Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-05-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 30 mai 1918 30 mai 1918
Description : 1918/05/30 (T9,N820). 1918/05/30 (T9,N820).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6252346q
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/04/2013
(,RES DE LA GUEHRE
1 »
| R^JÊTR4NGÈREs
Nil 820
Paris, 30 mai 1918.
1
f illetin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
Il ES
: OPERATIONS
SI|V1Le œ Cologne. - Sous le
îU'dÏE "• , !;D1:ML'--NT Dulr ET PEUT ETHE
'en' qui non nbe des victimes du
surl,- is le samedi
~r.e, '~nt de se fermer. Les
liau rechercller si. ce
! ^?e tori\u ? aUrait Pas nf \°nt rechercher si ce
1 de Col aUrait Pas pu êt e évité à la ville
l■ '^5es l,att^ues .ont Prouvé'depuis,
t^'SsiK6i: té d attenuer les effets de se:
Si atta ques aériennes, de réduire les
débats matériels.
^et'hïIer résultat Sfra plus'fa-
L llertlen°^tenu mm d'uutant plus fa-
r'^Urpi 'Senient que chacun observera plus
Publiée* h Prescrii3tions que la
!J¡!rie/¡c: --"liées depuis des mois. L'ex-
let '^ment ^Ouloureuse du 18 mai
i ut dp iSaluUire douloureuse du 18 mm
JéhUt de ISQllItalre. il ce point de vue. Au
a,<- .guerre, à l'heure où, aux portes
î-^otre i? Vllle, Hp
4je notre VIII e, des dispositions spéciales
en vn. d un siè,).e p~,ssible, la
~t'~aS~ de en Vue d un siège prJssIble, la
¡OUs la..on de OOlogne a Senti qu'elle était
j;a vain^ri®naoe dei de la guerre.
~r-'~e i ri Un dan8er nos solda t8 nous a mis a
i anSd'°it , est une ville
'IIr¡¡,'à. deI Ü°It S'üttendre Par la vo:e des
le 8 e ri^Sa?réableS' car nous
SuPDrimo car nous
IQQIJI le:~ 1Tl°yens dp jour au lende-
'ens de eombat actuels. Même
s Prnh?°si>ion "Sl,ot éta:t adoptée, il
,, s»it!" un c
b (lire qllPPllqUée. Nous serions naHs de
J .s ferions naïfs de
'hl' ero t Cesseraient leS
ern ents aerlens si nous conunen-
leur on d :nner l'exemple. Ce
ve,, eUv h^ui „ nous v et qui
'i P °s- C»^ 0°ntraints et qui
oi !es rerïliers iShnrvï^h?"16 ?K des villes ou-
ûop
l ePlus que toul le reste
's \S sont que chacun soit in-
SiSi? iC°nvaincu que toutes les disposi-
ln'ii'"6- Il i1 Pour assurer la défense de
rlJ'lI [Uht n, Y a IJas à av() ir. neur d'attaqu. E>S
ev'0ir J lr peur d'attaques
à (8 est kl- 6n minimP f1 nous Je comparons
O* len Le datiye que nous cou-
angers nn nous le comparons
si ^esn qUe c'C)lurent nos soldats
'c fiv Ilt" J) de cette occasion
Si er de cette. 00("3s:on
r «»ï^m/-ral:)le con«f01Srne- Songeons aus-
v^in
(les Populations
Trêves 'M® Noi!s wmmes con-
rit q,? a TK«T)uhtl, aura
de forçe d'Am -Cologne aura
C C®Jui0ab1^ eZf et de courage que
C mis et que la VI e
J's a causé.w
r, 011 s Cause ,s une 23.5.
A°fteilsiv j.
ride : PRFSSE ANGLAISE.
savons que le général Foch a su
Itou roeilIeUJ' ue, hou" sommes. actiiellemetit"
l'Oh^'Heiu 'Posture quau mois de mars
94 ^>re # actuellement
fQce à n
■j V Pas if ^twiKlu™uVi de supposer que
le pire arrivera. Toutefois il serait contraire
à l'expérience générale que l'ennemi ne
fasse pas quelques progrès nouveaux. L'en-
nemi a gardé, pendant cette guerre, sa
conviction que des résultats décisifs ne
peuvent être obtenus que par l'emploi de
l'infanterie en masses. Il a toujours payé
cher cette croyance, mais l'expérience de III
dernière bataile montre qu'en somme son
opinion est jussifiée. Rien n'a encore ~i em-
placé l'homme armé du fusil comme prin-
cipal moyen de vaincre ; et, pour cette rai-
son, si nous devons être victorieux, il y a
un point précis au delà duquel nous ne
pouvons nous permettre de laisser réduire
notre infanterie. — (Général Maurice)
Daily Chronicle, 27.5.
