Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-04-27
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 27 avril 1918 27 avril 1918
Description : 1918/04/27 (T8,N787). 1918/04/27 (T8,N787).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63384812
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
pï
ITÈRES DE LA GUERRE
k ET DES
MAIRES ÉTRANGÈRES
1
N° 787
Paris, 27 avril 1918.
a - -
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
L'OFFENSIVE ALLEMANDE ,
Presse anglaise. — Grâce au ralentisse-
ment sensible de l'offensive ennemie, les
ports du détroit, contrairement aux ruines
d'Ypres, ne courent aucun danger immédiat.
S'il en était autrement, on pourrait établir
une tète de pont inexpugnable avec des flot-
les alliées et en ouvrant lies écluses des ca-
naux, interdire ainsi à l'ennemi l'accès
de Dunkerque, Gravelines, Calais et Boulo-
ir gne. Dès lors, pourquoi réclamer un retour
j à la stratégie timide, passive, inerte et
imprudente qui, par la non-utilisation de no-
tre supériorité écrasante en 1917, nous a
amenés à la situation actuelle ? Que Foch
et Wilson produisent « quelque chose de
- napoléonien », si tel est leur avis. C'est la
seule réponse à donner à Ludendorff ! -
Owtlook, 20.4.
I Presse portugaise. - Voilà tantôt quatre
ï ans que dure la guerre et ce sont encore
les Allemands qui prennent l'offensive,
comme si la supériorité numérique leur
* était toujours acquise. Il est certain que
- pour attaquer maintenant avec violence sur
> le front occidental, ils ont pu se servir des
troupes que la défection russe avait ren-
5t dues disponibles. Le fait ne perd rien de son
- importance, quelle que soit l'explication
r trouvée. L'Amérique continue ses prépara-
tifs militaires et les journaux disent avec
t la discrétion imposée par les circonstances,
qu'il arrive en France tous les jours, ou
| tout au moins toutes les semaines, des na-
f. vires chargés de troupes et du matériel cor-
| respondant. On n'improvise pas facilement
¡; une armée et l'Amérique n'avait pas d'ar-
| mée lorsqu'elle est entrée en guerre. Il y a
£ de plus, entre la France et l'Amérique, un
certain nombre de milliers de kilomètres
: d'une route pleine de périls qu'il n'est pas
r possible de parcourir sans les plus gran-
g des précautions. Il est regrettable que l'on
* n'ait pas pu amener sur les champs de
bataille quelques-uns des millions de sol-
dats que prépare l'Amérique ; ceci aurait
g I beaucoup diminué et presque annihilé les
avantages que les Allemands ont tirés de
leur offensive brutale. Arriveront-ils à
t ? temps ? Nous pensons que oui, même s'ils
C s'attardent encore un peu. Les Alliés ont
déjà prouvé qu'ils sont capables de la plus
grande résistance, leur front pliant ici ou là
., comme une ligne flexible à l'endroit où l'ef-
fort est le plus grand, mais pliant toujours
r dans les limites de son élasticité sans ja-
mais se rompre. Si les Alliés n'ont pas en-
core, pris l'offensive dans n'importe quel
$autre secteur, c'est qu'ils sont hors d'état
de le faire. De leur côté, les Allemands ne
Parviennent pas à obtenir la décision. D'un
* côté comme de l'autre, il y a des empêche-
ments et ceci constitue une menace de
ments et ceci constitue une menace de
guerre longue, longue encore d'un an ou
deux, ce qui ne peut s'envisager d'un cœur
léger. Comme spectacle. la guerre n'inté-
resse plus ; sa monotonie lasse, la férocité
avec laquelle elle est conduite révolte les
consciences les plus sereines. Les maux qui
en résultent sont vraiment incalculables et
suivent une progression terrifiante. On as-
pire à la paix et cette anxiété est encore une
torture parce que la paix, dans la situation
militaire actuelle de chacun des groupes
belligérants, peut n'être qu'un armistice,
une trêve de quelques mois seulement. Une
paix de ce genre n'apporterait aucun remè-
de et ne servirait à rien ; elle serait pres--
que aussi funeste que la guerre. — (Julio
Gomes) Lucta, 20.4.
Presse allemande : « CALAIS » [sous ce
titre]. — La situation actuelle rappelle, à
maints égards, celle de l'auwmne 1914. Les
Anglais n'ayant pas réussi à sauver Anvers,
mirent tout en œuvre pour barrer aux Al-
lemands le chemin de Dunkerque et de Ca-
lais. Un grand journal anglais déclarait
alors — « Calais — c'est une affaire qui
regarde l'Angleterre ». Les Français sa-
luèrent cette déclaration, qu'ils considé-
raient — et l'événement leur a donné en par-
tie raison — comme leur salut. Depuis lors,
Calais est devenu une ville anglaise, et les
Anglais se sont installés sur la côte jusqu'à
Boulogne et au delà. C'est pour eux une
question de vie. et de mort de ne pas lais-
ser toniber Calais entre les mains des Al-
lemands. Depuis l'automne de 1914, ils ont
empêché nos sous-marins d'entraver la
circulation de leurs bateaux dans la Man-
che. La situation changerait, s'ils n'occu-
paient plus les deux rives de ce chenal, qui
ont pour eux une valeur égale. La gravité
de leur situation a été mise en lumière par
quelques journaux anglais qui ont parlé
d'une évacuation possible du territoire fran-
çais par les Anglais. Lloyd George lui-mê-
me a déclaré qu'il continuerait la guerre
sur mer, s'il perdait lIa pa:rtie sur le con-
tinent. C'est la méthode anglaise, qui con-
siste à tirer le meilleur parti possible d'une
situation mauvaise. Quelques journaux an-
glais ont même déclaré qu'il vaudrait mieux
que l'Angleterre ne fasse la guerre que sur
mer, qu'elle se retrouverait ainsi dans son
élément. De tels propos ne doivent pas
nous faire oublier que depuis 350 années,
l'Angleterre n'a pas subi de défaite aussi
importante que celle que nous lui infli-
geons aujourd'hui. La meilleure preuve de
cette défafite est le ton dégagé que les An-
glais affectent de prendre en parlant d'un
abandon possible de leurs positions sur le
continent. Soudainement, Calais n'a plus
de valeur, telles ces positions du front dont
on n'exagère jamais assez l'importance
quand on les tient, et qui deviennent insi-
gnifiantes dès qu'on les a perdues. Sans an-
ticiper sur les événements, nous pouvons
dès maintenant prendre la population de
Paris à témoin que les Allemands ont des
canons à longue portée, dont les effets se
font sérieusement sentir. L'Angleterre peut
bluffer uaüt à son aise. Nous savons très
bien combien. serait défavorable pour elle
et avantageuse pour nous l'évacuation de
la côte française par les troupes britanni-
ques. — Hamburger Nachrichten, 20.4.
PRISONNIERS 1
« Les 3.450.000 prisonniers des Puissances
de l'Europe centrale ». — Le chiffre des
prisonniers faits, à la date du 1er mars 1918
par les Puissances de l'Europe centrale
s'élève à 3.450.000. Elles disposent ainsi
d'une armée de travailleurs qui, dans les dif-
férents domaines de la vie économique,
nous rend de précieux services et remplace
un nombre important d'ouvriers mobilisés.
Plus la guerre se prolonge et plus cette ar-
mée de travailleurs augmente. Elle s'adapte
à nos besoins économiques et techniques.
La bataille victorieuse, que nous livrons
depuis un mois sur le front occidental, a
augmenté le nombre de nos prisonniers de
125.000 hommes, en chiffres ronds. — Ber-
liner Tageblatt, 21.4.
i ——— ———
POLITIQUE GÉNÉRALE
ET DIPLOMATIE
RAPPORTS ENTRE BELLIGERANTS
ET NEUTRES
« Neutralité suédoise » [sous ce titre]. -
Le Gouvernement suédois, qui est ami de
l'Entente, est sur le pdint d'achever des né-
gociations avec l'Angleterre et les Etats-
Unis pour la cession d'un tonnage de plu-
sieurs milliers, de tonnes en échange de
la simple promesse, que l'Amérique du Nord
lui enverra des vivres. On ne aurait le
nier : cette affaire est conclus aux dépens
des intérêts de l'Empire allemand. Si l'on
ne veut pas que notre campagne sous-mari-
ne contre le tonnage ennemi se heurte à des
difficultés nouvelles, il ne faudrait pas per-
mettre à une puissance neutre quelconque
de remplir avec ses propres vaisseaux le
vide que nous avons fait dans les ports
ennemis. Et pourtant l'esprit de l'accord
anglo-américano-suédois est le suivant : la
Suède soutient la cause de nos ennemis 't.n
leur permettant de continuer la guerre par
les tonnages qu'elle leur l'ivre ; sans doute,
en échange de cet acte hostile à l'Allema-
gne" obtient-elle quelques miettes tombées
de la table de l'Entente. Pour caractériser
ce genre de neutralité, qu'on se représente
quelle indignation on soulèverait, en Angle-
terre et en Suède si, par exemple, l'Allema-
gne à son tour voulait réclamer dies navires
pour transporter des troupes allemandes
destinées à un débarquement en Angleterre.
