Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-06-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 01 juin 1918 01 juin 1918
Description : 1918/06/01 (T9,N822). 1918/06/01 (T9,N822).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6252348j
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/04/2013
IRES J)E
i £ HES DP !ague«re
Rr DES
|'fi^ÉTRANGÈREs
N° 822
Paris, 1er juin 1918.
bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
1 de la Guerre et des Affaires Étrangères.
; 31ILITAIRES
, P L'OFFENSIVE ALLEMANDE
,resSe
, mlItation anglaIse., - Le résultat de hl no-
f och comme chef
un que la sépara lion des armées
€st ns un but en soi-m.ême; A l'heure- ac-
tuai,p es ar'mées ,
■ Çoi> ine!^tî"icable pi ^entremêlées d'une fa-
a reviendra1î l°n ,aiTivait à les sépa-
cela l'eviendr ait à séparer des troupes
t'itan Iliqles d autres troupes britanniques
011 dp» ®^'°upes fr„ n^aises d'autres troupes
Ira,,. '«es. Alors que des réallTIen¡S bri-
?Ues c°nibatta"ent4maintenarit en Cham-
'I\,(!C 'le es troupes frança:ses contribuent
bljl des S OÓtres à Ja défense d'Ypres. Le
i Sera donc de diviser les
r 11/1 grou U général Foch en deux groupes,
[ 0uPe Qu nToJ e la Somme et un
~s~ rest nord de la Somme et un
Nsonet a nouvelle poussée entre
'%(! a,nie la eS un coup direct con-
~o ?entre\iHAT ,
L esPrit militaire al'le-
aime la Sri rie' et de même qu'il a
^'reSsiJ1 Sur 1P J fi attaque centrale d'une
t,()|is evons nonvï d'Ypres, de même
lendre à une attaque
~nr~ e spondan te sur le flanc oriental. Peut-
>e8 dante sur > ,
rlChiens Wehp sera-t-el'Ie laissée aux Au-
'.chit>n (Ed ) na"Jer Guardian, 28.5.
- L'ensemble de la ligne que les Alle-
3 pour leur abaque
%[ avaien, oh leur attaque
lfs Wiî?lble-t-il HAf^îen(iue par des el'fec-
'I^cès faibles ^ennem; remporta son
r
^ial l'emporta soti
Illitil -sIr la S.auche des Alliés, où
J renn, ?Sa Fnn PÇais sur un large front,
A'1 attp,gnit Pont "fy le 27 en fin de jour,
~t~ se 1,8 à l'est, les troupes britanni-
e tetirèrent conformément à ce mon-
ii^Qh en étroite liaison avec les
<«. fut ia r i'enserrible de
Français 8, et le r&fa uij at de l'ensemble de
,Wf!UU 'r QUo de la liane de l'Aisne.
éxécutée ^1^ la rftraite des Alliés ftif,
*h\^M te résu tnA en bon ordre, et
une décision prise
rapidement en présence du caractère for-
e raSs ,lt
Pres assaut. - (Ed.) Times, 29.5.
lisaAnt
Presse Ilalienne. - Tout montre qu'en
attaquant en Champagne et en Flandre
Ind orrt a oorCPagne et en Flandre
a commencé la seconde grande
QiQh®ce<> lriït la dernîÏÏl 11 est bien difficile
soit la dernière, mais il t'st probable
en pîlSsera io première en nombre,
&entPeUé C^arnernent, en rayon-
"e Wf* l'extAJn°ndes atta^ues qVl
hai»Nille Sî auj0S'-
f• hm se réalise, si la
Ip's chain se IImf; aUssi en Picardie, le mois
tfo N{i'ité su 8 heureu^0! e entre tous dans
i et malheureux de l'hu-
hll t1. la papce 011P etre l'Aisne, la Som-
d'k^s r'j[es hnmm fleur du genre
«a nu; 8 of-t if meilleurs des meil-
tvy°ie J:h.eT,che PT anRe monde d'aujour-
t:¡r>lOle. ll1■ ta tromf T renverser tous obs-
a trollVPf,- (M. Prati) Stampa.
