Presse et revues
8 pages
Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-05-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 31 mai 1918 31 mai 1918
Description : 1918/05/31 (T9,N821). 1918/05/31 (T9,N821).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62523474
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/04/2013
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ks D^ p .Kli uK
PT DB8
IRES ÉTRA.NGÈRES
N° 821
l'unis, H1 mai 1918.
fylletin Quotidien de Presse Etrangère
[ NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
w ** wvJ|^p|QpiV|,T'| CI confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
, - qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
'--- de la Guerre et des Affaires Étrangères.
I I TA L liES
, t OPERATiONS
dfi «l?. ,TLe de France „ [Cf.
n ''00 ,^ Au cours
„c°nde juurnp lae bataille, nous
4es iu n m a bataille, nous
le UCs \e, lU Ce a travtJlîS 1 enscui-
Oils eillieiiiies- L'attaque alle-
e °uier i^ransforma1!. unf poussée irré-
~,. Sttble qui, JUsquà la Hn du moisi devait
derOUte ^nquièmp i armée anglaise en
déroute, battre'InIPlètem-ellt les divisions
ll'Qn çaise hâtivei,,,anteng-a-gé-es en diffé-
, f:tUs >'» du fron ^8 bataille, et nous
P Us de 70 kilumètres en avanl.
en diffé-
£ d«>a «'U t
id ''ant glclude r'^SiSUi"^ d'ait] s le
< de Below ai* où les divisions
Ue,
US trot, héroïcrues elurent raison des
h?en(. et'^ Contre-at des
,en!, et'e:} Contre-attaquant avec acharne.
ent l et des t'a liks, Vérilables forts mobiles,
^suues Ul1 cours de laprès-
S1 h n ? rc'er la HTU 1Xlè me Position, à
y| position, à
li^^e rtassaut ipc locaL tés chaudement
8P"U0 de CroiSii 'f e„ aux, Vraucourt et
Lni-r>o«t LI troisi e osition, que nos
nt a trouHème position, que nos
re t le soir, était forle-
*
COUrs e * Nous devions nous attendre,
nt no ~s nous attendre,
Ja Tl i1^*1 noi, s joUm,l F** qui allaient suivi-e,
s et rudes batailles. Cepen-
Camwrmée von Below sur
'ail PoiniA1 était si lourde que
Nnini OQlrnencait S à évacuer l'extrô-
- par à en évacuer rextrë-
iwNSt omia de raSf,s?u:èpes et Ribécourt,
snvon der Marw.tz se
* h?8 du sû Pendant ce temps. les
• aVaient rivalisé d'ar-
Po. °?lon ^irs il'es iïltrieurea-La lulte
%r La lutte
~,~J~~ua la fin Q~ l'après-mldt,
l-, un de 1 après-midi,
Q;,rrrUner ^r la conquête de la
Îlu#N /i dernièr, .Position anglaise.
der Marwitz prit d'assaut les
M 6 Lieraimq Longavesnes, Mar-
V^'t r?e,pt nj}'\ Longavesnes, Mar-
Beauvois et
hiit. lp 0rcant dPTT; ^,ler' Beauvois et
Se A n'as. çant il ,IT ussy. Quessv et Ter-
WM À la PerrS canal Crozat. - Le
1,2' 2 , la perpS î était faite sur un lar-
0
"nnt(le É,a 'ouiA p ^^brai-Péronne jus-
"n 3(5 i aVlOIns ré-
LK^uii 'e q ît)ll>°b,lème d fU fr ? s' nous avions rê-
K L\i qtle me du occidental ré-
n°s advn rsaires n'avaient pas
de (jeu a?nees d'efforts et le
toivto leurs forces. Un bil-
Cn, dp l loiTlha on. lrs forres- Un Nos
tr(1 SS(îmhl^rnos mains. Nos
Petits nt Pour prisonniers
i 'p 'n ^as as<îo délnrhements, de
~t ■ n détachements de
i Se des nornbreux pour éva-
li1 Percôp canons conquis. Aussi-
fliviSnr)f>int !Vllt la poursuite qui
lons. e^dn:nt mOrt des offensives de
1:11 t offensives de
!\1f\tJs ~i~ de toutes parts. les
n 1'r> de toutes parts, les
au repos accouraient
vers l'Oise, nos chefs et nos troupes
n'avaient qu'un seul désir, talonner l'en-
nemi et le refouler le plus loin possible,
avant que le rétablissement de l'équilibre
des forces ne vînt diminuer la violence de
nos coups. L'armée von Hutler et les corps
sud de l'armée von der Marwitz se frayè-
rent, le 23, un chemin jusqu'à la Somme,
bousculèrent des réserves anglaises, ame-
nées hâtivement sur la ligne de bataille. Le
24, elles forcèrent le passage malgré la
bravoure de l'ennemi qui continuait à se
battre en désordre. A Bethancourt. l'impé-
tueux assaut d'une division badoise, rejeta
à la faveur du brouillard, les premiers ba-
taillons ennemis au delà de la Somme.
