Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-04-29
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 29 avril 1918 29 avril 1918
Description : 1918/04/29 (T8,N789). 1918/04/29 (T8,N789).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6338483w
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
1 N° 789
nistères DE LA GUERRE
o, ET DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
e,,-
Paris, 29 avril 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
1 CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
L'OFFENSIVE ALLEMANDE
Presse anglaise. — La reprise de Villers-
Bretonneux, par des troupes britanniques
et australiennes est un incident des plus
encourageants, mais il est regrettable d'ap-
prendre en même temps la nouvelle d'un
grave revers au mont Kemmel. Il semble
bien que cette hauteur très importante soit
perdue, et dans ce cas il pourrait être necec
saire de remanier sensiblement le front
d'Ypres. Les fluctuations des succès enne-
mis entre le sud et le nord illustrent la mé-
thode de Hindenburg et de Ludendorff, qui
(contrairement à ce que faisait Falkenhayn
à Verdun) apportent volontiers de la variété
dans leurs attaques, suivant le point, de la
ligne où la résistance est la nlus faible, lis
ne s'attachent pas à un objectif déterminé ;
ils se contentent d'un objectif quelconque
entre plusieurs, s'ils peuvent l'atteindre.
Cependant un de leurs plans, la concentra-
tion des troupes uniquement contre l'armée
britannique, a déjà été déjoué. Alors que le
21 mars, et de nouveau les 9 et 10 avril
toutes les divisions alliées (à l'exception
des Portugais) étaient britanniques, cette
semaine les Français ont assuré une large
part de la défense, à la fois en Picardie et
dans les Flandres. Pourtant il est toujours
vrai que l'étendue du front contre lequel les
Allemands opèrent est. dans l'ensemble, le
front britannique. — (Ed.) Daily Chronicle,
26.4.
Presse allemande. — L'ENTRÉE EN LIGNE DES
RÉSERVES DU GÉNÉRAL FOCH au nord de notre
pOlnt de percée, des deux côtés de la Lys,
n'a pas pu jusqu'alors conjurer le destin.
Le général Foch est de plus en plus embar-
rassé ; il se demande comment il doit répar-
tir ses troupes. S'il les retire de la région
du mont Kemmel, c'est à bref d'élai la
chute certaine de cette crête avec ses con-
séquences pour les opérations du côté du
Nord. Il s'est rendu compte, ces jours-
ci, que ses divisions serviraient mieux les
intérêts de Ja France dans la région de
Béthune, le front anglais étant chaque jour
plus menacé entre Lens et Arras. Sans dou-
te, les Anglais se sont solidement établis
entre Festubert et Béthune, ainsi que sur
la rive nord du canal de La Bassée, mais
dès le 18 nous les avons attaqués dans cette
région, et nous avons remporté quelques
avantages et ramené quelques canons. A
l'aile gauche du secteur, entre Festubert et
Givenchy, se sont déroulés des combats
pleins de vicissitudes qui n'ont pas été dé-
cisifs. La violente canonnade, qui s'est dé-
clenchée en ce point et qui, dès maintenant,
grâce à nos pièces à longue portée, fait
sentir ses effets jusque dans la région mï-
,. nière au sud de Béthune, nous permet de
supposer qrnfe les Anglais, si nous utilisons
1
l
les avantages de notre ligne intérieure, con-
naîtront de nouvelles surprises. — Nord-
clcutsche Allgemeine Zeitung." 22.4.
— « LA PENTE FATALE » [sous ce titre] -
Au point de vue militaire, tous nos adver-
saires à l'Ouest, l'Angleterre, la Fran-
ce, l'Italie et l'Amérique se trouvent sur
une pente fatale. Nous venons de le faire
comprendre aux Américains à Seicheprey.
C'est surtout la France qui glisse vers la
ruine. C'est elle aussi qui s'efforce le plus
désespérément de trouver un point d'appui.
Mais, en face d'un adversaire uni, il lui
faut triompher de toutes les difficultés
inhrentes aux coalitions et reconnues par
Foch lui-même. Si la coalition se désagré-
geait, c'est la France qui aurait le plus à
perdre. Il est naturel qu'elle fasse les plus
grands efforts pour maintenir la situation
stratégique et envoyer ses divisions sur tous
les points menacés. Elle a le plus grand
intérêt à ce que ses communications avec
l'armée anglaise ne soient pas coupées, là
ce que Haig, comme il l'a d'éclaré ne perde
pas un pouce de terrain. La France se rend
compte qu'il faut qu'elle soutienne l'armée
anglaise à tout prix, que toute perte de ter-
rain par les Anglais, entre la côte et
leur front, constitue pour elle-même le plus
grand danger. Elle se trouve sur une pente
fatale. C'est elle qui subirait toutes les con-
séquences d'une débâcle de l'Entente.
L'usure des forces françaises est énorme.
Elle résulte des efforts désespérés, mais
inutiles, fcds par les Français pour chan-
ger la situation et remonter la pente fa-
tale. Nous atteignons, au contraire, à cha-
cune de nos attaques, avec calme et métho-
de, les buts accessibles que nous avions dé-
signés. — Deutsche Tageszeitung, 22.4.
« L'ACCALMIE » [sous ce titre]. — Certains
milieux, partis de ce principe que notre of-
fensive à l'Ouest amènerait en quinze jours
la défaite totale de l'Entente, s'inquiètent de
l'arrêt actuel des opérations. Rien n'est plus
faux que de raisonner comme ils le font,
Dès le début, le haut commandement alle-
mand s'est rendu compte de la difficulté et
de la durée des combats, que nous aurions
à soutenir à l'Ouest. Il ne faut rien brus-
quer. Nous voulons réussir en subissant le
minimum de pertes et c'est pourquoi nous
préparons nos attaques à fond. Le public
ne doit pas perdre patience. Nous devons
avoir toute confiance dans le commande-
ment - il fera le nécessaire. N'oublions pas
que le front occidental s'étend de la côte
des Flandres à l'Adriatique et que nous
n'arriverons que par étapes à battre les mil-
lions de soldats mobilisés contre nous. Nous
venons de contraindre l'ennemi à amener
toutes ses réserves en un point central du
front. Il a même fait venir des renforts
d'Italie. Ce fut le premier résultat de la
grande bataille de France. Nos attaques
dans la région d'Armentières ont marqué
la deuxième phase de la bataille. Nous
sommes, dès aujourd'hui, aux abords du
mont Kemmel, à la limite des positions or-
ganisées de l'ennemi. Pour remplacer cette
organisation défensive, l'ennemi sera obli-
gé de jeter dans la mêlée du matériel hu-
main, qui lui fera défaut en d'autres points
du front. Au cours des quatre semaines qui
viennent de s'écouler, nous avons livré ba-
taille aux réserves ennemies, que nous
avons battues et affaiblies. Une accalmie
s'imposait. Notre ennemi ne peut jouir d'au-
cun repos, et nous avons le temps pour
nous. Nous pouvons concentrer nos forces
et choisir le point où nous les engagerons.
Le peuple allemand doit rester patient et
avoir confiance. — Vossische Zeitung, 22.4.
« LA DURÉE DE LA BATAILLE » [sous ce litre].
— Ceux qui, dès le début de la bataille,
ont cru à une fin rapide et heureuse de la
guerre ont méconnu le caractère du conflit
actuel,en se rappelant les campagnes du pas-
sé. On ne saurait trop mettre l'opinion pu-
blique en garde contre des espérances exa-
gérées. Un résultat décisif ne saurait être
obtenu par une seule grande victoire. Il ne
peut être que la conséquence de toute une
série de succès partiels, séparés les uns
des autres, dans l'espace et le temps Il
exige de l'individu et de la masse de la
nation plus de sacrifices que n'en a de-
mandé aucune guerre du passé. La vic-
toire sera le fruit de la continuité dans
l'effort, d'un effort restant toujours égal à
lui-même. Le peuple victorieux sera récom-
pensé de la force physique et morale dont
il aura fait preuve par la prospérité que lui
assurera l'avenir. Il réparera les domma-
ges que cette guerre qui se prolonge lui
aura fait subir. — (Commandant von Schrei-
bershofen) Hamburger Nachrichten, 22.4.
ORGANISATION
Etats-Unis. — LES ENVOIS DE TROUPES. —
De Washington, 1.4 : Les envois de troupes
en France sont activés d'une manière incon-
nue jusqu'ici. Il y a deux mois, M. Baker,
ministre de la Guerre, annonçait qu'il y au-
rait 1 million de soldats américains en Fran-
ce d'ici le printemps de 1919. L'ambition des
services de la Guerre est aujourd'hui beau-
coup plus haute. Le général Gœthals, direc-
teur général des Services de Transport de
l'Armée, et le Conseil de Guerre ont reçu
du Président Wilson le mot d'ordre que
toutes les troupes maintenant à l'entraine-
ment devaient être rendues en France avant
Noël. Cela implique naturellement un gros
effort imposé au Service des Transports. La
grande difficulté était d'améliorer les points
d'arrivée. Les travaux « herculéens » des
ingénieurs et ouvriers américains en France
ont permis l'aménagement rapide des ports
et des voies ferrées du pays. Beaucoup a
été déjà fait, mais le Gouvernement compte
faire plus encore, car l'échec des aéropla-
nes a été une leçon dont il compte profiter.
— (Brainerd) Brooklyn Daily Eagle, 1.4.
nistères DE LA GUERRE
o, ET DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
e,,-
Paris, 29 avril 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
1 CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
L'OFFENSIVE ALLEMANDE
Presse anglaise. — La reprise de Villers-
Bretonneux, par des troupes britanniques
et australiennes est un incident des plus
encourageants, mais il est regrettable d'ap-
prendre en même temps la nouvelle d'un
grave revers au mont Kemmel. Il semble
bien que cette hauteur très importante soit
perdue, et dans ce cas il pourrait être necec
saire de remanier sensiblement le front
d'Ypres. Les fluctuations des succès enne-
mis entre le sud et le nord illustrent la mé-
thode de Hindenburg et de Ludendorff, qui
(contrairement à ce que faisait Falkenhayn
à Verdun) apportent volontiers de la variété
dans leurs attaques, suivant le point, de la
ligne où la résistance est la nlus faible, lis
ne s'attachent pas à un objectif déterminé ;
ils se contentent d'un objectif quelconque
entre plusieurs, s'ils peuvent l'atteindre.
Cependant un de leurs plans, la concentra-
tion des troupes uniquement contre l'armée
britannique, a déjà été déjoué. Alors que le
21 mars, et de nouveau les 9 et 10 avril
toutes les divisions alliées (à l'exception
des Portugais) étaient britanniques, cette
semaine les Français ont assuré une large
part de la défense, à la fois en Picardie et
dans les Flandres. Pourtant il est toujours
vrai que l'étendue du front contre lequel les
Allemands opèrent est. dans l'ensemble, le
front britannique. — (Ed.) Daily Chronicle,
26.4.
Presse allemande. — L'ENTRÉE EN LIGNE DES
RÉSERVES DU GÉNÉRAL FOCH au nord de notre
pOlnt de percée, des deux côtés de la Lys,
n'a pas pu jusqu'alors conjurer le destin.
Le général Foch est de plus en plus embar-
rassé ; il se demande comment il doit répar-
tir ses troupes. S'il les retire de la région
du mont Kemmel, c'est à bref d'élai la
chute certaine de cette crête avec ses con-
séquences pour les opérations du côté du
Nord. Il s'est rendu compte, ces jours-
ci, que ses divisions serviraient mieux les
intérêts de Ja France dans la région de
Béthune, le front anglais étant chaque jour
plus menacé entre Lens et Arras. Sans dou-
te, les Anglais se sont solidement établis
entre Festubert et Béthune, ainsi que sur
la rive nord du canal de La Bassée, mais
dès le 18 nous les avons attaqués dans cette
région, et nous avons remporté quelques
avantages et ramené quelques canons. A
l'aile gauche du secteur, entre Festubert et
Givenchy, se sont déroulés des combats
pleins de vicissitudes qui n'ont pas été dé-
cisifs. La violente canonnade, qui s'est dé-
clenchée en ce point et qui, dès maintenant,
grâce à nos pièces à longue portée, fait
sentir ses effets jusque dans la région mï-
,. nière au sud de Béthune, nous permet de
supposer qrnfe les Anglais, si nous utilisons
1
l
les avantages de notre ligne intérieure, con-
naîtront de nouvelles surprises. — Nord-
clcutsche Allgemeine Zeitung." 22.4.
— « LA PENTE FATALE » [sous ce titre] -
Au point de vue militaire, tous nos adver-
saires à l'Ouest, l'Angleterre, la Fran-
ce, l'Italie et l'Amérique se trouvent sur
une pente fatale. Nous venons de le faire
comprendre aux Américains à Seicheprey.
C'est surtout la France qui glisse vers la
ruine. C'est elle aussi qui s'efforce le plus
désespérément de trouver un point d'appui.
Mais, en face d'un adversaire uni, il lui
faut triompher de toutes les difficultés
inhrentes aux coalitions et reconnues par
Foch lui-même. Si la coalition se désagré-
geait, c'est la France qui aurait le plus à
perdre. Il est naturel qu'elle fasse les plus
grands efforts pour maintenir la situation
stratégique et envoyer ses divisions sur tous
les points menacés. Elle a le plus grand
intérêt à ce que ses communications avec
l'armée anglaise ne soient pas coupées, là
ce que Haig, comme il l'a d'éclaré ne perde
pas un pouce de terrain. La France se rend
compte qu'il faut qu'elle soutienne l'armée
anglaise à tout prix, que toute perte de ter-
rain par les Anglais, entre la côte et
leur front, constitue pour elle-même le plus
grand danger. Elle se trouve sur une pente
fatale. C'est elle qui subirait toutes les con-
séquences d'une débâcle de l'Entente.
L'usure des forces françaises est énorme.
Elle résulte des efforts désespérés, mais
inutiles, fcds par les Français pour chan-
ger la situation et remonter la pente fa-
tale. Nous atteignons, au contraire, à cha-
cune de nos attaques, avec calme et métho-
de, les buts accessibles que nous avions dé-
signés. — Deutsche Tageszeitung, 22.4.
« L'ACCALMIE » [sous ce titre]. — Certains
milieux, partis de ce principe que notre of-
fensive à l'Ouest amènerait en quinze jours
la défaite totale de l'Entente, s'inquiètent de
l'arrêt actuel des opérations. Rien n'est plus
faux que de raisonner comme ils le font,
Dès le début, le haut commandement alle-
mand s'est rendu compte de la difficulté et
de la durée des combats, que nous aurions
à soutenir à l'Ouest. Il ne faut rien brus-
quer. Nous voulons réussir en subissant le
minimum de pertes et c'est pourquoi nous
préparons nos attaques à fond. Le public
ne doit pas perdre patience. Nous devons
avoir toute confiance dans le commande-
ment - il fera le nécessaire. N'oublions pas
que le front occidental s'étend de la côte
des Flandres à l'Adriatique et que nous
n'arriverons que par étapes à battre les mil-
lions de soldats mobilisés contre nous. Nous
venons de contraindre l'ennemi à amener
toutes ses réserves en un point central du
front. Il a même fait venir des renforts
d'Italie. Ce fut le premier résultat de la
grande bataille de France. Nos attaques
dans la région d'Armentières ont marqué
la deuxième phase de la bataille. Nous
sommes, dès aujourd'hui, aux abords du
mont Kemmel, à la limite des positions or-
ganisées de l'ennemi. Pour remplacer cette
organisation défensive, l'ennemi sera obli-
gé de jeter dans la mêlée du matériel hu-
main, qui lui fera défaut en d'autres points
du front. Au cours des quatre semaines qui
viennent de s'écouler, nous avons livré ba-
taille aux réserves ennemies, que nous
avons battues et affaiblies. Une accalmie
s'imposait. Notre ennemi ne peut jouir d'au-
cun repos, et nous avons le temps pour
nous. Nous pouvons concentrer nos forces
et choisir le point où nous les engagerons.
Le peuple allemand doit rester patient et
avoir confiance. — Vossische Zeitung, 22.4.
« LA DURÉE DE LA BATAILLE » [sous ce litre].
— Ceux qui, dès le début de la bataille,
ont cru à une fin rapide et heureuse de la
guerre ont méconnu le caractère du conflit
actuel,en se rappelant les campagnes du pas-
sé. On ne saurait trop mettre l'opinion pu-
blique en garde contre des espérances exa-
gérées. Un résultat décisif ne saurait être
obtenu par une seule grande victoire. Il ne
peut être que la conséquence de toute une
série de succès partiels, séparés les uns
des autres, dans l'espace et le temps Il
exige de l'individu et de la masse de la
nation plus de sacrifices que n'en a de-
mandé aucune guerre du passé. La vic-
toire sera le fruit de la continuité dans
l'effort, d'un effort restant toujours égal à
lui-même. Le peuple victorieux sera récom-
pensé de la force physique et morale dont
il aura fait preuve par la prospérité que lui
assurera l'avenir. Il réparera les domma-
ges que cette guerre qui se prolonge lui
aura fait subir. — (Commandant von Schrei-
bershofen) Hamburger Nachrichten, 22.4.
ORGANISATION
Etats-Unis. — LES ENVOIS DE TROUPES. —
De Washington, 1.4 : Les envois de troupes
en France sont activés d'une manière incon-
nue jusqu'ici. Il y a deux mois, M. Baker,
ministre de la Guerre, annonçait qu'il y au-
rait 1 million de soldats américains en Fran-
ce d'ici le printemps de 1919. L'ambition des
services de la Guerre est aujourd'hui beau-
coup plus haute. Le général Gœthals, direc-
teur général des Services de Transport de
l'Armée, et le Conseil de Guerre ont reçu
du Président Wilson le mot d'ordre que
toutes les troupes maintenant à l'entraine-
ment devaient être rendues en France avant
Noël. Cela implique naturellement un gros
effort imposé au Service des Transports. La
grande difficulté était d'améliorer les points
d'arrivée. Les travaux « herculéens » des
ingénieurs et ouvriers américains en France
ont permis l'aménagement rapide des ports
et des voies ferrées du pays. Beaucoup a
été déjà fait, mais le Gouvernement compte
faire plus encore, car l'échec des aéropla-
nes a été une leçon dont il compte profiter.
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