Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-05-23
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 23 mai 1918 23 mai 1918
Description : 1918/05/23 (T9,N813). 1918/05/23 (T9,N813).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6252339k
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/04/2013
11 guerre
Pr b v's
FAIRES ÉTRANGÈRES
----
j N° 813
Paris, 23 mai 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
L'OFFENSIV E ALLEMANDE
Presse américaine. « PAS DE NOUVELLES,
BONNES NOUVELLES » [sous ce titre] : Plus
la contre-attaque de Foch se fait attendre,
plus nous Pouvons avoir confiance ert l'ef-
ficacité du coup qu'il prépare. Il aurait dit
qu'il se propose de faire plus que de re-
pousser les Allemands. Les repousser de
quelques kilomètres, même en remportant
des victoires, comme les Alliés sur la Som-
me en 917, ou les Allemands tout récent
ne nous rapprochent pas de a
ce qu'il faut, c'est infliger un véri-
table désastre militaire à nos ennemis. Si
les Alliés peuvent faire une attaque de
flanc, en prenant à revers les masses qui
pressent les armées de Pétain et Haig, ils
ee, si ennemi à une retraite précipi-
tée, si même ils ne cernent pas une de ses
armées; L'effet serait foudroyant en Alle-
magne, où la situation déjà très grave
Wt?. seule le massacre inconsidéré au-
quel Hindenburg massacre inconsidéré au-
! h] h e*P°s,e ses troupes. Il faut
décision victorieuse pour calmer le mo-
le Peuniû une victoire alliée porte-
dernier Une victoire alliée porte-
-
confiance des Cen-
teSiSe Record, 23.4.
Presse anglaise. - De plus en plus, tous
semble indiquer que la troisième phase de
"Ou de 1918 sur le front occidental
to~ A l'heure actuelle les 2/3 en-
viron du total des forces allemandes sur le
i
ront occidental » sont concentrées entre
es et l'Oise, c'est-à-dire sur environ 1/5
de l'ensemble du front occidental, mais un
cinquième d'une importance vitale, car il
comprend les routes qui vont à Paris et aux
du Pas de ni Nous allons vivre
des jours d'anxiété, parce que si l'ennemi
Ue, il »acT 6ra Proi^ablement du ter-
, il gagnera probablement du ter-
€t le terrain est une chose précieuse
puissions comhi condition que nous
que nous envoyions en France tout homme
disponible, il n'y a pas de raison pour que
nous n'arrêtions Pas le nouveau choc de
nemi, 1' °ommP nous l'avons fait pour le
dernier, dans dpo £ ondi.tions moins favora-
bles. (Général Maurice) Daily Chronicle,
-
allamande- « LA TENSION PER-
^caif^raiû A : La situation straté-
générale est ? plus en plus tendue.
?îe qui w augmente le sen-
timent d'insécurité stratégique de l'Entente,
%lice è« - s'empêcher de penser
aux préparatifs énormes qui garantiront le
Jijel e notre nouvelle offensive. C'est
erreur de prétendre, comme le font
Anglais i' que l'accalmie actuelle
imposée par la résistance nu par
attaques de l'ennemi. Notre en-
nemi se rendra bientôt compte, à son détri-
ment, des raisons qui nous guident. Il a pu
sans doute faire son profit de cet arrêt de
la bataille, amener des renforts, et prendre
quelques mesures. Si seulement il pouvait
savoir où et quand se produiront les événe-
ments ! Dans cette incertitude, l'ennemi a
attaqué au jour le jour, nos fronts de ba-
taille, sacrifiant des milliers d'hommes qui
lui feront défaut à l'avenir. Il n'a pas, au
cours de l'accalmie, obtenu les avantages
qu'il aurait souhaités. Il n'a fait que nous
préparer les voies. Son insécurité stratégi-
que augmente encore du fait que la tension
gagne aussi le front italien. Le voyage de
l'empereur Charles au grand quartier gé-
néral allemand nous fait penser à l'armée
austro-hongroise groupée sur le front italien,
qui peut d'un jour à l'autre « faire enten-
dre la voix de ses canons ». L'inquiétude
des Italiens se marque par une série: de
reconnaissances offensives, comme celle
qu'ils ont faite tout récemment au Mont
Corno, par la grande activité de leurs
avions, par la violence redoublée de leur
tir d'artillerie. La tension sur le front occi-
dental se fait sentir jusqu'à l'Adriatique.
