Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-05-22
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 22 mai 1918 22 mai 1918
Description : 1918/05/22 (T9,N812). 1918/05/22 (T9,N812).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62523385
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/04/2013
; ÈRES DE LA GUERRE
P.r DES
lFPAIaES ÊTRANGÈRES
N" 812
Paris, 22 mai 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
GOlMFinFNTIFI confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
- I XI ILJ I X I I ■— ■■ qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
è%b.- de la Guerre et des Affaires Étrangères.
MOTIONS MILITAIRES
L'OFFENSIVE ALLEMANDE
américaine. — L'ARMÉE DE RÈSER-
ALLIÉE.- M. Milford. notre, correspori-
, inir iJÎShln§ton>. a ■demandé' à M- Ba-
~li] 1, , 11: le de la Guerre, son opinion
il ~té arin-, 'e de réserve Foch et voici quelle
U la r3)0nse « Il eXiste une très puis-
r®serv,e- Elle est composée
mais une
surtout de p an^ais et d'Anglais, mais une
hJ)et 4h; n8 lui ont été adjointes. 11 ne
'~it lniJ
or 'l0('lifs (J¡lJiportun d'indiquer les chiffres
d ~fs e. mais on peut dire que ses
rl,u ([er;,:-Je î'PProchent plus du million que
Jf'h n- - L'armée de réserve de
1". EUe se trouve quelque part
ce. marquant le pas en attendant
I~~t l'e' ,d etre jetée dans la bataille. Elle
¡J'l!' d Il[Ol'cée chaque jour non seulement
i, des trn?uPes françaises et anglaises,
riU.'- s enpreî par des Américains. Des
r. ! 'Jri^S'ne" s e m,initions s'accumulent der.
ir~re de munitions s'accumulent der-
'Ile ])- es officiers vétérans de ,ei'e
u,err'e en forment les cadres ; les Ame-
Wn"(Ul'is encore inexpérimentés sont mis
'de à
/r avec les .unités françaises et
ljp-lnriiaiiûr. roiïlPues à la guerre ». - (Ed.)
ner Journal, 19.4.
^ess lta^enne- — Les forces dont les
in lSpUsent ne sont pas sensible-
(:1¡ !iu llJle',"leJres a celles qu'ils ont mises
j tilt!" P'
l> l„ lu', £ Ul' J attaque de mars. Ce sont,
-1 les mêmes troupes, repo-
¡¡(!JIlin. reol'-ganisées. Ces jours derniers, de
Unités, qui ii'al,)parteiiLtierit
u lu n, S,Se de manœuvre initiale, ont
sifi.lll!slr-:]it« pour la gueri-e - de iiiouve-
'rii, ttl 1 \.te remplacer les 17 ou 18 divi-
Iron rv-f. Menées qu'il a fallu retirer
il-> ivetriM
'C^-sion du iront. Sur la Somme,
f emandes ont été jusqu'ici
'lihv^s UUe trentaine a pu être réorga-
:(Jlrl -sur Place; 5D aa moins ont eu be-
k i-et0!lriler P°ur quelques semaines
1 de rePos ; le reste a été rem-
t Qctivité des artilleries laisserait
poser que les Allemands veulent' reve-
riit.'111 ^ystpn ^es bombardements très in-
li;,,,s i't inn FJ®ment prolongés, exécutés
avec un profusion d'obus à gaz, sur un
''KrifJrfincf> U manière à tenir l'ad-
Vf,rs", l•r(î i'i«r?u 'au dernier moment dans
U Sectear où se portera l'at-
taque définitive. L'usage des gaz s'est in-
l 'J On verrons peut-être apparaître
armôs les tanks allemands énor-
d'un canon et de six mitrail-
h/' m nt®^ par un équipage de
^'nea p
V-W. ~s: Ces machines formidables se
Svr't avftf dlffkuHé sur le terrain bou-
]f:8 Par i es bombardements, passent
fos,• t-s et les tranchées, et restent
souvent en panne. Les Allemands possè-
dent des bombardes mobiles, légères, puis-
santes, servies par 16 hommes ; elles doi-
vent suivre l'avance de l'infanterie, et ré-
duire successivement les différents noyaux
de résistance. L'aviation jouera son rôle
dans l'action ; déjà sur le Kemmel et a
Vilers-Bretonneux les appareils ennemis,
par vingtaines, volaient très bas, mitrail-
laient et bombardaient les défenseurs, sans
d'ailleurs faire beaucoup de mal ; mais il
est difficile que raviation allemande, dans
les conditions où elle se trouve, puisse
exercer une influence appréciable dans le
développement de la lutte. Depuis le début,
de la bataille, les Allemands ont perdu 720
aviateurs, et sont très embarrassés pour
les remplacer. Le 14e groupe de bombar-
dement, qui vint en Italie et dont nous nous
rappelons les gestes, a perdu 130 appareils
depuis sa création, dont 22 sur notre front.
