour les écarter entièrement au
profit d'un programme strictement militai-
l'e par lequel il pourrait avoir l'espoir d'at-
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temps en enveloppant tout le groupe d'ar-
mées français en Champagne et en Lor-
raine, et en menaçant l'arrière du groupe
Castelnau dans les Vosges. Nous ne pou-
vons; nous permettre de négliger ce pé-
ril, pas plus que nous ne, pouvons nous per-
mettre de 'nég'!iger la menace sur Paris. Et
militairement parlant, ce serait beaucoup
plus grave qu'une menace quelle qu'elle
soit ronlre les ports du détroit. Il est temps ,
de nous délivrer de cette dernière obses-
sion. - - Oullnnlr, 1.0.
Il LE SECRET DES SUCCÈS ALLEMANDS » [SOUS
ce titre]. — Le seul fait de posséder des
<■ gros bataillons » n'aurait jamais pu -suf-
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ont fait au cours de ces dix dernières se-
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une organisation et une exécution d'une
intelligence magistrale. L'admission de ce
fait doit étendre notre conception de ce qu'il
faut faire pour déterminer leur défaite, et
devrait également nous aider à définir
quelques-uns des motifs qui nous ont empê-
chés d'être plus largement récompensés de
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d anxiété. Ce secret essentiel de la prépon-
dérance de l'Allemagne sur le champ de
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brale. Elle prend des soins infinis à mettre
chaque homme à sa place, et elle insiste
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pour qu'il se prépare avec la plus grande
minutie à faire face aux situations impré-
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pousser ses grandes attaques à un degré
qui contraste tristement avec notre succes-
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