Elle devient d'autant plus grande que l'ac-
calmie se prolonge davantage. — Deutsche
Tageszeitung, 15.5.
— « LES COMBATS DE BRAY-CORBIE :■ : l):1flS
l'angle aigu formé par la Somme et l'An-
cre, dans la région Albert-Corbie-Bray, se
dresse un plateau élevé, dont les pentes
sont escarpées, du côté des vallées. Son
altitude, qui est de 102 mètres à l'est de
Corbie, atteint dans la direction de l'Est
jusqu'à 108 mètres, pour diminuer ensuite
progressivement. Comme toujours en Fran-
ce, la route qui va de Bray à Corbie, passe
par le sommet du plateau ; c'est l'appli-
cation d'un principe napoléonien, qui
prescrivait de suivre les crêtes, à la fois
pour dominer les pays traversés et pour
se mettre à l'abri des surprises. Pour des
raisons économiques et pour des questions
d'usure de matériel, nous préférons aujour-
d'hui construire les routes dans les val-
lées, bien qu'elles soient plus longues et
d'un entretien plus difficile. Le plateau ne
domine pas seulement les deux rives de
l'Ancre et de la Somme, mais encore la
crête qui leur fait face. Il faut aller assez
loin pour retrouver des hauteurs aussi im.
portantes, avec la même disposition de
routes. Au Nord, la route d'Albert à
Amiens, au Sud, la route Saint-Quentin-
Amiens, avec les localités si chaudement
disputées de Villers-Bretonneux et de War-
fusée-Abancourt. Les troupes allemandes
s'étaient avancées fort loin' en ces deux
points vers l'Ouest, dans la direction
d'Amiens. Elles s'étaient arrêtées, au con-
traire, au plateau de la route de Corbie
à Bray, et leur ligne formait un saillant
vers l'Est. De leurs positions sur les hau-
teurs. les Français pouvaient prendre d'en-
filade les secteurs voisins, observer nos
préparatifs d'attaques et soutenir efficace-
ment une opération contre nos lignes. C'est
pour ces raisons que nous avons donné
l'assaut aux positions ennemies Nous les
avons occupées et nous nous y sommes
maintenus malgré les contre-attaques de
l'adversaire Ce fut une opération purement
locale, très importante, étant donnée la
topographie de la région. Nous avons amé-
lioré nos lignes, mais cette affaire ne doit ,
nullement être considérée comme le début
d'une nouvelle offensive générale. — « LES
COMBATS DE CASTEL » : De nouveaux com-
bats se sont déroulés au sud de la Som.» 1
me. sur la rive ouest de l'Avre. L'armée
Hutier y tient une large tête de pont, d'où
les troupes allemandes peuvent, à tout mo-
ment reprendre l'offensive dans la région
au sud d'Amiens. A la tête de pont de Cas-
tel l'aile nord allemande ne se trouve qu'à
15 kilomètres au sud-est d'Amiens et à
10 kilomètres à l'est de la ligne Amiens-
Clermont. Ce sont des distances qu'au
cours de la bataille, les Allemands ont dé-
jà franchies dans l'espace d'un seul jour.
Aussi longtemps que le généralissime fran.
