Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-05-08
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 08 mai 1918 08 mai 1918
Description : 1918/05/08 (T9,N798). 1918/05/08 (T9,N798).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6252325j
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/04/2013
y 798
V
1 Itères DE LA GUERRE
RT DES
Maires étrangères
-
Paris, 8 mai 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES -
SITUATION GENERALE
de Presse suisse. — Les attaques alleman-
es Sel-nblent. être pour le moment au point
jqq et déjà l'on entend dire que les Alle-
du nds vont au devant d'un nouveau Ver-
diin f que leur Doffensive, par suite des
lorard .Pertes, va se perdre dans le sable.
C'est h certainement une erreur, car
auio Urf c'est;, toute l'armée allemande
qui
qui est sur le front occidental. L'armée
arigl als,e, déjà. éprouvée en 1917, est à pré-
sent ranlée gravement sur ses bases ;
ce n' est pas en quelques semaines que l'on
Peut r-erfiédier à l'insuffisance de son com-
lïlan men^' qui a obligé Foch à meltre en
poU e gros éléments de l'armée française
Pour ernpêcher un effondrement total en
fra n re. Le généralissime des Alliés a au
gmenter ses forces en vue de tâdhes
que fl alg aurait dù ê tre en état d'accom-
Plir ^a^.aurait dû être en état d'accom-
rn à lui seul Le commandement alle-
mard a réussi à fixer la masse de ses
M a réussi à fixer la masse de ses
adver es gt à garder sa pleine liberté
dcletiorl. Les seules réserves importantes
lie porllbles semblent êtll'.e les troupes ita-
~~enn~ ~1 ont été amenées en France,
u IS non encore mises en action ; plus
quef ?Ues divisions françaises de reste, en
rem re probablement restreint. Provisoi-
leu ent, les Américains occupent des sec-
Américains occupent des sec-
eurs hâtivement calmes. Mais tout cela
ne orme pas une masse de manœuvre
çaj)id'amener une décision. Le seul
des aIr des Alliés reste donc que l'usure
orre APemands les oblige à suspendre leur
tôt nSlve, ou qu'elle s'arrêtera d'elle-même
t~t Ou tard, par suite des pertes que lui
coût erOrit les luttes à venir. Les optimistes
l'ar JUsqu'à croire à un effondrement de
l'ar allemande dans ce cas. Mais tout
ceci esL de la spéculation, qui ne repose
sijP 9Une réalité. D'où la conviction que
loffg nsive allemande va reprendre avec
tom sa force, dès que les armées seront
vOir es : ou et comment, je ne puis le sa-
ces' T bruit a couru fréquemment, en
Ces eroiers temps, que le commandement
IlstrO-honçsrois renoncerait à poursuivre
sou enslye en Italie : des nouvelles de
e italienne disent, bien au contraire,
"isibl es armées ennemies s'y préparent
POi ernent. J'incline à me ranger au
e vue italien, car il est inadmissible
que ârnpereur d'Autriche, pour donner un
ge de ses dispositions pacifiques, — ain-
Pas l'a avancé en Suisse — ne fasse
Mieii] attaquer en Italie, pendant que son
Qd" eUr allié lutte âprement contre des
adversaires s~ytitenus ,par des )r.--nforts. ve-
re? soutenus par des renforts ve-
aVoi Italie. De tels bruits ne peuvent
avoir Pour, but que de semer la défiance et
la rt;cG?rde entre les alliés. Militairement,
l'offenJ?1V6 contre l'Italie est une néces-
fait Uirgente : des raisons techniques l'ont
îaif suspendre en 1917 et l'Italie, • qui
n'avait pas reçu le coup décisif, a su réa-
gir et retrouver sa force de résistance, en
dépit de sa situation militaire qui était et
qui demeure défavorable. L'Autriche est
aujourd'hui en mesure d'en retirer plein
profit. Il faut toutefois attendre, l'époque
favorable, pour éviter de désagréables sur-