PRESSE ALLEMANDE. — Tous les détails qui
nous parviennent sur l'attaque française
du 20 mai, dans la région du Kemmel, con-
firment l'impression que nous avons eue ce
jour-là que l'ennemi avait déclenché une
grande bataille et engagé un grand nombre
de divisions. Ce fut un nouvel échec san-
glant pour l'Entente. Elle a prudemment
gardé le silence. Le communiqué anglais
■-e contente de faire remarquer que les
Français ont réussi dans une attaque du
front allemand, le 20 mai. Nos ennemis au-
raient voulu sans doute remporter un
grand succès, à la veille des fêtes de la
Pentecôte, pour remonter le moral des po-
pulations, pour faire oublier aussi les trou-
bles d'Irlande. Toutes leurs attaques n'ont
tien changé à la situation stratégique, et
le front ennemi, dans son ensemble, jus-
qu'à l'Adriatique. devient de plus en plus
nerveux. Les Italiens sont véritablement
inquiets. C'est aujourd'hui l'anniversaire
de leur déclaration de guerre. Ils avaient
ci^i tirer un autre profit de leur trahison.
Refoulés an de'à de la Piave. après avoir
perdu 500.000 hommes, 3.000 canons et un
matériel énorme, ils attendent avec une
angoisse fiévreuse, la suite des événe-
ments. lis songeront aujourd'hui à toutes
les déceptions qu'ils ont éprouvées. Il y a
tout lieu de supposer que Foch n'a pas
réussi à constituer de nouvelles réserves
stratégiques, pour remplacer celles qu'il
vient d'user ou d'immobiliser sur le front.
Nous n'avons rien à craindre de la réserve
américo-italienne, à qui serait confiée, dit-
on. la couverture de Paris. Elle se com-
pose de troupes de second ordre. L'initia-
tive allemande a empêché l'idée d'une ar-
mée de manoeuvre qu'avait eue Foch. de
porter ses fruits. Les récents événements
ne nous ont pas enlevé cette initiative.
L'avenir le fera bien voir. — Deulsche
Tageszcitung, 23.5.
MATERIEL
Le plus formidable engin de destruction
qu'ait jamais produit l'artillerie au cours
de la grande guerre actuelle va sortir des
usines de munitions de la Rivière Dela-
ware. Ce supercanon américain a été des-
siné, construit et mis au point en dix se-
maines. M. Vaiuclain, président de la sous-
commission de l'artillerie de terre et de
mer du Conseil de la Défense Nationale, a
refusé de fournir de plus amples détails et
s'est borné à ajouter que les glissières en
béton armé sur lesquelles le monstre recule
pèsent 75 tonnes chacune. D'ailleurs, le
même mystère entoure le nouvel engin
dans tous les cercles officiels où il doit être
connu, la seule indication fournie étant
que c'est une arme terrible. - Chicago
Daily Tribune, 25.4.
——— ———
QUESTIONS ECONOMIQUE
COMMERCE EXTERIEUR
Japon et Australie. — On a déjà reçu l'in-
formation qu'ils y avait d'importants appro-
visionnements de farine dans les ports de
l'Australie et que des accords étaient con-
clus en vue de leur exportaion au Japon.
Un télégramme reçu le 15 mars à Osaka par
l'Osaka Asahi, 16.3, expose que le fer en
saumon, la laine, la farine, le blé et autres
marchandises s'accumulent de plus en plus
dans les ports australiens, et que les com-
merçants, ne sachant que faire de ces stocks
considérables, cherchent à les vendre au Ja-
pon. Le télégramme ajoute que, par suite
de ces négociations en cours, les relations
commerciales entre l'Australie et le Japon
vont prendre un nouveau développement.
— Japan Chronicle [de Kobé], 17.3.
FINANCES
Espagne : LEs RENDEMENT DES DOUANES. —
Les circonstan.ces imposent au pays un ac-
croissement démesuré des dépenses publi-
ques. Par contre personne ne semble s'in-
quiéter des rentrées. alors que l'An-
gleterre. la Fraive et l'Allemagne elle-mê-
me nous offrent l'exemple d'un tout autre
esprit de prévision. Quoi qu'il en soit, avant
de recourir à la ressource facile des em-
prunts, il convient de ne pas dédaigner cer-
tains enseignements qui se dégagent du re-
couvrement des contributions, et particuliè-
rement du rendement des douanes. Au
cours de l'année antérieure à la guerre, les
droits sur les importations avaient rapporté
2:21 millions, et représentaient près de
15 °/L du budget des rentrées. Ce chiffre se
réduisit à 190 millions en 1914 et à 133 in;l-
lions en 1913. Il parut se relever en 1916
avec 150 nUlionls, mais les résultats de 1917
et ce qui est déjà acquis pour l'année en
cours dissipent tout espoir. Les recouvre-
ments des douanes en 1917 n'ont été que de
lo ) millions, et ils seront beaucoup moin-
dres en 1918, puisque dans les t nremiers
mois ils sont inférieurs de 19.554.297 pesetas
à ce qu'ils furent au cours de la même pé-
riode. en 1917. - E-wca, 23.5.