Il en a perdu 3 ces trois derniers jours. Le
lieutenant von Richthofen, frère de l'as
mort (le mois dernier, a reçu une grave
blessure et ne volera probablement plus.
jOn travaille activement, parmi les troupes
allemandes, à réveiller la confiance et
l'enthousiasme. En m&me temps, on a re-
mis en état la ligne de chemins de fer, re-
construit les ponts, réparé les routes.
L'accumulation du matériel de guerre et
des vivres a quelque chose de fabuleux.
Mais quel que soit'le plan ennemi, nous
attendons l'attaque avec la confiance pro-
fonde que nous inspire la magnifique fer-
meté des troupes anglaises et françaises.
pleines d'un mépris dédaigneux pour cet
adversaire qui n'ose jamais rien tenter à
forces égales. — (Luigi Barzini) Corriere
délla Sera, 19.5.
EN FINLANDE
Précautions norvégiennes. — En raison
des conditions peu sûres de la frontière
finno-norvégienne, il a été question, lors
de lia discussion au Storting du budget de
la guerre, d'établir une garnison à Kirke-
nes. petite ville du Sydvaranger, située à
l'extrême nord de la Norvège. Le ministre
de la Guerre, M. Holtfodt. répondant à
une interpellation de M. Michelet, député,
dit que depuis longtemps on avait songé à
établir ladite garnison, et qu'une solution
pourrait être bientôt donnée à cette ques-
tion, des arrangements ayant été pris avec
la Société industrielle du Sydvaranger qui
procurera les bâtiments requis pour le loge-
ment de la garnison, de telle sorte qu'il
ne sera pas nécessaire de recourir à des
constructions. — Morgenbladet [de Chris-
tiania], 11.5.
Rencontre de troupes anglaises et de gar-
des blancs. — On télégraphie de Kirke-
nes. à la date du 13.5. qu'une rencontre a
eu lieu le 11.5 non loin de Tôlleng et de
Petschenga [frontière finno-norvégienne l,
entre des troupes anglaises et des gardes
blancs finlandais. Trois gardes blancs et
le chef de la troupe anglaise ont été tués.
Cette nouvelle sensationnelle montre que
les Finlandais ont l'intention d'entrer en
possession de cette partie de la presqu'ile
de Kola qui leur a été promise par le traité
de Brest-Litovsk. Après avoir franchi la
frontière, les gardes blancs sont entrés en
contact avec les troupes anglaises, qui
avaient été envoyées récemment dans la
presqu'île de Koila pour protéger le che-
min de fer de Mourmanie contre des atta-
ques allemandes et, par conséquent aussi,
contre des attaques finlandaises éventuel-
les. — Verdens Gang [de Christiania], 14.5.
