Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-06-05
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 05 juin 1918 05 juin 1918
Description : 1918/06/05 (T9,N826). 1918/06/05 (T9,N826).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6252352f
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/04/2013
ttnES DE LA GUERRE
LA GUERRE
~Es~GËRES
NU 826
Paria. 5 juin 1918.
bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
N qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
ÉTIONS MILITAIRES
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- situütÍun que ue dire
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«S* H l'Est i Ch<\lons, ce grand cen-
K,,^ 0le« et rnn ni"luniculions vers la
A-Sfc ^'Amienc batail-e actuelle, plus
lens, niet en évidence la dil-
eleoLre les méthodes de combat des
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S' en,^ ue ia (l'uen e de
Système f aii|,enl comme imprati-
i ^ern mand d'attaques l de
l'fi ii^ lo b0lnoarrl.êStS "leui ue larti-ine est
élc, ent ess de succès. Les Alle-
ui^versenf^6 succès. Les Alle-
l'as 6' Procédé. Ils traitent
de tranchées comme s'il n'exis-
J" lIas l'anchées Comme sin -
i' l'ih.v lnfanteiiP Icf':)a'e force de com-
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c°ûtens8n Animes, mais les
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111 et la vallé8 de l'Ailette
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pleures S, ne snnt probablement
Celles des Alliés. Il ne
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Pas impossible que l'ennemi
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d.) Glusyow llerald,
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Uilt esle, uest de Reirns et qu'ils ont
tt~u étC, Olt" .I Ouest de cette ville, où
lnWs 1 h*'l°is, la positon
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'r°té nnT 4re des forcos armn-
ri.cures qUI ont défenrlu précaire
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supérieure est devenue prée~iire
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Reims est aux mains de l'en-
Y)i'lrlri"l /llle 1 ennemi
t Ine "Upati On de Reims est que cela
lui permettra de joindre les voies ferrées
qui vont de là à Mézières et à Laon. Cette
dernière ii^ne iUi scia jjaruc..iiei tilleul
utile, car Laon est un point de jonction
très important qui est relié par voie ter-
rée à la vallée de lOise, zone dans la
quelle ont probablement attendu les réser-
ves principales de l'ennemi. Comme je
l'ai expliqué, la perte de Reims était iné-
vitable, du moment où nous avons été obli-
gés d'abandonner les hauteurs de Saint-
Thierry. L'ennemi fera certainement le
plus grand usage de la prise de la ville
historique pour les besoins de sa propa-
gande, mais pour nous, le flanc de Sois-
sons est le plus dangereux. — (Général
Maurice) Daily Chronicle, 1.6.
— Les Allemands eux-mêmes semblent
avoir été effrayés de la rapidité et la pro-
fondeur de leur avance, car, après avoir
atteint Château-Thierry ils dirigèrent, nous
dit-on, leur attaque vers le nord, hn d'au-
tres termes, ils firent un demi à droite et
essayèrent de repousser notie flanc conver-
gent. Il n'est pas douteux que la même
chose se produisit sur le flanc qui part de
Reims et qui rejoint la Marne près Dor-
mans. Les Français disent peu de chose de
cette avance remarquable au centre ; l'opi-
nion militaire de Londres ne cherche guère
à dissimuler sa tristesse. En ce qui con-
cerne l'avenir, la dose de spéculation à la-
quelle on peut décemment se livrer en des
temps comme ceux-ci est limitée. Mais il
y a deux explications possibles. La pre-
mière est que l'avance allemande fut trop
rapide pour les Français et que l'ennemi
brisa un front qui était en voie de forma-
tion avant que les réserves en marche
Il aient eu le temps de s'établir sur ce front.
Telle est l'explication fournie par l'ennemi
au sujet de ce qui arriva le 0U après-midi,
et il est possible que cet état de choses ait
duré jusqu'au matin du 31. L'autre expli-
cation est qu'il n'y eut pas de combats très
violents, que l'avance fut plus rapide que
ne le voulaient les Allemands eux-mêmes,
et qu'ils ont de véritables causes de ma-
laise. Nous ne possédons pas encore les
éléments nécessaires pour choisir entre ces
deux alternatives. Cependant il est évident
que la ligne ne peut rester dans l'état ac-
tuel. Proportionnellement à sa largeur, ce
saillant est le plus profond qui ait été formé
depuis le début de la guerre. Il est si pro-
fond qu'au moment où l'ennemi se heur-
tera à un summum de résistance impossi-
ble à briser immédiatement, il y renoncera
et consacrera son énergie à élargir son
saillant. Il a déjà commencé à le faire
le 30 et le 31 mai sans y réussir d'une ma-
nière entièrement satisfaisante. Il est pos-
sible qu'il lance une nouvelle attaque soit
à l'ouest, où se trouvent, dit-on. les plus
fortes réserves, soit à l'est. Des deux côtés
ses réserves sont encore intactes, mais,
précisément parce qu'il nous (.rnit plus
forts à l'ouest, il se peut qu'il préfère dé-
velopper la bataille vers l'est. Après son
expérience de 1917, il possède la confiance
absolue de pouvoir défendre une position
contre des forces très supérieures. Cela
peut causer sa ruine — espérons-le. Ses
victoires ont été remportées grâce à la sur-
prise et à la vitesse. Espérons qu'il se
prendra au propre piège de ses qualités.