!
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| R^JÊTR4NGÈREs
Nil 820
Paris, 30 mai 1918.
1
f illetin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
Il ES
: OPERATIONS
SI|V1Le œ Cologne. - Sous le
îU'dÏE "• , !;D1:ML'--NT Dulr ET PEUT ETHE
'en' qui non nbe des victimes du
surl,- is le samedi
~r.e, '~nt de se fermer. Les
liau rechercller si. ce
! ^?e tori\u ? aUrait Pas nf \°nt rechercher si ce
1 de Col aUrait Pas pu êt e évité à la ville
l■ '^5es l,att^ues .ont Prouvé'depuis,
t^'SsiK6i: té d attenuer les effets de se:
Si atta ques aériennes, de réduire les
débats matériels.
^et'hïIer résultat Sfra plus'fa-
L llertlen°^tenu mm d'uutant plus fa-
r'^Urpi 'Senient que chacun observera plus
Publiée* h Prescrii3tions que la
!J¡!rie/¡c: --"liées depuis des mois. L'ex-
let '^ment ^Ouloureuse du 18 mai
i ut dp iSaluUire douloureuse du 18 mm
JéhUt de ISQllItalre. il ce point de vue. Au
a,<- .guerre, à l'heure où, aux portes
î-^otre i? Vllle, Hp
4je notre VIII e, des dispositions spéciales
en vn. d un siè,).e p~,ssible, la
~t'~aS~ de en Vue d un siège prJssIble, la
¡OUs la..on de OOlogne a Senti qu'elle était
j;a vain^ri®naoe dei de la guerre.
~r-'~e
i anSd'°it , est une ville
'IIr¡¡,'à. deI Ü°It S'üttendre Par la vo:e des
le 8 e ri^Sa?réableS' car nous
SuPDrimo car nous
IQQIJI le:~ 1Tl°yens dp jour au lende-
'ens de eombat actuels. Même
s Prnh?°si>ion "Sl,ot éta:t adoptée, il
,, s»it!" un c
b (lire qllPPllqUée. Nous serions naHs de
J .s ferions naïfs de
'hl' ero t Cesseraient leS
ern ents aerlens si nous conunen-
leur on d :nner l'exemple. Ce
ve,, eUv h^ui „ nous v et qui
'i P °s- C»^ 0°ntraints et qui
oi !es rerïliers iShnrvï^h?"16 ?K des villes ou-
ûop
l ePlus que toul le reste
's \S sont que chacun soit in-
SiSi? iC°nvaincu que toutes les disposi-
ln'ii'"6- Il i1 Pour assurer la défense de
rlJ'lI [Uht n, Y a IJas à av() ir. neur d'attaqu. E>S
ev'0ir J lr peur d'attaques
à (8 est kl- 6n minimP f1 nous Je comparons
O* len Le datiye que nous cou-
angers nn nous le comparons
si ^esn qUe c'C)lurent nos soldats
'c fiv Ilt" J) de cette occasion
Si er de cette. 00("3s:on
r «»ï^m/-ral:)le con«f01Srne- Songeons aus-
v^in
(les Populations
Trêves 'M® Noi!s wmmes con-
rit q,? a TK«T)uhtl, aura
de forçe d'Am -Cologne aura
C C®Jui0ab1^ eZf et de courage que
C mis et que la VI e
J's a causé.w
r, 011 s Cause ,s une 23.5.
A°fteilsiv j.
ride : PRFSSE ANGLAISE.
savons que le général Foch a su
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l'Oh^'Heiu 'Posture quau mois de mars
94 ^>re # actuellement
fQce à n
■j V Pas if ^twiKlu™uVi de supposer que
le pire arrivera. Toutefois il serait contraire
à l'expérience générale que l'ennemi ne
fasse pas quelques progrès nouveaux. L'en-
nemi a gardé, pendant cette guerre, sa
conviction que des résultats décisifs ne
peuvent être obtenus que par l'emploi de
l'infanterie en masses. Il a toujours payé
cher cette croyance, mais l'expérience de III
dernière bataile montre qu'en somme son
opinion est jussifiée. Rien n'a encore ~i em-
placé l'homme armé du fusil comme prin-
cipal moyen de vaincre ; et, pour cette rai-
son, si nous devons être victorieux, il y a
un point précis au delà duquel nous ne
pouvons nous permettre de laisser réduire
notre infanterie. — (Général Maurice)
Daily Chronicle, 27.5.