prises dans la marche en avant ; mais une
fois la saison critique, passée, l'immobilité
prolongée de l'armée austro-hongroise ne
pourrait que prolonger la guerre et aggra-
ver la situation sur les autres fronts, sans
améliorer la sienne propre. La guerre de
positions amène une usure des effectifs non
moins coûteuse qu'une offensive heureuse,
ainsi que l'expérience en a été faite. L'ar-
mée se démoralise dans une défensive
sans nécessité. Si l'armée allemande a su-
conserver sa vigueur et son entrain mal-
gré la défensive, c'est grâce à la cons-
cience que possédait chaque soldat de
l'obligation de tenir. Si le commandement
allemand suspendait définitivement son
offensive, les conséquences s'en feraient
rapidement sentir dans l'armée de la façon
la plus fâcheuse. De même l'armée aus-
tro-hongroise se sent à la hauteur de son
adversaire et de force à le vaincre. Elle ne
comprendrait plus l'inaction qui prolon-
gerait la peine et les dangers de la vie de
tranchées et chacun accepterait les sacri-
fices qu'exige une offensive, si la victoire
est derrière, et derrière la victoire, la paix.
L'offensive de l'Autriche en Italie n'est
pas seulement un devoir vis-à-vis de son
alliée ; ,elle répond à des motifs stratégi-
ques, militaires et tout autant à des rai-
sons politiques. La situation intérieure de
l'Autriche exige, une union et un calme
que seule la paix peut apporter. Les con-
ditions économiques sont telles que tout
doit être mis en œuvre pour terminer la
guerre aussi rapidement que possible. Une
victoire de l'Autriche sur l'Italie par ses
seules forces saura seule empêcher l'ex-
plosion nouvelle des aspirations irréden-
tistes. En outre, une victoire due à elle-
même est nécessaire à l'Autriche pour lui
conférer, lors des négociations, l'autorité
qu'exigent sa grandeur et sa situation.
Toutes ces considérations m'amènent à
présumer que nous sommes à la veille
d'une offensive en Italie et que, lors de la
rencontre des deux empereurs, la question
sera agitée et résolue. — (Colonel Egli)
Basler Nachrichten, 3.5.
L'OFFENSIVE ALLEMANDE
« La course à la mer » [sous ce titre]. —
Au moment de la bataille de la Marne. lors
de l'intervention russe qui se produisit plus
vite que nous ne l'avions supposé, une
seule décision pouvait empêcher le complet
renversement de la situation stratégique. Il
s'agissait d'établir une ligne de résistance
allant de la montagne à la mer de la Suisse
à la mer du Nord. Ce fut la course à la
mer. Joffre avait bien vu que s'il réussis-
sait à entourer et à refouler l'aile droite
allemande, il provoquerait sans doute un
nouveau repli sur tout le front allemand.
Il voulait, avec Foch, le meilleur des gé-
néraux qu'il eût sous ses ordres, avec
French, avec Haig, empêcher le fropt al-
lemand de se stabiliser. Le 19 octobre 1914
marqua le début d'une série de merveilleux
événements qui ont mis notre pays à l'abri
de l'invasion. Aujourd'hui, la situation est
toute différente. Ce qui n'était qu'un pis
aller s'est révélé comme le moyen de défen-
se le plus logique. Ces lignes de tranchées
inexpugnables nous ont permis de liquider
la situation sur tous les autres fronts. Com-
me l'a voulu Hindenburg, le terrain s'est
de plus en plus resserré, où doit se jouer
le dernier acte do duame. Chaque fois que
nous progressons, nos adversaires disent
que cette avance est la dernière. Ils ne veu-
lent pas voir que la situation ici est diffé-
rente de toutes celles qui l'ont précédée. Ils
n'ont plus maintenant la possibilité de se
replier; la mer est trop près de leurs lignes.
