Presse et revues
8 pages
Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-05-15
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 15 mai 1918 15 mai 1918
Description : 1918/05/15 (T9,N805). 1918/05/15 (T9,N805).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62523318
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/04/2013
nNlSTÈtVES DE LA GUKmtK
\Bt. Rr DES
ÍAFFAIRES ÉTRANGÈHES
r ---
N° 805
Paris, 15 mai 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
Vtmow
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
Palestine na - PRESSE ANGLAISE: La secon-
Pal t" PRESSE ANGLAISE : La secon-
; Contre n de Es Sait est décevante et
bien que les Turcs sont extrêmement
bie dirigés. Ce qui semble être arrivé
en Orient, c'est que l'école défensive a
Accole offensive. Nous acca-
huions d GS forccs défensives en vue d'une
tecrudpcn0nCe possible de l'activité tur-
que en Amenie la porte de la Perse ;
Peut-ûtr(i )
vi v etre le gouvernement de l'Inde a-t-il
vivement Ulsisté sur l'importance de ce
CCIIP 'par il la défense de l'Inde.
ce]) ellciant Il n'est pas certain que le
Pas ytA ^0Jr6n de défendre l'Inde n'eût
0 été
I)as ,~te de déclencher une vigoureuse
°ffeiiSiv Palestine. Pour la Turquie,
c'est nn fn on^ beaucoup plus vulnérable.
\l'lis s'il front beaucoup plus vulnerable.
| us ne s'agit, en Mésopotamie, que
^-ndrp ri des ouvr:ages avancés pour
ï i'ul Marchon e' il est certain que le géné-
- Progresse à grands pas. Par
: Prise de • Kikerk il se trouve à une
i (list 'Irlee raisonnable pour entreprendre'
e llri d Cfy.
1 délQs COlIp contre Massoul. Bientôt il sera
■ ,m 6 Position stratégique analogue' à
* Ce^e du général Townshend avant la
',rf'lr)ièr » av^nce vers Bagdad. Mais son
Utt,|,'e pV.t1?8 .forte mieux organisée,
il es plus. forte et mieux organisée.
r'Studpn of War) Manchester Guardian,
115
llent d" allemande. — Les Anglais vien-
~)- de SUbIr en Palestine un échec com-
Lp succès des Turcs est d'autant plus
lrif-4riloirp
qu ils se sont battus dans les
r'ubll:S,üns atln°sphériques les plus défavo-
[uhles ,
qu'ils ne disposaient, pour recevoir
1 ,Urs rnnn'I'.r %10ns et communiquer avec l'ar-
r'("'rei qiip ,Une seule voie ferrée. Les An-
I illl!s "("It tout près de l'Egypt.c, qui leur
de. base d'opérations et ils peuvent fai-
i e tilr ar rner les renforts et les appro-
'• t)f's allem s- SI grand que soit ce suc-
1 C^s turc a^(ïuel ont contribua des troa-
) allf
Jes es' il ne faut pas croire que
i s 'Wiof S vont renoncer à l'exécution de
Pit)cir5VT1'rne- Ils recommenceront leurs
, des qu'ils auront reçu de nou-
f \°'les tri )U^es nous devons nous atten;
•^ais nouveaux combats. La défaire des
'3~'is dans h vallée du Jourdain aura
, su¡" contr e~ConP en Angleterre, où les avis
ûrCict' res à prendre en Orient et en
sont très partagés. Les milieux
^"ita're f les plus compétents ont toujours
iclér rOIn-f!le line. faute d'engager d'im-
l'f,r,;ints ff pt'ts dans des expéditions loin-
nes n,,
t 1Jtes uq heu de mettre en ligne en France
r es forces disponibles. Pour des rai-
>ns noliV (îlles- le Gouvernement et Lloyd
Se rRe en toute première ligne, n'ont pu
Se rf^soud re A. diminuer l'importance d.e ces
1 <'¡(j('ntl r)ns. Les événements du front oc-
fi on' montré que l'armée anglaise
est incapable de se maintenir sur ses po-
sitions. La défaite que les Anglais vien-
nent de subir en Palestine donnera raison
à ceux qui ont demandé dès le début la
concentration sur le territoire français de
toutes les forces britanniques. — Hamburger
Ntichrichlen, 7.5.
