Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-05-27
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 27 mai 1918 27 mai 1918
Description : 1918/05/27 (T9,N817). 1918/05/27 (T9,N817).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6252343g
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/04/2013
w DE LA GUERRE
; DE U GUERRE
RT DES
11
N° 817
Paris, 27 mai 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
1 QUESTIONS MILITAIRES
r ESTIONS MILITAIRES
! « OPERATIONS
grande bataine de France » [Cf.
p. J, col. ;¿,j. - Le fefroupp
!. graad/?1 de comh-it au cours de (( la
trais bataii!e de P, I?Ce », se composait de
de : a., centre, l'ancienne armée
t de pa ^brai sous le commandement de von
[ °0ntn rvv*tz n,,;!armée de von Below,
Ourn ant le sail'ant nord de Cambral
¡ ras' et l'armée de
? W' «Offe-^ Rroiini p e au sad-est et au nord
: n?lse, à I « 'T?,PPuyait son aile gauche
der c,;Iar^itz pt ni armées de von
d'armé n' 3elow « faisaient partie
1
eGuPe d' ar'l'es du prince héritier de
Ainsi Ce,le de Bulier appartenait à l'aile
.\:nsi du groupe d'armées du Kronprinz.
q.Uaients deux gruupes d'armées atta-
quaient de çoncert avec leurs ailes mte-
rieUro - Les tiS ayec leurs a*:es inté-
de choc avaient pour
glll:s deur\, nt les î.rt î* avaient une profon-
^eUr\ ?r'arU de if15klm- Les deux ar-
^es , Nordà -
t,lOf} nçaient dans la direc-
lC> ,u s'Jd-ouést rar??ee de Hutier mar-
nit s Pouest' L'attuque était concen-
Jrique maiS le FRR. dll d'attaque devint rec-
VI' au cours
Premières manœu-
; lres, r suite H0 la raPid'e avance de l'ar-
f'I'Je "utieret par suIte aussi de l'éner-
Sue 0 des Anglais au nord. L at-
PO,Sltion ^'egfrieri rayers le terrain de la
~inc-?" et ses boulevards, natu-
rée, du Irtie, ciels. L'armée du Nord et l'ar-
?entre SP par étapes, dans
F'on de rent Par étapes, dans
611 à la 'lsière H,, et de Péronne, jus-
s°irée champ de bataille.
aIls la IS:~re du vaste champ de bata,We.
S.Î 0ri§lemns du fuS i n'ars, veiDe du jour
~S~ tr'~emn~ S~ pour l'assaut, toutes
î?s tr0 ,^à es ftétaieîni t îîassées de l'ordre de
?Sarcihe tû r<* de -0n de combat. Le
iee dissiirmla les der-
rtSaw°» la x
ilers mUv'emento^f- troupes. Les rapports
le j(hl* née- le ennemis, qui nièrent en fin
de Iriirné Pas temps s'étant éclairci, ne
t vinr ent Pas an 'Cornmandement ennemi
nt la tombée de la nnit- Bien 1ll'un
v/eôS a îfyt Uervein temiî, PriT^ anier eût favorisé
i-éî 3?naissaZnces1 aer Si î «ema o
!fsimuler 1 marche, nous avions
S hi à l'adversaire la con-
îi^on de nnQ î^Upes et l'accumulation
^ln rn^« ^riel énorme dans un secteur des
SRKier>t ?e-s étan^o ? et nos soldats, le
nait preuve et des voies ferrées
y~ Preu~~ d'un dévouement inlas-
sable. Depuis le cornrnandant de compa-
aw!îe en tllte Prpm Lligni"8"11;811 der-
l « c ligne jusqu'au der-
14" soldat CharW de la police sur les rou-
b„; 8on 0„? était à son Poste, et connais-
HuJ j?]5èctif A la dernière heure, le
gique faillit faire différer
rLe cornrmandement insista pour
qu'elle fut déclenchée.Le 21 mars, à 3 h. 30,
l'artillerie prit sous son tir les pièces enne-
mies de tout le front d'attaque. A partir de
6 h. 40, le feu réuni des groupes d'approche
couvrit les trois positions anglaises. Cette
vague de feu de trois heures devait être
d'autant plus violente qu'elle remplaçait
l'ébranlement progressif du front ennemi
par un bombardement de plusieurs jours
de durée. Grâce à l'élan merveilleux de