Ils sont contraints d'utiliser les moindres
accidents de terrain, et de jeter constam-
ment des trompes dans la bataille. Ils sont.
autant qu'on peut l'être privés d'initiative.
Le saillant d'Ypres est un poulpe, qui at-
tire à lui et qui saigne les divisions anglo-
françaises. Ce champ de bataille est un en-
fer, où l'Entente engloutit tout son malé-
riel, dans le feu que, de trois côtés, les
Allemands attisent. Des questions de poli-
tique, de morale et d'amour-propre empê-
chent les Anglais et les Français d'agir li-
brement. Ils n'échapperont plus cette fois à
l'étreinte de Hindenburg. La mer qu'ils ont
réduite en esclavage, va être l'instrument
de leur ruine. Depuis longtemps déjà, ils
ont renoncé à toute stratégie. Nous nous de-
mandons ce que devient la contre-offensive
annoncée par Clemenceau, par Foch et par
les journalistes trop zélés. Foch ne peut
la déclencher. Ypres absorbe ses divisions.
C'est en vain que les dépêches de la tour
Eiffel annoncent à l'univers que la reprise
de Villers-Rretonneux a. marqué l'échec dé-
finitif de l'offensive allemande. Ce n'a été
qu'un épisode, un très sanglant engagement
qui a usé, en ce point du champ de bataille,
les forces franco-anglaises. « Wait and see »
a été pendant trois ans la devise anglaise.
« On les aura » ont crié les Français. Nous
pouvons aujourd'hui fondre en une seule
les deux formules. Avec one patience infi-
nie, mais avec une confiance inébranlable
en ses chefs et en son armée nationale. l'Al-
lemagne a attendu l'heure où elle devait
voir » à son tour. Nous voyons mainte-
nant le* but devant nûlUlS, Maintenant nous
« tenons » nos ennemis. — (Erich von
Salzmann) Vossische Zeitung, 1.5.
EFFECTIFS
Grande-Bretagne. — LA RÉDUCTION DE L'IN-
FANTERIE DIVISIONNAIRE. — Il serait bon que
l'on protestât contre l'opinion èrronée sui-
vant laquelle la réduction de nos contingents
V
1 Itères DE LA GUERRE
RT DES
Maires étrangères
-
Paris, 8 mai 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES -
SITUATION GENERALE
de Presse suisse. — Les attaques alleman-
es Sel-nblent. être pour le moment au point
jqq et déjà l'on entend dire que les Alle-
du nds vont au devant d'un nouveau Ver-
diin f que leur Doffensive, par suite des
lorard .Pertes, va se perdre dans le sable.
C'est h certainement une erreur, car
auio Urf c'est;, toute l'armée allemande
qui
qui est sur le front occidental. L'armée
arigl als,e, déjà. éprouvée en 1917, est à pré-
sent ranlée gravement sur ses bases ;
ce n' est pas en quelques semaines que l'on
Peut r-erfiédier à l'insuffisance de son com-
lïlan men^' qui a obligé Foch à meltre en
poU e gros éléments de l'armée française
Pour ernpêcher un effondrement total en
fra n re. Le généralissime des Alliés a au
gmenter ses forces en vue de tâdhes
que fl alg aurait dù ê tre en état d'accom-
Plir ^a^.aurait dû être en état d'accom-
rn à lui seul Le commandement alle-
mard a réussi à fixer la masse de ses
M a réussi à fixer la masse de ses
adver es gt à garder sa pleine liberté
dcletiorl. Les seules réserves importantes
lie porllbles semblent êtll'.e les troupes ita-
~~enn~ ~1 ont été amenées en France,
u IS non encore mises en action ; plus
quef ?Ues divisions françaises de reste, en
rem re probablement restreint. Provisoi-
leu ent, les Américains occupent des sec-
Américains occupent des sec-
eurs hâtivement calmes. Mais tout cela
ne orme pas une masse de manœuvre
çaj)id'amener une décision. Le seul
des aIr des Alliés reste donc que l'usure