çais persistera dans sa résolution de tenir
Amiens à tout prix, pour rester en liai-
son avec les troupes qui se trouvent plus
au Nord, il doit être constamment sur ses
gardes. C'est ce qui explique ses nombreu-
ses et incessantes contre-attaques contre la
tête de pont de la rive occidentale de
l'Avre. S'il réussissait à refouler les Alle-
mands sur la rive est, il aurait moins à
redouter une offensive allemande. D'autre
part, les Français occuperaient un secteur
défensif, très avantageux, se prolongeant
assez loin vers l'Est. — Jusqu'ici, tous les
efforts des Français ne leur ont procuré au-
cun avantage. Leur dernière attaque a été
un échec complet, comme celles qui
l'avaient précédée. — « LES COMBATS DU
KEMMEL » : Nos ennemis ont continué à at-
taquer le mont Kemmel. Leur acharnement
est une preuve de l'importance de la po-
sition au point de vue général aussi bien
que pour le secteur d'Ypres. Toutes les at-
taques ennemies ont complètement échoué.
Les Allemands ont même réalisé quelques
progrès locaux et amélioré sensiblement
leurs positions au nord du Kemmel. Ces
succès sont d'autant plus sérieux que nous
les avons remportés à l'aile nord dans le
voisinage immédiat d'Ypres et des voies de
communication ennemies qui. à l'arrière du
front, se dirigent vers Poperinghe. Nous
n'avons pas encore de renseignements pré-
cis sur les récents combats qui se sont
déroulés au Kemmel. le 8. Toutes les ba-
tailles, qui se sont livrées dans cette ré-
gion, ont été meurtrières pour l'ennemi
ainsi que l'attestent les journaux neutres.
Ils nous apprennent que dans le secteur
d'Ypres. au cours des quatre dernières Sf.
maines, plus de 132 divisions ont été ;-°'-
gnées à blanc.Ils confirment ainsi les chif-
fres qui ont été établis officiellement en '.L
lemagne. — Hamburger Nachrichlen,~
Pr b v's
FAIRES ÉTRANGÈRES
----
j N° 813
Paris, 23 mai 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
L'OFFENSIV E ALLEMANDE
Presse américaine. « PAS DE NOUVELLES,
BONNES NOUVELLES » [sous ce titre] : Plus
la contre-attaque de Foch se fait attendre,
plus nous Pouvons avoir confiance ert l'ef-
ficacité du coup qu'il prépare. Il aurait dit
qu'il se propose de faire plus que de re-
pousser les Allemands. Les repousser de
quelques kilomètres, même en remportant
des victoires, comme les Alliés sur la Som-
me en 917, ou les Allemands tout récent
ne nous rapprochent pas de a
ce qu'il faut, c'est infliger un véri-
table désastre militaire à nos ennemis. Si
les Alliés peuvent faire une attaque de
flanc, en prenant à revers les masses qui
pressent les armées de Pétain et Haig, ils
ee, si ennemi à une retraite précipi-
tée, si même ils ne cernent pas une de ses
armées; L'effet serait foudroyant en Alle-
magne, où la situation déjà très grave
Wt?. seule le massacre inconsidéré au-
quel Hindenburg massacre inconsidéré au-
! h] h e*P°s,e ses troupes. Il faut
décision victorieuse pour calmer le mo-
le Peuniû une victoire alliée porte-
dernier Une victoire alliée porte-
-
confiance des Cen-
teSiSe Record, 23.4.
Presse anglaise. - De plus en plus, tous
semble indiquer que la troisième phase de
"Ou de 1918 sur le front occidental
to~ A l'heure actuelle les 2/3 en-
viron du total des forces allemandes sur le
i
ront occidental » sont concentrées entre
es et l'Oise, c'est-à-dire sur environ 1/5
de l'ensemble du front occidental, mais un
cinquième d'une importance vitale, car il
comprend les routes qui vont à Paris et aux
du Pas de ni Nous allons vivre
des jours d'anxiété, parce que si l'ennemi
Ue, il »acT 6ra Proi^ablement du ter-
, il gagnera probablement du ter-
€t le terrain est une chose précieuse
puissions comhi condition que nous
que nous envoyions en France tout homme
disponible, il n'y a pas de raison pour que
nous n'arrêtions Pas le nouveau choc de
nemi, 1' °ommP nous l'avons fait pour le
dernier, dans dpo £ ondi.tions moins favora-
bles. (Général Maurice) Daily Chronicle,
-
allamande- « LA TENSION PER-
^caif^raiû A : La situation straté-
générale est ? plus en plus tendue.