L'offensive allemande. — L'Angleterre
considère que Calais fait désormais partie
de l'Empire britannique. Calais sera pour
elle une porte constamment ouverte sur le
continent et lui assurera, d'autre part, la
domination complète de la Manche. Aussi
il faut s'attendre à ce que l'Angleterre mette
tout 0n œuvre pour tenir l'Artois, et dé-
cider son alliée à engager, dans cette région,
ses meilleures troupes. Nous devons nous
attendre encore à de rudes batailles, car
il ne nous sera pas facile, à cause des
difficultés du terrain, d'aller de l'avant. Une
attaque dans cette région demande à être
préparée à fond. Nous ne savons pas si
notre haut commandement projette ici une
nouvelle offensive, mais nous ne pouvons
trop le louer de se borner à l'heure ac-
tuelle à laisser les assauts de l'ennemi se
briser, avec les pertes les plus lourdes,
contre nos positions solidement organisées.
Rendons-nous bien compte que chacun des
échecs de l'ennemi lui inflige de lourds sa-
crifices. Nos opérations futures seront d'au-
tant plus faciles qu'il aura dépensé plus
de forces. C'est dans cette alternative de
conquêtes de grand style et de défense des
positions conquises contré les attaques lo-
cales de l'ennemi, qu'il faut chercher l'une
des raisons de nos succès. — (Général Kol-
be) Germania, 7.5.
— Bien que la répartition des forces fran
çaises ne laisse pas prévoir une attaque
de grandie envergure, il reste aux Fran-
çais des réserves encore assez respecta-
bles. Ils ne manqueront pas de les gros-
sir en remplaçant les divisions des sec-
teurs calmes par des unités éprouvées au
cours de la grande bataille, ou en faisant
tenir ces mêmes secteurs par des troupes
américaines. Les Anglais ne semblent plus
a voir à leur disposition des Réserves homo-
gènes. Les Français les ont aidés à gagner
du temps, pour se réorganiser. Cela n'em-
pêche pas naturellement que les Anglais,
en quelques points du front, qui leur per-
mettent ce genre de combats, ne nous con-
tre-attaquant pour se défendre. Toutefois
une grande offensive est encore moins à
prévoir de la part des Anglais que des
Français. Les attaques ennemies sont des
opérations locales, à objectifs limités. Dans
les Flandres, il s'agissait de reprendre le
Kemmel, entre la Somme et l'Avre, de
protéger Amiens. Les attaques sur le Kem-
mel nous ont engagés à organiser
immédiatement la défense de cette mon-
tagne ; nous n'avons pas encore pu
exploiter, d'autre part, notre succès dans
la direction du front voisin d'Ypres. A < st
d'Amiens, la pression-exercé par l'ennemi
à Villers-Bretonneux a couvert davantage
cette ville importante. Ses attaques à Mo-
risal-Moreuil avaient comme objectif le dé-
gagement da l'importante voie ferrée de
Clermont. dont nous n'étions plus c'u'à
quelques kilomètres, au nord-ouest de Mo-
risel. Partout ailleurs res patrouilles sont
de plus en plus actives.L'ennemi cherche à
connaître la répartition de nos troupes sur
tout le front. Ceci prouve bien qu'il con-
sidère l'accalmie comme passagère. Il faut
attendre les événements. Il est inutile de
se demander où et quand le commandement
allemand usera de sa liberté d'action pour
déclencher la bataille. — Hamburger Frem-
denblat, 7.5.
——— *———
POLITIQUE GÉNÉRALE
ET DIPLOMATIE
La Finlande et la Carélie [Cf. Bull., n° 804,
p. 2, col. 31. - Le correspondant du
Svenska Dagbladet à Helsingfors écrit :
Je peux vous annoncer de source certaine -
qu'il ne faut pas désormais s'attendre à une
action finlandaise en vue de la conquête de
la Carélie russe, car l'Allemagne ne veut
pas appuyer un projet de ce genre. Cepen-
dant on travaille la population de la Carélie
russe pour créer un mouvement d'opinion,
et il semble que le Gouvernement allemand
serait disposé à soutenir les revendications
finlandaises au cas où un plébiscite donne-
rait une majorité en faveur d'une libre
adhésion de la Carélie à la Finlande. -
Dagens Nyheter [de Stockholm], 5.5.
L'ALLEMAGNE EN RUSSIE
Grande-Russie. — PRESSE ANGLAISE : La
révolution forcée effectuée par les Alle-
mands en Ukraine a institué un Gouverne-
ment possédant deux caractéristiques — il
est réactionnaire et pro-allemand. A Mos-
cou l'on croit que les Allemands ont l'in-
tention d'établir un Gouvernement silllihaire
dans la Grande-Russie. Celle-ci serait réu-
nie à l'Ukraine, et gouvernée par Kiev où
régnerait peut-être un prince allemand. Nos
renseignements sont insuffisants pour juger
si cette interprétation des faits est exacte.
D'après elle, l'importance de l'entreprise dé-
passerait de beaucoup ce que l'Allemagne
désirait faire, étant données les opérations
militaires où elle se trouve engagée. La ré-
sistance s'affermit en Ukraine et les Alle-
mands ont déjà 500.000 hommes,dit-on,dans
cette contrée. Si le chiffra est exact, — et.
