Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-05-02
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 02 mai 1918 02 mai 1918
Description : 1918/05/02 (T9,N792). 1918/05/02 (T9,N792).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6252319t
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/04/2013
LNISTÈRES DE LA GUERRE
F.T DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
N° 792
Paris, 2 mai 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affàires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
SITUATION GENERALE
d Presse suisse. — Nous ne savons encoA,
deQuelle façon se développera. la grande
f3 allemande, aux premiers actes
de laquelle nous ne faisons que d'assister.
q nous faut toujours insister sur ce point
q vS une offensive qui ne se
S lesure pas par jours ni par semaines, mais
senuiement par mois et qui, vraisemblable-
fr ent, caractérisera la campagne sur le
t'ont occidental jusqu'en automne. La posi-
el on des Alliés n'est pas améliorée, mais
dUe a au contraire encore empiré du fait
de la perte du Mont Kemmel. La chute
d-y Pres amènerait l'effondrement de la
efense du canal de l'Yser. Par suite, tout
f e JP°lr s'envolerait d'attaquer à nouveau de
flanc la base allemande des sous-marins
en p Flandre. Si un nouveau point d'appui,
JOUs les espèces de Nieuport, tombait entre
pS mains des Allemands, il ne resterait à
Fn °ch qu'à retirer son front en arrière de
operinghe et de Furnes, dans la direction
de Dunkerque. — Nous avions montré pré-
éminent que l'armée continentale bri-
gue luttait pour sa vie et que la flotte
brllanniaue ne saurait assister inactive à
s combat pour la dernière position straté-
gique sur le continent. Nous exprimions
Pnr suite le pressentiment que la flotte ne
laisserait pas l'armée en plan. Ce pressen-
lrne>nt n'a devancé les événements que
de quelques jours : le 23 avril. la flotte bri-
jinnique, après trois années de combats à
rdnae distance, a entrepris contre la côte
e Flandre une attaque par surprise, auda-
^eusement conçue et hardiment exécutée.
Il semble que les Allemands se soient laissé
sU:prendre, car il n'entrait évidemment
Point dans leurs plans de laisser leurs
civersaires courir sur la côte. Si l'Ami-
rauté britannique avait agi avec des
moyens plus puissants, elle eût peut-être
remporté un succès plus considérable que
2e le comportait un u coup de main » sur
E'ebrugge. Nous s'avons que des bateaux à
Ce destinés. ont été coulés à l'entrée des
Ports d'Ostende et de Zeebrugge, que les
stacades de défense de ces ports ont été
^dommagées et que des destroyers as-
^dlants ont été coulés par les canons des
défenseurs ; mais l'amiral britannique pa-
^ait n'avoir pu exploiter son succès. Les An-
glais ont montré que leur surprise eût pu
ûiissir, mais faute d'avoir su évaluer la
Puissance des moyens nécessaires, ils. ont
(lhoutj à des résultats insuffisants. Leur
coup de main a fait à leur adversaire plus
de peur que de mal ; mais il l'a mis en
r de. La flotte britannique ne peut s'en
r.nlr là, tandis que la défense allemande
Prendra ses mesures en vue d'opérations
plus importantes : un second coup de main
de cette sorte réussirait malaisément. —
Sur le front italien, la situation s'éclaircit.
Certes, il n'y a point encore d'indices d'une
offensive autrichienne ; mais on a l'impres-
sion que Diaz veille à ne point se laisser
surprendre. Il se renseigne à tout bout de
champ et il semble avoir déplacé un peu
plus vers son flanc de montagne la 23e divi-
sion anglaise et la 24e française, laissées là
par les généraux Plumer et Fayolle, car ce
point est à surveiller. Nous avons attiré
déjà l'attention sur la surprenante activité
de l'armée Guillaumat, que nous mettions
en corrélation avec les déplacements en ar-
rière du front italien. Sans avoir diminué,
elle ne sort point toutefois du cadre modes-
le d'une position stationnaire. Le front de
Macédoine joue toujours un rôle secon-
daire ; mais, par suite de sa fonction
d'échelon de liaison entre le théâtre de
guerre anglais en Orient et le front occi-
dental, où s'élabore la décision, son rôle
n'est pas entièrement dénué d'importance.
L'avenir va nous montrer si le général Guil-
laumat fait sur l'armée bulgare une im-
pression assez puissante pour fixer toutes
ses forces en Macédoine.— (H. Stegemann)
Bund, 28.4.
OSTENDE ET ZEEBRUGGE
Presse italienne. — De Londres : Aucune
guerre où l'Angleterre est engagée ne peut
être uniquement une guerre sur terre :
lw coup contre Ostende et Zeebrugge n'est
peut - être que le prodrome de vastes
actions et réactions navales ayant pour ob-
jectif de fermer ou d'ouvrir la route aux
sous-marins allemands, objectif qui est aus-
si, d'ailleurs, un de ceux de la partie de
la bataille sur terre'qui se Jivre en Flan-
dre. Il s'agit là pour l'ennemi d'atteindre
les ports de la Manche pour briser les dis-
positifs d'interdiction qui rendent meur-
trières aux sous-marins allemands les eaux
du détroit. Sous cet aspect, la situation a
suscité deux opinions parmi les critiques qui
ont voulu envisager les pires éventualités,
bien, que l'on ait les plus sérieuses raisons
d'espérer que ce seront les meilleures qui
se réaliseront. D'après l'une, il faudrait, en
cas d'extrême nécessité, sacrifier les ports
de la Manche au maintien de l'union com-
plète des forces britanniques et des forces
françaises ; d'après l'autre, il faudrait tenir
à tout prix les ports ne fût-ce que comme
une sorte de tête de pont anglaise. C'est
cette dernière opinion qui l'emporte, toutes
deux s'accordant, d'ailleurs, dans la con-
viction que la stratégie du général Foch
n'ignorera jamais l'importance générale des
ports en question. Nous pouvons donc con-
sidérer le vigoureux coup sur Ostende et
Zeebrugge comme une action maritime liée
à la bataille sur terre et la prolongeant sur
son extrême aile gauche. — (Marcello Prati)
Stampd, 26.4.
Presse allemande. — Les Anglais se sont
enfin décidés à attaquer « le nid de guêpes »
sur la côte des Flandres. Nous nous som-
mes souvent demandé ce que faisait la flotte
anglaise. Il est vraisemblable que le raid
d'aujourd'hui est la conséquence des ré-
cents changements qui se sont produits
dans l'état-major de la flotte anglaise et à
l'Amirauté. C'est sous la pression de notre
guerre sous-marine que les Anglais se sont
décidés à agir. Leur entreprise avait peu
de chances de succès. Les événements vien-
nent de démontrer que nous n'avons rien
à craindre sur la côte des Flandres. L'atta-
que a été très habilement menée la nuit, à
l'abri d'un nuage artificiel, qui a permis à
l'ennemi de s'approcher tout près de la côte
et même de débarquer quelques hommes
sur le môle. Malgré tout, nos troupes ont
eu vite raison de l'adversaire. Jamais en-
core, sauf dans la bataille du. Skager-Rack,
la flotte anglaise n'a subi des pertes aussi
sérieuses qu'à Ostende et à Zeebrugge. Les
Anglais cherchant naturellement à faire
croire qu'ils ont remporté un grand suc-
cès, mais le communiqué allemand établit
qu'ils n'ont obtenu aucun résultat sérieux.
Il ne semble pas qu'ils soient disposés à
renouveler, avec des forces qui pourraient
être plus importantes encore, cette première
tentative qui a lamentablement échoué. S'ils
s'y décidaient, personne n'en éprouverait
plus de joie que nos brillants artilleurs des
batteries de côtes qui, cette fois encore,
n'ont pas eu la satisfaction de se mesurer
avec un adversaire digne d'eux. — (Capi-
taine de frégate von Pustatu) Tägliche
Rundschau, 25.4.
— Nous reconnaissons le cran avec le-
quel a été exécuté, par des troupes d'élite,
comme le sont toujours les volontaires, le
raid sur Ostende et Zeebrugge. Ce raid se
proposait de détruire notre base sous-ma-
rine sur la côte des Flandres. Il prouve
mieux que tous les calculs fantaisistes de
sir Eric Geddes l'influence qu'exerce notre
guerre sous-marine sur la force de résis-
tance militaire et économique de l'Angle-
terre. Ce raid était brillamment conçu, nous
le reconnaissons, et il a été exécuté aveo
une extrême énergie. Il s'agissait d'em-
bouteiller Ostende et Zeebrugge. L'entre-
prise n'a pas réussi. Il semble douteux que
les Anglais aient coulé leurs navires char-
gés de ciment à l'endroit qu'ils avaient
désigné. Les quarante soldats anglais qui
avaient réussi à débarquer sur le môle, ont
été tués ou faits prisonniers. Les autres ont
pris le parti le plus sage. Quand ils ont vu
que l'entreprise ne pouvait réussir, ils opt
fait demi-tour avec le croiseur Vindictive
et ils sont rentrés chez eux. Sir Eric Ged-
des peut vanter la bravoure des assaillants,
et nous nous associons à ses éloges, car
l'entreprise a été vigoureusement con-
duite. Geddes lui-même est bien modeste,
quand il parle des résultats acquis. Il y a
Ct des, indices » que l'entrée du canal de
F.T DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
N° 792
Paris, 2 mai 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affàires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
SITUATION GENERALE
d Presse suisse. — Nous ne savons encoA,
deQuelle façon se développera. la grande
f3 allemande, aux premiers actes
de laquelle nous ne faisons que d'assister.
q nous faut toujours insister sur ce point
q vS une offensive qui ne se
S lesure pas par jours ni par semaines, mais
senuiement par mois et qui, vraisemblable-
fr ent, caractérisera la campagne sur le
t'ont occidental jusqu'en automne. La posi-
el on des Alliés n'est pas améliorée, mais
dUe a au contraire encore empiré du fait
de la perte du Mont Kemmel. La chute
d-y Pres amènerait l'effondrement de la
efense du canal de l'Yser. Par suite, tout
f e JP°lr s'envolerait d'attaquer à nouveau de
flanc la base allemande des sous-marins
en p Flandre. Si un nouveau point d'appui,
JOUs les espèces de Nieuport, tombait entre
pS mains des Allemands, il ne resterait à
Fn °ch qu'à retirer son front en arrière de
operinghe et de Furnes, dans la direction
de Dunkerque. — Nous avions montré pré-
éminent que l'armée continentale bri-
gue luttait pour sa vie et que la flotte
brllanniaue ne saurait assister inactive à
s combat pour la dernière position straté-
gique sur le continent. Nous exprimions
Pnr suite le pressentiment que la flotte ne
laisserait pas l'armée en plan. Ce pressen-
lrne>nt n'a devancé les événements que
de quelques jours : le 23 avril. la flotte bri-
jinnique, après trois années de combats à
rdnae distance, a entrepris contre la côte
e Flandre une attaque par surprise, auda-
^eusement conçue et hardiment exécutée.
Il semble que les Allemands se soient laissé
sU:prendre, car il n'entrait évidemment
Point dans leurs plans de laisser leurs
civersaires courir sur la côte. Si l'Ami-
rauté britannique avait agi avec des
moyens plus puissants, elle eût peut-être
remporté un succès plus considérable que
2e le comportait un u coup de main » sur
E'ebrugge. Nous s'avons que des bateaux à
Ce destinés. ont été coulés à l'entrée des
Ports d'Ostende et de Zeebrugge, que les
stacades de défense de ces ports ont été
^dommagées et que des destroyers as-
^dlants ont été coulés par les canons des
défenseurs ; mais l'amiral britannique pa-
^ait n'avoir pu exploiter son succès. Les An-
glais ont montré que leur surprise eût pu
ûiissir, mais faute d'avoir su évaluer la
Puissance des moyens nécessaires, ils. ont
(lhoutj à des résultats insuffisants. Leur
coup de main a fait à leur adversaire plus
de peur que de mal ; mais il l'a mis en
r de. La flotte britannique ne peut s'en
r.nlr là, tandis que la défense allemande
Prendra ses mesures en vue d'opérations
plus importantes : un second coup de main
de cette sorte réussirait malaisément. —
Sur le front italien, la situation s'éclaircit.
Certes, il n'y a point encore d'indices d'une
offensive autrichienne ; mais on a l'impres-
sion que Diaz veille à ne point se laisser
surprendre. Il se renseigne à tout bout de
champ et il semble avoir déplacé un peu
plus vers son flanc de montagne la 23e divi-
sion anglaise et la 24e française, laissées là
par les généraux Plumer et Fayolle, car ce
point est à surveiller. Nous avons attiré
déjà l'attention sur la surprenante activité
de l'armée Guillaumat, que nous mettions
en corrélation avec les déplacements en ar-
rière du front italien. Sans avoir diminué,
elle ne sort point toutefois du cadre modes-
le d'une position stationnaire. Le front de
Macédoine joue toujours un rôle secon-
daire ; mais, par suite de sa fonction
d'échelon de liaison entre le théâtre de
guerre anglais en Orient et le front occi-
dental, où s'élabore la décision, son rôle
n'est pas entièrement dénué d'importance.
L'avenir va nous montrer si le général Guil-
laumat fait sur l'armée bulgare une im-
pression assez puissante pour fixer toutes
ses forces en Macédoine.— (H. Stegemann)
Bund, 28.4.
OSTENDE ET ZEEBRUGGE
Presse italienne. — De Londres : Aucune
guerre où l'Angleterre est engagée ne peut
être uniquement une guerre sur terre :
lw coup contre Ostende et Zeebrugge n'est
peut - être que le prodrome de vastes
actions et réactions navales ayant pour ob-
jectif de fermer ou d'ouvrir la route aux
sous-marins allemands, objectif qui est aus-
si, d'ailleurs, un de ceux de la partie de
la bataille sur terre'qui se Jivre en Flan-
dre. Il s'agit là pour l'ennemi d'atteindre
les ports de la Manche pour briser les dis-
positifs d'interdiction qui rendent meur-
trières aux sous-marins allemands les eaux
du détroit. Sous cet aspect, la situation a
suscité deux opinions parmi les critiques qui
ont voulu envisager les pires éventualités,
bien, que l'on ait les plus sérieuses raisons
d'espérer que ce seront les meilleures qui
se réaliseront. D'après l'une, il faudrait, en
cas d'extrême nécessité, sacrifier les ports
de la Manche au maintien de l'union com-
plète des forces britanniques et des forces
françaises ; d'après l'autre, il faudrait tenir
à tout prix les ports ne fût-ce que comme
une sorte de tête de pont anglaise. C'est
cette dernière opinion qui l'emporte, toutes
deux s'accordant, d'ailleurs, dans la con-
viction que la stratégie du général Foch
n'ignorera jamais l'importance générale des
ports en question. Nous pouvons donc con-
sidérer le vigoureux coup sur Ostende et
Zeebrugge comme une action maritime liée
à la bataille sur terre et la prolongeant sur
son extrême aile gauche. — (Marcello Prati)
Stampd, 26.4.
Presse allemande. — Les Anglais se sont
enfin décidés à attaquer « le nid de guêpes »
sur la côte des Flandres. Nous nous som-
mes souvent demandé ce que faisait la flotte
anglaise. Il est vraisemblable que le raid
d'aujourd'hui est la conséquence des ré-
cents changements qui se sont produits
dans l'état-major de la flotte anglaise et à
l'Amirauté. C'est sous la pression de notre
guerre sous-marine que les Anglais se sont
décidés à agir. Leur entreprise avait peu
de chances de succès. Les événements vien-
nent de démontrer que nous n'avons rien
à craindre sur la côte des Flandres. L'atta-
que a été très habilement menée la nuit, à
l'abri d'un nuage artificiel, qui a permis à
l'ennemi de s'approcher tout près de la côte
et même de débarquer quelques hommes
sur le môle. Malgré tout, nos troupes ont
eu vite raison de l'adversaire. Jamais en-
core, sauf dans la bataille du. Skager-Rack,
la flotte anglaise n'a subi des pertes aussi
sérieuses qu'à Ostende et à Zeebrugge. Les
Anglais cherchant naturellement à faire
croire qu'ils ont remporté un grand suc-
cès, mais le communiqué allemand établit
qu'ils n'ont obtenu aucun résultat sérieux.
Il ne semble pas qu'ils soient disposés à
renouveler, avec des forces qui pourraient
être plus importantes encore, cette première
tentative qui a lamentablement échoué. S'ils
s'y décidaient, personne n'en éprouverait
plus de joie que nos brillants artilleurs des
batteries de côtes qui, cette fois encore,
n'ont pas eu la satisfaction de se mesurer
avec un adversaire digne d'eux. — (Capi-
taine de frégate von Pustatu) Tägliche
Rundschau, 25.4.
— Nous reconnaissons le cran avec le-
quel a été exécuté, par des troupes d'élite,
comme le sont toujours les volontaires, le
raid sur Ostende et Zeebrugge. Ce raid se
proposait de détruire notre base sous-ma-
rine sur la côte des Flandres. Il prouve
mieux que tous les calculs fantaisistes de
sir Eric Geddes l'influence qu'exerce notre
guerre sous-marine sur la force de résis-
tance militaire et économique de l'Angle-
terre. Ce raid était brillamment conçu, nous
le reconnaissons, et il a été exécuté aveo
une extrême énergie. Il s'agissait d'em-
bouteiller Ostende et Zeebrugge. L'entre-
prise n'a pas réussi. Il semble douteux que
les Anglais aient coulé leurs navires char-
gés de ciment à l'endroit qu'ils avaient
désigné. Les quarante soldats anglais qui
avaient réussi à débarquer sur le môle, ont
été tués ou faits prisonniers. Les autres ont
pris le parti le plus sage. Quand ils ont vu
que l'entreprise ne pouvait réussir, ils opt
fait demi-tour avec le croiseur Vindictive
et ils sont rentrés chez eux. Sir Eric Ged-
des peut vanter la bravoure des assaillants,
et nous nous associons à ses éloges, car
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quand il parle des résultats acquis. Il y a
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