——— ———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
- PRODUCTION
La crise du coton en Catalogne. — En dé-
pit des clauses de l'accord commercial avec
les Etats-Unis, on a reçu confirmation de
la nouvelle d'après laquelle l'octroi des li-
cences permettant d'embarquer le coton
américain à destination de l'Espagne est
suspendu. Or les stocks existants, ajoutés
aux quantités qui sont en route, ne suffiront
à assurer le travail que jusqu'à la mi-juil-
let. Les industriels catalans avaient étudié,
d'accord avec le ministre du, Fomenta, les
moyens de parer au chômage, en payant
une partie des salaires grâce à des fonds
avancés par l'Etat. Mais voici qu'on ap-
prend officieusement que le Gouvernement
se refuse à aider sous cette forme l'indus-
trie du coton. Cette nouvelle a produit une
impression considérable. L'arrêt des usines
priverait de travail 100.000 ouvriers. Les
représentants les plus qualifiés de l'indus-
trie du coton, réunis aujourd'hui, ont dé-
claré à l'unanimité que, prêts à tous les sa-
crifices, ils ne voient point néanmoins le
moyen de résoudre la crise, si le gouver-
nement ou une société financière quelcon-
que n'avancent pas les sommes nécessaires
au paiement des ouvriers. — Sol. 14.5.
COMMERCE EXTERIEUR
Le commerce japonais à Vladivostok. -,-
L'Association Commerciale Russo-Japonai-
se d'Osaka se prépare à adresser un mé-
moire au gouvernement au sujet de la né-
cessité de prendre des mesures de protec-
tion pour les intérêts commerciaux du Ja-
pon à Vladivostok. La direction de cette
Association déclare que les douanes de Vla-
divostok sont pratiquement sous le con-
trôle des bolchevistes et que les marchan-
dises japonaises qui s'y trouvent accumu-
lées se trouvent en danger. De plus, quatre
banques de Vladivostok ont été prises et
fermées par les bolchevistes, et les com-
merçants japonais y ont en dépôt des som-
mes importantes. En conséquence, les
P.r DES
lFPAIaES ÊTRANGÈRES
N" 812
Paris, 22 mai 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
GOlMFinFNTIFI confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
- I XI ILJ I X I I ■— ■■ qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
è%b.- de la Guerre et des Affaires Étrangères.
MOTIONS MILITAIRES
L'OFFENSIVE ALLEMANDE
américaine. — L'ARMÉE DE RÈSER-
ALLIÉE.- M. Milford. notre, correspori-
, inir iJÎShln§ton>. a ■demandé' à M- Ba-
~li] 1, , 11: le de la Guerre, son opinion
il ~té arin-, 'e de réserve Foch et voici quelle
U la r3)0nse « Il eXiste une très puis-
r®serv,e- Elle est composée
mais une
surtout de p an^ais et d'Anglais, mais une
'~it lniJ
or 'l0('lifs (J¡lJiportun d'indiquer les chiffres
d ~fs e. mais on peut dire que ses
rl,u ([er;,:-Je î'PProchent plus du million que
Jf'h n- - L'armée de réserve de
1". EUe se trouve quelque part
ce. marquant le pas en attendant
I~~t l'e' ,d etre jetée dans la bataille. Elle
¡J'l!' d Il[Ol'cée chaque jour non seulement
i, des trn?uPes françaises et anglaises,
riU.'- s enpreî par des Américains. Des
r. ! 'Jri^S'ne" s e m,initions s'accumulent der.
ir~re de munitions s'accumulent der-
'Ile ])- es officiers vétérans de ,ei'e
u,err'e en forment les cadres ; les Ame-
Wn"(Ul'is encore inexpérimentés sont mis
'de à
/r avec les .unités françaises et
ljp-lnriiaiiûr. roiïlPues à la guerre ». - (Ed.)
ner Journal, 19.4.