Tout excès de qualités est un défaut, et il
s'est trouvé que des batailles aient été per-
dues par une exagération des qualités qui
déterminent la victoire. — (Student of War)
Manchester Guardian, 1.6.
Presse suisse. — Les attaques sont tou-
jours attendues, tout le Illvilue en parle
a l'avance et quand elles se déchaînent,
elles sont cependant une surprise. Il en
a été a-nsi en Italie, en Picardie et la
reprise du Chemin des Dames a été un
éclair dans le ciel serein. C'est avec rai-
son. que les Alliés vo~ent dans la surprise
l'élément capital des succès allemands ;
mais pour qu'elle soit possible, il faut un
adversaire qui se laisse surprendre. S'ils
ont pu réussir des coups de surprise au
cours de la guerre, ils n'en ont cependant
jamais opéré sur une largeur atteignant 80
kilomètres. Malgré les grandes victoires
aériennes que les, Alliés avaient annon-
cées dans les dernières semaines, les Alle-
mands ont (pu tranquillement procéder à
leurs préparatifs d'attaque sans être dé-
rangés. Naturellement, l'infanterie d'as-
saut a été amenée à pied-d'œuvre pendant
la nuit précédant l'attaque ; mais il fal-
lait bien que les canons et les lance-mines
fussent en position auparavant. Ou boi
donc les Allemands possèdent un procédé
pour masquer le groupement de grandes
formations d'artillerie, ce qui me parait
invraisemblable, ou bien l'exploration ues
Alliés n'a pas été opérée avec le soin né-
cessaire, leur commandement s'étant lais-
sé tromper par l'activité allemande en Pi-
cardie et en Flandre. Et, cependant, l'in-
tention des Allemands de dépister l'ad-
versaire était claire comme le jour ; mais
il est possible que l'opinion préconçue se
soit à ce point emparée de l'esprit des
généraux alliés, que la pensée ne leur se-
ra même pas venue de voir l'offensive al-
lemande se diriger dans un sens tout dif-
férent de la mer et des ports du détroit.
Pourtant, il est bien évident que les Al-
lemands ne poursuivent pas un gain de,
terrain, mais l'écrasement de l'armée des
Alliés. Leur offensive de mars et avril
a atteint l'armée anglaise au point de lui
interdire toute grande entreprise. Les
Français ont dû supporter tout le poids
des après batailles. En plaçant des unités
anglaises à des endroits où l'on ne pré-
voyait point d'attaques sérieuses, on pen-
sait qu'elles pourraient tenir les fortes po-
sitions aménagées par les Français jus-
qu'à l'arrivée de renforts français. Cette li-
mitation dans l'emploi d'une grande pnr-
tie des forces alliées a forcément exercé
LA GUERRE
~Es~GËRES
NU 826
Paria. 5 juin 1918.
bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
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N qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
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vitable, du moment où nous avons été obli-
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plus grand usage de la prise de la ville
historique pour les besoins de sa propa-
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sons est le plus dangereux. — (Général
Maurice) Daily Chronicle, 1.6.
— Les Allemands eux-mêmes semblent
avoir été effrayés de la rapidité et la pro-
fondeur de leur avance, car, après avoir
atteint Château-Thierry ils dirigèrent, nous
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tres termes, ils firent un demi à droite et
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gent. Il n'est pas douteux que la même
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Reims et qui rejoint la Marne près Dor-
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cette avance remarquable au centre ; l'opi-
nion militaire de Londres ne cherche guère
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cerne l'avenir, la dose de spéculation à la-
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temps comme ceux-ci est limitée. Mais il
y a deux explications possibles. La pre-
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Il aient eu le temps de s'établir sur ce front.
Telle est l'explication fournie par l'ennemi
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et il est possible que cet état de choses ait
duré jusqu'au matin du 31. L'autre expli-
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violents, que l'avance fut plus rapide que
ne le voulaient les Allemands eux-mêmes,
et qu'ils ont de véritables causes de ma-
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deux alternatives. Cependant il est évident
que la ligne ne peut rester dans l'état ac-
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fond qu'au moment où l'ennemi se heur-
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mais pour qu'elle soit possible, il faut un
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kilomètres. Malgré les grandes victoires
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mands ont (pu tranquillement procéder à
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Alliés. Leur offensive de mars et avril
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