Suivant de près l'infanterie qui franchissait
la rivière, nos pionniers construisirent des
ponts. Le 23, le corps von Oettinger prit
la ville de Ham après de violents combats
dans les rues ; le 21, le corps von Hofacker
occupa Péronne. Cléry, Bouchavesnes, Mau-
repas et Combles, d'illustre mémoire, fu-
rent pris par l'armée von der Marwi'tz. A
l'aile gauche, dans les bois, de l'autre côté
du canal Crozat, le corps von Conta se
heurta aux premières troupes françaises,
la 125e et la 9e divisions et le 1er cuirassiers à
pied, rapidement amenées, en camions au-
tomobiles, de la région de Senlis et de
Compiègne. Elles se jetèrent sur notre flanc
découvert. Elles eurent le même sort que
les divisions des positions anglaises. Le 24,
Chauny tomba. La 10e et la 55e divisions,
que l'ennemi avait fait venir précipitam-
ment de la région de Paris, avaient vai-
nement essayé de défendre Chauny. Comme
une annonce menaçante de notre succès
au cours de la bataille de percée, à l'heure
où nous arrivions à la Somme, les premiers
projectiles de nos canons à longue portée
tombaient sur la capitale de la France, y
semant la panique. Pendant ce temps, nous
emportions de haute lutte, la 3e position
le 23, à l'aile nord. Il fallut conquérir, dans
des combats d'approche, les uns après les
autres, les villages ainsi que les tranchées.
C'était une lutte avec une véritable hydre,
les divisions anglaises venant sans cesse
combler les brèches. Le 24, enfin, sous kl
pression des succès remportés au Sud,
nous réussîmes à chasser l'adversaire du
saillant de Cambrai. Une attaque concen-
trique des corps von Lindequist et Grünert
nous permit, au cours de l'après-midi, de
traverser la troisième position. Le soir. je
corps von der Bornè s'emparait de Bapau-
me. — Kölnische Zeitung et autres jour-
naux allemands du 24.5.
Situation générale. — PRESSE SUISSE:
L'interruption, ou tout au moins le fort
trouble apporté aux lignes de communica-
tion importantes qui conduisent, par Haze-
brouck au front anglais a de grandes con-
séquences. Il est vrai que des relations
directes de Dunkerque avec Elverdinghe et
Poperinghe en passant par Bergues ont été
créées, de sorte que le trafic ne s' opère pas
exclusivement sur la ligne de Hazebrouck.
C'est néanmoins celle-ci qui possède la
plus grande capacité de rendement pour le
trafic vers Calais, Boulogne et la basse
Somme, en passant par Saint-Omer. De
même que sur la Somme, dans le Nord
également les succès allemands ont consi-
dérablement alourdi la tâche des chefs de
l'Entente. Une avance dans la direction
Steenwoorde-Cassel-St-Omer produirait in-
contestablement la chute du front belge
des Flandres : résultat qui ne serait certes
point décisif par lui-même, mais représen-
terait un gros succès moral pour les Alle-
mands. C'est la raison de la présence de
fortes réserves françaises sur ce point, à
la conservation duquel ne s'attacha au
surplus aucun intérêt purement français.
Si l'on envisage lanéantissement de t'ar-
mée anglaise comme le but de guerre alle-
mand de cette année, on admettra la vrai
semblance d'une continuation de l'offensive
dans la direction des ports du Pas de Ca-
lais. L'établissement de forces allemandes
à portée de canon des ports anglais et
peut-être de l'embouchure de la Tamise,
produirait sans nul doute en Angleterre
une impression profonde, et conduirait
peut-être bien à la décision, dans le sens
de la conciliation. L'on ne saurait toutefois
prédire en aucune façon si ce but peut
être atteint, soit par une avance plus ou
moins directe vers Dunkeraue et Calais.
soit par la défaite des armées qui combat-
tent plus au sud. une fois séparées du
front français. Pendant la présente pau-
se, dont les combattants profitent pour
rassembler leurs forces en vue d'un nouvel
assaut, rien ne percera des intentions du
commandement allemand. Ce n'est que
lorsque les gros canons feront entendre
,Ienr voix pour la préparation du prochain
coup, que l'on pourra, apercevoir en quel
endroit il sera porté. Il ne se fera pas atten-
dre, j'en ai la ferme conviction, non seule-
ment. d'après les propos des chefs alle-
mands, mais d'après mon évaluation per-
sonnelle de la force de leurs troupes, selon
ce qu'il m'a été donné de voir en Picar-
die et en Flandre. — (Colonel de Watten-
wyl) Züricher Post, 27.5.