?îe qui w augmente le sen-
timent d'insécurité stratégique de l'Entente,
%lice è« - s'empêcher de penser
aux préparatifs énormes qui garantiront le
Jijel e notre nouvelle offensive. C'est
erreur de prétendre, comme le font
Anglais i' que l'accalmie actuelle
imposée par la résistance nu par
attaques de l'ennemi. Notre en-
nemi se rendra bientôt compte, à son détri-
ment, des raisons qui nous guident. Il a pu
sans doute faire son profit de cet arrêt de
la bataille, amener des renforts, et prendre
quelques mesures. Si seulement il pouvait
savoir où et quand se produiront les événe-
ments ! Dans cette incertitude, l'ennemi a
attaqué au jour le jour, nos fronts de ba-
taille, sacrifiant des milliers d'hommes qui
lui feront défaut à l'avenir. Il n'a pas, au
cours de l'accalmie, obtenu les avantages
qu'il aurait souhaités. Il n'a fait que nous
préparer les voies. Son insécurité stratégi-
que augmente encore du fait que la tension
gagne aussi le front italien. Le voyage de
l'empereur Charles au grand quartier gé-
néral allemand nous fait penser à l'armée
austro-hongroise groupée sur le front italien,
qui peut d'un jour à l'autre « faire enten-
dre la voix de ses canons ». L'inquiétude
des Italiens se marque par une série: de
reconnaissances offensives, comme celle
qu'ils ont faite tout récemment au Mont
Corno, par la grande activité de leurs
avions, par la violence redoublée de leur
tir d'artillerie. La tension sur le front occi-
dental se fait sentir jusqu'à l'Adriatique.
Elle devient d'autant plus grande que l'ac-
calmie se prolonge davantage. — Deutsche
Tageszeitung, 15.5.
— « LES COMBATS DE BRAY-CORBIE :■ : l):1flS
l'angle aigu formé par la Somme et l'An-
cre, dans la région Albert-Corbie-Bray, se
dresse un plateau élevé, dont les pentes
sont escarpées, du côté des vallées. Son
altitude, qui est de 102 mètres à l'est de
Corbie, atteint dans la direction de l'Est
jusqu'à 108 mètres, pour diminuer ensuite
progressivement. Comme toujours en Fran-
ce, la route qui va de Bray à Corbie, passe
par le sommet du plateau ; c'est l'appli-
cation d'un principe napoléonien, qui
prescrivait de suivre les crêtes, à la fois
pour dominer les pays traversés et pour
se mettre à l'abri des surprises. Pour des
raisons économiques et pour des questions
d'usure de matériel, nous préférons aujour-
d'hui construire les routes dans les val-
lées, bien qu'elles soient plus longues et
d'un entretien plus difficile. Le plateau ne
domine pas seulement les deux rives de
l'Ancre et de la Somme, mais encore la
crête qui leur fait face. Il faut aller assez
loin pour retrouver des hauteurs aussi im.
