Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-05-18
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 18 mai 1918 18 mai 1918
Description : 1918/05/18 (T9,N808). 1918/05/18 (T9,N808).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6252334h
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/04/2013
T RES DE LA GUERRE
Rr DES
,p MRES ÉTRANGÈRES
[ -----
N° 808
Paris, 18 mai 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
pr Ij0rrENSIVE ALLEMANDE
*^enne— H est désormais évi-
dent que l'ennemi éVI-
~~emi ne veut pas engager la
dres decIslve dans le secteur des Flan-
'd'y'r Les attaques au sud et au nord
d'Ypres n continuerront sans doute ; de mê-
les entre Atras et Bétl-iune, il semble que
Ie Àllem^ Pir®Parent une offensive,
i préparent une offensive.
qIs c est en Picardie, d- devant Amiens,dans
tr ianCTift
NOYon 0 e formé par Arras, Hangard et
ennemi que Se conçentre le gros des forces
de grande partie, de
^ouvpm 1 entraînées à la guerre
or,rnent, et qui se reposent et se
gllrlilent depuis six semaines. La
core e att,-,que en masse peut tarder en-
Core I maio ne peut manquer. L'Allemagne
o trop ânnoncé qu'elle en-
gageait K. annoncé qu'elle en-
ri t a ? pour la paix allemande.
iie ne peut, s'arrêter sans avouer sa
déf,lite Elle s est placée dans la nécessité
de j•ouêr ip+,pcyur le tout. De quel côté
Ii Allant i'« otfensive se prononcera-t-elle ?
il est Pel probable que les Allemands
point erit directement vers Amiens, sur un
tron ï étroit, exposé à des feux d'enfi-
ïa?. ave la perspective, en cas de succès,
ni^ttgem 0re le saillant et de le rendre
vulnproK,ab ®- L'attaque se produirait
3d> n ^tr/AAU>ert et Arras, afin de tour-
et N mIens par le Nord, ou entre Moreuil
^°yon !Veï Paris pour objectif. Les
m LSSes (>tof611*1*®®8 à l'intérieur du sail-
lant peuve,nt converger dans l'une ou l'au-
irection Toute discu ssion sur les in-
ne Pou s de l'ennemi est inutile. Mais nous
rri 6 'es mnrUfi
rift les \Tons. négliger certains indices, com-
lia11 ^ans i. a-10ns qui ont eu récemment
ali des armées
allemandes à l'est d'Amiens Sous les or-
l'alellt ICI de Von der Marwitz, elle se-
0n r' Qui aujourd'hui par von
Hutier qui dirigeait l'action devant Saint-
taiv!1^ qUI dIngeait l'action devant Saint-
tallie le nmW le développement de la ba-
e POlllt de suturè de la droite an-
81»; 86 aven fauclle française, s'est dépla-
devant von tt11 J a ^ni Par ne plus avoir
dévant ne plus avoir
que des trou pes francaises. Sa
siaé!)-fierait au Poste de von der Marwitz,
t'Oile arult que l'on veut opposer à la
anglaic fe le général qui avait réussi,
tn (ivee , des troupes neuf fois supérieures
en nombre oublions pas —. à la bat-
CorSe que ri donc contre la droite an-
que l ennemi entendrait norter en-
km, Sori effrw £ entral ; l'hypothèse de l'at-
It ÃÏn e a Somme et Arras se trouve-
rait ^.nsi Confirmée. On serait également
le (je PrfSence de Mackensen sur
le froont occidental Il serait revenu de Rou-
serait revenu de Rou-
avec nn e nouvelles divisions rappe-
ger i Orient Il aurait. pour tâche de diri-
as se de manœuvre une fois la
^assp de manoeuvre, une fois la
brèche ouverte. Les Allemands compte-
raient ainsi éviter le désordre et la con-
fusion qui, lors de la première phase de
l'offensive, ont compromis leur succès. —
(Luigi Barzini) Corriere della Sem, 14.5.