D'un point de vue impartial, il n'y a pas de
ITÈRES DE LA GUERRE
k ET DES
MAIRES ÉTRANGÈRES
1
N° 787
Paris, 27 avril 1918.
a - -
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
L'OFFENSIVE ALLEMANDE ,
Presse anglaise. — Grâce au ralentisse-
ment sensible de l'offensive ennemie, les
ports du détroit, contrairement aux ruines
d'Ypres, ne courent aucun danger immédiat.
S'il en était autrement, on pourrait établir
une tète de pont inexpugnable avec des flot-
les alliées et en ouvrant lies écluses des ca-
naux, interdire ainsi à l'ennemi l'accès
de Dunkerque, Gravelines, Calais et Boulo-
ir gne. Dès lors, pourquoi réclamer un retour
j à la stratégie timide, passive, inerte et
imprudente qui, par la non-utilisation de no-
tre supériorité écrasante en 1917, nous a
amenés à la situation actuelle ? Que Foch
et Wilson produisent « quelque chose de
- napoléonien », si tel est leur avis. C'est la
seule réponse à donner à Ludendorff ! -
Owtlook, 20.4.
I Presse portugaise. - Voilà tantôt quatre
ï ans que dure la guerre et ce sont encore
les Allemands qui prennent l'offensive,
comme si la supériorité numérique leur
* était toujours acquise. Il est certain que
- pour attaquer maintenant avec violence sur
> le front occidental, ils ont pu se servir des
troupes que la défection russe avait ren-
5t dues disponibles. Le fait ne perd rien de son
- importance, quelle que soit l'explication
r trouvée. L'Amérique continue ses prépara-
tifs militaires et les journaux disent avec
t la discrétion imposée par les circonstances,
qu'il arrive en France tous les jours, ou
| tout au moins toutes les semaines, des na-
f. vires chargés de troupes et du matériel cor-
| respondant. On n'improvise pas facilement
¡; une armée et l'Amérique n'avait pas d'ar-
| mée lorsqu'elle est entrée en guerre. Il y a
£ de plus, entre la France et l'Amérique, un
certain nombre de milliers de kilomètres
: d'une route pleine de périls qu'il n'est pas
r possible de parcourir sans les plus gran-
g des précautions. Il est regrettable que l'on
* n'ait pas pu amener sur les champs de
bataille quelques-uns des millions de sol-
dats que prépare l'Amérique ; ceci aurait
g I beaucoup diminué et presque annihilé les
avantages que les Allemands ont tirés de
leur offensive brutale. Arriveront-ils à
t ? temps ? Nous pensons que oui, même s'ils
C s'attardent encore un peu. Les Alliés ont
déjà prouvé qu'ils sont capables de la plus
grande résistance, leur front pliant ici ou là
., comme une ligne flexible à l'endroit où l'ef-
fort est le plus grand, mais pliant toujours
r dans les limites de son élasticité sans ja-
mais se rompre. Si les Alliés n'ont pas en-
core, pris l'offensive dans n'importe quel
$autre secteur, c'est qu'ils sont hors d'état
de le faire. De leur côté, les Allemands ne
Parviennent pas à obtenir la décision. D'un
* côté comme de l'autre, il y a des empêche-
ments et ceci constitue une menace de
ments et ceci constitue une menace de
guerre longue, longue encore d'un an ou
deux, ce qui ne peut s'envisager d'un cœur
léger. Comme spectacle. la guerre n'inté-
resse plus ; sa monotonie lasse, la férocité
avec laquelle elle est conduite révolte les
consciences les plus sereines. Les maux qui
en résultent sont vraiment incalculables et
suivent une progression terrifiante. On as-
pire à la paix et cette anxiété est encore une
torture parce que la paix, dans la situation
militaire actuelle de chacun des groupes
belligérants, peut n'être qu'un armistice,
une trêve de quelques mois seulement. Une
paix de ce genre n'apporterait aucun remè-
de et ne servirait à rien ; elle serait pres--
que aussi funeste que la guerre. — (Julio
Gomes) Lucta, 20.4.
Presse allemande : « CALAIS » [sous ce
titre]. — La situation actuelle rappelle, à
maints égards, celle de l'auwmne 1914. Les
Anglais n'ayant pas réussi à sauver Anvers,
mirent tout en œuvre pour barrer aux Al-
lemands le chemin de Dunkerque et de Ca-
lais. Un grand journal anglais déclarait
alors — « Calais — c'est une affaire qui
regarde l'Angleterre ». Les Français sa-
luèrent cette déclaration, qu'ils considé-
raient — et l'événement leur a donné en par-
tie raison — comme leur salut. Depuis lors,
Calais est devenu une ville anglaise, et les
Anglais se sont installés sur la côte jusqu'à
Boulogne et au delà. C'est pour eux une
question de vie. et de mort de ne pas lais-
ser toniber Calais entre les mains des Al-
lemands. Depuis l'automne de 1914, ils ont
empêché nos sous-marins d'entraver la
circulation de leurs bateaux dans la Man-
che. La situation changerait, s'ils n'occu-
paient plus les deux rives de ce chenal, qui
ont pour eux une valeur égale. La gravité
de leur situation a été mise en lumière par
quelques journaux anglais qui ont parlé
d'une évacuation possible du territoire fran-
çais par les Anglais. Lloyd George lui-mê-
me a déclaré qu'il continuerait la guerre
sur mer, s'il perdait lIa pa:rtie sur le con-
tinent. C'est la méthode anglaise, qui con-
siste à tirer le meilleur parti possible d'une
situation mauvaise. Quelques journaux an-
glais ont même déclaré qu'il vaudrait mieux
que l'Angleterre ne fasse la guerre que sur
mer, qu'elle se retrouverait ainsi dans son
élément. De tels propos ne doivent pas
nous faire oublier que depuis 350 années,
l'Angleterre n'a pas subi de défaite aussi
importante que celle que nous lui infli-
geons aujourd'hui. La meilleure preuve de
cette défafite est le ton dégagé que les An-
glais affectent de prendre en parlant d'un
abandon possible de leurs positions sur le
continent. Soudainement, Calais n'a plus
de valeur, telles ces positions du front dont
on n'exagère jamais assez l'importance
quand on les tient, et qui deviennent insi-
gnifiantes dès qu'on les a perdues. Sans an-
ticiper sur les événements, nous pouvons
dès maintenant prendre la population de
Paris à témoin que les Allemands ont des
canons à longue portée, dont les effets se
font sérieusement sentir. L'Angleterre peut
bluffer uaüt à son aise. Nous savons très
bien combien. serait défavorable pour elle
et avantageuse pour nous l'évacuation de
la côte française par les troupes britanni-
ques. — Hamburger Nachrichten, 20.4.
PRISONNIERS 1
« Les 3.450.000 prisonniers des Puissances
de l'Europe centrale ». — Le chiffre des
prisonniers faits, à la date du 1er mars 1918
par les Puissances de l'Europe centrale
s'élève à 3.450.000. Elles disposent ainsi
d'une armée de travailleurs qui, dans les dif-
férents domaines de la vie économique,
nous rend de précieux services et remplace
un nombre important d'ouvriers mobilisés.
Plus la guerre se prolonge et plus cette ar-
mée de travailleurs augmente. Elle s'adapte
à nos besoins économiques et techniques.
La bataille victorieuse, que nous livrons
depuis un mois sur le front occidental, a
augmenté le nombre de nos prisonniers de
125.000 hommes, en chiffres ronds. — Ber-
liner Tageblatt, 21.4.
i ——— ———
POLITIQUE GÉNÉRALE
ET DIPLOMATIE
RAPPORTS ENTRE BELLIGERANTS
ET NEUTRES
« Neutralité suédoise » [sous ce titre]. -
Le Gouvernement suédois, qui est ami de
l'Entente, est sur le pdint d'achever des né-
gociations avec l'Angleterre et les Etats-
Unis pour la cession d'un tonnage de plu-
sieurs milliers, de tonnes en échange de
la simple promesse, que l'Amérique du Nord
lui enverra des vivres. On ne aurait le
nier : cette affaire est conclus aux dépens
des intérêts de l'Empire allemand. Si l'on
ne veut pas que notre campagne sous-mari-
ne contre le tonnage ennemi se heurte à des
difficultés nouvelles, il ne faudrait pas per-
mettre à une puissance neutre quelconque
de remplir avec ses propres vaisseaux le
vide que nous avons fait dans les ports
ennemis. Et pourtant l'esprit de l'accord
anglo-américano-suédois est le suivant : la
Suède soutient la cause de nos ennemis 't.n
leur permettant de continuer la guerre par
les tonnages qu'elle leur l'ivre ; sans doute,
en échange de cet acte hostile à l'Allema-
gne" obtient-elle quelques miettes tombées
de la table de l'Entente. Pour caractériser
ce genre de neutralité, qu'on se représente
quelle indignation on soulèverait, en Angle-
terre et en Suède si, par exemple, l'Allema-
gne à son tour voulait réclamer dies navires
pour transporter des troupes allemandes
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