portantes, avec la même disposition de
routes. Au Nord, la route d'Albert à
Amiens, au Sud, la route Saint-Quentin-
Amiens, avec les localités si chaudement
disputées de Villers-Bretonneux et de War-
fusée-Abancourt. Les troupes allemandes
s'étaient avancées fort loin' en ces deux
points vers l'Ouest, dans la direction
d'Amiens. Elles s'étaient arrêtées, au con-
traire, au plateau de la route de Corbie
à Bray, et leur ligne formait un saillant
vers l'Est. De leurs positions sur les hau-
teurs. les Français pouvaient prendre d'en-
filade les secteurs voisins, observer nos
préparatifs d'attaques et soutenir efficace-
ment une opération contre nos lignes. C'est
pour ces raisons que nous avons donné
l'assaut aux positions ennemies Nous les
avons occupées et nous nous y sommes
maintenus malgré les contre-attaques de
l'adversaire Ce fut une opération purement
locale, très importante, étant donnée la
topographie de la région. Nous avons amé-
lioré nos lignes, mais cette affaire ne doit ,
nullement être considérée comme le début
d'une nouvelle offensive générale. — « LES
COMBATS DE CASTEL » : De nouveaux com-
bats se sont déroulés au sud de la Som.» 1
me. sur la rive ouest de l'Avre. L'armée
Hutier y tient une large tête de pont, d'où
les troupes allemandes peuvent, à tout mo-
ment reprendre l'offensive dans la région
au sud d'Amiens. A la tête de pont de Cas-
tel l'aile nord allemande ne se trouve qu'à
15 kilomètres au sud-est d'Amiens et à
10 kilomètres à l'est de la ligne Amiens-
Clermont. Ce sont des distances qu'au
cours de la bataille, les Allemands ont dé-
jà franchies dans l'espace d'un seul jour.
Aussi longtemps que le généralissime fran.
çais persistera dans sa résolution de tenir
Amiens à tout prix, pour rester en liai-
son avec les troupes qui se trouvent plus
au Nord, il doit être constamment sur ses
gardes. C'est ce qui explique ses nombreu-
ses et incessantes contre-attaques contre la
tête de pont de la rive occidentale de
l'Avre. S'il réussissait à refouler les Alle-
mands sur la rive est, il aurait moins à
redouter une offensive allemande. D'autre
part, les Français occuperaient un secteur
défensif, très avantageux, se prolongeant
assez loin vers l'Est. — Jusqu'ici, tous les
efforts des Français ne leur ont procuré au-
cun avantage. Leur dernière attaque a été
un échec complet, comme celles qui
l'avaient précédée. — « LES COMBATS DU
KEMMEL » : Nos ennemis ont continué à at-
taquer le mont Kemmel. Leur acharnement
est une preuve de l'importance de la po-
sition au point de vue général aussi bien
que pour le secteur d'Ypres. Toutes les at-
taques ennemies ont complètement échoué.
Les Allemands ont même réalisé quelques
progrès locaux et amélioré sensiblement
leurs positions au nord du Kemmel. Ces
succès sont d'autant plus sérieux que nous
les avons remportés à l'aile nord dans le
voisinage immédiat d'Ypres et des voies de
communication ennemies qui. à l'arrière du
front, se dirigent vers Poperinghe. Nous
n'avons pas encore de renseignements pré-
cis sur les récents combats qui se sont
déroulés au Kemmel. le 8. Toutes les ba-
tailles, qui se sont livrées dans cette ré-
gion, ont été meurtrières pour l'ennemi
ainsi que l'attestent les journaux neutres.
Ils nous apprennent que dans le secteur
d'Ypres. au cours des quatre dernières Sf.
maines, plus de 132 divisions ont été ;-°'-
gnées à blanc.Ils confirment ainsi les chif-
fres qui ont été établis officiellement en '.L
lemagne. — Hamburger Nachrichlen,~
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
- Collections numériques similaires Brès Jean Pierre Brès Jean Pierre /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Brès Jean Pierre" or dc.contributor adj "Brès Jean Pierre")
- Auteurs similaires Brès Jean Pierre Brès Jean Pierre /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Brès Jean Pierre" or dc.contributor adj "Brès Jean Pierre")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/10
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6252339k/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6252339k/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6252339k/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k6252339k/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6252339k
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6252339k
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k6252339k/f1.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest