Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-06-02
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 02 juin 1918 02 juin 1918
Description : 1918/06/02 (T9,N823). 1918/06/02 (T9,N823).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6252349z
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/04/2013
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►T 7"
----
N° 823
Paris, 2 juin 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
4U ESTIONS MILITAIHE8 „
L'OFFENSIVE ALLEMANDE
L'ennemi s'est mon-
capable de porter ses coups sur deux
"I:cteul' très disi i f1 1 un de l'autre : au
d'Ypres et entre Soissons et Reims.
1, oeil psut se peri-
et il , -T1 ai'i au prix de vi :s
d e Il 88 impossible à l'ennemi
K '^Porter im SU0CÔS décisif. En outre,
VïC n* opéra linn? sont divergentes. Il en
e1oM^Uaucune de ces deux
es ne doit A
Poiir. PfincÎDa.i h ï,'e considérée comme
epnemi. Mais elles ont
Wus uti au tnni^S. -du véritqKi point 1 d'attaque, et au
plus de provoquer deux désastres considr-
mais encore locaux. S: I ennemi
'e'«c dÎ1011' i! filui cîu d sépare
SS» ei?* arniéeg t!or\ Un8 riipture du front
! ^reetinn d Ami.ens et Abbe ville ;
îNs lris' QU" a nous l'avuns fait observer
'V(iabinent 'nn suc.cès dans celle direc-
ojn d'une féH'()n da~.re~-
t-de Suillant autour de Montdi-
M est Pou rn ^01 nous nuus attendons
1 e on-iJ tente dltlar^lr i ila base de ce sail-
C8 ;t an nt
obli gel. tt tant dans les environs
ert ers DOlllJens de faron à nous
D linc, évacuer saillant d'Arras. soit
t, dons r«.
dans 'a dirM-Jîîl de Pans. C'est cette
'Ctip' J^tique n qn 11 essaie. — l'ail Mail
ta 1)é
Ctell1 est critique pour
a ^mce foutefois, Britanniques
S i erlt en u Ont des utOIUts précieux. s'ils
UrsIe Nous avons une supériorité
Hr! Nvrin^Ue ienKsoiri 4f 1 Les Alliés ont tou-
%v le8 "Ut~es .de la ier à leti-r disposition.
5mer à leur disposition.
l% JJ® la richp du monde. Ils com-
lu s de len rs arsenaux et de leurs
i î? d'tT °nt w
iJlNp^'fies ni,lno^ens de concentrer
S de canons, plus d'aé-
l è W1'' Ofpe ?mands- « H est grand
W m notre cabinet de guerre et notre
Of fi e t ro""Illt le moven de faire en-
dans le domaine de l'action la supé-
riorité de ressources que la Nation leur a
nUns auc^ nn u^e' une administra-
is»e,Wie cao est nécessaire pour
q situation militais exige
«H iT'w Un mnt de la stratégie et de
lltnce a n de Ranger l'état des choses
Il, - DailyO Telegraph. 30.5
Rr'rtede m L ennemi a, par tou-
^is,advf>SîJire p»"6^8, travaillé à tromper
1;% u détouiner son attention
H direction r'0117ello dans lnmielle se
Cn,i L s«s ~el)e dans Iiritielle se
ht C^'le Préparatifs. L'hypothèse
cnr^îi qi1p entre !\ >'al<=; et
elle 1 corn;l'YlE,'- sûre, semblait avoir
Q llogique. Du moment que
les Allemands avaient pour but d'écraser
l'armée anglaise et d'arriver à la mer
en isolant la plus grande partie des
forces alliées du nord, la continuation de
son effort sur le même théâtre s'imposait.