à notre avis il est difficile de le croire — il
faudrait à l'Allemagne une armée considé-
rable pour conquérir et occuper par sur-
croît la Grande-Russie. Un autre désavan-
tage de cette politique serait de rendre dif-
ficiles les relations avec l'Autriche. Que
belles soient ou non les ambitions actuelles
♦ •
\Bt. Rr DES
ÍAFFAIRES ÉTRANGÈHES
r ---
N° 805
Paris, 15 mai 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
Vtmow
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
Palestine na - PRESSE ANGLAISE: La secon-
Pal t" PRESSE ANGLAISE : La secon-
; Contre n de Es Sait est décevante et
bien que les Turcs sont extrêmement
bie dirigés. Ce qui semble être arrivé
en Orient, c'est que l'école défensive a
Accole offensive. Nous acca-
huions d GS forccs défensives en vue d'une
tecrudpcn0nCe possible de l'activité tur-
que en Amenie la porte de la Perse ;
Peut-ûtr(i )
vi v etre le gouvernement de l'Inde a-t-il
vivement Ulsisté sur l'importance de ce
CCIIP 'par il la défense de l'Inde.
ce]) ellciant Il n'est pas certain que le
Pas ytA ^0Jr6n de défendre l'Inde n'eût
0 été
I)as ,~te de déclencher une vigoureuse
°ffeiiSiv Palestine. Pour la Turquie,
c'est nn fn on^ beaucoup plus vulnérable.
\l'lis s'il front beaucoup plus vulnerable.
| us ne s'agit, en Mésopotamie, que
^-ndrp ri des ouvr:ages avancés pour
ï i'ul Marchon e' il est certain que le géné-
- Progresse à grands pas. Par
: Prise de • Kikerk il se trouve à une
i (list 'Irlee raisonnable pour entreprendre'
e llri d Cfy.
1 délQs COlIp contre Massoul. Bientôt il sera
■ ,m 6 Position stratégique analogue' à
* Ce^e du général Townshend avant la
',rf'lr)ièr » av^nce vers Bagdad. Mais son
Utt,|,'e pV.t1?8 .forte mieux organisée,
il es plus. forte et mieux organisée.
r'Studpn of War) Manchester Guardian,
115
llent d" allemande. — Les Anglais vien-
~)- de SUbIr en Palestine un échec com-
Lp succès des Turcs est d'autant plus
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qu ils se sont battus dans les
r'ubll:S,üns atln°sphériques les plus défavo-
[uhles ,
qu'ils ne disposaient, pour recevoir
1 ,Urs rnnn'I'.r %10ns et communiquer avec l'ar-
r'("'rei qiip ,Une seule voie ferrée. Les An-
I illl!s "("It tout près de l'Egypt.c, qui leur
de. base d'opérations et ils peuvent fai-
i e tilr ar rner les renforts et les appro-
'• t)f's allem s- SI grand que soit ce suc-
1 C^s turc a^(ïuel ont contribua des troa-
) allf
Jes es' il ne faut pas croire que
i s 'Wiof S vont renoncer à l'exécution de
Pit)cir5VT1'rne- Ils recommenceront leurs
, des qu'ils auront reçu de nou-
f \°'les tri )U^es nous devons nous atten;
•^ais nouveaux combats. La défaire des
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, su¡" contr e~ConP en Angleterre, où les avis
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sont très partagés. Les milieux
^"ita're f les plus compétents ont toujours
iclér rOIn-f!le line. faute d'engager d'im-
l'f,r,;ints ff pt'ts dans des expéditions loin-
nes n,,
t 1Jtes uq heu de mettre en ligne en France
r es forces disponibles. Pour des rai-
>ns noliV (îlles- le Gouvernement et Lloyd
Se rRe en toute première ligne, n'ont pu
Se rf^soud re A. diminuer l'importance d.e ces
1 <'¡(j('ntl r)ns. Les événements du front oc-
fi on' montré que l'armée anglaise
est incapable de se maintenir sur ses po-
sitions. La défaite que les Anglais vien-
nent de subir en Palestine donnera raison
à ceux qui ont demandé dès le début la
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toutes les forces britanniques. — Hamburger
Ntichrichlen, 7.5.