^ess lta^enne- — Les forces dont les
in lSpUsent ne sont pas sensible-
(:1¡ !iu llJle',"leJres a celles qu'ils ont mises
j tilt!" P'
l> l„ lu', £ Ul' J attaque de mars. Ce sont,
-1 les mêmes troupes, repo-
¡¡(!JIlin. reol'-ganisées. Ces jours derniers, de
Unités, qui ii'al,)parteiiLtierit
u lu n, S,Se de manœuvre initiale, ont
sifi.lll!slr-:]it« pour la gueri-e - de iiiouve-
'rii, ttl 1 \.te remplacer les 17 ou 18 divi-
Iron rv-f. Menées qu'il a fallu retirer
il-> ivetriM
'C^-sion du iront. Sur la Somme,
f emandes ont été jusqu'ici
'lihv^s UUe trentaine a pu être réorga-
:(Jlrl -sur Place; 5D aa moins ont eu be-
k i-et0!lriler P°ur quelques semaines
1 de rePos ; le reste a été rem-
t Qctivité des artilleries laisserait
poser que les Allemands veulent' reve-
riit.'111 ^ystpn ^es bombardements très in-
li;,,,s i't inn FJ®ment prolongés, exécutés
avec un profusion d'obus à gaz, sur un
''KrifJrfincf> U manière à tenir l'ad-
Vf,rs", l•r(î i'i«r?u 'au dernier moment dans
U Sectear où se portera l'at-
taque définitive. L'usage des gaz s'est in-
l 'J On verrons peut-être apparaître
armôs les tanks allemands énor-
d'un canon et de six mitrail-
h/' m nt®^ par un équipage de
^'nea p
V-W. ~s: Ces machines formidables se
Svr't avftf dlffkuHé sur le terrain bou-
]f:8 Par i es bombardements, passent
fos,• t-s et les tranchées, et restent
souvent en panne. Les Allemands possè-
dent des bombardes mobiles, légères, puis-
santes, servies par 16 hommes ; elles doi-
vent suivre l'avance de l'infanterie, et ré-
duire successivement les différents noyaux
de résistance. L'aviation jouera son rôle
dans l'action ; déjà sur le Kemmel et a
Vilers-Bretonneux les appareils ennemis,
par vingtaines, volaient très bas, mitrail-
laient et bombardaient les défenseurs, sans
d'ailleurs faire beaucoup de mal ; mais il
est difficile que raviation allemande, dans
les conditions où elle se trouve, puisse
exercer une influence appréciable dans le
développement de la lutte. Depuis le début,
de la bataille, les Allemands ont perdu 720
aviateurs, et sont très embarrassés pour
les remplacer. Le 14e groupe de bombar-
dement, qui vint en Italie et dont nous nous
rappelons les gestes, a perdu 130 appareils
depuis sa création, dont 22 sur notre front.
Il en a perdu 3 ces trois derniers jours. Le
lieutenant von Richthofen, frère de l'as
mort (le mois dernier, a reçu une grave
blessure et ne volera probablement plus.
jOn travaille activement, parmi les troupes
allemandes, à réveiller la confiance et
l'enthousiasme. En m&me temps, on a re-
mis en état la ligne de chemins de fer, re-
construit les ponts, réparé les routes.
L'accumulation du matériel de guerre et
des vivres a quelque chose de fabuleux.
Mais quel que soit'le plan ennemi, nous
attendons l'attaque avec la confiance pro-
fonde que nous inspire la magnifique fer-
meté des troupes anglaises et françaises.
pleines d'un mépris dédaigneux pour cet
adversaire qui n'ose jamais rien tenter à
forces égales. — (Luigi Barzini) Corriere
délla Sera, 19.5.
EN FINLANDE
Précautions norvégiennes. — En raison
des conditions peu sûres de la frontière
finno-norvégienne, il a été question, lors
de lia discussion au Storting du budget de
la guerre, d'établir une garnison à Kirke-
nes. petite ville du Sydvaranger, située à
l'extrême nord de la Norvège. Le ministre
de la Guerre, M. Holtfodt. répondant à
une interpellation de M. Michelet, député,
dit que depuis longtemps on avait songé à
établir ladite garnison, et qu'une solution
pourrait être bientôt donnée à cette ques-
tion, des arrangements ayant été pris avec
la Société industrielle du Sydvaranger qui
procurera les bâtiments requis pour le loge-
ment de la garnison, de telle sorte qu'il
ne sera pas nécessaire de recourir à des
constructions. — Morgenbladet [de Chris-
tiania], 11.5.