MATERIEL
Les croiseurs sous-marins allemands. —
Un croiseur sous-marin allemand a été
coulé par un sous-marin anglais. Il y a
4 ou 5 ans il était admis que le sous-marin
ne pouvait combattre le sous-marin. On se
trompait'. Les sous-marins britanniques
ont, au contraire, mené avec succès des
actions de ce genre. La perte de ce sous-
marin sera un coup sérieux .pour l'Etat-
ajor allemand qui plaçait de grands es-
poirs sur ce modèle et le considérait com-
me invulnérable. En construisant des croi
seurs sous-marins. les Allemands sacri-
fient le nombre à la d'imension. Mais, en
développant les dimensions on augmente
ks D^ p .Kli uK
PT DB8
IRES ÉTRA.NGÈRES
N° 821
l'unis, H1 mai 1918.
fylletin Quotidien de Presse Etrangère
[ NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
w ** wvJ|^p|QpiV|,T'| CI confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
, - qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
'--- de la Guerre et des Affaires Étrangères.
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P Us de 70 kilumètres en avanl.
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^suues Ul1 cours de laprès-
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y| position, à
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nt a trouHème position, que nos
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*
COUrs e * Nous devions nous attendre,
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Nnini OQlrnencait S à évacuer l'extrô-
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* h?8 du sû Pendant ce temps. les
• aVaient rivalisé d'ar-
Po. °?lon ^irs il'es iïltrieurea-La lulte
%r La lutte
~,~J~~ua la fin Q~ l'après-mldt,
l-, un de 1 après-midi,
Q;,rrrUner ^r la conquête de la
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M 6 Lieraimq Longavesnes, Mar-
V^'t r?e,pt nj}'\ Longavesnes, Mar-
Beauvois et
hiit. lp 0rcant dPTT; ^,ler' Beauvois et
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avant que le rétablissement de l'équilibre
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rent, le 23, un chemin jusqu'à la Somme,
bousculèrent des réserves anglaises, ame-
nées hâtivement sur la ligne de bataille. Le
24, elles forcèrent le passage malgré la
bravoure de l'ennemi qui continuait à se
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à la faveur du brouillard, les premiers ba-
taillons ennemis au delà de la Somme.
Suivant de près l'infanterie qui franchissait
la rivière, nos pionniers construisirent des
ponts. Le 23, le corps von Oettinger prit
la ville de Ham après de violents combats
dans les rues ; le 21, le corps von Hofacker
occupa Péronne. Cléry, Bouchavesnes, Mau-
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l'aile gauche, dans les bois, de l'autre côté
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heurta aux premières troupes françaises,
la 125e et la 9e divisions et le 1er cuirassiers à
pied, rapidement amenées, en camions au-
tomobiles, de la région de Senlis et de
Compiègne. Elles se jetèrent sur notre flanc
découvert. Elles eurent le même sort que
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ment de la région de Paris, avaient vai-
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où nous arrivions à la Somme, les premiers
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tombaient sur la capitale de la France, y
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des combats d'approche, les uns après les
autres, les villages ainsi que les tranchées.
C'était une lutte avec une véritable hydre,
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me. — Kölnische Zeitung et autres jour-
naux allemands du 24.5.
Situation générale. — PRESSE SUISSE:
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exclusivement sur la ligne de Hazebrouck.
C'est néanmoins celle-ci qui possède la
plus grande capacité de rendement pour le
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même que sur la Somme, dans le Nord
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dérablement alourdi la tâche des chefs de
l'Entente. Une avance dans la direction
Steenwoorde-Cassel-St-Omer produirait in-
contestablement la chute du front belge
des Flandres : résultat qui ne serait certes
point décisif par lui-même, mais représen-
terait un gros succès moral pour les Alle-
mands. C'est la raison de la présence de
fortes réserves françaises sur ce point, à
la conservation duquel ne s'attacha au
surplus aucun intérêt purement français.
Si l'on envisage lanéantissement de t'ar-
mée anglaise comme le but de guerre alle-
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peut-être de l'embouchure de la Tamise,
produirait sans nul doute en Angleterre
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peut-être bien à la décision, dans le sens
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prédire en aucune façon si ce but peut
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Les croiseurs sous-marins allemands. —
Un croiseur sous-marin allemand a été
coulé par un sous-marin anglais. Il y a
4 ou 5 ans il était admis que le sous-marin
ne pouvait combattre le sous-marin. On se
trompait'. Les sous-marins britanniques
ont, au contraire, mené avec succès des
actions de ce genre. La perte de ce sous-
marin sera un coup sérieux .pour l'Etat-
ajor allemand qui plaçait de grands es-
poirs sur ce modèle et le considérait com-
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seurs sous-marins. les Allemands sacri-
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