L'offensive allemande. — L'Angleterre
considère que Calais fait désormais partie
de l'Empire britannique. Calais sera pour
elle une porte constamment ouverte sur le
continent et lui assurera, d'autre part, la
domination complète de la Manche. Aussi
il faut s'attendre à ce que l'Angleterre mette
tout 0n œuvre pour tenir l'Artois, et dé-
cider son alliée à engager, dans cette région,
ses meilleures troupes. Nous devons nous
attendre encore à de rudes batailles, car
il ne nous sera pas facile, à cause des
difficultés du terrain, d'aller de l'avant. Une
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notre haut commandement projette ici une
nouvelle offensive, mais nous ne pouvons
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briser, avec les pertes les plus lourdes,
contre nos positions solidement organisées.
Rendons-nous bien compte que chacun des
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tant plus faciles qu'il aura dépensé plus
de forces. C'est dans cette alternative de
conquêtes de grand style et de défense des
positions conquises contré les attaques lo-
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des raisons de nos succès. — (Général Kol-
be) Germania, 7.5.
— Bien que la répartition des forces fran
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de grandie envergure, il reste aux Fran-
çais des réserves encore assez respecta-
bles. Ils ne manqueront pas de les gros-
sir en remplaçant les divisions des sec-
teurs calmes par des unités éprouvées au
cours de la grande bataille, ou en faisant
tenir ces mêmes secteurs par des troupes
américaines. Les Anglais ne semblent plus
a voir à leur disposition des Réserves homo-
gènes. Les Français les ont aidés à gagner
du temps, pour se réorganiser. Cela n'em-
pêche pas naturellement que les Anglais,
en quelques points du front, qui leur per-
mettent ce genre de combats, ne nous con-
tre-attaquant pour se défendre. Toutefois
une grande offensive est encore moins à
prévoir de la part des Anglais que des
Français. Les attaques ennemies sont des
opérations locales, à objectifs limités. Dans
les Flandres, il s'agissait de reprendre le
Kemmel, entre la Somme et l'Avre, de
protéger Amiens. Les attaques sur le Kem-
mel nous ont engagés à organiser
immédiatement la défense de cette mon-
tagne ; nous n'avons pas encore pu
exploiter, d'autre part, notre succès dans
la direction du front voisin d'Ypres. A < st
d'Amiens, la pression-exercé par l'ennemi
à Villers-Bretonneux a couvert davantage
cette ville importante. Ses attaques à Mo-
risal-Moreuil avaient comme objectif le dé-
gagement da l'importante voie ferrée de
Clermont. dont nous n'étions plus c'u'à
quelques kilomètres, au nord-ouest de Mo-
risel. Partout ailleurs res patrouilles sont
de plus en plus actives.L'ennemi cherche à
connaître la répartition de nos troupes sur
tout le front. Ceci prouve bien qu'il con-
sidère l'accalmie comme passagère. Il faut
attendre les événements. Il est inutile de
se demander où et quand le commandement
allemand usera de sa liberté d'action pour
déclencher la bataille. — Hamburger Frem-
denblat, 7.5.
——— *———
POLITIQUE GÉNÉRALE
ET DIPLOMATIE
La Finlande et la Carélie [Cf. Bull., n° 804,
p. 2, col. 31. - Le correspondant du
Svenska Dagbladet à Helsingfors écrit :
Je peux vous annoncer de source certaine -
qu'il ne faut pas désormais s'attendre à une
action finlandaise en vue de la conquête de
la Carélie russe, car l'Allemagne ne veut
pas appuyer un projet de ce genre. Cepen-
dant on travaille la population de la Carélie
russe pour créer un mouvement d'opinion,
et il semble que le Gouvernement allemand
serait disposé à soutenir les revendications
finlandaises au cas où un plébiscite donne-
rait une majorité en faveur d'une libre
adhésion de la Carélie à la Finlande. -
Dagens Nyheter [de Stockholm], 5.5.
L'ALLEMAGNE EN RUSSIE
Grande-Russie. — PRESSE ANGLAISE : La
révolution forcée effectuée par les Alle-
mands en Ukraine a institué un Gouverne-
ment possédant deux caractéristiques — il
est réactionnaire et pro-allemand. A Mos-
cou l'on croit que les Allemands ont l'in-
tention d'établir un Gouvernement silllihaire
dans la Grande-Russie. Celle-ci serait réu-
nie à l'Ukraine, et gouvernée par Kiev où
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renseignements sont insuffisants pour juger
si cette interprétation des faits est exacte.
D'après elle, l'importance de l'entreprise dé-
passerait de beaucoup ce que l'Allemagne
désirait faire, étant données les opérations
militaires où elle se trouve engagée. La ré-
sistance s'affermit en Ukraine et les Alle-
mands ont déjà 500.000 hommes,dit-on,dans
cette contrée. Si le chiffra est exact, — et.
à notre avis il est difficile de le croire — il
faudrait à l'Allemagne une armée considé-
rable pour conquérir et occuper par sur-
croît la Grande-Russie. Un autre désavan-
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