Presse allemande. — LES RÉSULTATS : Au
bout de quatre années de guerre il y a en-
core des gens assez fous pour, croire à de
soudaines catastrophes, et pour n'être pas
satisfaits des résultats de notre guerre
sous-marine, ainsi que des succès rempor-
tés depuis six semaines par Hindenburg et
Ludendorff sur le théâtre occidental. Tous
ceux qui ont du bon sens se réjouissent
de tout cœur de la marche des opérations
sur terre et sur mer, et des progrès cons-
tants que nous faisons au cours de la cam-
pagne de France. Nous n'attendons de cet-
te campagne rien de. miracuileux, rien d'im-
possible. Ce qu'e nous voyons bien claire-
ment, c'est que la situation de nos enne-
mis n'a cessé de s'aggraver depuis le 20
mars. Ils ont subi des pertes beaucoup plus
élevées que ls nôtres, pendant les pre-
miers actes de la campagne. Lorsque vien-
dra la phase décisive - nous en sommes
encore assez éloignés - nous nous retrou-
verons en ligne, dans les mêmes condi-
tions de supériorité qu'au début de la
grande bataille. Notre plan d'attaque avait
à choisir entre l'offensive sur le front an-
glais et sur le front français. Le choix était
extrêmement difficile pour des raisons mi-
litaires aussi bien que politiques. En atta-
quant. le front anglais nous avons fait coup
double, nous avons entrainé dans la mêlée
53 divisions anglaises et 49 divisions fran-
çaises. Le front anglais a dû. contre toute
attente, se replier aux deux ailes, pour ne
pas s'écrouler complètement. L'armée fran-
çaise aura plus que jamais à supporter le
poids des nouvelles attaques. L'esprit de
sacrifice des Français, l'obstination des An-
glais qui s'acharnent à défendre la Man-
che ont permis au haut commandement
allemand d'atteindre du même coup ses
deux ennemis. Le succès que nous désirons
ardemment sera d'autant plus grand que la
tache qui nous reste est plus ardue. —
Frankfurter Zeituvng, 12.5.
YPRES. — Les combats dans la région du
lac de. Dickebusch ne sauraient être con-
sidérés comme le commencement d'une
grande offensive. Toutefois, notre succès
sur ce coin du champ de bataille est très
important. Le lac et la localité de Dicke-
busch ne sont en effet qu'à 3 kil. 1/2 au
sud-ouest d'Ypres et à 3 kiomètres au sud
de la route d'Ypres à Poperinghe. Une
nouvelle poùssée allemande prendrait Ypres
à revers. Nous menaçons du côté du nord
la position anglo-française, sur les crêtes
à l'ouest du massif du Kemmel. Les trou-
pes allemandes restent fidèles au principe
qu'elles ont adopté au début de l'offensive
et qui leur a valu de si grands succès.
Elles enfoncent des coins. dans les lignes
ennemies. Notre avance a contraint l'enne-
mi à multiplier ses contre-attaques ; par-
tout repoussées avec de lourdes pertes, elles
ont sensiblement diminué ses effectifs.
D'autre part, notre progression a amené
l'ennemi à se demander si, dans ces condi-
tions, il y - a avait lieu de gardée toute la
position d'Ypres. Il est très caractéristique
de noter l'unanimité avec laquelle la pres-
se de l'Entente déclare qu'Ypres n'est plus
qu'un point géographique, désormais dé-
pourvu'de toute importance militaire. C'est
ainsi que l'on prépare l'opinion publique à
une retraite imminente, et aujourd'hui tout
spécialement à l'évacuation d'Ypres, A
l'heure actuelle, le haut commandement en-
nemi doit évidemment chercher de nou-
veaux points géographiques, situés plus à
l'ouest et ayant une plus grande valeur mi-
litaire. — Hamburger Nachrichten, 11.5.