— On a confiance et confiance tout parti-
culièrement dans les avantages résultant
du commandement unique qui permet d'uti-
liser aujourd'hui la masse des réserves
alliées autrement qu'on n'a pu le faire en
mars. On pense avec anxiété à ce qui se-
rait arrivé si Anglais et Français avaient
été aujourd'hui, comme le 21 mars, encore
séparés. (Domenico Russo.) Stampa, 28.5.
Presse suisse. — Malgré la vigueur avec
laquelle a été menée l'attaque du 27, l'on
ne peut encore apercevoir les visées du
commandement allemand. S'agit-il d'une
pointe en avant pour s'assurer sur l'Aisne
un point d'appui permettant de diriger
avec plus de sécurité l'offensive principale
dans un autre sens ; ou bien est-ce le dé-
but d'une offensive à l'ouest de Reims dans
la direction du Sud (Paris) ; ou bien encore
veut-on seulement attirer les réserves fran-
çaises dans la région de Soissons pour
garder les mains libres-en Picardie et en
Flandre ? Quoi qu'il en soit, voilà pour le
général Foch le moment de montrer s'il est
le grand capitaine que les Alliés voient en
lui. — (Colonel Egli) Basler Nachrichten,
29.5.
Presse allemande : LES PORTS DE LA MAN-
otE. — Plus importante que tous les sou-
cis intérieurs, même que la question du
tonnage, est pour l'Angleterre la destinée
des ports de la Manche. Base de la défense
continentale ils sont aussi la base de la dé-
fense anglaise, et il est remarquable
qu'ici les intérêts français et anglais sont
nettement divergents. De part et d'autre
l'angoisse est la même, mais les Français
craignent avant tout pour la Ville Lumière,
bien sombre depuis nos attaques aérien-
nes. Il est douteux qu'il se trouve encore
un gouvernement pour faire accepter la
fuite à Bordeaux — on le sait dans les
milieux dirigeants — c'est donc Paris qu'il
faut défendre, et l'on en est arrivé au
point de vue qu'il est plus important pour
la France de se défendre elle-même que de
défendre l'Angleterre et que le sang fran-
çais ne doit pas être éternellement versé
pour les intérêts anglais. Sans doute la
divergence de vues ne s'impose pas encore
avec cette netteté, mais le développement
de la batail'e des Flandres accélérera les
choses. L'opinion des Anglais est par con-
tre que la possession des ports de la Man-
che est plus importante que la possession
de Paris, et on espère en Angleterre que la
France fera tout pour empêcher que Ca-
lais et Boulogne tombent aux mains de
'Vnnemi et fournissent une base de pre-
mier ordre à ses sous-marins, sans comp-
ter le danger constant d'invasion de la
côte du Kent. Il y a donc de gros nuages à
l'horizon de l'alliance franco-anglaise. Les
Français qui s'attendaient à ce an'al"
moins les Anglais défendissent leur front
et doivent maintenant courir partout à leur
aide s'étonnent de n'entendre comme re-
merciement que des critiques. Cette ten-
sion prouve que l'Angleterre commence à
devenir nerveuse. — Mugdcburguche Zei-
tung, 23.5.
« LA GRANDE BATAILLE DE FRANCE » [sous ce
titre]. [Cf. Bulletin n° 821, p. 1, col. 1.] —
Dans les journées du 25 et du 26 mars. la
bataille de percée attegnit son maximum
d'effet. Le commandement anglais ramena
peu a peu vers le Nord ses troupes qui cé-
daient au sud de la Somme et il organisa
la résistance entre la Scarpe et l'Ancre.