PRESSE ALLEMANDE. — Tous les détails qui
nous parviennent sur l'attaque française
du 20 mai, dans la région du Kemmel, con-
firment l'impression que nous avons eue ce
jour-là que l'ennemi avait déclenché une
grande bataille et engagé un grand nombre
de divisions. Ce fut un nouvel échec san-
glant pour l'Entente. Elle a prudemment
gardé le silence. Le communiqué anglais
■-e contente de faire remarquer que les
Français ont réussi dans une attaque du
front allemand, le 20 mai. Nos ennemis au-
raient voulu sans doute remporter un
grand succès, à la veille des fêtes de la
Pentecôte, pour remonter le moral des po-
pulations, pour faire oublier aussi les trou-
bles d'Irlande. Toutes leurs attaques n'ont
tien changé à la situation stratégique, et
le front ennemi, dans son ensemble, jus-
qu'à l'Adriatique. devient de plus en plus
nerveux. Les Italiens sont véritablement
inquiets. C'est aujourd'hui l'anniversaire
de leur déclaration de guerre. Ils avaient
ci^i tirer un autre profit de leur trahison.
Refoulés an de'à de la Piave. après avoir
perdu 500.000 hommes, 3.000 canons et un
matériel énorme, ils attendent avec une
angoisse fiévreuse, la suite des événe-
ments. lis songeront aujourd'hui à toutes
les déceptions qu'ils ont éprouvées. Il y a
tout lieu de supposer que Foch n'a pas
réussi à constituer de nouvelles réserves
stratégiques, pour remplacer celles qu'il
vient d'user ou d'immobiliser sur le front.
Nous n'avons rien à craindre de la réserve
américo-italienne, à qui serait confiée, dit-
on. la couverture de Paris. Elle se com-
pose de troupes de second ordre. L'initia-
tive allemande a empêché l'idée d'une ar-
mée de manoeuvre qu'avait eue Foch. de
porter ses fruits. Les récents événements
ne nous ont pas enlevé cette initiative.
L'avenir le fera bien voir. — Deulsche
Tageszcitung, 23.5.
MATERIEL
Le plus formidable engin de destruction
qu'ait jamais produit l'artillerie au cours
de la grande guerre actuelle va sortir des
usines de munitions de la Rivière Dela-
ware. Ce supercanon américain a été des-
siné, construit et mis au point en dix se-
maines. M. Vaiuclain, président de la sous-
commission de l'artillerie de terre et de
mer du Conseil de la Défense Nationale, a
refusé de fournir de plus amples détails et
s'est borné à ajouter que les glissières en
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pèsent 75 tonnes chacune. D'ailleurs, le
même mystère entoure le nouvel engin
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connu, la seule indication fournie étant
que c'est une arme terrible. - Chicago
Daily Tribune, 25.4.
——— ———
QUESTIONS ECONOMIQUE
COMMERCE EXTERIEUR
Japon et Australie. — On a déjà reçu l'in-
formation qu'ils y avait d'importants appro-
visionnements de farine dans les ports de
l'Australie et que des accords étaient con-
clus en vue de leur exportaion au Japon.
Un télégramme reçu le 15 mars à Osaka par
l'Osaka Asahi, 16.3, expose que le fer en
saumon, la laine, la farine, le blé et autres
marchandises s'accumulent de plus en plus
dans les ports australiens, et que les com-
merçants, ne sachant que faire de ces stocks
considérables, cherchent à les vendre au Ja-
pon. Le télégramme ajoute que, par suite
de ces négociations en cours, les relations
commerciales entre l'Australie et le Japon
vont prendre un nouveau développement.
— Japan Chronicle [de Kobé], 17.3.
FINANCES
Espagne : LEs RENDEMENT DES DOUANES. —
Les circonstan.ces imposent au pays un ac-
croissement démesuré des dépenses publi-
ques. Par contre personne ne semble s'in-
quiéter des rentrées. alors que l'An-
gleterre. la Fraive et l'Allemagne elle-mê-
me nous offrent l'exemple d'un tout autre
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de recourir à la ressource facile des em-
prunts, il convient de ne pas dédaigner cer-
tains enseignements qui se dégagent du re-
couvrement des contributions, et particuliè-
rement du rendement des douanes. Au
cours de l'année antérieure à la guerre, les
droits sur les importations avaient rapporté
2:21 millions, et représentaient près de
15 °/L du budget des rentrées. Ce chiffre se
réduisit à 190 millions en 1914 et à 133 in;l-
lions en 1913. Il parut se relever en 1916
avec 150 nUlionls, mais les résultats de 1917
et ce qui est déjà acquis pour l'année en
cours dissipent tout espoir. Les recouvre-
ments des douanes en 1917 n'ont été que de
lo ) millions, et ils seront beaucoup moin-
dres en 1918, puisque dans les t nremiers
mois ils sont inférieurs de 19.554.297 pesetas
à ce qu'ils furent au cours de la même pé-
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