notre infanterie, dès le soir du premier jour
de bataille et malgré le brouillard et la
boue, la deuxième position ennemie était
en partie atteinte, en partie conquise, en
partie franchie. Nos phalanges profondes
eurent facilement raison des premières
lignes. En quelques points très dangereux,
par exemple aux sorties sud de Saint-Quen-
tin, leur attaque fut soutenue par des esca-
drilles de tanks allemands et d'anciens
tanks anglais dont nous nous servons au-
jourd'hui. Puis les mitrailleuses, les lance-
bombes et les batteries nous permirent de
progresser par bonds. Le brouillard, qui
avait favorisé notre attaque par surprise,
ralentit ensuite notre marche. Il était dif-
ficile de s'orienter. En beaucoup de points,
lorsque le temps clair permit, au cours de
l'après-midi, de lancer sur les ennemis nos
escadrilles de chasse et de combat, il fallut
attendre l'arrivée de l'artillerie de cam-
pagne. Par un effort admirable, elle se
fraya Ul1 chemin à travers les entonnoirs
de boue. Les divisions qui arrivèrent le
soir étaient suivies de convois intermina-
bles de voitures automobiles, chargées de
munitions. Tenant compte des expériences
des premiers mois de la guerre, l'artillerie
lourde elle aussi se portait en avant, par-
tout où le terrain le lui permettait. Le dé-
placement de toutes ces masses vers
l'avant se fit sans à-coup avec l'aide
des pionniers et des troupes chargées du
service d'ordre. C'est au nord que l'en-
nemi, menacé, par le choc de l'armée
de Below. d'être coupé du saillant de Cam-
brai, résista avec le plus d'acharnement.
D'Ervillers, de Vaulx-Vraucourt et de Doi-
gnies, il disputa en de furieux combats,
aux corps des généraux Albrecht, von der
Borne et von Lindequist la possession des
secondes lignes. L'armée de Marwitz se
heurta elle aussi à une résistance achar-
née. Des deux côtés d'Epehy les corps du
Nord atteignirent la voie ferrée de Cambrai
à Péronne : l'aile gauche du général von
Hofacker s'avança jusqu'au Verguier, au
nord de l'Omignon. Les divisions de posi-
tion, opposées par les Anglais à l'armée de
Hutier, se défendirent elles aussi avec opi-
niâtreté, mais elles durent céder aux Alle-
mands des localités et des points d'appui
importants. Au sud de l'Omignon, des nids
de batteries ennpmies furent emportés au
premier assaut. Par de sanglants combats
le corps von Luttwitz se fraya un chemin à
travers le bois de Holnon, véritable forte-
resse souterraine. Les corps d'Ottinger, et
de von Webern prirent d'assaut les locali-
tés de Savy, Fontaine-les-Clercs, Urvillers
et Essigny-Ie-Grand. En même temps deux
régiments de réserve et des bataillons de
chasseurs, venant du sud, forçaient le pas-
sage de l'Oise et s avançaient, suivis d'uni-
tés importantes, vers le canal Crozat. —
Kölnische Zeitung et autres journaux alle-
mands du 21.5.
Les Turcs à Batoum. — De Constantino-
ple le 20 mai.— On considère à Batoum le
retour des Turcs victorieux comme une déli-
vrance. Un fait qui donne bien une idee de
la situation actuelle en Russie, c'est que
800 officiers russes et environ 4 000 soldats,
à qui on avait laissé la latitude de rentier
chez eux, ont préféré rester et attendre
l'arrivée de l'armée turque. Ils ont décla-
ré la peur qu'ils avaient d'être massacrés
à leur retour en Russie. Les forts, de cons-
truction tout à fait moderne, ont été aban-
donnés aux Turcs avec tout leur arme-
ment, leurs parfaites installations techni-
ques et une énorme quantité de munitions.