La 3° armée française, qui avait établi son
quartier général à Clermont, couvrait,
avec une rage secrète, la retraite des trou-
pes alliées. Pendant que notre aile nord
continuait à livrer de rudes combats à l'in-
fanterie anglaise, qui se défendait avec
acharnement, une brillante poursuite de
l'ennemi s'organisait entre la Somme et
l'Oise ; elle atteignit son point culminant. le
27, à la .prise de Montdidier. Les armées
von Hutier et von der Marwitz progres-
saient d'une manière irrésistible, vers le
Sud. Les Français, contraints d'engager
leurs divisions, en bloc, en les jetant en
avant des troupes anglaises qui se re-
pliaient. furent entraînés dans le mouve-
ment général de retraite. Limpétuosité su-
perbe de nos troupes, dont quelques divi-
sions se battaient depuis le début, empêcha
l'adversaire de se ressaisir et d'engager
ses troupes avec méthode. Les brillants
succès de l'aile sud furent rendus possi-
bles par les attaques de l'armée von Below
au Nord, contre le massif de la défense an-
glaise. L'aile nord servit en quelque sorte
de levier ; elle détacha du front sud le
gros des réserves ennemies et l'étreignit
comme dans un étau, après l'avoir forcé
à marcher vers les lignes qu'elle occupait.
De leur côté, les corps nord de l'armée von
der Marwitz. progressant le 25 et le 26
vers l'Ancre, collaboraient à la même tâ-
che. L'ennemi qui sur la Somme, franchie
par nos bataillons talonnant ses arrière-
gardes, avait appris qu'il devait avancer
sa défense sur la rive est du fleuve pour
gagner le temps nécessaire à l'organisa-
tion de la résistance sur la rive ouest se
battit cette fois avec le plus grand achar-
nement. Sans se laisser arrêter par ses
énormes pertes, il organisa contre-attaques
sur contre-attaques, avec la ville d'Albert
comme base. Malgré tout nos troupes ga-
gnaient lentement du terrain. Dès le 25.
le corps Grünert. contournant par le Nord
le centre de la résistance la plus sérieuse
de l'ennemi, néussissait à franchir l'Ancre
à Miraumont. Le 26, le corps von Kathen
prenait Albert et. opérant en liaison avec
lui. l'armée von Below avançait de quel-
rmes kilomètres, jusau'nu 27. Mnsi déga-
gées du côté du Nord. les armées von Hu-
lier et von der Marwitz continuaient, au
sud de la Somme, leur poursuite, qui sous
le choc continu de nouvelles troupes fran-
i £ HES DP !ague«re
Rr DES
|'fi^ÉTRANGÈREs
N° 822
Paris, 1er juin 1918.
bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
1 de la Guerre et des Affaires Étrangères.
; 31ILITAIRES
, P L'OFFENSIVE ALLEMANDE
,resSe
, mlItation anglaIse., - Le résultat de hl no-
f och comme chef
un que la sépara lion des armées
€st ns un but en soi-m.ême; A l'heure- ac-
tuai,p es ar'mées ,
■ Çoi> ine!^tî"icable pi ^entremêlées d'une fa-
a reviendra1î l°n ,aiTivait à les sépa-
cela l'eviendr ait à séparer des troupes
t'itan Iliqles d autres troupes britanniques
011 dp» ®^'°upes fr„ n^aises d'autres troupes
Ira,,. '«es. Alors que des réallTIen¡S bri-
?Ues c°nibatta"ent4maintenarit en Cham-
'I\,(!C 'le es troupes frança:ses contribuent
bljl des S OÓtres à Ja défense d'Ypres. Le
i Sera donc de diviser les
r 11/1 grou U général Foch en deux groupes,
[ 0uPe Qu nToJ e la Somme et un
~s~ rest nord de la Somme et un
Nsonet a nouvelle poussée entre
'%(! a,nie la eS un coup direct con-
~o ?entre\iHAT ,
L esPrit militaire al'le-
aime la Sri rie' et de même qu'il a
^'reSsiJ1 Sur 1P J fi attaque centrale d'une
t,()|is evons nonvï d'Ypres, de même
lendre à une attaque
~nr~ e spondan te sur le flanc oriental. Peut-
>e8 dante sur > ,
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'.chit>n (Ed ) na"Jer Guardian, 28.5.
- L'ensemble de la ligne que les Alle-
3 pour leur abaque
%[ avaien, oh leur attaque
lfs Wiî?lble-t-il HAf^îen(iue par des el'fec-
'I^cès faibles ^ennem; remporta son
r
^ial l'emporta soti
Illitil -sIr la S.auche des Alliés, où
J renn, ?Sa Fnn PÇais sur un large front,
A'1 attp,gnit Pont "fy le 27 en fin de jour,
~t~ se 1,8 à l'est, les troupes britanni-
e tetirèrent conformément à ce mon-
ii^Qh en étroite liaison avec les
<«. fut ia r i'enserrible de
Français 8, et le r&fa uij at de l'ensemble de
,Wf!UU 'r QUo de la liane de l'Aisne.
éxécutée ^1^ la rftraite des Alliés ftif,
*h\^M te résu tnA en bon ordre, et
une décision prise
rapidement en présence du caractère for-
e raSs ,lt
Pres assaut. - (Ed.) Times, 29.5.
lisaAnt
Presse Ilalienne. - Tout montre qu'en
attaquant en Champagne et en Flandre
Ind orrt a oorCPagne et en Flandre
a commencé la seconde grande
QiQh®ce<> lriït la dernîÏÏl 11 est bien difficile
soit la dernière, mais il t'st probable
en pîlSsera io première en nombre,
&entPeUé C^arnernent, en rayon-
"e Wf* l'extAJn°ndes atta^ues qVl
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f• hm se réalise, si la
Ip's chain se IImf; aUssi en Picardie, le mois
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i et malheureux de l'hu-
hll t1. la papce 011P etre l'Aisne, la Som-
d'k^s r'j[es hnmm fleur du genre
«a nu; 8 of-t if meilleurs des meil-
tvy°ie J:h.eT,che PT anRe monde d'aujour-
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— On a confiance et confiance tout parti-
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mars. On pense avec anxiété à ce qui se-
rait arrivé si Anglais et Français avaient
été aujourd'hui, comme le 21 mars, encore
séparés. (Domenico Russo.) Stampa, 28.5.
Presse suisse. — Malgré la vigueur avec
laquelle a été menée l'attaque du 27, l'on
ne peut encore apercevoir les visées du
commandement allemand. S'agit-il d'une
pointe en avant pour s'assurer sur l'Aisne
un point d'appui permettant de diriger
avec plus de sécurité l'offensive principale
dans un autre sens ; ou bien est-ce le dé-
but d'une offensive à l'ouest de Reims dans
la direction du Sud (Paris) ; ou bien encore
veut-on seulement attirer les réserves fran-
çaises dans la région de Soissons pour
garder les mains libres-en Picardie et en
Flandre ? Quoi qu'il en soit, voilà pour le
général Foch le moment de montrer s'il est
le grand capitaine que les Alliés voient en
lui. — (Colonel Egli) Basler Nachrichten,
29.5.