Mais la stratégie de Ludendorff ignore cer-
taines nécessités qui n'apparaissent telles
que dans l'optique spéciale des stratèges en
chambre. Depuis un mois au moins — Lu-
dendorff devait le savoir — il n'existe plus
de secteurs exclusivement français et de
secteurs exclusivement anglais. Il é'rpt Hnnc
devenu impossible pour le commandement
ennemi, s il poursuivait la réalisation de
son plan primitif, d'atteindre le but princi-
pal qu'il s'était proposé. De plus,recommen-
cer l'attaque dans le secteur où on l'atten-
dait. où l'adversaire avait eu le temps de
se préparer, c'était le dernier parti à prelll-
dre ip-ar le commandement allemand. Aussi,
dans le silence du long intermède, Luden-
dorff a-t-il à la dernière heure rnHinalonripnt
changé ses plans en les transformant de
manière à se servir, une fois encore, de
l'avantage de la surprise, et en attaquant le
secteur sur lequel ni critiques, ni info ma-
teurs n'avaient plus les yeux. — (D. Russo)
Slampa, 29.5.
Presse suisse. — Le 27 mai a commencé
le troisième acte de la série de batailles que
l'offensive allemande, à l'ouest, déchaîne
sous des formes multiples. Le commande-
ment allemand a su tirer le plus grand pro-
fit de sa liberté d'action stratégique et,
changeant avec hardiesse le terrain et l'ob-
jectif de son offensive, il l'a transportée de
l'aile anglaise à l'aile française de l'armée.
Il fallait s'attendre à cette variante, depuis
que les Allemands avaient réussi à paralyser
l'armée anglaise et à attirer sur l'aile gau-
che les réserves de Foch, employées, sur
l'Avre et sur la Lys, à étayer le fléchisse-
ment des Anglais. Le coup que les Alle-
mands réussissent en ce moment sur l'Ais-
ne, s'était laissé pressentir dès le 5 avril,
lorsqu'ils obligèrent les Français à se re-
plier du plateau de Saint-Gobain. Dès lors,
malgré la situation que ceux-ci avaient con-
quise à la Malmaison et qui offrait à leur
aile gauche un pivot solide, il leur fallait
néanmoins compter avec un ébranlement
progressif de leurs positions du Chemin des
Dames. Le général Foch n'était pas en si-
tuation de déclencher une grande contre-of-
fensive avant que les Allemands levassent
le bras pour frapper ce nouveau coup, et
il a dû se borner à la défensive. Cela ne veut
pas dire qu'il n'eût point été capable d'éche-
lonner au point central des forces suffisan-
tes, de façon à les déplacer en temps oppor-
tun vers les ailes des armées française ou
anglaise. Il est certain que dans les sphères
militaires anglaises et françaises, l'on paraît
avoir compté fermement sur la poursuite de
l'offensive allemande contre l'aile anglaise.
probabilité que toute la structure de la ba-
taille indiquait en effet ; mais la possibilité
d'un brusque changement se trouvait d'au-
tant fniuins exclue que Hindenburg et Lu-
dendorff n'ont pas coutume de se crampon-
ner à un schéma, mais que leur vigueur de
décision sait découvrir les côtés favorables
de toute situation modifiée et en tirer parti.
Ce qui a été le cas aujourd'hui encore. Nous
avons à plusieurs reprises attiré l'attention
sur la possibilité d'une surprise par le chan-
gement d'objecitif de l'attaque et rappelons à
ce propos ce que nuus disions, le 17 mai,
des diverses éventualités d'opération [Cl.