Rencontre de troupes anglaises et de gar-
des blancs. — On télégraphie de Kirke-
nes. à la date du 13.5. qu'une rencontre a
eu lieu le 11.5 non loin de Tôlleng et de
Petschenga [frontière finno-norvégienne l,
entre des troupes anglaises et des gardes
blancs finlandais. Trois gardes blancs et
le chef de la troupe anglaise ont été tués.
Cette nouvelle sensationnelle montre que
les Finlandais ont l'intention d'entrer en
possession de cette partie de la presqu'ile
de Kola qui leur a été promise par le traité
de Brest-Litovsk. Après avoir franchi la
frontière, les gardes blancs sont entrés en
contact avec les troupes anglaises, qui
avaient été envoyées récemment dans la
presqu'île de Koila pour protéger le che-
min de fer de Mourmanie contre des atta-
ques allemandes et, par conséquent aussi,
contre des attaques finlandaises éventuel-
les. — Verdens Gang [de Christiania], 14.5.
——— ———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
- PRODUCTION
La crise du coton en Catalogne. — En dé-
pit des clauses de l'accord commercial avec
les Etats-Unis, on a reçu confirmation de
la nouvelle d'après laquelle l'octroi des li-
cences permettant d'embarquer le coton
américain à destination de l'Espagne est
suspendu. Or les stocks existants, ajoutés
aux quantités qui sont en route, ne suffiront
à assurer le travail que jusqu'à la mi-juil-
let. Les industriels catalans avaient étudié,
d'accord avec le ministre du, Fomenta, les
moyens de parer au chômage, en payant
une partie des salaires grâce à des fonds
avancés par l'Etat. Mais voici qu'on ap-
prend officieusement que le Gouvernement
se refuse à aider sous cette forme l'indus-
trie du coton. Cette nouvelle a produit une
impression considérable. L'arrêt des usines
priverait de travail 100.000 ouvriers. Les
représentants les plus qualifiés de l'indus-
trie du coton, réunis aujourd'hui, ont dé-
claré à l'unanimité que, prêts à tous les sa-
crifices, ils ne voient point néanmoins le
moyen de résoudre la crise, si le gouver-
nement ou une société financière quelcon-
que n'avancent pas les sommes nécessaires
au paiement des ouvriers. — Sol. 14.5.
COMMERCE EXTERIEUR
Le commerce japonais à Vladivostok. -,-
L'Association Commerciale Russo-Japonai-
se d'Osaka se prépare à adresser un mé-
moire au gouvernement au sujet de la né-
cessité de prendre des mesures de protec-
tion pour les intérêts commerciaux du Ja-
pon à Vladivostok. La direction de cette
Association déclare que les douanes de Vla-
divostok sont pratiquement sous le con-
trôle des bolchevistes et que les marchan-
dises japonaises qui s'y trouvent accumu-
lées se trouvent en danger. De plus, quatre
banques de Vladivostok ont été prises et
fermées par les bolchevistes, et les com-
merçants japonais y ont en dépôt des som-
mes importantes. En conséquence, les
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
- Collections numériques similaires
- Auteurs similaires France France /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "France" or dc.contributor adj "France")Les Monuments historiques de la France : bulletin des diverses sections de la Commission des monuments historiques et de la Commission supérieure des monuments naturels et des sites /ark:/12148/bd6t5377978f.highres Annales de la Société des architectes de l'Est et Annuaire du bâtiment : Ardennes, Meuse, Meurthe-et-Moselle, Vosges /ark:/12148/bd6t543240573.highres
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/8
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k62523385/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k62523385/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k62523385/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k62523385/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k62523385
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k62523385
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k62523385/f1.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest