Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-05-03
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 03 mai 1918 03 mai 1918
Description : 1918/05/03 (T9,N793). 1918/05/03 (T9,N793).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6252320g
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/04/2013
N° 793
ÏNLSTÈFTES DE LA GUERRE
* ET DES
MAIRES ÉTRANGÈRES
Paris, 3 mai 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
L'OFFENSIVE ALLEMANDE
Luri"eSSe italienne. — L'objectif principal de
joU endortf doit rester celui des premiers
ioii rS : déboucher sur les routes de Pa-
ris '*rna^s c'est impossible tant que la
ba «rri■e■re constituée par le général Foch res-
s e aussi forte. Il manœuvre donc pour es-
p-Yer d'attirer des réserves vers le Nord.
eut-être pense-t-il aussi qu'il est vain d'es-
^yer de s-s' rapprocher de lui tant qu'il
, Ajas pris Amiens et Abbeville et atte.nt
a mer. Mais Foch ne se laisse pas trom-
Per : la masse des réserves ne lui échappe-
a pas. Un seul régiment français a défen-
u le mont Kemmel et partout des forces
extraordinairement réduites tendent à ra-
mener. l'ennemi à la guerre de positions
~a nouvelle organisation des lignes de dé-
- ense s'adapte à la tactique préservatrice
du généralissime. Plus de tranchées conti-
ues, mais à intervalles de 5Q mètres, des
fOSSés individuels. Il suffit du feu conver-
gent - des défenseurs de deux fossés in-
dividuels pour interdire à l'ennemi le passa-
ge intermédiaire. Le feu est d'autant plus ef-
ê cace que les mitrailleuses légères, pouvant
•etrs portées, manœuvrées et pointées par
un seul homme, tendent à remplacer par-
tout les simples fusils. Les Allemands ont
été en avance sur ce point, mais aujour-
01 l'adversaire leur oppose des armes
galogues. — (Domenico Russo) Stampa,
.4.
- De Paris, 29.4 : Il ne faut pas imagi-
ne-r l'état moral de l'armée allemande
u après celui des prisonniers qui subissent
ordinairement une impression de désastre :
toutefois leur amertume est symptoma-
tIque et dérive d'une déception qui semble
générale. On leur avait promis la victoire
rapide et définitive : d'où leur enthousias-
me. Il ne sera pas difficile au commande-
|rient allemand de reporter la crédulité des
fioupes à la hauteur de la plus grande con-
fiance, mais c'est toujours un travail à
aCComplir. Les combats actuels peuvent
avoir une relation avec la situation morale
et Politique. Il s'agit de ne pas s'arrêter
Pour ne point paraître avouer un échec, de
Continuer des, opérations grandes ou peti-
ts qui semblent le développement d'un plan
suivi par le grand Etat-Major. Il faut des
succès, même limités, qui donnent l'im-
'Pression de la marche en avant, même à
Petits pas. La presse qui, il y a un mois,
Annonçait la victoire imminente, invite au-
jourd'hui l'opinion publique au calme, à la
Patience, à la confiance. Les critiques mili-
taires ne dissimulent pas que la lutte sera
dure ; mais, d'après eux, Ludendorff se pré-
tre à exploiter irrésistiblement la pre-
mière faute stratégique que Foch commet-
tra, ce qui veut dire que jusqu'ici cette
faute reste à l'état d'espoir et que Foch tient
tête à l'adversaire. — (Luigi Barzini)
Corriere della Sera, 30.4.
Presse allemande. —LA PRISE DU KEMMEL,
massif montagneux de 156 mètres au-dessus
de la plaine d'Ypres, a une grande impor-
tance tactique. Du côté du Nord le Kemmel
domine complètement la plaine d'Ypres, et
la ville elle-même, qui n'en est éloignée que
de quelques kilomètres, dans la direction du
Nord-Est. Ce mont Kemmel était « l'œil *>
de l'ennemi. Comme poste d'observation
d'artillerie, il lui rendait les plus grands
services. Nous savons maintenant ce que
signifie l'arrêt momentané des opérations.
Les accalmies sont nécessaires à la prépa-
ration des batailles ultérieures, elles sont la
condition préalable de nouveaux succès.
Nous en avons eu la preuve une fois'de
plus, hier, sur le front de bataille d'Amiens,
où nous avons fait d'importants progrès. Le
succès de nos troupes nous paraîtra d'au-
tant plus grand si nous songeons à toutes
les mesures défensives que l'ennemi avait
pu prendre : il avait accumulé des troupes,
il avait fortifié toute la région.; les villages
surtout. Chacun des pas que nous faisons,
en progressant au sud de la Somme, a une
importance tactique considérable. Ce qui est
plus important encore c'est que l'ennemi
continue à s'affaiblir ; il a subi de rudes
pertes et nous avons fait plus de 2.000 pri-
sonniers. Au sud de la Somme el-alll' sud
d'Ypres nous tenons l'ennemi en haleine.
1 Il ne, sait jamais quel point de son front
est le plus menacé. Il attend toujours que
la loi lui soit dictée par nous. A l'heure ac-
tuelle, Hindenburg, au mont Kemmel, im-
pose sa volonté. Nous ne pouvons prévoir
encore ce qui va suivre. — Deutsche Tages-
zeitung, 26.4.
— Nos vaillantes troupes, qui ont con-
quis le Kemmel, ne laisseront sans doute
pas à l'ennemi le temps d'élaborer de nou-
veaux plans. Nous nous sommes rapprochés
de plus en plus du Kemmel par nos atta-
ques du côté de Wytschaete à l'Est et du
côté du Sud. Nous n'avons pas songé à l'at-
taquer par là, à cause de ses pentes escar-
pées, solidement organisées. Au nord-est de
Bailleul, au contraire, des troupes alleman-
des ont pénétré de plus en plus au cœur de
la région montagneuse ; le 24. elles ont pris
Vleugelhoek s'approchant ainsi à 3 kilomè-
tres 1/2 du Kemmel, dans la direction du
S. O. La situation ici était toute différente,
le terrain montant en pente douce Vers la
cime tenue par les Anglais et les Français.
L'ennemi, qui avait reconnu la grande im-
portance militaire du Kemmel, essaya de
remplacer les positions organisées, qui fai-
saient défaut, en engageant des quantités
considérables de troupes. Anglais et Fran-
çais se sacrifièrent en pure perte, en de longs
et rudes combats, pour essayer de nous re-
prendre les crêtes de Vleugelhoek. Nous
avons remporté une nouvelle grande vic-
toire, dans un secteur relativement étroit ;
le flanc sud, anglais, de tout le front d'Y-
pres, est très sérieusement menacé. —
Norddeuische Allgemeine Zeitung, 26.4
— L'avenir nous montrera l'importance de
la prise du mont Kemmel, bien plus grande
au point de vue stratégique que ne le fut
la conquête du Lowcen en Dalmatie, du 1
Zwinin dans les Carpathes, de l'Iiartmanns-
weilerkopf en Alsace, et des crêtes des Al-
pes en Itadie. L'attaque allemande, prépa-
rée de longue main, a été un véritable coup
de maître. Le dispositif d'attaque, en forme
d'angle, obligeait les défenseurs à se bat- -
tre sur deux fronts. C'est pourquoi une
partie de l'armée de Quast, après avoir
progressé victorieusement jusqu'à la Lawe
et la Clarence, a obliqué vers le Nord et a
atteint les contreforts avancés du massif de
collines au nord de Bailleul, qu'on appelle
les monts de Bell, constituant ainsi l'aile
gauche de l'attaque. Traversant tous les obs-
tacles, elle atteignit Cappellvnde et Vleugel-
hoek, qui sont déjà presque à l'Ouest, par
conséquent en arrière du mont Kemmel.
L'aile de l'Est développa son attaque en
partant du front Wytschaete-Wulverghem-
Neuve-Eglise, chèrement défendu. Une at-
taque concentrique devenait possible, sur-
tout de la part de l'artillerie. Elle fut dé-
clenchée, le 26 avril, avec une audace in-
comparable. Depuis le matin de ce jour,
nos drapeaux flottent sur la forteresse con-
quise.Nos généraux Sieger et Eberhard ont
poussé leurs troupes jusqu'au delà du ruis-
seau du Kemmel, dans la direction du Nord-
Ouest. Ils sont peut-être aux abords de la
crête de Reninghelft, qui n'est qu'à 4 ou
5 kilomètres de la ligne de retraite des An-
glais — Ypres-Roperinghe. Le 26 avril 1918
est une date capitale dans l'histoire de la
grande bataille du nord die la France. Elle
ouvre aux Allemands une vaste perspèctive
de victoires prochaines. — (Général von
Ardenne) Berliner Tageblatt, 21.4.
Aux ABORDS DU BOIS DE HANGARD se sont
livrés des combats pleins de vicissitudes.
Pour finir, nous nous sommes emparés du
contrefort est de la chaîne de collines entre
le bois de Hangard et le village. Le village
cerné pouvait être pris sous notre feu con-
centrique. Les Français, chargés d'en as-
surer la défense, semblaient vouloir se
maintenir à tout prix,sur ce terrain si sou-
vent et si chaudement disputé. Leur résis-
tance a été beaucoup plus énergique que
celle des Anglais dans la partie nord du
champ de bataille. Le commandement fran-
çais ne s'est pas laissé arrêter par la con-
sidération des pertes extraordinairement
lourdes que son infanterie devait subir dans
ce village profondément encaissé et copieu-
sement arrosé par notre artillerie. Il n'a
pas réussi pourtant, en se cramponnant dé-
sespérément au sol, à annuler le effets du
ÏNLSTÈFTES DE LA GUERRE
* ET DES
MAIRES ÉTRANGÈRES
Paris, 3 mai 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
L'OFFENSIVE ALLEMANDE
Luri"eSSe italienne. — L'objectif principal de
joU endortf doit rester celui des premiers
ioii rS : déboucher sur les routes de Pa-
ris '*rna^s c'est impossible tant que la
ba «rri■e■re constituée par le général Foch res-
s e aussi forte. Il manœuvre donc pour es-
p-Yer d'attirer des réserves vers le Nord.
eut-être pense-t-il aussi qu'il est vain d'es-
^yer de s-s' rapprocher de lui tant qu'il
, Ajas pris Amiens et Abbeville et atte.nt
a mer. Mais Foch ne se laisse pas trom-
Per : la masse des réserves ne lui échappe-
a pas. Un seul régiment français a défen-
u le mont Kemmel et partout des forces
extraordinairement réduites tendent à ra-
mener. l'ennemi à la guerre de positions
~a nouvelle organisation des lignes de dé-
- ense s'adapte à la tactique préservatrice
du généralissime. Plus de tranchées conti-
ues, mais à intervalles de 5Q mètres, des
fOSSés individuels. Il suffit du feu conver-
gent - des défenseurs de deux fossés in-
dividuels pour interdire à l'ennemi le passa-
ge intermédiaire. Le feu est d'autant plus ef-
ê cace que les mitrailleuses légères, pouvant
•etrs portées, manœuvrées et pointées par
un seul homme, tendent à remplacer par-
tout les simples fusils. Les Allemands ont
été en avance sur ce point, mais aujour-
01 l'adversaire leur oppose des armes
galogues. — (Domenico Russo) Stampa,
.4.
- De Paris, 29.4 : Il ne faut pas imagi-
ne-r l'état moral de l'armée allemande
u après celui des prisonniers qui subissent
ordinairement une impression de désastre :
toutefois leur amertume est symptoma-
tIque et dérive d'une déception qui semble
générale. On leur avait promis la victoire
rapide et définitive : d'où leur enthousias-
me. Il ne sera pas difficile au commande-
|rient allemand de reporter la crédulité des
fioupes à la hauteur de la plus grande con-
fiance, mais c'est toujours un travail à
aCComplir. Les combats actuels peuvent
avoir une relation avec la situation morale
et Politique. Il s'agit de ne pas s'arrêter
Pour ne point paraître avouer un échec, de
Continuer des, opérations grandes ou peti-
ts qui semblent le développement d'un plan
suivi par le grand Etat-Major. Il faut des
succès, même limités, qui donnent l'im-
'Pression de la marche en avant, même à
Petits pas. La presse qui, il y a un mois,
Annonçait la victoire imminente, invite au-
jourd'hui l'opinion publique au calme, à la
Patience, à la confiance. Les critiques mili-
taires ne dissimulent pas que la lutte sera
dure ; mais, d'après eux, Ludendorff se pré-
tre à exploiter irrésistiblement la pre-
mière faute stratégique que Foch commet-
tra, ce qui veut dire que jusqu'ici cette
faute reste à l'état d'espoir et que Foch tient
tête à l'adversaire. — (Luigi Barzini)
Corriere della Sera, 30.4.
Presse allemande. —LA PRISE DU KEMMEL,
massif montagneux de 156 mètres au-dessus
de la plaine d'Ypres, a une grande impor-
tance tactique. Du côté du Nord le Kemmel
domine complètement la plaine d'Ypres, et
la ville elle-même, qui n'en est éloignée que
de quelques kilomètres, dans la direction du
Nord-Est. Ce mont Kemmel était « l'œil *>
de l'ennemi. Comme poste d'observation
d'artillerie, il lui rendait les plus grands
services. Nous savons maintenant ce que
signifie l'arrêt momentané des opérations.
Les accalmies sont nécessaires à la prépa-
ration des batailles ultérieures, elles sont la
condition préalable de nouveaux succès.
Nous en avons eu la preuve une fois'de
plus, hier, sur le front de bataille d'Amiens,
où nous avons fait d'importants progrès. Le
succès de nos troupes nous paraîtra d'au-
tant plus grand si nous songeons à toutes
les mesures défensives que l'ennemi avait
pu prendre : il avait accumulé des troupes,
il avait fortifié toute la région.; les villages
surtout. Chacun des pas que nous faisons,
en progressant au sud de la Somme, a une
importance tactique considérable. Ce qui est
plus important encore c'est que l'ennemi
continue à s'affaiblir ; il a subi de rudes
pertes et nous avons fait plus de 2.000 pri-
sonniers. Au sud de la Somme el-alll' sud
d'Ypres nous tenons l'ennemi en haleine.
1 Il ne, sait jamais quel point de son front
est le plus menacé. Il attend toujours que
la loi lui soit dictée par nous. A l'heure ac-
tuelle, Hindenburg, au mont Kemmel, im-
pose sa volonté. Nous ne pouvons prévoir
encore ce qui va suivre. — Deutsche Tages-
zeitung, 26.4.
— Nos vaillantes troupes, qui ont con-
quis le Kemmel, ne laisseront sans doute
pas à l'ennemi le temps d'élaborer de nou-
veaux plans. Nous nous sommes rapprochés
de plus en plus du Kemmel par nos atta-
ques du côté de Wytschaete à l'Est et du
côté du Sud. Nous n'avons pas songé à l'at-
taquer par là, à cause de ses pentes escar-
pées, solidement organisées. Au nord-est de
Bailleul, au contraire, des troupes alleman-
des ont pénétré de plus en plus au cœur de
la région montagneuse ; le 24. elles ont pris
Vleugelhoek s'approchant ainsi à 3 kilomè-
tres 1/2 du Kemmel, dans la direction du
S. O. La situation ici était toute différente,
le terrain montant en pente douce Vers la
cime tenue par les Anglais et les Français.
L'ennemi, qui avait reconnu la grande im-
portance militaire du Kemmel, essaya de
remplacer les positions organisées, qui fai-
saient défaut, en engageant des quantités
considérables de troupes. Anglais et Fran-
çais se sacrifièrent en pure perte, en de longs
et rudes combats, pour essayer de nous re-
prendre les crêtes de Vleugelhoek. Nous
avons remporté une nouvelle grande vic-
toire, dans un secteur relativement étroit ;
le flanc sud, anglais, de tout le front d'Y-
pres, est très sérieusement menacé. —
Norddeuische Allgemeine Zeitung, 26.4
— L'avenir nous montrera l'importance de
la prise du mont Kemmel, bien plus grande
au point de vue stratégique que ne le fut
la conquête du Lowcen en Dalmatie, du 1
Zwinin dans les Carpathes, de l'Iiartmanns-
weilerkopf en Alsace, et des crêtes des Al-
pes en Itadie. L'attaque allemande, prépa-
rée de longue main, a été un véritable coup
de maître. Le dispositif d'attaque, en forme
d'angle, obligeait les défenseurs à se bat- -
tre sur deux fronts. C'est pourquoi une
partie de l'armée de Quast, après avoir
progressé victorieusement jusqu'à la Lawe
et la Clarence, a obliqué vers le Nord et a
atteint les contreforts avancés du massif de
collines au nord de Bailleul, qu'on appelle
les monts de Bell, constituant ainsi l'aile
gauche de l'attaque. Traversant tous les obs-
tacles, elle atteignit Cappellvnde et Vleugel-
hoek, qui sont déjà presque à l'Ouest, par
conséquent en arrière du mont Kemmel.
L'aile de l'Est développa son attaque en
partant du front Wytschaete-Wulverghem-
Neuve-Eglise, chèrement défendu. Une at-
taque concentrique devenait possible, sur-
tout de la part de l'artillerie. Elle fut dé-
clenchée, le 26 avril, avec une audace in-
comparable. Depuis le matin de ce jour,
nos drapeaux flottent sur la forteresse con-
quise.Nos généraux Sieger et Eberhard ont
poussé leurs troupes jusqu'au delà du ruis-
seau du Kemmel, dans la direction du Nord-
Ouest. Ils sont peut-être aux abords de la
crête de Reninghelft, qui n'est qu'à 4 ou
5 kilomètres de la ligne de retraite des An-
glais — Ypres-Roperinghe. Le 26 avril 1918
est une date capitale dans l'histoire de la
grande bataille du nord die la France. Elle
ouvre aux Allemands une vaste perspèctive
de victoires prochaines. — (Général von
Ardenne) Berliner Tageblatt, 21.4.
Aux ABORDS DU BOIS DE HANGARD se sont
livrés des combats pleins de vicissitudes.
Pour finir, nous nous sommes emparés du
contrefort est de la chaîne de collines entre
le bois de Hangard et le village. Le village
cerné pouvait être pris sous notre feu con-
centrique. Les Français, chargés d'en as-
surer la défense, semblaient vouloir se
maintenir à tout prix,sur ce terrain si sou-
vent et si chaudement disputé. Leur résis-
tance a été beaucoup plus énergique que
celle des Anglais dans la partie nord du
champ de bataille. Le commandement fran-
çais ne s'est pas laissé arrêter par la con-
sidération des pertes extraordinairement
lourdes que son infanterie devait subir dans
ce village profondément encaissé et copieu-
sement arrosé par notre artillerie. Il n'a
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