Bulletin n° 814, p. 1, col. 11. Les événe-
ments montrent que nos pressentiments ne
nous avaient point trompé. Tout au plus
peut-on dire que l' attaque n'a pas seulement
atteint les Français, mais aussi les Anglais
placés là en remplacèment de divisions
qu'on en avait retirées. Le choc de l'offen-
sive allemande a donc été à nouveau dirigé
contre un point de suture du front en-
nemi et il est venu frapper contre une par-
tie du front dont l'importance stratégique
était très considérable, car il s'agit là du
secteur Reims-Soissons que les Français
doivent conserver à tout prix. Le succès
tactique obtenu par l'offensive est sans nul
doute un gros succès. L'on ne peut dire en-
core comment il va se développer et s'il va
prendre, par lui-même ou en liaison avec
les batailles passées et celles à venir, figure
de grand succès stratégique. Toujours est-il
que la situation de Foch est aujourd'hui plus
périlleuse qu'il ne pouvait le prévoir hier,
car entre l'Aisne et la Vesle, les Allemands
sont déjà sur le flanc de Soissons. Le com-
mandement français doit protéger à tout
prix contre l'occupation et le débordement
par les ailes, des remarquables positions
défensives de la Vesle, pour parer à une
menace venant du nord-est contre le réduit
central de Paris. Il faut donc pour Foch, se
cramponner à Reims et aux collines de
Champagne conquises par Pétain autour de
Moronvilliers, jusqu'à ce qu'il ait rétabli la
situation au centre, entre Soissons et
Reims, Qu'il veuille opposer à la percée sur
la Vesle une résistance active ou passive,
c'est là une question d'effectifs. Il est vrai-
semblable que le riche réseau de communi-
cations français rassemblera sur Braisne et
Fismes de fortes réserves et que Foch de-
vra exécuter là sa manœuvre connue de la
onzième heure, comme sur l'Avre le 29
mars. Le troisième acte de l'offensive alle-
mande ne le cède toutefois aux premiers, ni
en violence, ni en amplitude dans ses consé-
quences : et c'est à vrai dire la principale
caractéristique de son développement, dont
Hindenburg représentera l'élément actif et
Foch l'élément passif. — (H. Stegemann).
Bund, 29.5.
Presse allemande.- La victoire d'aujour-
d'hui a une importance toute particulière
parce qu'elle a démontré une fois de plus
combien le commandement allemand sait 7
garder le secret, jusqu'au moment de
l'exécution, de ses plans les plus grandio-
ses. Si .on se rappelle toutes les supposi-
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N° 823
Paris, 2 juin 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
4U ESTIONS MILITAIHE8 „
L'OFFENSIVE ALLEMANDE
L'ennemi s'est mon-
capable de porter ses coups sur deux
"I:cteul' très disi i f1 1 un de l'autre : au
d'Ypres et entre Soissons et Reims.
1, oeil psut se peri-
et il , -T1 ai'i au prix de vi :s
d e Il 88 impossible à l'ennemi
K '^Porter im SU0CÔS décisif. En outre,
VïC n* opéra linn? sont divergentes. Il en
e1oM^Uaucune de ces deux
es ne doit A
Poiir. PfincÎDa.i h ï,'e considérée comme
epnemi. Mais elles ont
Wus uti au tnni^S. -
plus de provoquer deux désastres considr-
mais encore locaux. S: I ennemi
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SS» ei?* arniéeg t!or\ Un8 riipture du front
! ^reetinn d Ami.ens et Abbe ville ;
îNs lris' QU" a nous l'avuns fait observer
'V(iabinent 'nn suc.cès dans celle direc-
ojn d'une féH'()n da~.re~-
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M est Pou rn ^01 nous nuus attendons
1 e on-iJ tente dltlar^lr i ila base de ce sail-
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ert ers DOlllJens de faron à nous
D linc, évacuer saillant d'Arras. soit
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'Ctip' J^tique n qn 11 essaie. — l'ail Mail
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a ^mce foutefois, Britanniques
S i erlt en u Ont des utOIUts précieux. s'ils
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%v le8 "Ut~es .de la ier à leti-r disposition.
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S de canons, plus d'aé-
l è W1'' Ofpe ?mands- « H est grand
W m notre cabinet de guerre et notre
Of fi e t ro""Illt le moven de faire en-
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nUns auc^ nn u^e' une administra-
is»e,Wie cao est nécessaire pour
q situation militais exige
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Il, - DailyO Telegraph. 30.5
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Cn,i L s«s ~el)e dans Iiritielle se
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Q llogique. Du moment que
les Allemands avaient pour but d'écraser
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en isolant la plus grande partie des
forces alliées du nord, la continuation de
son effort sur le même théâtre s'imposait.