- Il y a tout lieu de supposer que le haut
commandement allemand qui s'efforce tou-
jours de ménager le plus possible la vie de
sas soldats essaiera de faire tomber Ypres
non par un assaut direct, mais par une ma-
nœuvre stratégique d'enveloppement. Les
stratèges qui, en Allemagne, cherchent cha-
que jour dans le communiqué la nouvelle
de la chute d'Ypres, feront bien de prendre
patience, Dans la .Magdeburgische Zeitung
du 7 mai, le colonel Egli demande lui aussi
un peu de patience devant les accalmies qui
se produisent de temps en temps [Cf. Bul-
letin, n° 804, p. 1, col. 3]. Le haut comman-
dement a prouvé qu'il sait attendre le mo-
ment favorable aux grandes opérations. On
souhaiterait voir autant de'patience chez les
spectateurs que chez les acteurs., au. cours
de ces grandes opérations. Des faits acquis
à l'heure actuelle sont l'entrée en ligne pré-
maturée des réserves de Foch et la concen-
tration devant Ypres et devant Amiens, à
l'endroit souhaité par le haut commande-
ment allemand, des forces principales des
armées de l'Entente. Nos chefs ont su gar-
der l'initiative et ils sont prêts, à toute
heure. à porter le nouveau coup qui anéan-
tira nos ennemis. Nos adversaires se ren-
dent bien compte de la situation actuelle,
bien qu'ils ne consentent pas à en faire
l'aveu. Les généraux ennemis sont loin
d'être calmes. — (Général von Ardenne
Magdeburgische Zeitung, 12.5.
GUERRE NAVALE
La situation dans la mer du Nord change
rapidement au détriment de l'Allemagne.
Récemment les marins britanniques ont. fait
leur apparition dans le Cattégat, ont forcé
la baie de Heligoland et ont attaqué Os-
tende et Zeebrugge', où ils ont réduit l'acti-
vité des sous-marins. — A ses débuts, le
sous-marin fut pour nous une menace sé-
rieuse et imprévue. L'avantage resta d'a-
bord à l'ennemi, qui put détruire un vo-
lume énorme de tonnage. Aujourd'hui les
torpillages sont de moitié moindres que l'an
passé et de nouvelles mesures- ont été pri-
ses. La mer du Nord est fermée : les navi-
Rr DES
,p MRES ÉTRANGÈRES
[ -----
N° 808
Paris, 18 mai 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
pr Ij0rrENSIVE ALLEMANDE
*^enne— H est désormais évi-
dent que l'ennemi éVI-
~~emi ne veut pas engager la
dres decIslve dans le secteur des Flan-
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d'Ypres n continuerront sans doute ; de mê-
les entre Atras et Bétl-iune, il semble que
Ie Àllem^ Pir®Parent une offensive,
i préparent une offensive.
qIs c est en Picardie, d- devant Amiens,dans
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ennemi que Se conçentre le gros des forces
de grande partie, de
^ouvpm 1 entraînées à la guerre
or,rnent, et qui se reposent et se
gllrlilent depuis six semaines. La
core e att,-,que en masse peut tarder en-
Core I maio ne peut manquer. L'Allemagne
o trop ânnoncé qu'elle en-
gageait K. annoncé qu'elle en-
ri t a ? pour la paix allemande.
iie ne peut, s'arrêter sans avouer sa
déf,lite Elle s est placée dans la nécessité
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Ii Allant i'« otfensive se prononcera-t-elle ?
il est Pel probable que les Allemands
point erit directement vers Amiens, sur un
tron ï étroit, exposé à des feux d'enfi-
ïa?. ave la perspective, en cas de succès,
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^°yon !Veï Paris pour objectif. Les
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Hutier qui dirigeait l'action devant Saint-
taiv!1^ qUI dIngeait l'action devant Saint-
tallie le nmW le développement de la ba-
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81»; 86 aven fauclle française, s'est dépla-
devant von tt11 J a ^ni Par ne plus avoir
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siaé!)-fierait au Poste de von der Marwitz,
t'Oile arult que l'on veut opposer à la
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tn (ivee , des troupes neuf fois supérieures
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CorSe que ri donc contre la droite an-
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km, Sori effrw £ entral ; l'hypothèse de l'at-
It ÃÏn e a Somme et Arras se trouve-
rait ^.nsi Confirmée. On serait également
le (je PrfSence de Mackensen sur
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ger i Orient Il aurait. pour tâche de diri-
as se de manœuvre une fois la
^assp de manoeuvre, une fois la
brèche ouverte. Les Allemands compte-
raient ainsi éviter le désordre et la con-
fusion qui, lors de la première phase de
l'offensive, ont compromis leur succès. —
(Luigi Barzini) Corriere della Sem, 14.5.