Presse allemande : LES PORTS DE LA MAN-
otE. — Plus importante que tous les sou-
cis intérieurs, même que la question du
tonnage, est pour l'Angleterre la destinée
des ports de la Manche. Base de la défense
continentale ils sont aussi la base de la dé-
fense anglaise, et il est remarquable
qu'ici les intérêts français et anglais sont
nettement divergents. De part et d'autre
l'angoisse est la même, mais les Français
craignent avant tout pour la Ville Lumière,
bien sombre depuis nos attaques aérien-
nes. Il est douteux qu'il se trouve encore
un gouvernement pour faire accepter la
fuite à Bordeaux — on le sait dans les
milieux dirigeants — c'est donc Paris qu'il
faut défendre, et l'on en est arrivé au
point de vue qu'il est plus important pour
la France de se défendre elle-même que de
défendre l'Angleterre et que le sang fran-
çais ne doit pas être éternellement versé
pour les intérêts anglais. Sans doute la
divergence de vues ne s'impose pas encore
avec cette netteté, mais le développement
de la batail'e des Flandres accélérera les
choses. L'opinion des Anglais est par con-
tre que la possession des ports de la Man-
che est plus importante que la possession
de Paris, et on espère en Angleterre que la
France fera tout pour empêcher que Ca-
lais et Boulogne tombent aux mains de
'Vnnemi et fournissent une base de pre-
mier ordre à ses sous-marins, sans comp-
ter le danger constant d'invasion de la
côte du Kent. Il y a donc de gros nuages à
l'horizon de l'alliance franco-anglaise. Les
Français qui s'attendaient à ce an'al"
moins les Anglais défendissent leur front
et doivent maintenant courir partout à leur
aide s'étonnent de n'entendre comme re-
merciement que des critiques. Cette ten-
sion prouve que l'Angleterre commence à
devenir nerveuse. — Mugdcburguche Zei-
tung, 23.5.
« LA GRANDE BATAILLE DE FRANCE » [sous ce
titre]. [Cf. Bulletin n° 821, p. 1, col. 1.] —
Dans les journées du 25 et du 26 mars. la
bataille de percée attegnit son maximum
d'effet. Le commandement anglais ramena
peu a peu vers le Nord ses troupes qui cé-
daient au sud de la Somme et il organisa
la résistance entre la Scarpe et l'Ancre.
La 3° armée française, qui avait établi son
quartier général à Clermont, couvrait,
avec une rage secrète, la retraite des trou-
pes alliées. Pendant que notre aile nord
continuait à livrer de rudes combats à l'in-
fanterie anglaise, qui se défendait avec
acharnement, une brillante poursuite de
l'ennemi s'organisait entre la Somme et
l'Oise ; elle atteignit son point culminant. le
27, à la .prise de Montdidier. Les armées
von Hutier et von der Marwitz progres-
saient d'une manière irrésistible, vers le
Sud. Les Français, contraints d'engager
leurs divisions, en bloc, en les jetant en
avant des troupes anglaises qui se re-
pliaient. furent entraînés dans le mouve-
ment général de retraite. Limpétuosité su-
perbe de nos troupes, dont quelques divi-
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l'adversaire de se ressaisir et d'engager
ses troupes avec méthode. Les brillants
succès de l'aile sud furent rendus possi-
bles par les attaques de l'armée von Below
au Nord, contre le massif de la défense an-
glaise. L'aile nord servit en quelque sorte
de levier ; elle détacha du front sud le
gros des réserves ennemies et l'étreignit
comme dans un étau, après l'avoir forcé
à marcher vers les lignes qu'elle occupait.
De leur côté, les corps nord de l'armée von
der Marwitz. progressant le 25 et le 26
vers l'Ancre, collaboraient à la même tâ-
che. L'ennemi qui sur la Somme, franchie
par nos bataillons talonnant ses arrière-
gardes, avait appris qu'il devait avancer
sa défense sur la rive est du fleuve pour
gagner le temps nécessaire à l'organisa-
tion de la résistance sur la rive ouest se
battit cette fois avec le plus grand achar-
nement. Sans se laisser arrêter par ses
énormes pertes, il organisa contre-attaques
sur contre-attaques, avec la ville d'Albert
comme base. Malgré tout nos troupes ga-
gnaient lentement du terrain. Dès le 25.
le corps Grünert. contournant par le Nord
le centre de la résistance la plus sérieuse
de l'ennemi, néussissait à franchir l'Ancre
à Miraumont. Le 26, le corps von Kathen
prenait Albert et. opérant en liaison avec
lui. l'armée von Below avançait de quel-
rmes kilomètres, jusau'nu 27. Mnsi déga-
gées du côté du Nord. les armées von Hu-
lier et von der Marwitz continuaient, au
sud de la Somme, leur poursuite, qui sous
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