Mais la stratégie de Ludendorff ignore cer-
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que dans l'optique spéciale des stratèges en
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dendorff devait le savoir — il n'existe plus
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ennemi, s il poursuivait la réalisation de
son plan primitif, d'atteindre le but princi-
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se préparer, c'était le dernier parti à prelll-
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l'avantage de la surprise, et en attaquant le
secteur sur lequel ni critiques, ni info ma-
teurs n'avaient plus les yeux. — (D. Russo)
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Presse suisse. — Le 27 mai a commencé
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sous des formes multiples. Le commande-
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l'aile anglaise à l'aile française de l'armée.
Il fallait s'attendre à cette variante, depuis
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l'armée anglaise et à attirer sur l'aile gau-
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l'Avre et sur la Lys, à étayer le fléchisse-
ment des Anglais. Le coup que les Alle-
mands réussissent en ce moment sur l'Ais-
ne, s'était laissé pressentir dès le 5 avril,
lorsqu'ils obligèrent les Français à se re-
plier du plateau de Saint-Gobain. Dès lors,
malgré la situation que ceux-ci avaient con-
quise à la Malmaison et qui offrait à leur
aile gauche un pivot solide, il leur fallait
néanmoins compter avec un ébranlement
progressif de leurs positions du Chemin des
Dames. Le général Foch n'était pas en si-
tuation de déclencher une grande contre-of-
fensive avant que les Allemands levassent
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il a dû se borner à la défensive. Cela ne veut
pas dire qu'il n'eût point été capable d'éche-
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militaires anglaises et françaises, l'on paraît
avoir compté fermement sur la poursuite de
l'offensive allemande contre l'aile anglaise.
probabilité que toute la structure de la ba-
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tant fniuins exclue que Hindenburg et Lu-
dendorff n'ont pas coutume de se crampon-
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Ce qui a été le cas aujourd'hui encore. Nous
avons à plusieurs reprises attiré l'attention
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Bulletin n° 814, p. 1, col. 11. Les événe-
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qu'on en avait retirées. Le choc de l'offen-
sive allemande a donc été à nouveau dirigé
contre un point de suture du front en-
nemi et il est venu frapper contre une par-
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était très considérable, car il s'agit là du
secteur Reims-Soissons que les Français
doivent conserver à tout prix. Le succès
tactique obtenu par l'offensive est sans nul
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core comment il va se développer et s'il va
prendre, par lui-même ou en liaison avec
les batailles passées et celles à venir, figure
de grand succès stratégique. Toujours est-il
que la situation de Foch est aujourd'hui plus
périlleuse qu'il ne pouvait le prévoir hier,
car entre l'Aisne et la Vesle, les Allemands
sont déjà sur le flanc de Soissons. Le com-
mandement français doit protéger à tout
prix contre l'occupation et le débordement
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défensives de la Vesle, pour parer à une
menace venant du nord-est contre le réduit
central de Paris. Il faut donc pour Foch, se
cramponner à Reims et aux collines de
Champagne conquises par Pétain autour de
Moronvilliers, jusqu'à ce qu'il ait rétabli la
situation au centre, entre Soissons et
Reims, Qu'il veuille opposer à la percée sur
la Vesle une résistance active ou passive,
c'est là une question d'effectifs. Il est vrai-
semblable que le riche réseau de communi-
cations français rassemblera sur Braisne et
Fismes de fortes réserves et que Foch de-
vra exécuter là sa manœuvre connue de la
onzième heure, comme sur l'Avre le 29
mars. Le troisième acte de l'offensive alle-
mande ne le cède toutefois aux premiers, ni
en violence, ni en amplitude dans ses consé-
quences : et c'est à vrai dire la principale
caractéristique de son développement, dont
Hindenburg représentera l'élément actif et
Foch l'élément passif. — (H. Stegemann).
Bund, 29.5.
Presse allemande.- La victoire d'aujour-
d'hui a une importance toute particulière
parce qu'elle a démontré une fois de plus
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