Il n'a pas encore été possible défaire l'inven-
taire de tous les abris pour canons, dissimu-
lés dans les différents forts et dans les ca-
semates. Nous avons compté jusqu'ici
plus de 200 canons, presque tous de très
gros calibre. Tous les réservoirs de pétrole
sont pleins. Il y a de grandes quantités
d'huile à graisser, et, dans le port de com-
merce, beaucoup de manganèse. La situation
politique s'éclaircit par suite de la rapidité
de l'avance turque vers le Caucase. Les
bandes arméniennes ainsi que les Géor-
giens, qui, à l'instigation d'agents et d'of-
ficiers anglais, résistaient aux troupes tur-
ques. voient l'inutilité de nouvelles effu-
sions de sang ; ils sont complètement cou-
pés et leur situation stratégique est intena-
ble. Aussitôt que l'ordre sera rétabli dans
la nouvelle république du Caucase, et il
le sera prochainement, rien ne s'opposera
plus à la signature de la paix avec la Tur-
quie. Le front du Caucase, difficile à tenir,
cesserait d'exister pour la Turquie. - (Dr
Stephan Steiner) Tag, 21.5.
ORGANISATION
Espagne. — LA NATIONALISATION DES INDUS-
TRIES DE GUERRE. — [Cf. Bulletin n° 813,
p. 2. col. 1] : Le projet du Gouvernement
doit être attentivement médité par tous les
Espagnols. Il est entaché d'une erreur fon-
damentale. Personne n'est en mesure de
prévoir comment finira la guerre et quels
changements seront apportés à l'organi-
sation politique des Etats, comme à leurs
relations mutuelles. Mais il est hors de
doute qu'après le conflit mondial, les mê-
mes règles ne pourront plus être appliquées
à la direction des peuples. Or l'erreur et
le péril que nous signalons résident dans
ce fait qu'en orientant l'industrie privée vers
la construction de matériel de guerre, on
intéresse directement le capital à la prépa-
; DE U GUERRE
RT DES
11
N° 817
Paris, 27 mai 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
1 QUESTIONS MILITAIRES
r ESTIONS MILITAIRES
! « OPERATIONS
grande bataine de France » [Cf.
p. J, col. ;¿,j. - Le fefroupp
!. graad/?1 de comh-it au cours de (( la
trais bataii!e de P, I?Ce », se composait de
de : a., centre, l'ancienne armée
t de pa ^brai sous le commandement de von
[ °0ntn rvv*tz n,,;!armée de von Below,
Ourn ant le sail'ant nord de Cambral
¡ ras' et l'armée de
? W' «Offe-^ Rroiini p e au sad-est et au nord
: n?lse, à I « 'T?,PPuyait son aile gauche
der c,;Iar^itz pt ni armées de von
d'armé n' 3elow « faisaient partie
1
eGuPe d' ar'l'es du prince héritier de
Ainsi Ce,le de Bulier appartenait à l'aile
.\:nsi du groupe d'armées du Kronprinz.
q.Uaients deux gruupes d'armées atta-
quaient de çoncert avec leurs ailes mte-
rieUro - Les tiS ayec leurs a*:es inté-
de choc avaient pour
glll:s
^eUr\ ?r'arU de if15klm- Les deux ar-
^es , Nordà -
t,lOf} nçaient dans la direc-
lC> ,u s'Jd-ouést rar??ee de Hutier mar-
nit s Pouest' L'attuque était concen-
Jrique maiS le FRR. dll d'attaque devint rec-
VI' au cours
Premières manœu-
; lres, r suite H0 la raPid'e avance de l'ar-
f'I'Je "utieret par suIte aussi de l'éner-
Sue 0 des Anglais au nord. L at-
PO,Sltion ^'egfrieri rayers le terrain de la
~inc-?" et ses boulevards, natu-
rée, du Irtie, ciels. L'armée du Nord et l'ar-
?entre SP par étapes, dans
F'on de rent Par étapes, dans
611 à la 'lsière H,, et de Péronne, jus-
s°irée champ de bataille.
aIls la IS:~re du vaste champ de bata,We.
S.Î 0ri§lemns du fuS i n'ars, veiDe du jour
~S~ tr'~emn~ S~ pour l'assaut, toutes
î?s tr0 ,^à es ftétaieîni t îîassées de l'ordre de
?Sarcihe tû r<* de -0n de combat. Le
iee dissiirmla les der-
rtSaw°» la x
ilers mUv'emento^f- troupes. Les rapports
le j(hl* née- le ennemis, qui nièrent en fin
de Iriirné Pas temps s'étant éclairci, ne
t vinr ent Pas an 'Cornmandement ennemi
nt la tombée de la nnit- Bien 1ll'un
v/eôS a îfyt Uervein temiî, PriT^ anier eût favorisé
i-éî 3?naissaZnces1 aer
!fsimuler 1 marche, nous avions
S hi à l'adversaire la con-
îi^on de nnQ î^Upes et l'accumulation
^ln rn^« ^riel énorme dans un secteur des
SRKier>t ?e-s étan^o ? et nos soldats, le
nait preuve et des voies ferrées
y~ Preu~~ d'un dévouement inlas-
sable. Depuis le cornrnandant de compa-
aw!îe en tllte Prpm Lligni"8"11;811 der-
l « c ligne jusqu'au der-
14" soldat CharW de la police sur les rou-
b„; 8on 0„? était à son Poste, et connais-
HuJ j?]5èctif A la dernière heure, le
gique faillit faire différer
rLe cornrmandement insista pour
qu'elle fut déclenchée.Le 21 mars, à 3 h. 30,
l'artillerie prit sous son tir les pièces enne-
mies de tout le front d'attaque. A partir de
6 h. 40, le feu réuni des groupes d'approche
couvrit les trois positions anglaises. Cette
vague de feu de trois heures devait être
d'autant plus violente qu'elle remplaçait
l'ébranlement progressif du front ennemi
par un bombardement de plusieurs jours
de durée. Grâce à l'élan merveilleux de
notre infanterie, dès le soir du premier jour
de bataille et malgré le brouillard et la
boue, la deuxième position ennemie était
en partie atteinte, en partie conquise, en
partie franchie. Nos phalanges profondes
eurent facilement raison des premières
lignes. En quelques points très dangereux,
par exemple aux sorties sud de Saint-Quen-
tin, leur attaque fut soutenue par des esca-
drilles de tanks allemands et d'anciens
tanks anglais dont nous nous servons au-
jourd'hui. Puis les mitrailleuses, les lance-
bombes et les batteries nous permirent de
progresser par bonds. Le brouillard, qui
avait favorisé notre attaque par surprise,
ralentit ensuite notre marche. Il était dif-
ficile de s'orienter. En beaucoup de points,
lorsque le temps clair permit, au cours de
l'après-midi, de lancer sur les ennemis nos
escadrilles de chasse et de combat, il fallut
attendre l'arrivée de l'artillerie de cam-
pagne. Par un effort admirable, elle se
fraya Ul1 chemin à travers les entonnoirs
de boue. Les divisions qui arrivèrent le
soir étaient suivies de convois intermina-
bles de voitures automobiles, chargées de
munitions. Tenant compte des expériences
des premiers mois de la guerre, l'artillerie
lourde elle aussi se portait en avant, par-
tout où le terrain le lui permettait. Le dé-
placement de toutes ces masses vers
l'avant se fit sans à-coup avec l'aide
des pionniers et des troupes chargées du
service d'ordre. C'est au nord que l'en-
nemi, menacé, par le choc de l'armée
de Below. d'être coupé du saillant de Cam-
brai, résista avec le plus d'acharnement.
D'Ervillers, de Vaulx-Vraucourt et de Doi-
gnies, il disputa en de furieux combats,
aux corps des généraux Albrecht, von der
Borne et von Lindequist la possession des
secondes lignes. L'armée de Marwitz se
heurta elle aussi à une résistance achar-
née. Des deux côtés d'Epehy les corps du
Nord atteignirent la voie ferrée de Cambrai
à Péronne : l'aile gauche du général von
Hofacker s'avança jusqu'au Verguier, au
nord de l'Omignon. Les divisions de posi-
tion, opposées par les Anglais à l'armée de
Hutier, se défendirent elles aussi avec opi-
niâtreté, mais elles durent céder aux Alle-
mands des localités et des points d'appui
importants. Au sud de l'Omignon, des nids
de batteries ennpmies furent emportés au
premier assaut. Par de sanglants combats
le corps von Luttwitz se fraya un chemin à
travers le bois de Holnon, véritable forte-
resse souterraine. Les corps d'Ottinger, et
de von Webern prirent d'assaut les locali-
tés de Savy, Fontaine-les-Clercs, Urvillers
et Essigny-Ie-Grand. En même temps deux
régiments de réserve et des bataillons de
chasseurs, venant du sud, forçaient le pas-
sage de l'Oise et s avançaient, suivis d'uni-
tés importantes, vers le canal Crozat. —
Kölnische Zeitung et autres journaux alle-
mands du 21.5.