orre APemands les oblige à suspendre leur
tôt nSlve, ou qu'elle s'arrêtera d'elle-même
t~t Ou tard, par suite des pertes que lui
coût erOrit les luttes à venir. Les optimistes
l'ar JUsqu'à croire à un effondrement de
l'ar allemande dans ce cas. Mais tout
ceci esL de la spéculation, qui ne repose
sijP 9Une réalité. D'où la conviction que
loffg nsive allemande va reprendre avec
tom sa force, dès que les armées seront
vOir es : ou et comment, je ne puis le sa-
ces' T bruit a couru fréquemment, en
Ces eroiers temps, que le commandement
IlstrO-honçsrois renoncerait à poursuivre
sou enslye en Italie : des nouvelles de
e italienne disent, bien au contraire,
"isibl es armées ennemies s'y préparent
POi ernent. J'incline à me ranger au
e vue italien, car il est inadmissible
que ârnpereur d'Autriche, pour donner un
ge de ses dispositions pacifiques, — ain-
Pas l'a avancé en Suisse — ne fasse
Mieii] attaquer en Italie, pendant que son
Qd" eUr allié lutte âprement contre des
adversaires s~ytitenus ,par des )r.--nforts. ve-
re? soutenus par des renforts ve-
aVoi Italie. De tels bruits ne peuvent
avoir Pour, but que de semer la défiance et
la rt;cG?rde entre les alliés. Militairement,
l'offenJ?1V6 contre l'Italie est une néces-
fait Uirgente : des raisons techniques l'ont
îaif suspendre en 1917 et l'Italie, • qui
n'avait pas reçu le coup décisif, a su réa-
gir et retrouver sa force de résistance, en
dépit de sa situation militaire qui était et
qui demeure défavorable. L'Autriche est
aujourd'hui en mesure d'en retirer plein
profit. Il faut toutefois attendre, l'époque
favorable, pour éviter de désagréables sur-
prises dans la marche en avant ; mais une
fois la saison critique, passée, l'immobilité
prolongée de l'armée austro-hongroise ne
pourrait que prolonger la guerre et aggra-
ver la situation sur les autres fronts, sans
améliorer la sienne propre. La guerre de
positions amène une usure des effectifs non
moins coûteuse qu'une offensive heureuse,
ainsi que l'expérience en a été faite. L'ar-
mée se démoralise dans une défensive
sans nécessité. Si l'armée allemande a su-
conserver sa vigueur et son entrain mal-
gré la défensive, c'est grâce à la cons-
cience que possédait chaque soldat de
l'obligation de tenir. Si le commandement
allemand suspendait définitivement son
offensive, les conséquences s'en feraient
rapidement sentir dans l'armée de la façon
la plus fâcheuse. De même l'armée aus-
tro-hongroise se sent à la hauteur de son
adversaire et de force à le vaincre. Elle ne
comprendrait plus l'inaction qui prolon-
gerait la peine et les dangers de la vie de
tranchées et chacun accepterait les sacri-
fices qu'exige une offensive, si la victoire
est derrière, et derrière la victoire, la paix.
L'offensive de l'Autriche en Italie n'est
pas seulement un devoir vis-à-vis de son
alliée ; ,elle répond à des motifs stratégi-
ques, militaires et tout autant à des rai-
sons politiques. La situation intérieure de
l'Autriche exige, une union et un calme
que seule la paix peut apporter. Les con-
ditions économiques sont telles que tout
doit être mis en œuvre pour terminer la
guerre aussi rapidement que possible. Une
victoire de l'Autriche sur l'Italie par ses
seules forces saura seule empêcher l'ex-
plosion nouvelle des aspirations irréden-
tistes. En outre, une victoire due à elle-
même est nécessaire à l'Autriche pour lui
conférer, lors des négociations, l'autorité
qu'exigent sa grandeur et sa situation.
Toutes ces considérations m'amènent à
présumer que nous sommes à la veille
d'une offensive en Italie et que, lors de la
rencontre des deux empereurs, la question
sera agitée et résolue. — (Colonel Egli)
Basler Nachrichten, 3.5.
L'OFFENSIVE ALLEMANDE
« La course à la mer » [sous ce titre]. —
Au moment de la bataille de la Marne. lors
de l'intervention russe qui se produisit plus
vite que nous ne l'avions supposé, une
seule décision pouvait empêcher le complet
renversement de la situation stratégique. Il
s'agissait d'établir une ligne de résistance
allant de la montagne à la mer de la Suisse
à la mer du Nord. Ce fut la course à la
mer. Joffre avait bien vu que s'il réussis-
sait à entourer et à refouler l'aile droite
allemande, il provoquerait sans doute un
nouveau repli sur tout le front allemand.
Il voulait, avec Foch, le meilleur des gé-
néraux qu'il eût sous ses ordres, avec
French, avec Haig, empêcher le fropt al-
lemand de se stabiliser. Le 19 octobre 1914
marqua le début d'une série de merveilleux
événements qui ont mis notre pays à l'abri
de l'invasion. Aujourd'hui, la situation est
toute différente. Ce qui n'était qu'un pis
aller s'est révélé comme le moyen de défen-
se le plus logique. Ces lignes de tranchées
inexpugnables nous ont permis de liquider
la situation sur tous les autres fronts. Com-
me l'a voulu Hindenburg, le terrain s'est
de plus en plus resserré, où doit se jouer
le dernier acte do duame. Chaque fois que
nous progressons, nos adversaires disent
que cette avance est la dernière. Ils ne veu-
lent pas voir que la situation ici est diffé-
rente de toutes celles qui l'ont précédée. Ils
n'ont plus maintenant la possibilité de se
replier; la mer est trop près de leurs lignes.
Ils sont contraints d'utiliser les moindres
accidents de terrain, et de jeter constam-
ment des trompes dans la bataille. Ils sont.
autant qu'on peut l'être privés d'initiative.
Le saillant d'Ypres est un poulpe, qui at-
tire à lui et qui saigne les divisions anglo-
françaises. Ce champ de bataille est un en-
fer, où l'Entente engloutit tout son malé-
riel, dans le feu que, de trois côtés, les
Allemands attisent. Des questions de poli-
tique, de morale et d'amour-propre empê-
chent les Anglais et les Français d'agir li-
brement. Ils n'échapperont plus cette fois à
l'étreinte de Hindenburg. La mer qu'ils ont
réduite en esclavage, va être l'instrument
de leur ruine. Depuis longtemps déjà, ils
ont renoncé à toute stratégie. Nous nous de-
mandons ce que devient la contre-offensive
annoncée par Clemenceau, par Foch et par
les journalistes trop zélés. Foch ne peut
la déclencher. Ypres absorbe ses divisions.
C'est en vain que les dépêches de la tour
Eiffel annoncent à l'univers que la reprise
de Villers-Rretonneux a. marqué l'échec dé-
finitif de l'offensive allemande. Ce n'a été
qu'un épisode, un très sanglant engagement
qui a usé, en ce point du champ de bataille,
les forces franco-anglaises. « Wait and see »
a été pendant trois ans la devise anglaise.
« On les aura » ont crié les Français. Nous
pouvons aujourd'hui fondre en une seule
les deux formules. Avec one patience infi-
nie, mais avec une confiance inébranlable
en ses chefs et en son armée nationale. l'Al-
lemagne a attendu l'heure où elle devait
voir » à son tour. Nous voyons mainte-
nant le* but devant nûlUlS, Maintenant nous
« tenons » nos ennemis. — (Erich von
Salzmann) Vossische Zeitung, 1.5.
EFFECTIFS
Grande-Bretagne. — LA RÉDUCTION DE L'IN-
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