Presse allemande. — LES RÉSULTATS : Au
bout de quatre années de guerre il y a en-
core des gens assez fous pour, croire à de
soudaines catastrophes, et pour n'être pas
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te campagne rien de. miracuileux, rien d'im-
possible. Ce qu'e nous voyons bien claire-
ment, c'est que la situation de nos enne-
mis n'a cessé de s'aggraver depuis le 20
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dra la phase décisive - nous en sommes
encore assez éloignés - nous nous retrou-
verons en ligne, dans les mêmes condi-
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grande bataille. Notre plan d'attaque avait
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litaires aussi bien que politiques. En atta-
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pas s'écrouler complètement. L'armée fran-
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poids des nouvelles attaques. L'esprit de
sacrifice des Français, l'obstination des An-
glais qui s'acharnent à défendre la Man-
che ont permis au haut commandement
allemand d'atteindre du même coup ses
deux ennemis. Le succès que nous désirons
ardemment sera d'autant plus grand que la
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Frankfurter Zeituvng, 12.5.
YPRES. — Les combats dans la région du
lac de. Dickebusch ne sauraient être con-
sidérés comme le commencement d'une
grande offensive. Toutefois, notre succès
sur ce coin du champ de bataille est très
important. Le lac et la localité de Dicke-
busch ne sont en effet qu'à 3 kil. 1/2 au
sud-ouest d'Ypres et à 3 kiomètres au sud
de la route d'Ypres à Poperinghe. Une
nouvelle poùssée allemande prendrait Ypres
à revers. Nous menaçons du côté du nord
la position anglo-française, sur les crêtes
à l'ouest du massif du Kemmel. Les trou-
pes allemandes restent fidèles au principe
qu'elles ont adopté au début de l'offensive
et qui leur a valu de si grands succès.
Elles enfoncent des coins. dans les lignes
ennemies. Notre avance a contraint l'enne-
mi à multiplier ses contre-attaques ; par-
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D'autre part, notre progression a amené
l'ennemi à se demander si, dans ces condi-
tions, il y - a avait lieu de gardée toute la
position d'Ypres. Il est très caractéristique
de noter l'unanimité avec laquelle la pres-
se de l'Entente déclare qu'Ypres n'est plus
qu'un point géographique, désormais dé-
pourvu'de toute importance militaire. C'est
ainsi que l'on prépare l'opinion publique à
une retraite imminente, et aujourd'hui tout
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l'heure actuelle, le haut commandement en-
nemi doit évidemment chercher de nou-
veaux points géographiques, situés plus à
l'ouest et ayant une plus grande valeur mi-
litaire. — Hamburger Nachrichten, 11.5.
- Il y a tout lieu de supposer que le haut
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jours de ménager le plus possible la vie de
sas soldats essaiera de faire tomber Ypres
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patience, Dans la .Magdeburgische Zeitung
du 7 mai, le colonel Egli demande lui aussi
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se produisent de temps en temps [Cf. Bul-
letin, n° 804, p. 1, col. 3]. Le haut comman-
dement a prouvé qu'il sait attendre le mo-
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spectateurs que chez les acteurs., au. cours
de ces grandes opérations. Des faits acquis
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l'endroit souhaité par le haut commande-
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armées de l'Entente. Nos chefs ont su gar-
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heure. à porter le nouveau coup qui anéan-
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l'aveu. Les généraux ennemis sont loin
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Magdeburgische Zeitung, 12.5.
GUERRE NAVALE
La situation dans la mer du Nord change
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Récemment les marins britanniques ont. fait
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la baie de Heligoland et ont attaqué Os-
tende et Zeebrugge', où ils ont réduit l'acti-
vité des sous-marins. — A ses débuts, le
sous-marin fut pour nous une menace sé-
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bord à l'ennemi, qui put détruire un vo-
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