Les Turcs à Batoum. — De Constantino-
ple le 20 mai.— On considère à Batoum le
retour des Turcs victorieux comme une déli-
vrance. Un fait qui donne bien une idee de
la situation actuelle en Russie, c'est que
800 officiers russes et environ 4 000 soldats,
à qui on avait laissé la latitude de rentier
chez eux, ont préféré rester et attendre
l'arrivée de l'armée turque. Ils ont décla-
ré la peur qu'ils avaient d'être massacrés
à leur retour en Russie. Les forts, de cons-
truction tout à fait moderne, ont été aban-
donnés aux Turcs avec tout leur arme-
ment, leurs parfaites installations techni-
ques et une énorme quantité de munitions.
Il n'a pas encore été possible défaire l'inven-
taire de tous les abris pour canons, dissimu-
lés dans les différents forts et dans les ca-
semates. Nous avons compté jusqu'ici
plus de 200 canons, presque tous de très
gros calibre. Tous les réservoirs de pétrole
sont pleins. Il y a de grandes quantités
d'huile à graisser, et, dans le port de com-
merce, beaucoup de manganèse. La situation
politique s'éclaircit par suite de la rapidité
de l'avance turque vers le Caucase. Les
bandes arméniennes ainsi que les Géor-
giens, qui, à l'instigation d'agents et d'of-
ficiers anglais, résistaient aux troupes tur-
ques. voient l'inutilité de nouvelles effu-
sions de sang ; ils sont complètement cou-
pés et leur situation stratégique est intena-
ble. Aussitôt que l'ordre sera rétabli dans
la nouvelle république du Caucase, et il
le sera prochainement, rien ne s'opposera
plus à la signature de la paix avec la Tur-
quie. Le front du Caucase, difficile à tenir,
cesserait d'exister pour la Turquie. - (Dr
Stephan Steiner) Tag, 21.5.
ORGANISATION
Espagne. — LA NATIONALISATION DES INDUS-
TRIES DE GUERRE. — [Cf. Bulletin n° 813,
p. 2. col. 1] : Le projet du Gouvernement
doit être attentivement médité par tous les
Espagnols. Il est entaché d'une erreur fon-
damentale. Personne n'est en mesure de
prévoir comment finira la guerre et quels
changements seront apportés à l'organi-
sation politique des Etats, comme à leurs
relations mutuelles. Mais il est hors de
doute qu'après le conflit mondial, les mê-
mes règles ne pourront plus être appliquées
à la direction des peuples. Or l'erreur et
le péril que nous signalons résident dans
ce fait qu'en orientant l'industrie privée vers
la construction de matériel de guerre, on
intéresse directement le capital à la prépa-
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.91%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.91%.
- Collections numériques similaires Burney Charles Burney Charles /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Burney Charles" or dc.contributor adj "Burney Charles")A General history of music from the earliest ages to the present period, to which is prefixed a dissertation on the music of the ancients, by Charles Burney,... Volume the first /ark:/12148/btv1b10074168n.highres A General history of music from the earliest ages to the present period, to which is prefixed a dissertation on the music of the ancients, by Charles Burney,... Volume fourth /ark:/12148/btv1b100719157.highresThibaud IV Thibaud IV /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Thibaud IV" or dc.contributor adj "Thibaud IV") Gaucelm Faidit Gaucelm Faidit /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Gaucelm Faidit" or dc.contributor adj "Gaucelm Faidit") Gui d'Arezzo Gui d'Arezzo /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Gui d'Arezzo" or dc.contributor adj "Gui d'Arezzo")
- Auteurs similaires Burney Charles Burney Charles /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Burney Charles" or dc.contributor adj "Burney Charles")A General history of music from the earliest ages to the present period, to which is prefixed a dissertation on the music of the ancients, by Charles Burney,... Volume the first /ark:/12148/btv1b10074168n.highres A General history of music from the earliest ages to the present period, to which is prefixed a dissertation on the music of the ancients, by Charles Burney,... Volume fourth /ark:/12148/btv1b100719157.highresThibaud IV Thibaud IV /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Thibaud IV" or dc.contributor adj "Thibaud IV") Gaucelm Faidit Gaucelm Faidit /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Gaucelm Faidit" or dc.contributor adj "Gaucelm Faidit") Gui d'Arezzo Gui d'Arezzo /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Gui d'Arezzo" or dc.contributor adj "Gui d'Arezzo")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/8
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6252343g/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6252343g/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6252343g/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k6252343g/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6252343g
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6252343g
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k6252343g/f1.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest