Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 01 mai 1918 01 mai 1918
Description : 1918/05/01 (T9,N791). 1918/05/01 (T9,N791).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6252318d
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/04/2013
MINISTÈRES DE LA GUERRE
ET DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
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~M~g§
~f
-. ~,~8
N° 791
Paris, 1er mai 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
~~p
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ei-dessous, d'un caractère
r\ confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
'11 qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
J de la Guerre et des Affaires Étrangères. *
■ QUESTIONS MILITAIRES
OSTENDE ET ZEEBRUGGE
Presse allemande. — Les Anglais sem-
blent chercher du côté de la mer les résul-
tats, que ne leur ont pas donnés leurs opé-
rations militaires dans les Flandres. L'at-
taque qu'ils viennent de faire contre Os-
tende et Zeebrugge avait été préparée minu-
tieusement et de longue main. Toutes les
ressources de l'ennemi avaient été mises
en jeu. Une flotte, qui paraît avoir été très
nombreuse, s'approcha de la côte la nuit,
sous la protection d'uh brouillard artifi-
ciel. L'entreprise échoua, elle devait
échouer, parce que les Anglais ont eu à lut-
ter avec la flotte allemande. Le débarque-
ment des troupes sur le môle de Zeebrugge,
que les Anglais dépeignent comme un coup
de main rapide et audacieux, fut interrompu
aussitôt après qu'il eut commencé. — Il y
avait quatre compagnies d'infanterie de ma-
rine. Quarante hommes seulement ont pris
pied sur le môle. Aucun n'est rentré à bord.
Ce combat de nuit, sur le môle étroit et
escarpé, a été particulièrement acharné.
Aussi nous avons vu avec plaisir, dans
notre communiqué, que nos pertes avaient
été légères. Celles de la flotte anglaise n'en
ont été que plus sérieuses : cinq croiseurs,
trois destroyers et quelques torpilleurs ont
été détruits par notre artillerie. Sans doute
les Anglais avaient mis en ligne de vieux
bâtiments. Le Sirius, qui a été coulé, avait
été lancé en 1890, avec 2 canons de 15,2,
six de 12, huit de 5,7, un de 4,7 centimè-
tres et un équipage de 275 hommes. L'Iphi-
genia et l'lntrepid, dataient de 1890 et de
1891 ; ils jaugeaient 3.500 tonnes et étaient
armés de canons de 12 cm. Les croiseurs
anglais, du tout dernier modèle, n'ont pas
de canons dont le calibre soit supérieur à
15,2, 10,2 et 4,7 centimètres et leur dépla-
cement d'eau varie entre 3.500 et 5.500 ton-
nes. Le gouvernement britannique parle
naturellement du grand succès qu'il vient
de remporter, mais son communiqué est
plein de réticences et de suppositions. Le
nôtre établit clairement que le môle de
Zeebrugge est légèrement endommagé. Le
port et les batteries sont intacts. Le raid
des Anglais a donc été un échec. — Ham-
burger Nachrichten, 24.4.
L'OFFENSIVE ALLEMANDE
Presse anglaise. — LA SECONDE PHASE DE
L'OFFENSIVE : Les Alliés ont adopté le sys-
tème de « défensive active », c'est-à-dire
qu'ils cherchent à obtenir que l'ennemi
s'épuise contre une partie de leurs forces
tandis qu'ils en gardent en réserve une autre
partie afin de lancer la « contre-offensive
décisive ». La portion des Alliés qui est en
butte aux attaques ennemies voudrait jouer
son rôle et se retirer tout en combattant.
Mais malheureusement pour cette portion,
l'armée britannique combat « adossée contre
un mur ». — la mer. Elle ne peut risque
de se retirer beaucoup plus loin dans la
direction d'Abbeville ou des ports du Dé-
troit. Si l'ennemi décide de frapper dans
l'une ou l'autre de ces directions, il lui faut
combattre sur place et le résultat de la
seconde phase de la bataille sera décidé
avant que la force potentielle des Alliés ne
soit en plein développement. Néanmoins les
concentrations de l'ennemi ont été locali-
sées et l'on a fait le nécessaire pour y
répondre. C'est pourquoi nous envisageons
l'avenir avec confiance, et nous croyons
que l'ennemi sera incapable de progresser
davantage vers Abbeville et les ports du
Détroit. — (Correspondant militaire) Pall
Mail Gazette 25.4.
« CE QUE SIGNIFIE L'INITIATIVE ». — L'une
des raisons pour lesquelles je ne partageais
pas les prévisions optimistes de M. Bonar
Law au sujet de l'offensive allemande,
avant son début, était que le Cabinet de
guerre semblait ne rien comprendre à la
manière allemande de combattre et à
l'avantage de l'initiative. Cet avantage, le
Cabinet de guerre, par son impuissance à
nous fournir des hommes, l'a laissé à l'en-
nemi. Von Ardenne, l'un des meilleurs cri-
tiques allemands, a récemment traité ce
sujet. Il a montré que - l'assaillant pouvait
attaquer où il voulait avec la supériorité
en hommes et en canons. C'est d'avantages
semblables que l'ennemi profite aujourd'hui
à notre détriment. Depuis le 21 mars, nous
avons eu à faire à un ennemi supérieur en
nombre. La raison en est nettement donnée
par von Ardenne ; mais un Cabinet de
guerre composé de civils ne peut pas le
comprendre. Nous ne pouvons pas non plus
empêcher que nos pertes soient sévères.
Le civil s'imagine bien à tort que celui qui
se trouve dans une tranchée et n'attaque
pas., n'a pas à souffrir de pertes ; il est
certain que de tous les événements mal-
heureux de la guerre, le manque d'initia-
tive est le pire. — (Colonel Repington)
Morning Post, 27.4.
LE MONT KEMMEL ET LE SORT D'YPRES. — La
perte du mont Kemmel est incontestable-
ment très grave par rapport à la défense
d'Ypres qui devient coûteuse et précaire.
Comme les succès allemands se sont encore
accentués dans cette région, on peut consi-
dérer qu'il serait bon de se retirer davan-
tage dans le secteur d'Ypres. Le maintien
ou l'abandon d'Ypres n'influe en aucune fa-
çon sur le sort des ports du Détroit. Le
saillant d'Ypres était appréciable, surtout
comme tremplin pour reconquérir la côte
flamande. Comme il n'est pas question de
s'en servir à cet usage pour le moment, et
que l'abandon de Passchendaele nous a
privés des facilités si chèrement acquises
que nous possédions pour le faire, la va-
leur actuelle d'Ypres n'est que secondaire.
- (Ed.) Daily Chronicle, 27.4.
Presse italienne. —De Paris, 25.4 : L'en-
nemi se préoccupe d'économiser ses forces.
ce qui prouve non point tant sa sensibilité
aux graves pertes subies que sa préparation
à une lutte de plus longue durée à laquelle
il ne s'attendait certainement pas au dé-
but de l'offensive. La longueur de la lut-
te signifie que, tout au moins, ses prévi-
sions sont démenties et c'est par là que l'on
commence. Le germe de la victoire alliée
est. dans la prolongation du duel, quelles
qu'en soient les oscillations. Amiens n'a
plus la même valeur qu'il y a un mois.
Alors l'irruption allemande sur la capitale
picarde aurait réellement surpris une ba-
se vitale de l'armée anglaise. Mais la me-
nace ennemie a provoqué des mesures qui
diminuent l'importance militaire de la vieille
cité. La perte d'Amiens serait toujours dou-
loureuse, mais non pas désastreuse. Du
reste, Amiens ne paraît pas en péril immi-
nent. L'ennemi renonce à la tactique hé-
roïque de l'attaque confiée presque unique-
ment à l'élan de la masse humaine. D'après
un ordre récent de Ludendorff, l'attaque par
grandes masses, causant des pertes inuti-
les doit être absolument abandonnée. C'est
à l'efficacité des moyens employés et non
au nombre des hommes qu'il faut deman-
der les solutions décisives. Ce principe est
rigoureusement appliqué. Les moyens ac-
cumulés sur quelques points dépassent tou-
te imagination. — (Luigi Barzini) Cornere
della Sera, 27.4.
— Le plus grand succès stratégique que
les Allemands pouvaient espérer était et
est encore de séparer les armées française
et anglaise et de les pousser dans des di-
rections divergentes. En conséquence, il
faut observer spécialement la région
d'Amiens. C'est l'idée qui a paru admise
par tous pendant l'accalmie relative. Parmi
les diverses hypothèses, dominait celle
d'après laquelle l'action en Flandre était
une diversion puissante qui était peut-être
poussée plus à fond pour exploiter un suc-
cès initial inespéré. La rupture de l'armée
anglaise en Flandre, même si elle faisait
arriver les Allemands à la mer et con-
traignait les Belges à abandonner le der-
nier lambeau de leur patrie, ne pouvait,
sans la maîtrise de la mer, produire des
effets stratégiques décisifs. — Tribuna,
27.4.
— De Londres, 25.4 : L'action qui s'est
ouverte hier en Picardie semble circonscri-
te malgré son acharnement ; mais. d'autre
part, elle pourrait être l'exorde d'une re-
prise complète. Pour notre compte, nous
persistons toutefois à penser que, pour une
reprise à fond sur le front picard. Luden-
dorff ne peut se sentir prêt avant le milieu,
de mai au plus tôt, en raison des difficultés
qu'il rencontre et contre lesquelles il doit
lutter. — (Marcello Prati) Stampa, 27.4.
Presse allemande. - LES RÉSULTATS OBTE
NUS JUSQU'À CE JOUR. — Avec un véritable
NUS cE j~at7n. -
talent, nos ennemis, qui s'entendent mieux
que nous à la propagande, présentent à
ET DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
lit ,~_:-V' -.
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N° 791
Paris, 1er mai 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
~~p
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ei-dessous, d'un caractère
r\ confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
'11 qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
J de la Guerre et des Affaires Étrangères. *
■ QUESTIONS MILITAIRES
OSTENDE ET ZEEBRUGGE
Presse allemande. — Les Anglais sem-
blent chercher du côté de la mer les résul-
tats, que ne leur ont pas donnés leurs opé-
rations militaires dans les Flandres. L'at-
taque qu'ils viennent de faire contre Os-
tende et Zeebrugge avait été préparée minu-
tieusement et de longue main. Toutes les
ressources de l'ennemi avaient été mises
en jeu. Une flotte, qui paraît avoir été très
nombreuse, s'approcha de la côte la nuit,
sous la protection d'uh brouillard artifi-
ciel. L'entreprise échoua, elle devait
échouer, parce que les Anglais ont eu à lut-
ter avec la flotte allemande. Le débarque-
ment des troupes sur le môle de Zeebrugge,
que les Anglais dépeignent comme un coup
de main rapide et audacieux, fut interrompu
aussitôt après qu'il eut commencé. — Il y
avait quatre compagnies d'infanterie de ma-
rine. Quarante hommes seulement ont pris
pied sur le môle. Aucun n'est rentré à bord.
Ce combat de nuit, sur le môle étroit et
escarpé, a été particulièrement acharné.
Aussi nous avons vu avec plaisir, dans
notre communiqué, que nos pertes avaient
été légères. Celles de la flotte anglaise n'en
ont été que plus sérieuses : cinq croiseurs,
trois destroyers et quelques torpilleurs ont
été détruits par notre artillerie. Sans doute
les Anglais avaient mis en ligne de vieux
bâtiments. Le Sirius, qui a été coulé, avait
été lancé en 1890, avec 2 canons de 15,2,
six de 12, huit de 5,7, un de 4,7 centimè-
tres et un équipage de 275 hommes. L'Iphi-
genia et l'lntrepid, dataient de 1890 et de
1891 ; ils jaugeaient 3.500 tonnes et étaient
armés de canons de 12 cm. Les croiseurs
anglais, du tout dernier modèle, n'ont pas
de canons dont le calibre soit supérieur à
15,2, 10,2 et 4,7 centimètres et leur dépla-
cement d'eau varie entre 3.500 et 5.500 ton-
nes. Le gouvernement britannique parle
naturellement du grand succès qu'il vient
de remporter, mais son communiqué est
plein de réticences et de suppositions. Le
nôtre établit clairement que le môle de
Zeebrugge est légèrement endommagé. Le
port et les batteries sont intacts. Le raid
des Anglais a donc été un échec. — Ham-
burger Nachrichten, 24.4.
L'OFFENSIVE ALLEMANDE
Presse anglaise. — LA SECONDE PHASE DE
L'OFFENSIVE : Les Alliés ont adopté le sys-
tème de « défensive active », c'est-à-dire
qu'ils cherchent à obtenir que l'ennemi
s'épuise contre une partie de leurs forces
tandis qu'ils en gardent en réserve une autre
partie afin de lancer la « contre-offensive
décisive ». La portion des Alliés qui est en
butte aux attaques ennemies voudrait jouer
son rôle et se retirer tout en combattant.
Mais malheureusement pour cette portion,
l'armée britannique combat « adossée contre
un mur ». — la mer. Elle ne peut risque
de se retirer beaucoup plus loin dans la
direction d'Abbeville ou des ports du Dé-
troit. Si l'ennemi décide de frapper dans
l'une ou l'autre de ces directions, il lui faut
combattre sur place et le résultat de la
seconde phase de la bataille sera décidé
avant que la force potentielle des Alliés ne
soit en plein développement. Néanmoins les
concentrations de l'ennemi ont été locali-
sées et l'on a fait le nécessaire pour y
répondre. C'est pourquoi nous envisageons
l'avenir avec confiance, et nous croyons
que l'ennemi sera incapable de progresser
davantage vers Abbeville et les ports du
Détroit. — (Correspondant militaire) Pall
Mail Gazette 25.4.
« CE QUE SIGNIFIE L'INITIATIVE ». — L'une
des raisons pour lesquelles je ne partageais
pas les prévisions optimistes de M. Bonar
Law au sujet de l'offensive allemande,
avant son début, était que le Cabinet de
guerre semblait ne rien comprendre à la
manière allemande de combattre et à
l'avantage de l'initiative. Cet avantage, le
Cabinet de guerre, par son impuissance à
nous fournir des hommes, l'a laissé à l'en-
nemi. Von Ardenne, l'un des meilleurs cri-
tiques allemands, a récemment traité ce
sujet. Il a montré que - l'assaillant pouvait
attaquer où il voulait avec la supériorité
en hommes et en canons. C'est d'avantages
semblables que l'ennemi profite aujourd'hui
à notre détriment. Depuis le 21 mars, nous
avons eu à faire à un ennemi supérieur en
nombre. La raison en est nettement donnée
par von Ardenne ; mais un Cabinet de
guerre composé de civils ne peut pas le
comprendre. Nous ne pouvons pas non plus
empêcher que nos pertes soient sévères.
Le civil s'imagine bien à tort que celui qui
se trouve dans une tranchée et n'attaque
pas., n'a pas à souffrir de pertes ; il est
certain que de tous les événements mal-
heureux de la guerre, le manque d'initia-
tive est le pire. — (Colonel Repington)
Morning Post, 27.4.
LE MONT KEMMEL ET LE SORT D'YPRES. — La
perte du mont Kemmel est incontestable-
ment très grave par rapport à la défense
d'Ypres qui devient coûteuse et précaire.
Comme les succès allemands se sont encore
accentués dans cette région, on peut consi-
dérer qu'il serait bon de se retirer davan-
tage dans le secteur d'Ypres. Le maintien
ou l'abandon d'Ypres n'influe en aucune fa-
çon sur le sort des ports du Détroit. Le
saillant d'Ypres était appréciable, surtout
comme tremplin pour reconquérir la côte
flamande. Comme il n'est pas question de
s'en servir à cet usage pour le moment, et
que l'abandon de Passchendaele nous a
privés des facilités si chèrement acquises
que nous possédions pour le faire, la va-
leur actuelle d'Ypres n'est que secondaire.
- (Ed.) Daily Chronicle, 27.4.
Presse italienne. —De Paris, 25.4 : L'en-
nemi se préoccupe d'économiser ses forces.
ce qui prouve non point tant sa sensibilité
aux graves pertes subies que sa préparation
à une lutte de plus longue durée à laquelle
il ne s'attendait certainement pas au dé-
but de l'offensive. La longueur de la lut-
te signifie que, tout au moins, ses prévi-
sions sont démenties et c'est par là que l'on
commence. Le germe de la victoire alliée
est. dans la prolongation du duel, quelles
qu'en soient les oscillations. Amiens n'a
plus la même valeur qu'il y a un mois.
Alors l'irruption allemande sur la capitale
picarde aurait réellement surpris une ba-
se vitale de l'armée anglaise. Mais la me-
nace ennemie a provoqué des mesures qui
diminuent l'importance militaire de la vieille
cité. La perte d'Amiens serait toujours dou-
loureuse, mais non pas désastreuse. Du
reste, Amiens ne paraît pas en péril immi-
nent. L'ennemi renonce à la tactique hé-
roïque de l'attaque confiée presque unique-
ment à l'élan de la masse humaine. D'après
un ordre récent de Ludendorff, l'attaque par
grandes masses, causant des pertes inuti-
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à l'efficacité des moyens employés et non
au nombre des hommes qu'il faut deman-
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rigoureusement appliqué. Les moyens ac-
cumulés sur quelques points dépassent tou-
te imagination. — (Luigi Barzini) Cornere
della Sera, 27.4.
— Le plus grand succès stratégique que
les Allemands pouvaient espérer était et
est encore de séparer les armées française
et anglaise et de les pousser dans des di-
rections divergentes. En conséquence, il
faut observer spécialement la région
d'Amiens. C'est l'idée qui a paru admise
par tous pendant l'accalmie relative. Parmi
les diverses hypothèses, dominait celle
d'après laquelle l'action en Flandre était
une diversion puissante qui était peut-être
poussée plus à fond pour exploiter un suc-
cès initial inespéré. La rupture de l'armée
anglaise en Flandre, même si elle faisait
arriver les Allemands à la mer et con-
traignait les Belges à abandonner le der-
nier lambeau de leur patrie, ne pouvait,
sans la maîtrise de la mer, produire des
effets stratégiques décisifs. — Tribuna,
27.4.
— De Londres, 25.4 : L'action qui s'est
ouverte hier en Picardie semble circonscri-
te malgré son acharnement ; mais. d'autre
part, elle pourrait être l'exorde d'une re-
prise complète. Pour notre compte, nous
persistons toutefois à penser que, pour une
reprise à fond sur le front picard. Luden-
dorff ne peut se sentir prêt avant le milieu,
de mai au plus tôt, en raison des difficultés
qu'il rencontre et contre lesquelles il doit
lutter. — (Marcello Prati) Stampa, 27.4.
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